voilà ma nouvelle fic j'éspère que vous aimerez, je revisite une fois encore le couple mythique shizuru et Natsuki d'une façon assez originale bonne lecture
encore une fois les personnages mentionnés ici ne sont pas de moi je ne fait que les mettre en scènes
Natsuki 17 ans :
Moi quand j'étais gamine, je comptais les pas que je faisais, encore et encore et puis, j'ai grandi et toute cette innocence qui me caractérisait s'est volatilisée et pourtant, pourtant me revoilà, sous cette pluie battante, a compter mes pas...
Un deux, les gouttes perles sur mon visage
deux trois, elles tombent sur mes doigts
trois quatre, j'ai déjà perdu tes bras
quatre cinq, plus rien ne compte pour moi
un deux, tu es déjà partie
deux trois, non mais quelle ineptie
trois quatre, de me laisser ici
quatre cinq...
je laisse une dernière larme sortir et se perdre dans la tempête, je ne rentrerais probablement pas ce soir si c'est pour voir qu'il n'y a personne chez moi, chez toi, chez nous...
Bien sûr je t'en veux, bien sûr tu avais surement des raisons de disparaître ainsi, tu avais sûrement des raisons de partir sans rien me dire, après tout je m'étais peut-être montée la tête, je n'étais peut-être qu'une amourette. Je t'en veux, de m'avoir laissée ainsi mais je m'en veux encore plus à moi-même, si tu savais comme je me hais, je ne cesse de me demander ce que j'ai fait de mal, ce qui a tout fait capoter, qui t'as fait quitter notre foyer ? Shizuru … si tu pouvais au moins répondre à ces questions je saurais à quoi m'en tenir.
Je n'ai pas de réponses, ni aujourd'hui, ni demain et ainsi passent cinq années de ma vie …
La jeune femme entra dans les vestiaires et retira son uniforme exposant ainsi son corps nu et majestueux à la solitude de la pièce, à cette heure-ci les locaux étaient fermés et Natsuki faisait exprès de finir sa journée à cette heure tardive pour bénéficier des lieux pour elle seule. Elle n'aimait ni le compagnie, ni les commentaires des autres soldats ou du personnel féminin de la base.
La jeune femme monta sur son bolide et fit vrombir son moteur, elle resta plusieurs secondes à sentir le moteur chauffer la moto, se mettre à vibrer et l'odeur reconnaissable de l'essence atteindre ses narines puis elle se décida à rouvrir les deux émeraudes qui lui servaient d'yeux. Natsuki roula jusqu'à l'entrée où une nouvelle recrue la laissa passer.
Ce n'est qu'une fois sur l'autoroute qu'elle se laissa aller à accélérer. Bien vite elle rentra chez elle et soupira à nouveau en poussant la porte, comme toujours la pièce était malheureusement vide, c'était stupide mais elle avait toujours ce petit espoir vain qu' « elle » soit là lorsqu'elle rentrerait du boulot. Natsuki savait déjà qu'elle la prendrait dans ses bras, oubliant son départ, oubliant ces cinq années à l'attendre, oubliant combien elle avait souffert à cause de cette femme aux yeux cramoisis, mais une fois de plus il n'y avait rien que sa petite personne seule et désespérément maussade, par plusieurs fois elle avait essayé de rencontrer d'autres personnes, d'autres femmes, car oui, elle avait finalement acceptée qui elle était, même si cela représentait la partie la plus privée de sa vie. Mais elle n'avait jamais pût consentir à laisser une autre la toucher quand son corps réclamait les bras de la disparue, elle n'avait jamais put laisser une autre l'embrasser sans imaginer les lèvres de la femme de sa vie sur les siennes, et plus le temps allait plus elle devenait aigrie, elle n'avait plus d'amis, elle avait même pratiquement rompu le contacte avec Mai, sa seule amie d'enfance, elle ne sortait plus et avec le temps n'arrivait plus à sourire. Et, toujours elle s'en voulait, elle ne pouvait se résoudre à l'oublier et se torturait rien qu'à cette pensée, mais elle voulait tourner la page, c'était inlassablement sans compter sur son abrutit de cerveau qui restait fixé sur la brune, sur cette même brune qui emplissait ses rêves chaque soir, qui prenait Possession de son corps et l'enflammait comme bon lui semblait, elle était devenue l'esclave de ces pensées sans rien pouvoir y faire.
Elle soupira et ouvrit machinalement une boite de thé, lorsqu'elle vit ce qu'elle était sur le point de faire elle laissa s'échapper un soupir de plus et referma la boite de sachets, pourquoi achetait-t-elle encore ces trucs ? Définitivement sa journée était pourrie,elle décida d'aller se coucher peut-être demain serait-il mieux qu'aujourd'hui, et hier...
6h00
le réveil laissa retentir son son tonitruant et Natsuki grommela, pourquoi diable avait-elle laissé cet horrible tintamarre en sonnerie matinale ? Elle posa un pied sur le parquet froid et frissonna, elle se hâta pour atteindre la salle de bain, une fois dans l'eau, elle soupira pour la première fois de la journée, dehors le temps était blanc, un blanc triste et maussade comme on en voit les jours d'hivers, elle l'observa par la fenêtre puis s'habilla et sortit de chez elle, l'atmosphère avait décidément quelque chose d'étrange et de malveillant et elle se serait bien recouchée mais son impression ne justifiait pas qu'elle rate une journée de travail aussi étrange soit-elle, peut-être cette journée aurait-elle quelque chose de différent à offrir, aussi enfourcha-t-elle sa moto et partit en direction de la base.
Qui aurait crus que Natsuki Kuga, la plus grande sécheuse de cours de Fukka puisse un jour se retrouver dans l'armée ? Personne, elle la première, cela étant elle avait eu besoin de se recentrer après la disparition de Shizuru, et le sport était-ce qu'elle avait trouvée de mieux aussi se lança-t-elle dans la bagarre de rue et après quelques séjours au poste elle rencontra un officier qui lui fit intégrer l'armée et la prit sous son aile. Ses progrès furent fulgurant et à 22 ans elle était la plus jeune des sections spéciales, elle n'était jamais partie en mission et c'était tant mieux elle ne voulait pas crever pour la nation, elle faisait juste ce métier pour avoir de quoi bouffer, se loger et pour l'oublier.
Le bleu à l'entrée la fit sortir de ses pensée :
Vous avez votre carte ?
Ha ? Heu... oui tenez
La barrière de sécurité s'éleva dans les airs le temps qu'elle passe puis retomba dans son sillage, assez vite elle arriva aux vestiaires, se changea et sortit pour le point matinale, les troupes spéciales étaient réunies, dans la grande salle et visionnaient des images d'un pays « à risque » comme ils disaient, mais ça, elle s'en foutait : elle n'écoutait pas ce que disait leur professeur, trop occupée à regarder le temps se morfondre dehors et un instant il lui sembla que ce temps reflétait les tréfonds de son cœur, lorsque soudain son nom retentit :
Kuga Natsuki !
Heu... oui !
Vous êtes dépêchée sur cette mission avec votre nom de code
Oui monsieur
Vous serez la chef d'équipe et serez assistée par spider, fox, et crow sur le terrain
Les voix des trois mentionnés retentirent dans la salle et l'assemblée se dissipas, Natsuki grommela c'était sa première vraie mission et elle se retrouvait chef d'équipe, de plus elle n'avait rien écoutée et ignorait totalement les enjeux de sa mission. Les trois autres soldats mentionnés se regroupèrent autour d'elle, fox était un garçon plutôt jeune, il avait reçut ce nom de code en référence à ses cheveux roux, Natsuki savait que son nom était Tate mais cela allait être peu important durant la mission et puis elle se disait que puisqu'il avait une chance de mourir elle n'avait pas besoin de connaître les membres de son équipe plus que ça, sa spécialité c'était l'informatique, il ouvrait les serrures en un rien de temps, il y avait Reito, crow, un tireur d'élite, Natsuki savait qu'il pouvait atteindre n'importe quelle cible aussi dure le tire soit-il, et puis il y avait l'exubérante et imbuvable Nao, Natsuki avait fait ses classes en même temps qu'elle, les deux femmes ne se supportaient tout simplement pas, sa spécialité c'était l'arme blanche, les couteaux, elle en gardait toujours une panoplie impressionnante sur elle.
Le quatuor se rendit dans les quartiers privés des supérieurs afin de connaître les détails de leur mission, ils pénétrèrent dans la salle et un officié gradé les accueillis :
Bonjour vous devez être l'équipe de sauvetage
L'équipe de sauvetage ? Répondit Kuga un peu décontenancé, elle avait complètement occultée cette partie de la présentation de la matinée
Oui votre tâche est de vous infiltrer dans ce camp, il désigna une carte avec son doigt, et de libérer notre ressortissante prisonnière
Ça a l'air simple … Ce genre d'exercice on en bouffe tous les jours
Certes cependant, vous devez faire évacuer l'otage sans vous faire repérer, du moins tant que vous serez dans le camps c'est très important vous avez été sélectionnés car vous êtes les meilleurs dans le domaine de l'infiltration silencieuse, nous n'avons malheureusement aucunes photo de notre cible vous devrez donc aviser sur place.
Attendez comment pouvez-vous savoir qu'il y a un otage là-bas ? Vous n'avez même pas sa photo ?
Soldat !
Natsuki se raidit sa grande gueule allait encore lui valoir une réprimande mais l'homme continua sans sourciller :
Nous avons reçut le signal d'appel d'un émetteur situé dans ce bloc.
Donc notre mission est d'aller vérifier s'il y un otage et si oui de le libérer ?
Exactement ! Vous partirez ce soir, des objections ?
Les quartes soldats se mirent au garde à vous et déclarèrent en même temps :
Non chef !
Le soir même Natsuki se trouvait dans un avion de l'armée, survolant mers et terres pour aller sauver un prétendu otage, les trois autres jouaient aux cartes et comme à son habitude depuis qu'elle le connaissait, Fox se plaignait de devoir laisser sa femme et ses enfants loin de lui. Une lumière verte s'affichât dans l'avion et les quartes soldats se préparèrent pour le grand saut, ils atteignirent le point de saut et se jetèrent dans le vide au signal lumineux rouge.
Natsuki fut la première à sauter et, immédiatement, elle sentit l'air froid lui assaillir le visage, mais c'était plaisant, elle ne pouvait plus penser, à rien, elle se retrouvait juste elle seule dans les airs, elle resta dans cet état de béatitude plusieurs secondes puis se recentra sur sa mission, elle ouvrir son parachute immédiatement, suivit par les trois autres. Tous se posèrent sur le sol sans encombres, ils rangèrent leurs parachutes en vitesses et commencèrent à courir en direction du camp adverse.
Afin d'éviter les mines et autres appareils de mort, Natsuki opta pour entrer par la grande porte, ils arrivèrent devant et constatèrent sans trop d'étonnement que celle-ci était bien gardée. Natsuki ordonna à Spider de faire du bruit sur la droite afin d'attirer l'attention des hommes sur elle, puis de les faire disparaitre en silence, la jeune femme sourit face à cet ordre et s'exécutât, crow abattu au silencieux les deux hommes postés sur les tours, de ce fait tous se dirigèrent vers la porte et passèrent par dessus dans un silence absolu. Les cadavres furent cachés en vitesse, Natsuki ordonna à ses membres de rejoindre le bloc d'où ils avaient filtrés les informations. Ils s'y dirigèrent ensembles mais un bloc attira son attention sur le chemin, c'était le seul gardé par un homme en armes, elle stoppa sa course :
J'ai l'impression qu'il y a quelque chose là-dedans
On fait quoi alors wolf ? Demanda calmement crow
Vous, poursuivez l'opération vers le bloc C moi je vais voir ce qu'il y a là-dedans, si vous trouvez quelque chose, vous revenez ici, sinon dans une heure tout le monde dehors c'est comprit ? En mon absence c'est toi crow qui mène la danse
Les trois autres soldats acquiescèrent et partirent, la laissant seule. La jeune femme rebroussa chemin et se retrouva tout près du bloc en question, au-dessus elle pouvait lire : bloc O interdit d'accès.
Elle sortit son silencieux et tira une fois, l'homme s'effondra d'un coup et Natsuki se précipita vers lui pour cacher son corps inerte, il était lourd mais les années d'entrainements lui permirent de s'en débarrasser rapidement. Elle pénétra dans le bloc O : il était vide, mais elle vit quelqu'un dans le fond, la personne était recroquevillée sur elle-même et Natsuki la braqua, s'approchant doucement, elle colla son arme contre la tempe de cette étrange personne quand celle-ci se décida à articuler quelques mots :
Vous êtes japonais
Je suis Wolf, des forces spéciales japonaises oui, c'est toi qui a envoyé le message ?
Oui, je suis...
L'otage se retournât alors, un drap cachait son visage et Natsuki entendit ses sanglots
Tu es venue ! Hurla presque l'otage qui semblait pouvoir voir son interlocutrice
Chut ! On va nous entendre !
Natsuki
La jeune femme resta interdite devant les paroles de la personne devant elle, non elle ne pouvait pas la connaître et si … elle retira le drap du visage de l'otage et libéra ses longs cheveux bruns, ses yeux s'embuèrent quand elle rencontrât les yeux cramoisis de la femme qui se tenait par terre devant elle. Ses membres tremblèrent devant les joues creusées par le temps passé dans ce taudis, son esprit déconnecta devant les marques de bleues sur ce visage si fin, ses jambes lâchèrent devant l'horrifiante révélation qu'elle venait d'avoir et les larmes coulèrent sur ses joues de retrouver enfin la femme qu'elle avait tant attendue. Elle ne parvenait plus à tenir son arme qui tomba à ses côtés et laissa s'échapper :
Oui c'est moi, Shizuru ...
Ses bras enlacèrent la brune, hésitant au début puis la soutenant de toutes ses forces par la suite alors que la brune pleurait de plus belle. Elles restèrent interdites de longues minutes puis Natsuki retomba dans le monde réel en regardant sa montre :
Mon dieu il est déjà si tard ! Elle se releva d'un coup obligeant Shizuru à faire de même. Il faut pas qu'on traine ici je te ramène à la maison.
Elle tendit sa main à l'autre femme qui la serra de toutes forces.
Très bien
Elles filèrent en silence et Natsuki dut porter Shizuru sur son dos car elle souffrait manifestement de carences alimentaires et ne pouvait se déplacer toute seule. Natsuki brancha son micro et ordonna aux trois autres membres de l'équipe :
Il poisson est ferré, rendez-vous devants la salle à manger pour le repas ( ce qui en langage codé signifiait : j'ai trouvée l'otage rendez-vous devant la grande porte pour sortir )
Ici crow, affirmatif nous y sommes dans quelques secondes
Les quatre soldats se retrouvèrent et décidèrent d'ouvrir la porte car il ne pouvait rien escalader avec une femme affamée sur le dos, la grande porte céda et tous purent sortir. À peine avaient-il fait quelques mètres qu'une alarme déchira la nuit et le camp fut inondé de lumière.
Encore vingts mètres et on nous récupère les gars ! Hurla Nao
Tous coururent, dépassant leurs capacité habituelle au centuple, quand enfin un hélicoptère se posa à leur hauteur, ils sautèrent dedans avant même qu'il eu le temps de toucher le sol puis l'engin s'envola sous les tirs ennemis. Une fois en sécurité, bien au-dessus du sol, tous laissèrent la tension retomber.
Les sentiments se partageaient dans sa tête : incompréhension d'abords : comment avait-elle put passer cinq ans à attendre son amie sans essayer de découvrir où elle était ? Elle avait bien essayée une fois mais ses recherches n'ayant abouties à rien elle avait laissé tomber pour se laisser dépérir jusqu'à ce jour. Et bien sûr le remord : elle s'en voulait de ne pas avoir insisté, de ne pas avoir parcourue tout de suite le monde pour la retrouver, de ne pas avoir remuer ciel et terre pour la revoir... Peut-être qu'elle ne l'aimait pas assez pour ça mais son cœur martelant sa poitrine lui disait le contraire, tout n'était que contrariétés à ce moment. Les tremblements sereins de la brune dans ses bras, le bruit assourdissant de l'hélicoptère reposant par rapport à la pluie de balles qu'il venait d'essuyer, même l'altitude qui vous fait siffler les oreilles avait quelque chose de calme comme si la tempête était retombée, comme si elle se réveillait d'un long et pénible mauvais rêve : le long et mauvais rêve de sa vie sans la brune. Elle avait peur aussi, peur que cette femme tremblant dans ses bras n'est changée, peur qu'elle ne lui en veuille, peur de la souffrance qu'elle avait probablement endurée, par sa faute …
Tandis que la lumière rouge envahissait l'engin volant, personne ne disait mot, l'atmosphère pesante fermait les bouches les plus avides de réponses, le voyage fut long, bien plus qu'à l'aller, bien plus éprouvant.
Puis la cadence des mouvement d'ailes de l'engin ralentirent jusqu'à s'éteindre complètement, ils étaient de retour … qu'allait-il se passer maintenant ? allait-elle regarder Shizuru partir une fois de plus ? Pour ne jamais revenir cette fois-ci, pour vivre dans l'espoir qu'un jour peut-être... qu'un jour peut-être elle serait là quand elle ouvrirait la porte de leur appartement... Une équipe médicale les accueillis emmenant Shizuru dans l'aile médicale de la base, et les soldats furent appelé dans l'aile principale du bâtiment pour un rapport rapide de la situation et de leur mission. Aucun détail ne fut omis, et Natsuki s'efforçât de rester concentrée malgré ses pensées qui la ramenaient sans cesse vers la brune. Encore une fois la réunion dura trop longtemps, elle ne pouvait pas attendre Shizuru, chaque seconde loin d'elle la faisait souffrir plus encore qu'avant, car elle savait qu'elle était plus proche d'elle qu'elle n'avait jamais été depuis les cinq dernières années, si proche et si loin à la fois …
oui et toi ?
Natsuki marcha d'un pas décidé vers l'infirmerie, arrivée à l'accueil elle demanda à voir Shizuru, en insistant elle parvint à obtenir quelques minutes mais l'infirmière lui précisa :
Je vous autorise à la voir mais elle vient de s'endormir alors ne la réveillez pas !
La jeune femme aux cheveux bleu nuit pénétra dans la chambre, elle regarda la poitrine de Shizuru se soulever doucement, au rythme calme de sa respiration, elle laissa un sourire serein se dessiner sur son visage, puis s'assit à côté d'elle, devait-elle lui prendre la main ? Elle ne savait pas, dans le doute elle posa sa main juste à côté de celle de l'endormie, l'effleurant sans prendre trop de risques. La jeune militaire regarda son amie encore une fois, elle observa ses longs cheveux bruns tomber en cascade sur le coin du lit, depuis le temps... ils ont bien poussés... murmura-t-elle comme pour elle-même, son cœur se serra, ce visage... il y avait tellement de temps qu'elle attendait de le revoir et maintenant elle ne savait plus quoi dire, en réalité elle savait tout à fait quoi dire mais quand à trouver comment …
Ne Shizuru... tu le sais toi … que je ne suis pas douée pour les discours... je m'en veux tellement de ne pas t'avoir retrouvé plus tôt … je t'ai attendue alors qu'en fait … c'était toi qui m'attendais, je suis tellement désolée …
A mesure que sortaient les mots de sa bouche les larmes perlaient sur son visage, jamais la jeune fille n'avait pleuré comme ça, jamais mis à part ce froid matin d'hivers où la brune était partie. Natsuki regarda par la fenêtre, il pleuvait, la boucle était bouclée sa vie pouvait reprendre là où cinq ans plus tôt elle l'avait laissée mais les torrents de larmes sur ses joues lui signifiaient que rien ne serais plus jamais comme avant.
cette fic me laisse un peu dubitative aussi je vous laisse le choix à vous lectrices (eur ?) de décider si je fais une suite ou non donnez moi votre avis
