Je tiens à vous avertir au cas où, je n'ai que rarement eu autant de raisons de classer un chapitre M, si vous êtes sensible, passez votre chemin. Va y avoir de la torture, du meurtre, et de la description de cadavre et de corps nu, même si je maintiens que c'est beaucoup plus soft que ce que j'avais tout d'abord prévu d'écrire. J'envisage d'en faire un two-shoot, donc dites-moi ce que vous en pensez…


Enfin, le soleil disparaît à l'horizon, ne laissant derrière lui que ses rayons colorés teintant le ciel de leurs tons mordorés qui ne tarderaient pas à disparaître avec l'avènement de la lune. Mes yeux s'ouvrirent lorsque les derniers grains de lumière quittèrent le ciel désormais noir piqueté d'étoiles rendues invisibles par la lumière de la ville. C'est, pour moi, ainsi que les choses s'équilibrent. L'abondance et la diversité des proies disponibles sont contrebalancées par le bruit permanent et la lumière toujours trop présente. Mais cela en vaut la peine. D'un mouvement élégant, je me redressai avant d'attraper ma veste, qui vint m'habiller dans un tourbillon de tissu noir. L'air frais s'engouffra dans mon organisme en même temps que la fumée toxique que je choisissais d'ingérer sans raison particulière depuis toujours. Je sentis contre mes joues le vent qui ne tarderait pas à se faire violent, tandis que l'odeur de la pluie, que je savais proche, me parvint faiblement. Devant moi, les trottoirs sombres s'étalent, sous les pas des quelques passants prêts à défier les éléments qui n'attendent que de se manifester et les mauvaises rencontre que l'on ne fait que trop souvent ici.

C'est ainsi que je fais vivre ce corps, et ce depuis toujours. Mais il est vrai que la surpopulation de la capitale à tout changé. La traque est plus exaltante, l'adrénaline est plus forte. Le sang court plus vite dans mes veines. Je jetai d'un geste nonchalant le mégot toxique que j'avais pour la dernière fois porté à mes lèvres avant d'avancer en faisant disparaître son extrémité rougeâtre sous mes pas. Je marchai tranquillement, savourant cette saveur unique à la nuit et qui ne manquait jamais de me ravir. Le désir charnel qui me poussai toujours à m'aventurer en dehors de mes quatre murs disparut, laissant place à mes pulsions les plus noirs, ma vision se couvrant du voile rouge de la soif de sang. Mes sens sont les seuls choses qui font varier mes nuits, décidant du type de cris qui résonneront à mes oreilles. Et ce soir les cris seront douleur et mort. Je n'avais qu'une envie : sentir le sang d'un de mes semblables sur mon corps. L'air se frottant à ma peau ne fit qu'exacerber ce besoin, m'obligeant à regarder autour de moi à la recherche de ma future victime.

Là, une silhouette, seule, recroquevillée sur elle-même pour se protéger du froid cinglant que le vent portait. Je la suivis, les rues étant trop fréquentées autour de moi, attendant que l'occasion se présente. Enfin, une sombre ruelle déserte nous accueillit, garantissant un minimum d'intimité. Toujours silencieux, je rattrapais rapidement cette forme humaine dont j'ignorais jusqu'au sexe, pour lui plaquer violemment ma main armée d'un chiffon imbibé de drogue sur la bouche. Elle ne supporta pas longtemps, et malgré la lutte qu'elle devait fournir, ses gémissements indubitablement féminins ne lui furent d'aucune aide. Ses pupilles se dilatèrent et ses muscles se relâchèrent dans mes bras.

La ramener jusqu'à mon repère fut simple. Nombreuses étaient les personnes n'ayant pas surveillées leurs consommations lors d'une soirée. Personne ne fit attention à un mec un peu éméché qui rapportait une de ses conquêtes chez lui. Et le peu qui le faisaient ne tardaient pas à le reconnaître et à passer leur chemin. La crainte que j'inspirais était jouissive, et me remémorer la façon dont je l'avais acquise encore plus. Peu après, j'entrais dans une pièce insonorisée située au centre même de mon domicile, dissimulée derrière un faux mur.

Soufflant légèrement, j'adossais ma victime inconsciente au mur, avant de refermer les chaînes sur ses poignets, puis je la fis monter grâce à un système de poulies. Ses pieds effleuraient à peine le sol, ce qui l'obligerait à tenir en un équilibre précaire si elle ne voulait pas peser de tout son poids sur ses bras, dont les poignets seraient douloureux bien avant son réveil. Histoire d'accélérer un peu les choses, je les lui entaillais soigneusement, de façon à ce que le sang coule à peine. Ses yeux bougèrent derrière ses paupières closes, mais elle ne se réveilla pas. Toujours à l'aide de mon couteau, je déchirais ses vêtements, la mettant à nu devant moi. Je contemplais un instant son corps, m'imaginant déjà la lame et le feu qui le marquerait, avant de m'emparer d'un sceau d'eau glacée. Elle suffoqua et inspira frénétiquement quand le choc lui fit ouvrir les yeux. Se faisant, elle avait pesé de tout son poids contre ses chaînes, et la douleur la fit se tendre pour tenter de prendre appui sur la pointe de ses pieds.

Elle resta un instant ainsi, reprenant son souffle, avant d'être capable d'appréhender sa situation.

-Que…

Ses yeux papillonnèrent, examinèrent son environnement. Puis ils s'écarquillèrent Et elle cria, comme les autres. Je devrais faire une étude du comportement humain face aux traumatismes, il y a toujours des choses intéressantes à observer lorsque mes cibles se réveillent dans cette position de faiblesse, soumises à mon bon plaisir, incapables du moindre mouvement sans mon accord. J'aimais la terreur dans leurs yeux, la souffrance dans leur corps, le désespoir dans leur attitude. J'aime être leur monstre.

-Bonjour, toi.

Ma voix rauque la fit tressaillir, installant la peur dans son regard et interrompant son hurlement. Je souris en voyant sa terreur, qui ne fit d'ailleurs que grandir en voyant mon expression facial. Je fis un pas vers elle, et ses chaînes tintèrent lorsqu'elle essaya de s'écarter. Ma main navigua sur son ventre, caressant lentement le fin duvet qui le recouvrait, savourant les halètements qui le soulevaient. Ma main effleurait à peine sa peau, s'écartant parfois pour ne plus avoir de contact avec le corps qui me faisait face. Ce fut lors d'une de ces occasions que mon poings se referma et vint s'enfoncer brusquement dans son ventre, avant de repartir pour frapper une deuxième fois, plus violemment encore. Je reculais, attendant tranquillement que ses spasmes se soient calmés après sa régurgitation. La douleur avait tendance à produire cet effet, aussi préférais-je le provoquer plus tôt pour ne pas être pris au dépourvut. J'assenais un troisième coup pour faire bonne mesure, préférant être sûr que je n'aurais à enlever que le sang de mon corps.

Je lui laissai le temps de reprendre son souffle, ne voulant pas arrêter de jouer alors que je venais de commencer. Elle releva lentement sa tête qu'elle avait laissée pendre pendant un moment, me fixant de ses yeux troubles. Je contemplais avec satisfaction le sang perlant à ses lèvres, sans prêter attention aux salissures qui s'y mêlaient, et dont l'odeur ne me parvenait pas grâce à la ventilation que j'avais depuis longtemps mise en place dans la pièce. Certes, elle faisait barrage à l'odeur cuivrée que j'appréciais tant, mais celle-ci parviendra à la vaincre lorsque les quantités seront suffisantes, ou que j'en serais couvert.

Je promenai doucement mon regard entre les divers instruments que j'avais rassemblés sur un râtelier, contre un mur, me demandant par quoi commencer. Du charcutage ? Drôle, mais un peu limité, et assez rébarbatifs à force. Les fers à marquer attirèrent un instant mon regard, avant que le temps qu'ils mettraient à chauffer à blanc ne me dissuade de les saisir. Je souris un instant en me souvenant de la dernière séance que j'avais passé avec eux, avant de continuer ma recherche.

Quelques instruments, trop rarement combinés, attirèrent finalement mon attention. Mes victimes avaient tendance à ne pas être calées dans le domaine, aussi la vue des objets ouvragés que j'avais eus tant de mal à me procurer ne leur inspirant qu'une incompréhension angoissée, me privant de la terreur d'un initié. Mais leurs cris suffisaient à compenser ce léger désagrément.

Cris que je préférais aujourd'hui transformer en larmes et autres gémissements. Je me saisis doucement de tenailles, encore peut usités, que j'examinais rapidement. L'argent pur et lisse, arborant une forme d'écureuil stylisé, était en parfait état.

Cet instrument ci était en générale reconnu par tous, sauf les plus jeunes enfants. Le prenant correctement en main, je m'avançais doucement vers ma victime impuissante, qui me fixait, encore incrédule et de plus en plus terrorisée. Elle ouvrit à nouveau la bouche, le son aiguë tentant de me repousser. Se faisant, elle tourna violemment la tête, tentant de s'écarter malgré les liens qui enserraient sa chaire et entaillaient sa peau. De ma main libre, j'emprisonnais son visage et lui forçait à ouvrir la bouche. Les tenailles vinrent lentement enserrer l'organe buccal. Je pris mon temps, donnant un coup dans le plexus de la femme lorsque celle-ci voulut se débattre. Lorsque les deux pans de métal furent correctement positionnés, je commençais lentement à tirer tout en appuyant, sachant que plus l'acte s'éterniserait, plus la douleur serait grande. L'argent s'enfonça dans la chaire chaude et humide, commençant lentement à tirer sur les tissus, faisant jaillir un bouillon de sang dans la cavité. Ma proie, qui était parvenue à reprendre son souffle, gémissait, chaque mouvement qu'elle faisait effectuer à sa tête augmentant la douleur. D'un geste tout à coup brusque, sa langue fut désolidarisée du reste de son être, l'empêchant de crier mais laissant passer des tonalités tout à fait agréables.

Un pas en arrière me permit d'admirer les premières touches que j'avais apportées à ce corps, pour l'instant en générale épargné. J'essuyais les tenailles d'un tour de main expert avant de les reposer. Je pris à la place un objet en forme de poire, dont la ressemblance avec le fruit était accentuée par les gravures qui le couvrait. Un sourire d'un sadisme absolu enfla sur mon visage déformé par la jubilation. Je dévissais lentement la visse qui servait de poignée et de « tige », de façon à ce que les pans de métal qui composait l'instrument se rapprochent les uns des autres. Ceci fait, j'attrapais les jambes de la femme qui me faisait face sans prendre garde au sang qui avait goutté de sa bouche jusque là. Les posant sur mes épaules, je commençai à enfoncer l'objet dans son vagin, savourant ses gestes inutiles, sa terreur, ses gémissements affolés… Lorsque l'objet fut enfoncer jusqu'à la garde, je vissais à nouveau le manche, de sorte que le métal s'écarta suffisamment pour qu'elle sente toujours la douleur, sans que je n'ai à faire un geste.

Enfin, je me saisis de ce qui me permettra de parfaire le tableau avant de faire réellement couler le sang. Le collier en cuir de daim d'une fourchette de l'hérétique vint se loger autour de son cou, les dents pointues de celle-ci légèrement enfoncées dans sa peau. Je fis un pas en arrière, hésitant à rajouter quelques flots de sang sur ce corps encore trop préservé, avant de me contenter d'octroyer un tour de plus au manche de la poire d'angoisse, jusqu'à ce que le liquide qui coula sur mes doigts m'assurent que ma victime souffrirait d'un déchirement vaginal avant la fin de la nuit.

La femme, les traits tordus par la haine, la honte et la douleur, ne pouvait empêcher des larmes de désespoir de dévaler ses joues, tandis que son corps arqué peinait à supporter les sensations que je lui avais procurées. Du sang coulait encore de sa bouche entrouverte, se mélangeant avec la mixture immonde qu'elle avait rejetée plus tôt avant de passer entre ses seins pour rejoindre le flot que produisait son vagin, avant de former une flaque écarlate au sol, autour de ses pieds qui touchaient à peine le sol. De ses poignets irrités gouttait aussi une contribution à cette scène merveilleuse. Si je la laissais deux jours ainsi, elle mourait, mais ce n'étais pas mon but. Je reviendrais dans quelques heures, pour que l'abattement moral complète la torture physique. Je lui adressais un sourire calculer pour la troubler, puis lui dit, avant de partir, quelques mots, qui ne manqueraient pas de faire leurs effets. D'abord répulsion, puis nécessitée, besoin dévorant, et enfin dépendance absolue. Sa vie sera, dans peu de temps, totalement suspendue à ma présence.

-Tu es magnifique ainsi.


Surtout dites-moi si vous voulez une suite, si vous voyez des passages à changer/améliorer ou des fautes. Pour les instruments de torture utilisés, si certains sont curieux, les voici, dans l'ordre : Tenailles, Poire d'angoisse et Fourchette de l'hérétique. Des photos et descriptions sont disponibles sur internet, puisque dans mon texte je considère que le lecteur sait déjà à quoi ils ressemblent. Voila, c'est finis pour ce one-ou two-shoot, au plaisir de vous revoir.