Bonjour

C'est encore moi, oui x) Mon cerveau dérangé m'a encore sorti une nouvelle histoire sur la saga Star Wars que je me sens obligée de vous poster x)

Comme vous avez sans doute pas manqué de lire mon résumé, mon histoire s'inspire de la Belle et la Bête.

Ma fiction est également basée sur le concept du conte. Autre point important, l'histoire est dramatique. Je n'en dirai pas plus.

Pour les personnages, il vous faut pour cette histoire sortir totalement de la trame de Star Wars.

Padmé n'a jamais été reine et n'est pas non plus Sénatrice au Sénat Galactique. Elle est simplement la fille de Ruwee et Jobal Naberrie, une citoyenne.

Palpatine est un gentil Chancelier qui ne prépare aucun plan machiavélique pour s'emparer de la République et n'est pas plus Sith que je ne le suis.

Anakin n'a pas grandi sur Tatooine et n'a pas non plus été esclave. Son caractère n'a également rien à voir avec celui qu'on lui connaît dans la saga.

Je lui ai inventé un autre tout comme Padmé x) L'ordre Jedi n'est pas en guerre et aucun Sith n'essaie de renverser la République.

Bref, vous l'avez compris le contexte n'a rien à voir avec la saga. Cela étant dit, j'espère que mon histoire vous plaira néanmoins.

Sinon, la fiction est classée rang T parce qu'elle est osée. Autant j'aime bien les histoires comiques, d'aventures, de suspens et de romance autant je me dis que nous vivons dans un monde où le sexe a tout de même une grande place.

Alors pour une fois, j'ai décidé de mettre ce côté en avant en osant écrire des scènes de sexe. Aussi, vous êtes prévenus. Âmes sensibles, passez votre chemin.

Disclaimer : je ne possède pas Star Wars (on le saurait sinon).


Dans un jardin des plus beaux que l'on puisse admirer dans la Galaxie, un vieil homme se tenait devant deux tombes très anciennes.

Elles étaient faites de marbres et malgré leur âge, elles semblaient comme neuves. À leurs pieds, deux plantes avaient été plantées naguère.

À chaque printemps, elles refleurissait sans faute. Nul sait depuis combien de temps.

Devant la première tombe, un rosier récemment taillé offrait ses plus belles fleurs. Et devant l'autre tombe, une vigne présentait ses raisins mûrs.

- Maître Fuu, qui est-ce ?

Un jeune novice venait de s'aventurer dans le jardin et observait le vieil homme d'un air très intéressé.

- Jeune novice, tu ne connais donc pas la légende de notre Galaxie ?

- Quelle légende maître Fuu ?

- Eh bien celle du vagabond et de la belle.

- Je n'ai jamais entendu cette histoire.

- Hm... Cela ne m'étonne guère. Après tout, je la tiens de mon grand-père qui la tient de son grand-père qui lui la tient de son grand-père et qui...

- Maître Fuu !

- Oh. Excuse-moi. Peu importe. Elle est tellement vieille cette légende qu'elle est devenue un mythe et personne ne sait s'ils ont vraiment existé en fin de compte.

- Dans ce cas, pourquoi y'a-t-il leurs tombes ?

- Une légende tient de faits réels après tout. Mais aujourd'hui, c'est plus un mythe qu'autre chose. Mais moi, j'y crois.

- Et qu'est-ce qui vous fait croire que c'est bien réel ?

- Le rosier et la vigne.

- Je ne comprends pas.

- Tu vas comprendre lorsque tu auras entendu l'histoire. Assis-toi jeune novice, l'histoire est longue mais mérite d'être racontée.

Et le jeune novice s'assit tandis que le vieil homme leva les yeux vers les étoiles.

"Il était une fois il y a bien longtemps, dans une Galaxie lointaine, très lointaine un jeune vagabond..."


Chapitre 1 : Le vagabond

- Donne-moi ça et plus vite que ça !

Dans un paisible village sur une planète appartenant à un système solaire isolée de la Bordure Extérieure dans la lointaine, très lointaine Galaxie vivaient des créatures pacifiques.

Elles vivaient dans des conditions proches des primates. Leurs maisons étaient faites de bois.

Ces petites créatures, ne dépassant pas les 1 mètres de hauteur aimaient cette vie. Depuis les temps reculés, les leurs avaient toujours eu cette existence solitaire et éloignée de quiconque.

Mais un jour, un groupe de Weequay pirate avait débarqué et envahi leur paisible village.

On pourrait se demander ce que ces hommes venaient faire dans un endroit pareil. La réponse était simple. Ils cherchaient à s'enrichir.

Mais malheureusement pour eux, cette planète n'avait strictement rien à offrir à part la richesse naturelle.

Les pirates s'en étaient rapidement rendus compte. Et alors qu'ils quittaient le village, l'un d'entre eux surprit l'un des villageois tenter de s'éclipser sans bruit en portant quelque chose.

Aussitôt, l'un des pirates se jeta sur lui alors que tous les habitants poussèrent de grands cris.

- Qu'est-ce que tu caches, toi là ?

- R... rien du tout.

- Donne-moi ça et plus vite que ça !

Agacé, le pirate arracha l'objet en question des mains de la pauvre petite créature. Après quoi, le pirate le jeta sans ménagement par terre.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

L'objet dérobé en question ne semblait n'être qu'une pierre à première vue.

- Pourquoi tu as voulu nous la cacher. Cette pierre cache-t-elle quelque chose de particulier ?

- N... non. C'est juste une pierre sacrée... p... pour notre village.

- Vraiment ? Et qui me dit que tu ne mens pas ?

- N... non ! Je vous en prie !

Le pirate lança la pierre à son chef et la troupe s'apprêtait à partir pour de bon lorsqu'une voix derrière eux retentit :

- C'est plutôt lâche de s'en prendre à plus petit que soit.

Tout le monde se retourna.

Adossé à l'une des maisonnettes, un jeune humain observait d'un œil attentif la scène. Il semblait être totalement décontracté. Il y avait presque de l'arrogance là-dedans.

- T'es qui, toi ? aboya alors le chef des pirates.

Le jeune homme ne bougea pas d'un pouce. Il se contenta d'esquisser un petit sourire en coin.

- Cette planète est totalement pacifique. Pourquoi venez-vous y chercher les ennuis ? demanda le jeune homme.

- Je t'ai causé, toi ?

- Vous savez, le divertissement est le meilleur régime contre le poids de l'existence. Trouvez-vous une autre distraction que celle-là.

- Celui-là, il commence à m'énerver. Tu sais ce que j'en fais moi de ton avis ? grogna le chef.

- Ouais. Les avis c'est comme les trou du cul...tout le monde en a un ! répliqua le blond.

Le pirate mit alors la pierre dans sa poche tout en grognant et s'approcha de l'intrus. Ce dernier ne bougea pas et regarda son opposant s'aventurer à lui.

Le pirate s'arrêta à quelques mètres de lui. Il observa alors l'humain. Il était encore très jeune mais il ne manqua pas de constater qu'il était très beau.

Il avait un visage doux, des traits bien définis, des lèvres pleines, des yeux rieurs et moqueurs d'un bleu profond et des cheveux mi-long virant au blond foncé.

Et ce qui le caractérisait le plus, était sans aucun doute cet air arrogant, sûr et fier de lui.

Et dans cette figure juvénile, le pirate ne manqua pas de remarquer une certaine lueur de défi dans les prunelles du jeune homme. Il n'avait pas froid aux yeux.

Pourtant, quelque chose le dérangeait dans cette figure. Il était seul et désarmé face à une vingtaine d'ennemis en face. Quelque chose clochait, forcément.

- Alors ? demanda le pirate qui décida qu'il s'en moquait.

- Donne-moi cette pierre.

- Voyez-vous ça ! Et pourquoi je le ferai ? Tu te prends pour qui ?

Le jeune homme ne répondit pas. Son sourire disparut lentement. À la place, il se mit à toiser son adversaire.

- Arrête, tu me fais peur. se moqua le pirate.

Le jeune humain fit alors un pas en avant ce qui provoqua le haussement de sourcil de son opposant. Nouveau pas en avant.

Le pirate ne vacilla pas. Il regardait droit dans les yeux son opposant et alors que le blond fit un nouveau pas, le Weequay dégota son blaster et fit feu.

Mais c'était sans compter sur la réaction instantanée du blond. Sortant de sa ceinture un sabre laser à la lame bleu, il repoussa le tir très facilement.

- Qu'est-ce que ?

Mais alors que le pirate s'interrogeait, il fut attaqué par le jeune humain.

Il y eut un combat violent entre les deux hommes mais le scélérat se retrouva facilement vaincu. Il dut à contre cœur mettre un genou à terre.

Le jeune humain lui avait attrapé les deux bras et les avait ensuite tordu dans son dos. Aussitôt, le reste de la bande les encercla.

- Relâche-le !

Un sourire apparut sur les lèvres du blond. Loin d'être apeuré ou impressionné, il regarda le cercle des bandits qui l'entourait. Tous avait le blaster pointé sur lui.

- À votre place, je ne ferai pas ça. dit-il très tranquillement.

- Arrête de te la jouer. Tu es à notre merci. Alors, tu vas gentiment relâcher notre boss sinon sa va très mal finir pour toi.

- Désolé, mais je n'ai pas vraiment l'intention de le relâcher. répondit sur un ton de défi le jeune homme.

Le boss ne put s'empêcher d'être surpris. Mais à quoi jouait-il ? Voulait-il réellement se faire tuer ?

Au bout de quelques secondes, il communiqua par le regard avec l'un de ses compagnons.

Ce dernier qui se trouvait sur le côté avait un bon point de tir et ne risquait pas de blesser son patron. Il hocha la tête.

- C'est ta dernière chance. gronda alors un autre.

Pour toute réponse, le blond lui lança un regard de défi. Alors le coup partit et atteignit le flanc gauche du blond.

Pourtant, ce dernier ne bougea pas et ne laissa même pas échapper un cri de douleur. Stupéfait, tout le monde se regarda mais le jeune humain en profita pour riposter.

Sortant le blaster qu'il avait volé au brigand et dissimulé dans la bagarre sous sa chemise, il fit feu sur le boss et le blessa à la jambe. Il poussa alors un cri de douleur.

- Quoi ?

- Mais qu'est-ce qui se passe ?

Cette fois, les pirates ne regardèrent plus l'humain de la même façon. Il y avait un problème et pas qu'un peu. Pourquoi n'avait-il pas été blessé ?

- Je vous avais prévenu de ne pas me provoquer.

Il poussa alors un profond soupir d'ennui et saisissant le boss par le col de sa veste, il le remit sur ses pieds et pointa alors le blaster sur sa tempe.

- Voilà ce que l'on va faire, vous allez gentiment repartir et vous ne remettrez plus jamais les pieds ici, c'est clair ? En échange, je vous laisse partir avec la vie sauve.

- D'accord. concéda aussitôt le boss.

Ce dernier fit signe à ses hommes de se replier. Lorsqu'ils eurent abaissés leurs armes et furent suffisamment éloignés, le blond relâcha son otage.

Ce dernier, boitillant ordonna de remonter aussitôt dans le vaisseau. Mais juste avant, il se retourna et demanda à l'humain :

- Tu es un Jedi, n'est-ce pas ?

La question arracha un sourire au blond.

- Oh non.

- Alors, t'es qui ?

- Je suis un vagabond. La République, c'est fini pour moi depuis longtemps.

- Alors pourquoi t'as défendu ce peuple ?

- Disons simplement que j'ai mes raisons.

- Et comment t'as fait pour t'en sortir indemne ? Nous t'avons tiré dessus.

- Exact. Mais il se trouve que la fameuse pierre que vous avez tant tenu à voler m'a sauvé la mise.

Et le jeune humain sortit de sous sa chemise la pierre sauveuse. Le Weequay observa alors longuement celui qui s'était fait appeler le vagabond.

- Je me souviendrai de toi le vagabond. Nos chemins se recroiseront, crois-moi. Et ce jour-là, tu n'auras pas autant de chance.

- Ouais, c'est cela. Je n'ai qu'une dernière chose à vous dire : être neutre, c'est profiter des embarras des autres pour arranger ses affaires. La preuve.

Et le jeune homme esquissa un grand sourire, fier et ne manqua pas de narguer pour la dernière fois du regard le pirate. Celui-ci grinça des dents et serra le poing.

Mais il finit par s'en aller, ruminant sa fulgurante défaite. Lorsque le vaisseau disparut définitivement dans le ciel, les villageois s'approchèrent alors de leur sauveteur.

- Merci. On ne pourra jamais vous remercier monsieur.

Les villageois s'agenouillèrent alors devant lui. Le blond soupira un peu et se gratta la tête. Il n'aimait pas ce genre de situation.

- Vous n'avez pas besoin de me remercier.

- Bien sûre que si. Vous nous avez sauvé de ces pirates.

- C'est le hasard. J'ai entendu leur plan dans un bar et comme votre planète était sur mon passage pour ma prochai...

Mais les villageois ne l'écoutaient pas. Ils entourèrent leur sauveur afin de le remercier personnellement.

- Non, arrêtez. Sa va comme ça.

Agacé, il s'écarta d'eux.

- Il faut que j'y aille à présent. Je vous rends votre pierre.

- Attendez un peu. Que désirez-vous monsieur ?

- Rien du tout. Je suis venu vous aider uniquement parce que je ne supporte pas la lâcheté et que vous étiez sur mon chemin.

Le jeune humain s'inclina alors devant les villageois et après avoir déposé la pierre, il remit la capuche sur sa tête et s'en alla.

- Pouvons-nous au moins connaître votre nom ?

Le blond s'arrêta et soupira. Il tourna néanmoins la tête et sourit.

- Appelez-moi le vagabond.

- Si vous y tenez mais même un vagabond à un nom.

- Dans ce cas, je suis le premier à faire exception. Je n'ai pas de nom.

Et avant que quelqu'un ne lui pose une autre question, il fit volte face et s'empressa de quitter le petit village. Le jeune homme quitta définitivement la petite planète pacifique.

Son petit vaisseau dissimulé plus loin ne tarda pas à son tour de regagner l'espace.

L'espace.

Quel endroit magique et grandiose. Parsemé d'étoiles à l'infini, l'espace était froid et bien souvent cruel.

La Galaxie lointaine, très lointaine où vivez des êtres par milliards contenait plus d'un secret.

Ce qu'il y avait à savoir, c'était que la Galaxie était dirigée et protégée par la République démocratique. Cette dernière faisait son possible pour que la paix règne.

Mais cela n'était qu'une douce utopie. À travers le temps, les guerres n'avaient cessé d'éclater.

Les plus redoutables que l'histoire a retenu sont sans aucun doute celles qui opposaient les Chevaliers Jedi aux maléfiques Seigneurs Sith, êtres vivants sensibles à la Force.

Ces êtres possédaient des pouvoirs qui leur provenaient dès la naissance. Généralement, la Force qui donnait ces pouvoirs se transmettait de génération en génération.

Mais on voyait bien souvent des enfants sensibles à la Force alors que leurs parents n'avaient pas la moindre sensibilité à cette dernière.

L'ordre Jedi existait depuis plus d'un millénaire et œuvrait pour le bien, tentant de maintenir la paix dans la Galaxie.

Le problème, c'était que beaucoup de systèmes solaires ne faisaient pas partis de la République. On appelait ainsi l'ensemble de ces différents systèmes la Bordure Extérieure.

Et là-bas, aucune loi n'était établie et ni les Jedi ni la République n'avait le pouvoir. Là-bas, c'était les pirates, les bandits, les chasseurs de prime et toutes sortes de crapules qui faisaient la loi.

Et les petits mondes pacifiques où les vivants vivaient à l'état presque sauvage étaient malheureusement bien souvent envahis avant d'être colonisés.

Et le jeune vagabond qui venait de sauver l'existence pacifique d'innocentes créatures était un ancien Jedi. Il avait quitté l'ordre Jedi deux ans auparavant.

Sa vie parmi eux ne lui convenait guère. Pourtant, il avait grandi dans le temple Jedi sur Coruscant, la capitale de la République.

Mais Anakin Skywalker, de son vrai nom, était un jeune homme pour le moins étrange. Il aimait la solitude et la vie au grand air.

Il détestait par dessus tout recevoir des ordres et devoir servir, même pour la bonne cause. Non seulement il était arrogant, mais il était en plus d'une nature capricieuse et égoïste.

Il ne pensait qu'à lui-même et à son bien-être. Voilà pourquoi, il n'avait pas pu rester avec les Jedi. Sa petite personne passait avant tout.

Et puis, il fallait bien avouer qu'il avait un autre gros défaut qu'il prétendait justifiable. Il était insensible et très macho. D'ailleurs, il n'aimait tout simplement pas les femmes.

Pas pour autant qu'il était gay. Non, il préférait simplement sa petite solitude. Anakin disait toujours que les femmes ne comprenaient jamais rien et qu'elles étaient bonnes uniquement à faire des gosses.

Et comme dans l'ordre Jedi il avait eu différentes coéquipières, l'alliance avec elles s'était toujours très mal passée. Et pas qu'avec elles.

Avec toutes les femmes et bien souvent, ses paroles envers elles lui avaient valu une bonne gifle. Pour autant, sa vision carré n'avait pas changé, hélas.

Il n'appréciait pas beaucoup non plus les enfants. À ses yeux, c'était des créatures bruyantes qui ne faisaient que de vous causer des ennuis.

Quant à son insensibilité, il était vrai que c'était une bonne chose pour un Jedi. Mais de là à ne jamais ressentir de la compassion et de ne jamais faire preuve de gentillesse ne figuraient pas dans la conduite demandée.

Plus d'une fois, on lui avait reproché son comportement fermé et surtout puéril envers les femmes. Hélas, rien à faire. Anakin n'avait pas changé d'un pouce et avait même fini par quitter les siens.

Mais en dépit de tout ces défauts, Anakin avait tout de même certaines qualités en dehors du fait qu'il se savait beau et qu'il s'en vantait. Ce qui lui tenait le plus à cœur, c'était la justice.

Il n'avait jamais supporté l'injustice et qu'on s'en prenne à plus faible que soi. Raison pour laquelle il avait arrêté les pirates.

Il avait également le sens du bien dans une certaine mesure et jamais, jamais il n'avait tué quelqu'un. Il se contentait de blesser et si possible, de régler les problèmes sans violence.

Il aimait d'ailleurs mener sa propre justice lorsqu'il estimait cela nécessaire. Mais en règle général, il évitait de prendre part aux évènements.

Il tenait à adopter l'attitude la plus neutre possible. Et pareil aux Jedi, il n'était pas colérique ou désireux de vengeance.

Jamais il ne revenait en arrière pour une histoire ou une autre. Il se contentait d'oublier et de passer outre.

Autre point qu'il chérissait énormément, c'était la liberté à laquelle il aspirait tant. D'ailleurs, s'il pouvait venir en aide à un esclave, il n'hésitait pas une seule seconde.

Depuis deux ans maintenant qu'il parcourait l'espace, Anakin ne s'était encore jamais arrêté. Il voyageait sans fin d'un monde à un autre.

Il ne posait jamais de problème à personne et afin de payer ses petites dépenses, il volait aux voleurs.

Comme il fallait bien d'une manière ou d'une autre pourvoir à ses petites dépenses et besoins, il récupérait les petites sommes aux pickpockets et autres bandits.

Ou alors, il tentait sa chance et jouait au poker dans les bars. Il fallait bien avouer qu'il prenait plaisir à prendre part à ce jeu.

Et lorsqu'il avait réellement besoin d'argent, il trichait en influençant ses adversaires afin d'être certain d'empocher le jackpot.

D'ailleurs, c'était au poker qu'il avait gagné son petit vaisseau. Mais il n'avait pas eu besoin de tricher et seul son talent lui avait permis de remporter le lot ce jour-là.

Une véritable aubaine pour lui. C'était un petit chasseur destiné à un seul passager. Il n'était pas vraiment fait pour les longs voyages. Mais Anakin s'en était accommodé.

Comme toujours. Il l'avait d'ailleurs trafiqué et changé à son image. Et cela lui convenait très bien. Le seul ennui, c'était qu'il devait régulièrement faire le plein.

Inévitablement. Un petit vaisseau avait une petite capacité. Mais quant on s'appelait Anakin Skywalker ou plutôt, le vagabond, rien n'était insurmontable.

Autre point essentiel, il n'acceptait jamais de missions. Et pourtant, ce n'était pas les propositions qui manquaient lorsqu'on s'apercevait qu'il était un utilisateur de la Force.

Durant les premiers mois après son départ du temple, les Jedi l'avaient fait suivre. Obi-Wan, son ancien maître, avait tenté à plusieurs reprises de le faire changer d'avis.

Mais Anakin n'avait rien voulu savoir. Il avait quitté les siens pour mener sa vie comme il l'entendait.

Il n'avait pas laissé l'ordre Jedi derrière lui pour faire marche arrière. Quant à son surnom du "vagabond", il l'avait adopté très vite après être parti.

Anakin Skywalker était le Jedi qui avait servi la République. Désormais, il avait perdu ce titre. Aussi, il valait mieux qu'Anakin Skywalker reste à présent derrière lui à jamais.

Avec la vie qu'il menait, un nom ne ferait que de lui mettre des bâtons dans les roues. Là où il se rendait, l'anonymat était son meilleur ami.

Le seule souvenir et lien qu'il avait gardé de son passé avec les Jedi, c'était bien sûr son sabre laser qu'il avait construit en présence de son maître.

Même s'il n'était plus un Jedi, Anakin n'envisageait pas une seule seconde de se séparer de son arme. Cela lui valait d'être confondu avec les Jedi parfois.

Alors Anakin essayait d'être discret et ne sortait son sabre uniquement si la situation l'exigeait. Tout comme son affinité avec la Force.

Autrement, Anakin n'avait plus d'amis depuis sa désertion. Il refusait toute amitié et liaison avec quiconque. Pourtant, il lui était déjà arrivé une fois d'avoir une aventure.

Aventure qui n'avait pas duré plus d'une nuit. Et bien entendu, ce ne fut pas avec une femme. Oh bonté divine, non ! Non, ce fut avec un autre jeune humain.

Ce jour-là, Anakin avait parcouru des distances lumières sans égal. Épuisé et ne sachant réellement où se rendre, il avait atterri sur la première planète en vue.

Aussitôt, il s'était rendu dans un bar histoire de se désaltérer avant de rejoindre son vaisseau pour y dormir.

Comme il était toujours très prudent, il prenait soin de dissimuler son moyen de transport. On n'était jamais à l'abri des voleurs.

Mais alors qu'il avait descendu d'une traite deux verres d'affilé et qu'il s'apprêtait à repartir, un humain s'était approché de lui.

- Bonsoir.

Anakin avait alors tourné la tête. Un brun aux yeux verts s'était assis à côté de lui au bar. Le blond avait simplement hoché la tête. Il ne voulait pas bavarder.

Il ne le faisait jamais d'ailleurs. Il savait très bien que dans le cas contraire, il risquait de nouer certains liens. Liens qu'il n'en avait que faire.

- Je peux vous offrir un verre ?

La question avait surgi sans qu'il ne la voit venir. Il avait réfléchi sur le meilleur moyen de se débarrasser de lui. Anakin avait alors longuement observé l'individu avec beaucoup d'intérêt.

Il était jeune, proche de la trentaine et assez séduisant. Quant à son offre, elle était intéressante en fin de compte. Il avait encore soif et comme il n'avait pas envie de dépenser davantage, elle était la bienvenue.

- D'accord, pourquoi pas.

Il avait alors offert son premier sourire au nouveau venu. Seulement, il n'avait pas songé un seul instant aux conséquences.

- T'es nouveau dans le coin ? Je ne t'ai encore jamais vu.

- Un simple passant. Demain, je repars.

- Ah.

Anakin n'avait pas manqué de remarquer une certaine déception dans le ton dans l'homme. Pourquoi ? Il n'eut sa réponse uniquement que deux petites heures plus tard.

Le brun plutôt futé, paya un bon nombre de verre à son invité. Si au début Anakin avait refusé, il avait fini par céder en se disant que ce n'était pas tous les jours qu'un autre homme lui payait des verres.

En temps normal, on payait des verres aux femmes. Anakin trouvait d'ailleurs qu'elles exagéraient. Ces pestes en profitaient, comme toujours.

Et les hommes, un peu idiot, se laissaient avoir beaucoup trop facilement. Non mais sérieux, pourquoi est-ce qu'une femme ne pourrait pas se payer son propre verre ?

Si elle n'avait pas les moyens, qu'elle retourne à la maison s'occupait des gosses. C'était aussi simple que cela, enfin du point de vue d'Anakin.

Après avoir picolé verres sur verres ce soir-là avec le brun, l'alcool fit son effet et ce qui dut se produire arriva. Le brun était gay et Anakin lui avait tapé dans l'œil.

Et comme il vivait non loin de là, ce ne fut pas très compliqué de convaincre sa conquête de le suivre. D'autant plus qu'Anakin n'avait pas l'habitude de boire autant.

Ivre, il suivit le brun alors qu'il s'ouvrait à lui en lui racontant des anecdotes. Heureusement pour lui, il n'apprit rien à l'homme de son ancienne vie de Jedi.

Il se contenta de lui raconter ses différentes aventures dans la Galaxie. Mais à peine rentré chez le brun, l'ambiance avait monté d'un cran. Il avait attrapé Anakin et l'avait plaqué contre le mur avant de l'embrasser fougueusement.

En temps normal, le jeune homme n'aurait jamais accepté une telle relation. Déjà parce qu'il n'était nullement attiré par les hommes, ensuite parce qu'il préférait sa petite vie de vagabond.

Mais bon sur le coup, il se laissa aller ainsi qu'à ses pulsions. L'alcool présent dans son sang lui montrait la marche à suivre.

Il répondit au baiser et s'abandonna à lui. La suite ? Il avait continué à se bécoter avec le brun un moment avant d'aller plus loin.

Dans son souvenir, le brun et lui avaient entamé une course poursuite dans la maison avant de finir au lit. Là, chacun avait déshabillé l'autre de manière plutôt érotique.

Avec des gestes lents et doux, ils avaient caressé la peau de l'autre en même temps qu'ils ôtaient l'habit.

Le brun lui avait longuement caressé et dessiné des petits cercles sur sa poitrine. Et lui, il n'avait cessé de s'attaquer à sa cuisse remontant à peine jusqu'au niveau des fesses.

Et lorsque l'excitation était devenue torride, ils avaient enclenché la vitesse supérieure. Telle une bête enragée, Anakin lui avait quasiment arraché son slip.

Ce qui avait provoqué l'hilarité incessante de son partenaire. Et cela avait énormément plus au jeune homme encore puceau.

Et pendant un bon moment, ce fut le plus jeune qui eut le dessus. Caressant tout d'abord ses fesses puis son pénis, il se désintéressa et vint se coucher sur le brun.

Il lui avait alors attrapé les bras et les avait placé sur ses hanches afin qu'il lui ôte son slip à son tour. À cet instant, cette action calma le fou rire et le brun reprit le dessus.

Il plaça ses mains sur les fesses d'Anakin et obligea ensuite son partenaire à se redresser en même temps que lui en position assise. Sauf qu'Anakin se retrouva à moitié à califourchon sur lui.

Enlacés de la sorte, leurs deux membres se frottèrent alors sensuellement. Anakin se frotta de plus belle contre contre le brun avec tout son corps avant que l'autre ne le retourne brusquement.

Le blond se retrouva alors dos contre lui, à sa merci.

Le brun enlaça alors tendrement Anakin nouant ses bras autour de sa poitrine, le serrant contre lui alors qu'il embrassait tendrement la zone de peau toute douce qui se situait sous son oreille.

Lorsqu'il se lassa, le brun se mit à souffler sur les jolies bouclettes blondes d'Anakin pour dégager la nuque qu'il couvrit de baiser.

Ensuite, il embrassa tendrement le creux du cou d'Anakin, le mordillant en douceur alors qu'il soufflait chaudement à son oreille.

Il déposa ensuite des suçons sur sa peau halée dans le cou, sa barbe naissante le piquant sans doute un peu au passage.

De son doigt, il s'était mis à caresser l'intérieur de ses chairs, massant ses points sensibles pour détendre son partenaire. Sa main libre venant flatter son membre, il lui offrait de sensuelles caresses le long de sa verge, afin de le garder excité.

Il glissa alors délicatement un second doigt en lui, l'embrassant sans pour autant cesser de s'occuper de son sexe. Ankin s'était laissé faire tel un enfant sans défense.

Le brun commençait alors à ce moment à faire des mouvements de ciseau avec ses doigts, afin d'élargir doucement son entrée pour le préparer à accueillir le monstre qui trônait entre ses cuisses.

Et lorsque le brun sentit que son partenaire s'était suffisamment détendu, il retira ses doigts pour laisser place au monstre.

Un premier cri était sorti de la bouche du blond suivit par d'autres. Et bientôt, la voix du brun se mêla à celle d'Anakin. L'excitation avait atteint un certain degré.

Ensuite, ce fut le trou noir jusqu'au réveil. À l'aube, Anakin s'était réveillé avec un affreux mal de crâne et dans une situation plutôt embarrassante.

Ses souvenirs de la veille étaient flous bien que présents. Son cœur s'était mis à s'accélérer tandis qu'il prenait conscience que le brun l'enlaçait tout en dormant.

Leurs jambes étaient étroitement emmêlés et ses fesses étaient en contact direct avec le pénis du brun. Sur le coup, Anakin s'était senti très mal.

Comment avait-il pu se laisser entraîner dans un tel ébat ? Rien que d'y penser, cela lui donnait la chair de poule.

À moitié dégoûté, il ôta avec précaution le bras de l'intrus qui lui tenait la poitrine. Ensuite, il souleva sa jambe gauche et la reposa en douceur à côté.

Puis, il enleva la sienne puis la droite du brun avant d'être enfin séparé au niveau corporel. Anakin se leva ensuite tout aussi doucement du lit.

Il récupéra ses habits, son sabre laser et disparut aussi vite. Il sortit en douce dans la rue en prenant soin de camoufler son visage.

Il se dépêcha de rejoindre son vaisseau et de décoller au plus vite de cette planète.

Après cette fameuse nuit, Anakin n'y songea plus jamais. Car cette conduite n'était pas la sienne. Non, non et non.

Et même si au fond de lui, il devait avouer qu'il avait apprécié, il avait aussitôt refoulé ce sentiment. Et puis, c'était l'alcool qui lui avait fait cet effet.

Dans un état sobre, il n'aurait jamais fait cela. C'est pourquoi, depuis ce jour le jeune homme avait toujours bu avec modération. Il n'était plus non plus revenu sur cette planète.

Après avoir voyagé durant plusieurs heures depuis son départ de la petite planète pacifique, Anakin décida de faire une halte sur Temdor, une planète qu'il connaissait assez bien pour y avoir fait plusieurs fois des sauts.

La planète se tenait dans un endroit très reculé de la Galaxie, méconnue de la majorité. Bien que l'endroit soit civilisé, de nombreux conflits internes y régnaient.

Temdor ne possédait pas beaucoup de richesses naturelles. Aussi, il n'y avait rien en dehors des villes sinon la brousse. Carna, la ville la plus fréquentable était plutôt accueillante.

On y trouvait assez rarement des brigands ou des pirates. À Carna, il y avait de bons bars où des parties de poker étaient très souvent organisées.

C'était aussi un bon endroit pour une bonne bagarre. Il y avait toujours de l'ambiance et ce n'était pas les escrocs qui manquaient. Et comme Anakin aimait se confronter à eux, il mit le capte sur Carna.

Il s'arrêta d'abord chez un marchant afin de remettre du carburant puis confia son vaisseau à l'homme. Ici, le vol était très peu courant et seul un fou furieux oserait venir voler un vaisseau.

Lorsqu'il rentra dans le pub où il avait l'habitude de venir, il sentit aussitôt la bonne vieille odeur de la bagarre, de l'alcool, du poker, des fumeurs et des escrocs.

Une bonne soirée l'attendait, sans aucun doute. Comme toujours, dans un coin du pub des strip-teaseuse faisaient leur show.

La première fois qu'il était venu, il avait bien évidemment jeté un coup d'œil dans leur direction. Aussitôt dégoûté, il n'avait plus jamais regardé dans cette direction depuis.

Il commença par venir au bar. Il commanda un rafraîchissement. Le patron, qui le connaissait un peu, l'accueillit avec un sourire.

- Salut, le vagabond ! Cela fait un bail, non ?

- Autant que ça ?

- Si je te le dis, va !

Il servit un jus de fruit au blond.

- Il y a de bonnes parties ce soir ?

- Là-bas, dans le coin.

- Merci, vieux.

Anakin prit son verre mais à ce moment-là, une main bleue se posa sur son épaule. Le jeune homme se retourna aussitôt. Une jeune Twi'lek lui souriait.

Anakin la regarda elle, puis sa main. Pinçant les lèvres, il retira la main intruse de son épaule.

- Je peux vous aider ? demanda-t-il d'une voix ferme et ennuyée.

La jeune femme ne manqua pas d'être heurtée par le comportement macho du blond.

- Non, en fait c'est moi qui voulais vous aider.

- Vraiment ?

Il lança un regard noir à la jeune femme tandis qu'il lui tournait déjà à moitié le dos. Derrière son bar, le patron se retenait de rire.

Il avait assisté à plus d'une fois à la façon très machiste d'Anakin de repousser les femmes.

- Oui, je vous ai vu tout seul ici. Je me disais que vous deviez être triste et...

La jeune femme s'était à nouveau rapprochée du jeune homme. Elle lui parlait d'une voix sensuelle et mielleuse.

Tout en se rapprochant au grand dam d'Anakin, elle s'était mise à dessiner des petits cercles sur sa poitrine.

Pinçant de plus belle les lèvres, Anakin stoppa brutalement le mouvement de la jeune femme en attrapant son poignet.

- Aïe ! Mais vous me faites mal, lâchez-moi ! s'écria alors la Twi'lek outrée.

Anakin s'exécuta et lançant un regard glacial à la jeune femme, il lui cracha :

- Va te trouver un autre gagne pain. Je n'ai pas un sous à te donner. Et puis sache que la mort c'est l'arret du cœur alors que l'amour c'est la raie du cul !

Alors la jeune femme se fâcha.

- Non, mais pour qui vous vous prenez au juste ? dit-elle furieuse.

- Pour celui que je suis et toi, au lieu de te vendre comme une moins que rien, tu ferais mieux d'aller élever tes gosses !

VLAM

La gifle partit avant que le jeune homme ne la voit venir. La jeune femme tourna les talons et s'en alla, davantage humiliée que furieuse.

- Je vois que tu parles toujours avec la même délicatesse aux femmes. lui dit le patron en riant à moitié.

- Tu sais pourtant ce que l'on dit. Un homme qui n'aime ni les femmes ni les enfants n'est foncièrement pas mauvais.

Anakin nargua alors le barman avec un petit sourire fier de sa réplique et partit à la table où une partie de poker se jouait. Peu lui importait l'image qu'il donnait aux autres.

Pour lui, il était tout simplement inconcevable de traiter avec une femme. À ses yeux, elles n'avaient clairement pas leur place ici.


Alors ? Je dois vous avouer que j'ai un peu peur de vos réactions. Et c'est bien une première...

J'espère que vous n'allez pas me traiter d'obsédée, de sado ou de je ne sais quoi. J'espère également que la personnalité d'Anakin vous plaît.

J'ai beaucoup retravaillé mes chapitres pour en arriver là. Et je suis assez fière du résultat. Bon, bien sûr je n'aimerais pas rencontrer un homme comme ça.

Pour son humour, j'ai bien évidemment fouillé sur internet pour trouver ces expressions et proverbes ;)

Autrement, je suis dans le regret de vous annoncer que je ne pourrais pas poster la suite avant un mois. Et ce sera toujours un chapitre par mois.

J'en suis navrée d'avance, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas accumuler du retard avec ma fiction en parallèle qui reste ma priorité.

Alors comme la suite se fera attendre, je vous donne quelques petites infos. Padmé fera son entrée au chapitre 4 et sa rencontre avec Anakin se fera au 7.

Voilà. J'espère que vous prendrez plaisir à suivre cette nouvelle histoire. N'hésitez pas à me laisser votre avis.