Titre : Even Evil has Standards

Auteur : Anders Andrew

Fandom : The Flander's company

Genre : ficlet horrifique à tendances Hippolyte/Kévin. Oui, ça existe. Pardon.

Notes : ce court texte a été rédigé dans (le sang) le cadre d'un Anon meme tv trope, sur LJ. Le but est de donner un prompt sous forme de "fandom - persos/paring - tropes". Il s'agit vraisemblablement d'une invention de Petite Laitue.

Pour ceux qui aurait besoin d'éclaircissements, "Even Evil has Standards" signifie "Même le Mal a ses Standards". Ce qu'il faut comprendre là-dedans, c'est que même un super méchant sadique et psychopathe a des règles. Par exemple, le Joker ne travaille pas avec les nazis, Hannibal Lecter ne s'attaque pas aux enfants (même très énervants), et le Bouffon Vert ne porte pas de orange avec sa combi verte...ah si !


« Comme je suis gentil, je vais t'expliquer pourquoi la Flander's, qui forme l'élite des super-vilains, ne t'embauchera jamais - ja-mais. Premièrement, parce que, tout simplement, ton super-pouvoir, c'est de la merde en barre. En plus de te donner l'air con, il annihile toutes tes chances d'impressionner qui que ce soit. Et pour un super-vilain, c'est quand même le B. »
Avec une patience tout à fait inhabituelle chez lui - on pourrait aisément en conclure que le docteur Parker l'a menacé une fois de plus d'une petite piqûre s'il ne se calmait pas -, Hippolyte se saisit de son mug de café d'une main tremblante de rage contenue, qu'il vida par petites gorgées.
- Secundo, tes choix vestimentaires font certes saigner les yeux, mais pas suffisamment pour te rendre utilisable sur le terrain. Même comme appât, personne ne voudrait de toi.
Et soudain, le DRH se leva vivement, pour fracasser violemment sa tasse sur le crâne du gamin qui se trouvait en face de lui. Non, trop c'est trop, il lui sortait carrément par les yeux, avec son débardeur orange couvert d'étoiles dorées, ses lunettes aux verres roses, sa ceinture à paillettes vertes, et en dessous…hm, en dessous….
- Et tertio…PLUTÔT CREVER QUE D'EMBAUCHER UN DEGERENE DANS TON GENRE !, rugit Sadoman, le visage rouge - de colère, à n'en point douter.
Tombé à terre, Kévin gémit en faisant la moue - un peu de sang coulant sur sa tempe, là où l'autre l'avait frappé.
- Vous êtes seulement jaloux parce que je suis beau gosse, voilà tout.
Il prit un air de connivence, avec un clin d'œil en prime.
- Vous me voulez pour vous tout seul, avouez ?
- Mais je vais te MASSACRER, RACLURE DE FOND DE BIDET !, s'écria M. Kurtzmann en s'emparant de son siège, qu'il leva au dessus de sa tête.
- Oh oui, ravage-moi encore, eut le temps de susurrer le danseur de tektonik avec un sourire en coin coquin…avant de se prendre un barreau de chaise dans les dents.
- Un peu que je vais te ravager, EMMERDEUR !
Le docteur Parker sortit précipitamment de son bureau en entendant les premiers hurlements de douleur, la seringue à la main.