Ca y était, la décision avait déjà été prise et se diffusait maintenant : Je quittais KAT-TUN. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer, m'énerver ou rester calme, tout casser dans ma chambre d'hôtel ou dormir. Aucune réponse ne me venait c'est pourquoi, je décidai de penser à lui. Lui qui était dans mes bras il n'y avait qu'une poignée de jour. Lui que j'aimais plus que tout mais que je ne reverrais peut être jamais.
La dernière fois que nous nous étions vu, c'était le jour de mon anniversaire. Il m'avait appelé en début de soirée pour me le souhaité puis m'avait ensuite demander se que je voulais comme cadeau et c'était, sans hésitation, que j'avais répondu son prénom. A ce moment j'arrivais sans peine à l'imaginer sourire à l'autre bout du fil et je lui avais soufflé le nom de mon hôtel ainsi que mon étage et le numéro de ma chambre. J'avais ensuite raccroché, le cœur battant la chamade en me disant que j'allais peut être le voir, le revoir.
Au bout d'un quart d'heure, j'avais entendu quelqu'un frapper rapidement à ma porte. Quand j'avais ouvert, il était là, devant moi, légèrement essoufflé, mais bel et bien là. Je m'étais alors effacer de la porte et il était entré.
Un long silence c'était étendu pendent une minute avant qu'il ne prononce une phrase, une seule phrase mais qui m'avait donné des vertiges : « Je ne savais pas que t'étais au Japon ». Après qu'il ait prononcé ces mots, j'avais prit un air encore plus désolé que lui.
- Je… Je pensais que vous étiez au courant.
- Non.
Il avait répondu simplement, s'asseyant sur le lit. Une sorte de gêne s'était immiscée entre nous et plus aucun mot n'avaient voulu sortir de ma bouche alors j'avais fais la seule chose qui m'était venu à l'esprit. Lentement je m'étais avancé jusqu'à lui et j'avais posé ma main sur sa joue, le regardant tendrement, et m'étais baissé pour ensuite l'embrasser.
Ce baiser n'avait duré que quelques secondes pourtant cela m'avait fait décoller. Je m'étais séparé de lui, le cœur battant à tout rompre et les mains légèrement tremblante alors que lui s'était contenté de me fixé, un énorme sourire éclairant son visage. Ce sourire que j'aime tant. Ce sourire qui m'était destiné. J'y avais répondu et ce fut un de mes derniers vrais sourires jusqu'à maintenant.
D'un geste de main il m'avait invité à m'asseoir à côté de lui et une fois cela fait, il s'était tranquillement assis sur mes genoux. J'avais posé ma tête sur son épaule et on était resté ainsi pendent longtemps, se murmurant des « Je t'aime » et des « Tu me manques ».
Car oui mon amour, pour me manqué, ça tu me manques énormément. Un jour je t'avais dis que j'étais prêt à tout pour réaliser mon rêve et avoir une carrière solo aux Etats-Unis seulement, te perdre ou ne plus te revoir ne faisait pas partis du ''tout''.
Nous n'avions bougé que lorsqu'il s'était mis à bailler et je l'avais forcer à enlever ses vêtements avant te le mettre au lit et de l'y rejoindre. Comme à son habitude quand on dort ensemble, il s'était blottit contre moi. Je l'avais rapidement pris dans mes bras, embrassé sur le front et lui avais ordonné de dormir avant de fermer les yeux pour faire de même.
Soupirant, j'entendis mon portable sonné et décrochai rapidement en voyant son nom apparaître.
- Allô ?
- Jin, je t'aime tu sais ?
Sa voix tremblait et j'étais persuadé qu'il se retenait de pleurer.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Demandai-je d'une voix douce.
- Je veux pas te perdre Jin… Tu… Tu es beaucoup trop important pour moi.
Cette phrase me réchauffa le cœur autant qu'elle me le brisa.
- Où es-tu ?
- Devant la porte de ta chambre.
Lâchant brusquement mon portable, je me précipitai vers celle-ci pour l'ouvrir.
- Junno, soufflai-je alors que celui-ci se jeta dans mes bras, enfouissant son visage contre mon cou.
- Jin… Dit-il la voix étouffé pas un sanglot.
- Ca va aller Junno d'accord ? Ca va aller, je suis là.