Il était sur le quai et faisait ses adieu à ses amis quand quelque chose au fond de lui le fît se retourner. Il regardait alors le quai dans son ensemble, il ne voyait que la foule d'enfants et de parents qui se seraient les uns aux autres, riants. Il comprit par ce regard qu'il avait perdu quelque chose, une chose que tous ont et que lui a perdu à ses 1 ans, qu'il venait de retrouver mais qu'il avait perdu aussitôt, un père. Sirius était mort la semaine d'avant et lui se rendait compte à quel point jouer les héros avait été tragique.

Des larmes de tristesse perlaient le long de ses joues et il la vit. Une ombre au beau milieu de la foule en mouvement qui le fixai, elle disparut en un clignement de cils. Intrigué il s'approchât du lieu où se tenait l'ombre quelques instants avant et y trouvât un parchemin.

- Harry ? Demandât son ami Ron inquiet.

- Oui. Répondait-il en cachant discrètement le parchemin dans sa poche.

- Sa va ? Le visage du concerné devînt alors très dur et complètement fermé.

- Bien sûr que ça va ? Pourquoi ça n'irait pas hein ? Chaque année il y a des combats avec Voldemort et depuis deux ans il y a des morts. L'année dernière c'était Cédric, maintenant Sirius. Qui sera la prochaine ? Le ton avait monté tout seul, ses amis le regardaient le regard triste et plein de pitié.

- Je n'veux pas d'votre pitié ! Alors arrêté de me regarder comme ça ? Leur criait-il.

Il les laissât en plans et partît rejoindre son oncle, sa tante et son cousin qui devaient l'attendre de l'autre côté de la barrière, mais l'étoile de la chance ne le soutenait vraiment pas. Le ministre Fudge apparût devant lui le visage grave marqué par une peur que Harry savait être celle de la peur de perdre son poste.

- Monsieur...

- L'année dernière je vous avez mis en garde contre le retour de Voldemort, vous ne m'avez pas crût. Le ton était sec, dur et haineux. - Je vous l'avez dit mais vous avez ignoré mes avertissements.

- Monsieur Potter je...

- SILENCE ! Rugit-il. - VOUS M'AVEZ HUMILIER DE LA PIRE FAÇON QUI SOIT EN ME FAISANT PASSER POUR UN FOU ! OU EST LE FOU ? QUI EST LE FOU ? HEIN FUDGE QUI EST LE FOU ? CELUI QUI DIT QUE LE GRAND MECHANT EST DE RETOUR OU CELUI QUI IGNORE TOUT ?

Il partît alors, laissant le ministre et ceux qui avaient assistés à l'échange, blêmes. Harry, lui avait déjà quitté le quai magique est entrait dans la voiture de son oncle. Voyant son état, l'oncle ne dis mot et tout le voyage se fît dans le silence.

Harry rangeât ses affaires et montât se coucher et s'endormît en quelques instants, il fût réveiller par d'étranges et lugubres murmures. Il ouvrît les yeux et découvrît avec stupeur que l'ombre qu'il avait vu sur la gare flottait devant lui, semblant lui faire dos, elle s'amusait avec les différents jouets cassés de son cousin qui traînaient encore.

Elle était d'allure humaine, une aura violette entourait son corps spectrale noir. Elle ressemblait, d'allure, aux détraqueurs mais n'avait pas ce pouvoir qui consistait à aspirer les sentiments heureux des gens, en fait elle était là et c'était tout.

Elle s'arrêtât et se retournât pour faire face à Harry, elle n'avait pas de visage. La baguette de Harry s'élevât vers elle, elle tendît sa main et l'attrapât, aussitôt la baguette se désintégrât en des milliers de petites particules multicolores. Il était paniquait et se rendait compte qu'il était maintenant désarmé face à cette chose. Il sentît alors un choc, comme si il tombait de très haut et s'aplatissait de tout son corps sur le sol. Quand la douleur disparut il pût voire qu'il n'était plus dans sa véritable chambre.

L'air était lourd, la température élevée, le sol était sec, brûlé, pareil pour les murs et le plafond, la porte était réduite à l'état de cendres. En regardant par la fenêtre il vît un quartier mort éclairé par une énorme boule de feu qui servait de soleil, le ciel était chargé de nuages incandescents, les maisons étaient dans des états d'après apocalypse et il n'y avait plus de traces de végétations. Les voitures n'étaient plus que des carcasses, le fer rongé par la chaleur.

A pas de loups il sortît de sa chambre, à part les bruits de craquements des flammes qui léchaient éternellement les murs et consumaient peu à peu les voitures il n'entendait pas un bruit.

- Oncle Vernon ? Demandait Harry effrayé, il prêtât l'oreille et entendit des gémissements qui venaient du rez-de-chaussée.

- Tante Pétunia ? Il descendît les escaliers et les vît.

Le corps calciné de Vernon était cloué au mur avec des pieux planté dans ses poignets et ses pieds écartés, son ventre était ouvert et un tas de chair séché reposait à ses pieds, cela devait être ses tripes. Harry paniqué, fît un pas en arrière et tombât nez à nez avec le cadavre calciné de sa tante et celui de son cousin, sa panique devînt terreur et il s'enfuyait en hurlant. Au milieu de la route il tentait de reprendre ses esprits et son souffle. Que faisait-il là ? Qu'était cette ombre ? Pourquoi son oncle, sa tante et son cousin était dans cet état ? Quel était ce lieu ?

Toutes ses questions passaient dans sa tête et lui faisaient mal, il hurlât sa frayeur, sa rage et enfin sa tristesse, il respirait la bouche ouverte, espérant récupérer un brin d'air frais, mais plus il respirait plus sa respiration devenait difficile et plus elle devenait difficile plus il respirait, il entendît un battement d'ailes derrière lui, il se retournât et découvrit avec terreur que se tenaient devant lui un groupe de sept créatures :

La première était aussi grande qu'un géant à la musculature impressionnante, elle avait 4 membres supérieurs, deux bras humains qui partaient de sa poitrine et deux bras qui partaient des épaules et qui se terminaient par d'immenses pinces. Sa tête de chien portait des cornes noires, sa gueule était garnie de crocs acérés et son regard glacial suggérait une grande cruauté. Ses épaules étaient très développées et protégées par d'épaisses plaques de cuir. Sa peau était brune et dépourvu de toute pilosité.

Une seconde créature avait les traits d'une femme possédant des ailes de chauve-souris et une queue de démon.

Les autres créatures au nombre de 5 ressemblaient à un étrange croisement entre des humains de grandes tailles et des vautours. Leurs membres sinueux étaient recouverts de plumes grises, leurs longs cous se terminaient par une tête de vautour et sur leurs dos poussaient deux ailes de plumes.

Il comprît aussitôt que sa fin était proche, ils s'avançaient et lui ne pouvait bouger car paralyser d'effroi, un sourire mauvais naissait sur leurs visages quand un autre battement d'ailes se fît entendre derrière lui et il vît le groupe qui lui faisait face disparaître dans les flammes. Les images des cadavres de sa famille et des monstres frappèrent son esprit et il sombrât dans l'inconscience.

Quand il rouvrît les yeux il se trouvait dans une chambre assez sombre où l'air n'était plus aussi pesante et la chaleur agréable. Il sortît du lit où il avait dormit et observât la pièce, elle était deux fois plus grande que celle des Dursley, il y avait une imposante armoire face à lui, un bureau avec des étagères et un siège à sa droite, sur le mur étaient accroché des supports vides et quelques tableaux dont il ne pouvait voire la représentation à cause de la pénombre. Sur sa gauche étaient posés à même le sol quelques coussins et enfin une étrange créature ailée était assise sur une chaise et dormait à moitié sur le lit.

Il passât sa main dans sa longue chevelure et se dit que ce devait être une fille, sa peau était très pâle et quelques plumes poussaient au niveau de ses épaules il ne pût la décrire plus car ses ailes sombres recouvraient son corps. Le créature se réveillât et levât son visage vers celui de Harry, elle avait les yeux rouges et des oreilles pointues elle lui sourit et s'avançât vers lui un immense sourire aux lèvres et approchât son visage de très près, Harry fît un mouvement de recul et elle se redressât en rigolant.

- Vous êtes plus beau que ce à quoi je m'attendais.

- Heu…merci. Bredouillait-il, il pût constater que son corps était magnifique, une belle poitrine, un bassin agréable à regarder et elle était vêtue d'un deux pièces en cuir noir.

- Vous aussi, vous êtes très belle. Lui répondait-il en rougissant, elle rit de plus bel ce qui intriguât Harry.

- Pourquoi riez-vous ? Demandât-il.

- C'est juste que…oh rien. Fît-elle gênée.

- C'est juste que quoi ? Insistait-il.

- Ben.. vous êtes un Potter… Harry émit un grognement d'exaspération.

- … et que cela fait longtemps qu'on en a pas vu chez nous. Cette remarque étonnât Harry qui relevât son visage vers elle et lui demandât :

- Que voulez-vous dire par là ?

- Rien. Fît une grosse voie.

- Elle ne voulez rien dire. Continuât cette même voie qui secouât Harry.

Il regardât de là où la voie venait et ce glaçât d'effroi, l'être devant lui vaguement humanoïde était aussi grand qu'un ogre et son corps était recouvert d'écailles noires, blanches pour le ventre. Il avait dans le dos deux immenses ailes de chauve-souris noires repliées, ses mains et ses pieds étaient griffus, il possédait une longue queue sinueuse qui s'agitait comme un serpent. Il avait sur sa tête deux oreilles aussi longues et pointues que les deux cornes qui ornaient sa tête et s'élevaient vers le ciel, deux autres petites cornes poussaient sur son menton et partaient vers l'avant.

Il fît signe à la fille ailée de sortir et se retrouvât alors seul avec un Harry au bord de la panique. Il se tournât lentement vers lui et le fixât dans les yeux, il prît à nouveau la parole.

- Veuillez excuser sa maladresse, elle en a oubliée la plus élémentaire des règles. Je me présente, je suis un Cornugon ou plus communément appelé un diable cornu, mon nom est Hextor, je serai votre protecteur et votre guide. Il laissât le temps à Harry d'emmagasiner ces informations, des milliers de doutes de questions et de sentiments de terreurs se chamboulaient dans sa tête.

- Veuillez me suivre monsieur Potter, mon maître veux vous parler. Au fait, gardez votre cicatrice bien en vu de tous.

Puis il sortît, laissant Harry à ses terreurs, ce ne fût que 5 minutes après qu'il se soit ressaisit qu'il se préparât et fît ce que le Cornugon lui avait suggéré, il usât d'un sortilège pour maintenir ses cheveux dressés sur sa tête, mettant ainsi sa cicatrice en évidence puis il sortît. Et se stoppât devant la porte, il se rendît alors compte qu'il venait instinctivement de faire de la magie sans baguette, le Cornugon émit alors un grognement de dédain en le regardant.

- Tu n'as pas autre chose que ces loques ?

- Heu… Non.

- Par les neufs enfer de Baator ! Il empoignât Harry par le col de son tee-shirt, étendît ses ailes et s'envolât. Harry remarquât alors qu'ils quittaient un espèce de cloître et pût voire de là où il était, l'architecture des lieux. C'était de type moyenâgeux, les maisons étaient taillés dans du marbre d'un blanc pur et étaient propres, c'était la même chose pour les rues. Le diable menât Harry vers une bâtisse qui se trouvait à quelques maisons de là, elle était assez semblable aux autres mais avait une grande vitrine derrière laquelle étaient présentées différentes tenues. Il tenait toujours Harry par le col et d'un pas pressé il entrait dans le magasin.

Ils furent accueillis par des femmes ailées comme celle que Harry avait vu auparavant, mais celle-ci semblaient plus âgées et étaient plus grande.

- Bienvenue Cornugon, jeune humain. Saluât la première en faisant une petite révérence.

- Que puis-je pour vous ?

- Voici monsieur Potter. Les femmes eurent un sursaut de surprise.

- Et il faut que vous lui trouviez une tenue présentable pour aller voire le maître. Continuait Hextor et aussitôt les femmes firent leur office, certaines prenaient les mesures de Harry et les transmettaient aux autres dans une langue inconnue. Puis 15 minutes plus tard Harry se retrouvât affublé d'un pantalon brun de sandales de cuirs brun et d'un gilet brun lui aussi.

- Bien. Annonçât Hextor.

- Cela vous va à ravir. Fît la femme qui les avait accueillit.

- Nous devons partir.

Puis Harry se fît de nouveau soulever et ils s'envolèrent. Le ciel était d'un bleu magnifique, sans nuage et était illuminé par un soleil véritable.

Il aperçût au loin un palais gigantesque. Hextor prit de l'altitude et Harry pût se rendre compte que la ville où il se trouvait s'étendait aussi loin que l'horizon et même plus, le palais en lui-même devait être aussi grand que 10 fois Poudlard. Ils amorcèrent la descente et se posèrent dans la cour du château.

D'autres diables vinrent les accueillir, certains ressemblaient à de grands humanoïdes recouvert de pointes de la tête à la pointe de la queue, d'autres ressemblaient à des vieux humains à la peau recouverte d'écailles reptiliennes et possédant une longue queue sinueuse, d'autres encore ressemblaient à d'énormes insectes bipède avec une queue recouverte de pointes. Hextor parlât dans la langue qu'il avait déjà entendu chez les femmes et au bout de quelques échanges ils furent guider par un diable épineux à travers le palais, il les laissât enfin devant une porte démesurée, elle devait être aussi haute qu'un géant et large que 4 éléphants, des diables étaient sculptés sur la porte. Hextor entrât le premier puis fît signe à Harry de rentrer.

Il entrait dans la salle du trône, démesurée elle aussi, il y avait autour de lui des dizaines de diables de toutes races ainsi que deux dragons gigantesques à l'aspect diabolique, leurs écailles étaient incandescente et ressemblaient à du magma en fusion, leurs têtes cou et dos étaient recouverts de pointes hérissées. Dans l'assistance qui observait le jeune homme perdre ses couleurs graduellement se tenaient des anges portant de magnifiques armures dorées, un dragons aux écailles d'or,un autre aux écailles d'argent et un phénix qui était aussi grand que les dragons.

Face à lui était dressé un trône où était assis un homme qui souriait, il portait un habit royale aux couleurs sombres, il tenait un sceptre noir se terminant par un crâne humain.

- Avance Harry, que je puisse te voir. Disait-il de sa voie puissante, Harry s'avançât mais plus il avançait et plus il tremblait, sa terreur augmentait de manière exponentielle. Le dragon aux écailles d'argent fît un pas vers lui, son visage avait un sourire bienveillant, mais cela ne fît qu'accroître sa terreur et le dragon se stoppât.

Harry ne pensait à rien, rien n'aurait pût exprimer sa terreur à ce moment précis, sa respiration était lente et difficile.

- HARRY ! Hurlât une voie, Harry se retournât d'un coup et aussi vite qu'il les avait perdu, ses couleurs revinrent à lui, Sirius était dans l'encadrement de la porte, essoufflé.

Harry Voulût courir vers son parrain, se réfugier dans ses bras et pleurer sa peur, mais il était paralysé par la peur d'insulter ses hôtes s'il agissait ainsi. Ce fût Sirius qui vint à lui, suivit par l'ombre qui était dans sa chambre avant qu'il n'apparaisse dans ce monde. Son parrain s'inclinât d'abord devant les êtres qui étaient devant eux puis Harry l'imitât, se sentant plus rassuré avec son parrain à côté de lui. L'homme sur le trône parlât alors.

- Bienvenue en enfer Harry. Harry en eût le souffle coupé, bien sûr il s'en était douté quand Hextor lui avait dit qu'il était un diable cornu, mais là c'était devenu réalité.

- Bienvenue à vous aussi monsieur Black. Continuait-il.

- Je suis Satan, le maître des neuf enfers de Baator, c'est un plaisir pour moi que de recevoir un membre de la famille Potter et son parrain.

- C'est un honneur pour nous que d'être reçût par votre seigneurie. Répondît Sirius, Satan eût un petit sourire, apparemment cette réponse lui plaisait.

- Puis-je poser une question ? Avait réussi à demander Harry en bravant sa terreur.

- Bien sûr mon enfant, vas-y je t'écoute.

- Que faisons-nous ici ? Demandât Harry, des sourires naissaient sur les visages de tous.

- Toujours à rentrer dans le vif du sujet, c'est là une qualité héréditaire des Potter cela nous évitera de perdre du temps. Disait Satan.

- Ce que tu fais ici ? C'est simple, nous allons te former, t'apprendre à résister à la terreur, à te battre et enfin te donner une puissance magique rarement vu dans ton monde. Tous ceux qui avaient acquis cette puissance étaient de la lignée des Potter d'ailleurs.

- Quand est-ce que je commence ? Fût la seule chose qu'il prononçât.

- Maintenant. Annonçât Satan.

- Sirius vous irez d'abord dans le monde céleste après à Draconia puis ensuite vous reviendrez en enfer. Harry vous commencerez ici puis vous irez à Draconia et vous terminerez au royaume céleste. Leur disait-il.

- Nous allons y aller alors. Affirmait un ange, il posât une main sur l'épaule de Sirius et tout deux disparurent dans un éclat de lumière.

- Nous nous reverrons à Draconia. Dirent les deux dragons métalliques à Harry, puis ils disparurent dans un flash blanc.

- Avant de commencer ta formation je t'autorise à me poser quelques questions. Disait Satan.

- Pourquoi est-ce qu'ici aussi les gens sursautent quand ils entendent mon nom de famille ?

- Je m'attendais à cette question. Souriait le diable.

- Assieds-toi. Conseillait-il après avoir fait apparaître un fauteuil.

- Le début de l'histoire de ton monde débute il y a 100 millions d'années. A cette époque toute les races étaient présentes sur ton monde et tous vivaient ensemble pendant un temps. Quelques milliers d'années plus tard des guerres éclatèrent entre les hommes et les démons, puis avec l'intervention des dragons, celle-ci s'arrêtât.

D'autres siècles plus tard se sont les anges qui entrèrent en guerre contre nous les diables. La guerre dura quelques siècles puis cessât. A ce moment-là les peuples émigrèrent en fonction de leur préférence ethnique et territorial, si bien que les humains se retrouvèrent avec les anges et les elfes, les démons avec les elfes noirs etcetera.

Mais après une air de paix relative qui dura quelques autres millénaires le monde entrât dans la plus meurtrière des guerres, elle touchât tout les peuples et mêmes les dieux entrèrent en guerre et se battaient aux côtés des mortels. C'est à cette période qu'il est apparût.

- Qui ? Demandait Harry.

- Le premier de la lignée Potter, c'était un magicien d'une puissance inégalable et les seuls qui pouvaient alors lui tenir tête étaient les dieux. Cet homme se nommait Yorghur et il n'aspirait pas à faire pencher la balance vers le côté du bien ou du mal, mais il cherchait à amener la paix et la tolérance. Et pour arriver à ses fins il dût réveiller le plus vieux et le plus puissant des Dieux. Certains l'appellent Cronos, d'autre le Créateur, nous nous l'appelons le Grand Dieu ou Dieu Suprême. Mais toujours est-il que Yorghur le réveillât et nul ne sût se qui se passât avec le Dieu Suprême, mais il y eût une terrible explosion il y a 60 millions d'années, engendrée par la puissance dévastatrice de Cronos, elle détruisît toute les armées qui s'affrontaient. Depuis cette époque les haines raciales ont disparues et à chaque fois qu'une guerre menaçaient d'éclater Yorghur réapparaissait toujours plus puissant et déterminés à faire régner la paix.

Il y a 10 siècles Yorghur réapparut dans le monde matériel, ton monde. Fit-il à Harry qui s'y perdait un peu.

- Il s'est alors fait appeler Merlin parce qu'il trouvait que ça rimait avec Pinpin. Soufflât-il dépité.

- Pardon ? Parce que ça rimait avec Pinpin il s'est fait appeler Merlin ? Demandât Harry choqué.

- Hm. Oui. Mais bon, passons. A partir de ce siècle il eût une progéniture qui devait continuer son œuvre, il passât alors des alliances avec la plupart des peuples anciens qui devaient aider la formation de ceux qui seraient les garants de la liberté et de la paix de chacun. Il y a mille ans deux frères décidèrent de créer avec leurs compagnes une école, la suite tu la connais.

- Poudlard.

- Oui. Ces deux frères étaient des enfants de Yorghur comme toi. Ce qui fait de toi l'héritier de Godric et Salazar Pinpin. Devant l'incrédulité de Harry il ajoutât.

- Avant d'être Potter le nom de famille était Pinpin et ce n'est pas une blague. C'est la raison pour laquelle ils ont changé de noms chacun de leur côté, mais quand ils eurent des enfants ils changèrent Pinpin en Potter malgré le mécontentement de Yorghur. Et aujourd'hui te voilà. Toi, le dernier descendant des Potter du côté de chez Salazar et pour cette question, non Voldemort n'est pas descendant de Salazar, sa famille s'est toujours crût issu de lui mais c'est un mensonge de plus.

Tout comme la haine qu'ils se portaient, ce ne sont que des mensonges. Godric et Salazar étaient unis comme les doigts de la main et ils ne faisaient rien sans en référer à leur frère.

Je termine ce petit cours d'histoire pour te dire que la famille Potter est la plus puissante de toute et de loin, si à ton retour toi ou un autre Potter prouverai que notre entrée en guerre est nécessaire, nous le ferons, pareil pour la plupart des autres peuples anciens.

Je ne te retiendrai pas plus, tu as beaucoup à apprendre, mais je sais que tu y arrivera.

- Est-ce que mon père est venu ? Demandât Harry.

- Oui et comme tout Potter il a tenu jusqu'au bout.

Alors je serai digne de mon nom. Annonçât Harry en prenant de l'assurance, assurance qu'il perdît aussitôt quand il croisât le regard cruel et glacial du dragon infernale qui était derrière le trône.

Hextor le menait à la caserne où il recevrait son arme et ses leçons. Tout le long du trajet il s'efforçait à garder la tête haute quand il passait près des autres créatures, mais ny arriver pas vraiment, cette démarche amusait le Cornugon.

- Si tu ne veux plus être affecter par leur aura de terreur, apprends à transformer cette terreur en une stupidité.

- Que veux-tu dire par là Hextor ?

- Tu as écouter l'histoire, à quoi t'as fait penser le premier nom ?

- Je sais pas, que c'est ridicule…

- Et de cette manière les gens ignorent la peur. C'est un précepte de Yorghur, c'est lui qui m'l'a dit. Transforme la peur en blague ou fais en une idiotie et la peur disparaît aussitôt. Comme pour les Epouventards.

- Ok je vois, je dois m'imaginer chacun d'entre vous dans des tenues grotesques pour ne plus être affecté par la terreur.

- Je crois que c'est cela, mais il n'existe pas de sortilèges pouvant t'aider, tout est question de volonté.

- Merci pour ces conseils Hextor.

- De rien c'est gratuit alors profites-en. Terminait le Cornugon avec un sourire amusé.

Ils arrivèrent sur une place gigantesque où le sol n'était pas marbré, certains diables se battaient avec des armes manufacturées tandis que d'autres se battaient en duel de magie. Dans les deux domaines, regarder les diables se battre était un spectacle aussi impressionnant et édifiant que passionnant. Il restât à les observer quelques minutes, puis faisant le tour de tout les combats il vît la jeune fille qu'il avait rencontré dans sa chambre, elle se battait avec un autre Cornugon, elle avec une épée longue et lui avec une chaîne cloutée, les coups étaient rapides et précis mais aucunes des attaques de la fille ne passaient alors que toutes les attaques de son adversaire faisaient mouche.

Hextor le tirât de sa contemplation et l'entraînât en faisant le tour dans un bureau où un diable inséctoïde travaillait. Il les fît s'assoire et fixât Harry dans les yeux avec ses yeux de mouches, le jeune homme tentait de se concentrer d'imaginer ce démon dans une tenue grotesque, mais n'y parvint pas. Hextor fît cesser cet affrontement de volonté par un grognement.

Harry comprît qu'il avait encore beaucoup à faire pour parvenir à ses fins. Les deux diables discutèrent dans leur langue pendant quelques minutes puis Hextor emmenât Harry dans une autre salle remplis de livres.

- Avant de savoir te battre tu vas apprendre la langue des diables et le nom des différents représentants de notre famille.

C'est ainsi que Harry se retrouvât pendant un mois entier à apprendre l'infernale, la langue des diables, à l'écrire et la lire, il apprit aussi que les créatures qu'il avait rencontré en tout premier étaient un Glabrezu pour celui avec les pinces, une Succube et des Vrocks pour ceux qui ressemblaient à un croisement entre hommes et vautours, démons de la famille des Tanar'ri. Dans cette même famille de démon il y avait les Quasits : une très petite créature à forme humanoïde dotée de cornes et de petites ailes de chauve-souris, sa peau verte est couvert de pustules.

Les Dretchs, leurs corps vaguement humanoïde étaient gras et dépourvus de toute pilosité.

Les Babaus, des humanoïdes à la peau noire aux crocs acérés et pourvus à ses mains de longues et tranchantes griffes.

Les Bébiliths, une énorme araignée démoniaque à la peau bleu, ses pattes avant se terminaient par des barbelures.

Les Hezrous, des démons ressemblant à de très grands crapaud trapus vaguement humanoïde, sa large gueule était munie d'une rangée de crocs acérés et une rangée de pointes courait le long de leur dos.

Les horreurs chasseresses, araignées deux fois plus haute qu'un homme et dont les 4 pattes antérieurs étaient pourvues de griffes tranchantes comme des lames de rasoirs.

Les Mariliths, des entités munies de 6 bras, le tronc était celui d'une femme alors qu'à la place des jambes il y avait une queue de serpent.

Les Nalfeshnies, des démons ressemblant à d'abominable croisement entre gorilles et sangliers. Elle s'élève à trois fois un homme, elle est pourvu d'ailes à plumes très petite par rapport à sa corpulence.

Les Balors, les démons des abysses les plus puissants, ces imposants humanoïdes avaient d'immenses ailes de chauves-souris, leurs corps étaient parcourut par des flammes blafardes et ils étaient toujours armés d'une épée de flammes et d'un fouet de feu.

Il apprît aussi le nom de la plupart des diables, ainsi que leurs caractéristiques :

Les Lémures, des tas de chairs roulants sur le sol pour se déplacer, ils avaient le visage et le torse vaguement humanoïde, mais étaient difforme sous le torse.

Les Diablotins, minuscules humanoïdes aux ailes de chauve-souris et à la peau rouge sanguine.

Les Chats d'Enfer ou Bazorka, ressemblaient à des lions ou d'autres félins, mais leur corps brillaient d'étincelles flamboyantes et de lumières.

Les diables à chaînes ou Kyton, des humanoïdes recouvert de la tête aux pieds par des chaînes d'acier qui se terminaient par des crochets ou des pointes acérées.

Les diables barbelés ou Hamatula, ceux qui étaient recouvert d'épines et qui avaient la taille et l'allure de l'homme.

Les diables barbus ou Barbazu, ils ressemblaient à des vieux humains à la peau recouverte d'écailles reptiliennes et possédant une longue queue sinueuse.

Les diables Cornus ou Cornugon.

Les diables gelés ou Gélugon, ils ressemblaient à d'énormes insectes bipède avec une queue recouverte de pointes.

Les diables osseux ou Osyluth, ces créatures étaient si squelettiques et décharnées qu'elle ne pourraient être que des mues d'humanoïdes. Leur peau fine faisaient ressortir tous leurs os, faisant de son visage un masque d'effroi. Ils possédaient une queue fine se terminant par un dard de scorpion.

Les Diantrefosses, des diables aussi haut que deux hommes, leur peau recouverte d'écailles rouges était léchée par des flammes. Ils Possédaient d'immenses ailes de chauve-souris.

Les Erinyes, les femmes à la peau anormalement pâle, elles possédaient des ailes à plumes de couleur brune.