Hello hello tout le monde, voici donc ma toute première contribution à la communauté des oncers, bref, je suis débutante, alors soyons honnête, ce n'est pas top top, mais bon, j'espère que vous avez lu le rating par contre, car oui c'est du M-rated, alors, oui les thèmes ne sont pas roses. Ah je tenais aussi à m'excuser aussi si les personnages sont un peu décalés vis-à-vis de leur personnalité, j'ai essayé d'écrire quelque chose de nouveau, bref j'espère qu'au moins ce début vous aura plu ! Bonne lecture à tous ! Ah et juste pour info, ce chapitre est descriptif, il présente le plot, le chapitre 1, commentera l'arrivée d'un client.
Disclaimer: je ne possède pas les personnages ici cités, ils sont la propriété des créateurs de la série Once upon a time !
Mel
Prologue :
Welcome to our little enchanted forest…
La maison bénéficiait de cette publicité depuis maintenant quatre ans. Bienvenue dans notre coin de pays enchanté. Voilà ce que promettait Mademoiselle Mills, soit Régina Mills. Bien qu'elle ne soit pas la mère maquerelle habituelle, Régina tenait à tenir et gérer son monde avec ordre, hygiène et sécurité, tout mettant l'accent sur l'élégance, la variété et une clientèle sélectionnée. Tous ces détails auxquels elle accordait une priorité principale, et qui faisait de sa Maison, le lieu le plus prisé de tout Storybrooke.
« Mills and Booms » était une maison close d'exigence. Pour autant, vu d'extérieur, elle paraissait en tout point à un pavillon ancien au caractère plaisant. Les murs en pierres, les fenêtres larges, ainsi que les voilages clairs ne semblaient en aucun cas donner un indice au passant des réelles activités que proposait Miss Mills. Ainsi, seuls les clients fortunés, exigeants, et bien indiqués pouvaient à partir de sept heures entrer au sein du manoir.
Chaque soir, le majordome, Sydney Glass, un compagnon de longue date qui suivait Régina comme son ombre, accueillait les gentlemans à la porte. Il leur débarrassait de leur étole, et de leurs gants. Puis prenait soin de vérifier leur identité grâce à leur carte, et informait Régina de leur présence. Alors la maîtresse de maison s'avançait, et se postait devant eux, afin d'assurer son accord, ou bien de rencontrer de nouvelles connaissances, lorsqu'un des privilégiés présentait un nouvel homme, qu'il assurait de bonne famille et de confiance. Killian Jones avait fait parti de ces invités, mais il avait su assuré dorénavant sa place au sein du cercle de ces messieurs.
Pendant cet interlude, les filles s'affairaient dans le salon central, échangeant des rires à propos des quelques moments gênants qu'avaient eu la veille au soir Victor Whale lorsqu'il voulu commencer avec Ruby, alias le petit chaperon rouge, ce qui induisit un éclat de rire cristallin chez Mary Margaret, soit Blanche-neige, et un roulement des yeux de la petite nouvelle, Emma. Dans le petit salon, Aurore brossait les cheveux noirs de jais de Nelly, toutes deux incarnant Aurore et Mulan. Car oui, la maison avait le caractère particulier de mettre en scène les filles dans un univers de conte de fées et personnages féminins célèbres. Régina avait trouvé l'idée surprenante, mais pleine de potentiel. Quoi de plus excitant que les jeux de rôles, n'est-ce pas ? Surtout, sur le plan stimulant, l'imaginaire serait, selon Régina, centuplé à travers ces personnages de contes, considérés si innocents, pures, intouchables. Se retrouver à coucher avec un petit chaperon rouge transformé en dominatrice sexuelle pouvait avoir un succès phénoménal, d'ailleurs ce n'était pas pour rien que tous les clients demandaient au moins une fois Ruby durant leur passage.
En parlant de succès, Mary ne s'en sortait pas trop mal non plus, pour Miss Mills, néanmoins, Snow n'était pas assez dans son rôle, certes elle chantait à merveille et attirait une clientèle plus romantique chez les gentlemans de passage…Mais Régina ne pouvait pas supporter son regard plein de compassion et son air si complaisant avec tout le monde et surtout les clients. Elle ne voulait surtout pas de sentiments, et il semblait de Mary-Margaret ne pouvait pas s'empêcher de le faire. Un cas désespéré, selon elle, mais un cas qui rapportait beaucoup selon elle, et qui, de plus, possédait un avantage dont personne ne pouvait se douter, mais qu'une maitresse de maison close connaissait, elle ne pouvait pas concevoir d'enfant. Ce qui malgré toutes les précautions qu'on pouvait prendre, pouvait inévitablement arriver. Dans le feu de l'action, le secret français était parfois oublié, abîmé, et dès lors, tout pouvait arriver. C'est ainsi que Régina avait du renvoyer l'insouciante Belle…Une réelle perte financière, déplora-t-elle. Elle possédait son propre client attitré, le très riche propriétaire terrien Sir Gold, qui la couvrait chaque soir de cadeaux fameux, des robes dans une étoffe de soie jaune d'or splendide, des bijoux, des roses. Et puis c'était arrivé, et Régina n'a pu que l'autoriser à quitter la maison selon son souhait volontaire. Depuis son départ, il y a maintenant 5 mois, elle n'avait plus aucunes nouvelles…
C'est pourquoi elle avait du engager une nouvelle, Emma Swan. Ah le cas Emma Swan, si cela ne tenait qu'à elle, Régina ne l'aurait jamais prise sous son aile, mais Emma avait tapé dans l'œil à Ruby et à Mary-Margaret, et elle s'était laissé convaincre. Allez savoir, lorsqu'elle l'avait rencontrée la première fois, Emma était si mal à l'aise devant ces trois paires d'yeux. Néanmoins, elle avait fini par lever son menton, déterminée, d'un air fugace, et avait tenu leurs regards. « J'ai besoin d'un travail, si je dois avoir ce travail, alors soit. » avait-elle lancé, les yeux rivé à ceux de sa future patronne, qui avait souri malicieusement. Oh, c'est vrai, Emma Swan était le genre de femme que l'on trouvait définitivement belle, avec ses grands yeux bleu-verts, ses boucles blondes qui tombaient en cascades sur une peau ivoire surement douce au toucher, mais elle laisserait cette tâche aux filles. Elles connaissaient très bien la procédure maintenant, puisqu'elles avaient aussi participé au recrutement de Belle après tout. Dans tous les cas, Emma restait une des filles les plus secrètes qu'elle avait engagée, cependant, Régina s'en fichait particulièrement, car malgré des débuts laborieux pour elle, trouvant des clients par-ci, par-là, des habitués curieux, attirés par l'inédit, elle avait depuis quelque temps un habituel, or celui-ci dépensait une somme folle pour la garder pour lui et lui seul, ce qui vu l'offre n'offrait à Régina aucunes chances de rompre cet accord. On pouvait dire que l'affaire de Madame Mills prospérait fortement dans cette ville qui rassemblait de nombreux gentlemans fortunés. Il suffisait d'observer la pièce centrale, éclairée de manière diffuse dès l'heure d'ouverture. Le canapé capitonné pourpre au centre de la pièce où s'étendait habituellement Ruby, le piano et les meubles en ébène, disposé au fond, et sur lequel s'appuyait langoureusement Mary en chantant de sa voix cristalline. La bibliothèque bien fournie, et les moulures recouvertes de feuilles d'or au plafond, jusqu'au rebord des fenêtres, rembourré par un tissu pourpre lui aussi, sur lesquels Emma s'allongeait tout en rêvant de liberté. Oui, le luxe suintait de cette pièce, invitant à se baigner dans la luxure. Régina avait certainement le souci du détail
