Kesa-Ko joue les rebelles en faisant des pastiches Centon de poèmes français ! Il est assez rare que je me mette à écrire des vers, en fait je ne suis inspirée que quand il s'agit de Centon ou de Randy. (Vous êtes surpris ?) Ici, un poème de... Oh, devinez, au mieux vous taperez sur google pour chercher et vous découvrirez! Un de mes poètes préférés, auquel j'ai repris un de ses sonnets -forme brève et belle- les plus connus pour en dériver un peu le sens. Le titre "La mort des Amants", n'illustre plus la mort au sens propre du terme ici, c'est quelque chose... Eh bien, de plus "Centon".
Oserai-je assumer que je dédicace ce poème à un inspirateur tout à fait particulier ? S'il s'en rend compte, I bow pour le remercier de son dernier chef d'oeuvre, on pourrait dire que c'est une adaptation poétique, s'il accepte mon cadeau :)
La mort des Amants
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Nous aurons des souvenirs pleins d'odeurs légères
Et des marques de sang dans le creux de ton dos
Là où leurs yeux ne sondent pas l'adultère ;
Quand, nuit dans mes rêves, nos deux corps sont éclos.
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Implorant rien qu'un peu cette passion charnière
Je laisserai l'amour me traiter de bourreau
Tendre ; car c'est contre tes reins et fier
Que je te baiserai comme ils bercent un berceau.
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Tes lèvres acoustiques dont le rose électrique
Suppliera, fera de moi le diable érotique
Pour peu que tes yeux bleus et fièvres ne me voient.
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Et si tu ressens lors de notre ultime étreinte
Que j'embrasse et murmure comme une dernière fois
Oh John, ne m'en veux pas : les songes sont rêves, mais ne sont pas.
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