Masquée
Cachée sous un masque d'étain,
Comme tout être humain,
Afin que nul ne voit mon véritable visage,
Ombre éthérée sur un autre rivage
Qui en vain souhaite briser le silence
Imposé par les apparences.
Mais les limites sont atteintes
Et à présent sans craintes,
Pour voir mon futur,
Il me faut arracher mon armure.
Laisser les larmes s'effacer,
Et aux douleurs du passé,
Mêler les ténèbres à la lumière,
Le feu à la glace,
Pour que dans une prière,
Je cède ma place
A la rose éternelle.
N.A. Voilà. Ce poème date un peu, mais moi, je l'aime bien.
Azra
