Yo ! Ceci est un recueil de drabbles qui sont principalement de belles conneries. On y trouvera notamment des perles de « trucs que je n'aurais JAMAIS écrit sans les Nuits du FoF » et « fou-rires stupides à trois pintes du matin ». Donc voilà, un premier drabble écrit sur le thème Adieu à trois heures du matin. Merci Wizz.

Bonne lecture !

Le réconfort en une leçon

Sora, c'est un rayon de soleil, dans la famille. C'est le bon cousin, celui à qui tu peux tout demander, celui qui te sourira quand t'en auras besoin, même si tu le demandes pas, même si tu fais genre t'en veux pas. Vanitas le sait pour l'avoir vécu. Il ne le dira jamais, mais il a un besoin fondamental de Sora. Il a été leur refuge, à Ventus et lui, quand ça n'allait plus. Alors là, tout à coup, quand les rôles s'inversent …

« … Mais, c'est … Je veux dire, je savais que ça finirait pas arriver mais quand même, j'aurais voulu … »

Il parle avec des sanglots dans la voix soudain, et Vanitas se demande d'où Sora s'est dit que c'était une bonne idée de venir se confier à lui. Peut-être parce qu'il est celui qui habite le plus près, ou alors, peut-être parce qu'il croit en lui. Il y a des larmes sur le visage de Sora quand il parle de son chien. Truffe, il s'appelait, et Vanitas l'appelait Troufion parce que ça le faisait rire quand il avait quatorze ans et qu'il a pas changé des masses depuis.

« … être là ? Je sais pas. J'imagine, et – et – »

Il se rend pas encore bien compte, Sora, et ça Vanitas s'en rend compte, il voit combien c'est difficile, combien c'est douloureux. Quelqu'un qui meurt loin, c'est tellement distant, tellement difficile à croire – mais qui mentirait sur ce sujet ? C'est forcément la vérité, c'est la seule solution, mais c'est inenvisageable. Sora crie presque tellement il a du mal à sortir sa voix.

« Merde, Vani. »

Vanitas le reprend pas pour le surnom. Il lui laisse ça, pour cette fois, il a l'impression que c'est tout ce qu'il peut faire. Il ne sait pas quoi dire, il n'a pas les mots qu'il faut. Alors il laisse Sora parler.

« Il me manque, alors que ? Je l'aurais pas vu avant les vacances de toute façon et … Et je veux rentrer mais je veux pas rentrer et … J'aurais juste … Juste voulu lui dire adieu. »

Et Vanitas, cette fois il lui vient quelque chose, et ça lui échappe. Un réconfort.

« Il va niquer sa mère. Il a pas dit Adieu. »

Ou pas.

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Hm.

En vrai je ris.

S'il-vous-plaît, dites-moi que vous riez un peu, aussi. Voilà. C'est ma connerie de trois heures et demie du matin, et je blâme totalement Wizzette qui a donné le thème.

À bientôt les chats !