Première fiction FMA que j'écris O_O Je stresse :D
Le couple présent est bien évidemment un Roy/Ed (Évidemment, étant donné que c'est mon couple de prédilection FMA 3).
L'univers est celui du premier anime et se passe après le film, donc il y a des spoilers. Ed est donc toujours derrière la porte, et Al est avec lui (Le vrai ^^). Donc not' ptit Royounet a son bandeau! 3
Je ne sais pas si cela pourra finir en fic chapitrée où Ed parvient enfin à revenir à Amestris, mais sait-on jamais... FMA est une série que j'adore, voire même adule, alors je n'aurais pas de mal à être inspirée. La seule chose qui me manque est la motivation, car en ce moment, j'avoue que je fais pas mal de texte en même temps, dont le chapitre suivant de V&M et mon TS Fairy Tail, sur Gray.
C'est vrai, la plupart de mes textes ne sont pas indispensables, mais étant donné que j'ai de l'inspiration (ce qui peut partir en coup de vent dans mon cas), je ne veux pas perdre mes idées.
Tout ça pour vous dire que je suis désolée de ne pas avancer, mais ne soyez pas si triste, vous aurez malgré tout quelque chose à vous mettre sous la dent.
Bon, trêve de papotages, bonne lecture! :)
Un rating T, car , oh mon dieu! il y a parfois des petites allusions (Et encore, j'en ai supprimées _) et du yaoi (cela reste en parfait Shōnen Ai, ne vous inquiétez pas)
Le disclaimer appartient à Hiromu Arakawa (prosternons-nous devant notre déesse vache à lunettes! U_U Oooohm...) pour son univers fantastique de Fullmetal Alchemist, ainsi qu'à BONES, qui a crée ce premier anime magique.
Étincelle du passé
Depuis quand étais-je ainsi?
Depuis quand essayais-je d'allumer cette maudite allumette qui semblait ne jamais vouloir s'embraser?
Quelle ironie... Moi, le grand Alchimiste de Flammes, je ne pouvais allumer un simple bâtonnet de phosphore?
Auparavant, en un claquement de doigt, j'aurais pu embraser la maison toute entière. Les seules choses qu'il me fallait étaient mon gant et mon alchimie.
En ajustant la quantité de dioxygène nécessaire, je pouvais transformer l'étincelle provoquée par le frottement du tissu en un véritable incendie, et le cercle de transmutation inscrit sur mes mains gantées me servait à ça.
Après des années d'expérience, j'aurais été capable de modifier la composition atmosphérique d'un lieu à plus de 200 mètres. Cela m'avait bien servi à Ishval. J'étais aussi capable de préciser mes attaques, à différence d'alchimistes comme Basque Grand qui se servaient de leur alchimie pour créer des armes et tirer à tort et à travers comme un fou furieux.
On disait qu'on pouvait classer les soldats en deux catégories, les normaux, ceux qui tirent en rafale et on de la chance s'il parviennent à toucher l'ennemi, et les snipeurs, qui eux, ne ratent jamais leur cible.
J'aurais pu être considéré comme un snipeur, à la différence que je n'avais pas d'arme à feu, et que mes attaques précises pouvaient tout de même tuer un bataillon d'hommes entier.
Ce n'était pas pour rien que j'étais considéré comme le plus dangereux des alchimistes d'Etat. En un claquement de doigt, la personne face à moi pouvait mourir, sauf quand il pleuvait et que j'étais impuissant.
Dans ces cas là, après de nombreuses remarques moqueuses de mes subordonnés j'avais fini par avoir toujours une boîte d'allumettes dans la poche.
J'aurais eu l'air intelligent tiens, si durant un combat je n'avais pas réussi à allumer le bâtonnet comme en ce moment.
Le grand Flame Alchemist qui fait jaillir des flammes du bout de ses doigts n'est même pas capable de frotter correctement du phosphore contre une boîte à surface rugueuse pour créer une étincelle, puis une combustion qui enflammerait le bout du bâtonnet? J'en connais certains qui auraient bien ri.
Cependant, rien que le fait que je n'utilise pas mon gant était significatif.
J'avais dit adieu à l'alchimie ainsi qu'à mon grade de Colonel depuis trois ans, et étais devenu garde frontière à Briggs.
Tout ceci depuis ce jour...
Instinctivement, je passais ma main sur mon oeil recouvert de mon bandeau.
Trois ans que je vivais avec un oeil aveugle et me terrais dans le grand nord d'Amestris.
Pourtant, il y a un an, j'avais ressorti ces gants.
Il y a un an, la porte s'était réouverte et Tu étais revenu.
Je me souvenais avoir entendu une conversation entre Breda et Havoc quelques mois avant cet événement.
« Tu ne crois pas qu'on aurait aussi pu demander à Hawkeye de venir? »
« Hawkeye? Non. Elle n'aurait rien à faire ici. De plus, ce n'est pas elle qu'il attend... »
Celui que j'attendais... Autrefois, cela m'aurait énervé, mais je m'y étais résigné.
Je ne supporterais pas de retourner au QG en tant que Colonel sans toi, Fullmetal.
Même si je devenais Fürher, la douleur de ta disparition serait intenable.
J'avais pourtant cru que tu revenais, il y a un an.
Je me souviens être revenu en tant que Colonel et avoir donné des ordres à mes subordonnés avant d'aller essayer de te rejoindre.
Même si je ne t'avais pas vu à ce moment, je savais que tu étais là.
Mais cela a été trop court.
À peine étais-tu revenu que tu as demandé à ton frère de refermer la porte de notre côté, et que tu ferais de même du tien.
Bien évidemment, Alphonse ne l'avait pas accepté et avait réussi à te suivre de l'autre côté de la porte et m'avais demandé:
« Pouvez-vous fermer la porte à ma place, s'il vous plaît? »
Et il était parti, sans me laisser le temps de répondre, sûrement persuadé que je n'aurais aucun problème pour le faire.
Seulement, il ne savait pas que c'était faux. Il ne savait pas que le Colonel Roy Mustang était incapable de détruire l'unique chose qui le relierait encore au monde de son frère.
J'ai pleuré ce jour là, tu sais?
En apprenant que tu ne reviendrais jamais, que tu resterais dans ton nouveau monde avec Alphonse, une unique larme à eu le temps de couler avant que le bataillon que j'avais appelé arrive, et que je doive me reprendre.
Tu voulais protéger les personnes de ce monde qui t'étaient chères.
Seulement, quand j'y pense, je ne suis pas sûr d'être compté dans le lot.
Après tout, jamais notre relation n'a été très amicale.
Quand nous nous voyions, je ne pouvais m'empêcher de sortir une habituelle remarque sur ta taille qui te faisait démarrer au quart de tour, ensuite tu répliquais quelque chose sur ma fainéantise et sur les piles de paperasse sur mon bureau. Pour nous stopper, Hawkeye avait l'habitude de tirer deux-trois coup de pistolet avant de te congédier aimablement et de poser face à moi une nouvelle pile de dossiers à remplir.
Auparavant, ces disputes m'amusaient, seulement aujourd'hui, je me rend compte à quel point j'étais stupide. J'ai gâché les moments passés avec toi. Mes seuls souvenirs sont ceux des moments où on se sautait à la gorge.
Seul environ cinq moments sont différents de ceux-ci.
Cinq. Seulement cinq, en six ans.
Le premier était le jour où je t'ai rencontré,
Tu avais 10 ans, tu venais d'effectuer ta transmutation humaine, et Alphonse et toi aviez perdu vos membres.
Tu étais allongé dans ton lit, faisant semblant de dormir, et à la simple vue d'une armure et d'un jambe et d'un bras manquant, je fis le lien avec les éclairs de transmutation que j'avais vus auparavant, et j'ai immédiatement parlé des Alchimistes d'Etats.
Le deuxième est celui du jour où nous nous sommes réellement vus face à face pour la première fois, sans que tu sois en train de souffrir le martyre.
J'ai arrêté un terroriste à l'aide de mon alchimie, sous tes yeux ébahis. Auparavant, tu m'avais téléphoné, et tu étais resté très poli, ainsi que légèrement stressé face à ma voix. Mais quand tu as compris que je t'avais fait entrer dans le train en sachant ce qui allait arriver, tu t'es énervé contre moi pour la première fois.
Les moments suivants sont beaucoup plus loin, juste avant ta disparition.
« La raison pour laquelle je vous ai poursuivis, ce n'est pas à cause des ordres, c'est parce que vous m'avez mis en colère! Pourquoi? Pourquoi vous êtes vous enfuis sans me demander de l'aide? »
Je me souviens du jour où j'ai prononcé ces mots. Ce jour là, après avoir appris que toi et ton frère étaient recherchés par l'armée, j'ai perdu mon sang froid. Je me suis mis à votre recherche avec mes subordonnés afin de vous ramener à la raison et que vous n'affrontiez pas vos ennemis seuls alors nous étions là. J'avais durant un temps considéré votre fuite comme une trahison envers moi, envers ma confiance. Cependant, ce moment n'a pas eu le temps de durer. Presque immédiatement ensuite, nous nous sommes dit adieu.
Nous avons discuté de nos rêves, de la guerre, dans ma voiture. Nous nous sommes rendus compte que finalement, nous n'étions pas si différents, alors que depuis des années nous nous,comportions comme chien et chat.
Ensuite, je t'ai tendu la main, un air sérieux sur le visage, et tu t'es moqué de moi en me repoussant avec un grand sourire. J'ai souri à mon tour, et t'ai dit adieu. Tu m'as répondu, et tu es parti.
Dans un sens, c'est vrai que c'était amusant... La première fois que nous nous étions rencontrés, j'étais le moqueur, et tu étais le sérieux. À ce moment-ci c'était le contraire.
Et enfin, deux ans après, le dernier souvenir, qui était cette fois notre dernière rencontre.
Je t'ai vu, les mains au sol, en train de monter avec ton frère à l'aide de ton alchimie jusqu'au vaisseau de cette femme venant de ton nouveau monde.
Voyant que l'on te fusillait, j'avais usé de mes gants récemment sortis pour détruire les fusils. Ensuite, je t'ai donné signe de ma présence et t'ai demandé de créer une passerelle jusqu'au vaisseau ennemi. Je suis alors descendu de ma montgolfière pour te rejoindre. Immédiatement, j'ai sorti une habituelle remarque sarcastique, auquel tu m'as répondu, et Alphonse s'est excusé pour toi.
On aurait dit que rien n'avait changé. C'était comme si ces deux ans n'avaient pas existé.
Après cela, j'ai continué à détruire les armes nous fusillants en les explosant et je t'ai dit d'aller arrêter ces attaques. Tu t'es exécuté.
À peine dix minutes plus tard, c'était fini. Tu étais parvenu à te débarrasser à l'aide de ton frère de cette femme qui voulait détruire Amestris. En un instant, les bruits de coups de feu cessèrent. Les regards de tous les militaires se dirigèrent vers le bombardier où nous nous trouvions.
Tu étais devant moi et Alphonse, le visage grave.
Qu'y avait-il, Fullmetal? La guerre était finie, tout allait rentrer dans l'ordre.
Pourtant, tu claqua tes mains comme tu en avais l'habitude et les posa au sol afin de former une séparation entre nous deux. Alphonse voulut aller vers toi, mais je l'arrêtais. J'avais un mauvais pressentiment. Quelque chose se passait, et tu n'allais pas tarder à nous le dire.
« Avec toute cette matière, vous avez de quoi faire. »
Par cette phrase mystérieuse, tu avais résumé la situation.
« Où vas-tu? » Répondis-je
« Je vais ramener tout ces gens de l'autre côté de la porte. »
À tes mots, mon coeur me serra douloureusement. Je sentis Alphonse se débattre et je resserrais mon étreinte.
« Tu n'as pas besoin d'y aller aussi, nii-san! »
« Je veux détruire cette porte. Al, tu vas la détruire aussi. Et le chemin ne sera plus jamais ouvert. »
«Que vas-tu faire pour Winry? »
Alors que tu t'en allais, cette question de la part de ton frère t'arrêta, et tu te retourna, avant de montrer ton auto-mail.
« Dis lui que je la remercie pour ça. »
C'est alors que tu t'en alla pour de bon. Alphonse continuait de crier après toi, mais tu ne t'arrêtais pas. Ta détermination te permettait d'oublier ton amour envers ta famille. Sauver ces deux mondes était le plus important à tes yeux.
N'est-ce pas ce que tu avais dit?
Une fourmi à l'échelle de l'humanité...
L'échange équivalent, n'est-ce pas?
C'était une autre chose que j'aimais chez toi. Ta générosité.
Prêt à souffrir en perdant ses amis et ses proches à jamais, afin de sauver le monde. Je suis sûr que cela t'avait semblé naturel.
Il y a toujours quelque chose de plus important que nos propres rêves. C'est ce que tu m'avais dit cette-fois là.
Cependant, je ne suis pas comme toi. Je suis égoïste. Je n'ai pas respecté ton souhait et celui de ton frère. Je n'ai pas eu le courage de refermer la porte. J'ai du me résoudre à demander à Armstrong de le faire à ma place.
Sous les yeux de tous les gens qui avaient attendu mon retour depuis si longtemps, j'ai fui.
Hawkeye, Breda, Falman, Havoc, Fuery.
Tous ceux qui m'avaient aidés durant tout ce temps.
Ils croyaient que je reviendrais, et je ne l'ai pas fait. Ils me fixaient, l'air heureux que je sois enfin à leur côtés.
Mais j'ai enlevé mes gants, avant de les jeter à terre, sous leurs yeux écarquillés.
À cet instant, dans ma tête je me disais que mon attitude était justifiée.
Tu n'es pas revenu, je ne le ferais pas non plus.
J'ai agi comme un enfant, je n'ai pas respecté ce que l'on attendais de moi.
Je devais devenir Fürher. Je l'avais promis à Hughes, Riza, mes subordonnés, et à toi.
J'avais promis à Alphonse que je détruirais la porte.
J'avais promis que je me resservirais de l'alchimie quand tu reviendrais.
J'avais fait tant de promesses que je n'avais pas tenues. Aujourd'hui encore je suis dégoûté par moi même.
Seulement, il est trop tard à présent.
J'ai presque 30 ans, je ne suis qu'un garde-frontière qui utilise ses revenus pour de l'alcool, j'ai porté atteinte à l'ancien Fürher et ai été détesté par la population. J'ai déçu tout le monde.
Parfois, il m'arrive de me demander ce que tu dirais si tu me voyais en ce moment.
"Eh bien Colonel, on s'est lassé de sa paperasse? C'est sûr que c'était plus simple de vous enfuir dans le nord du pays!"
Que te répondrais-je? M'enfuir... C'était la seule chose que je savais faire après tout, alors je n'aurais sûrement pas pu répondre.
Tu te serais sûrement énervé, et aurais crié que fuir n'était pas une solution, que j'aurais dû retourner à l'armée après ton retour, que je décevais énormément de personnes.
Le pire dans tout cela, c'est que j'en étais parfaitement conscient, et que c'était ça qui me tuait.
Je fuyais car j'avais peur.
J'avais peur de retourner dans un bureau à signer des papiers à longueur de journée, j'avais peur de me mettre à voir ton fantôme en train de me rendre tes rapports, de te voir pendant que je serais au bar en train de draguer des filles, de te voir apparaître en pleine nuit, me demandant:
"Pourquoi n'avez-vous pas fermé la porte?"
Je voyais déjà ton fantôme, tu sais?
La nuit, je rêvais sans cesse de toi.
De ta nouvelle vie, de tes voyages, de tes discussions avec ton frère.
Tu te levais le matin et t'endormais le soir. Tu mangeais à midi. Tu t'occupais de tes auto-mail tous les soirs avant de te coucher. Parfois, tu avais des rendez-vous avec des femmes. Parfois, tu les embrassais. Parfois, tu faisais d'autres choses.
Je pensais à toi, Fullmetal.
Je pensais à toi à chaque moment de mon existence monotone.
Je pensais à toi, en ce moment, quand j'essayais d'allumer cette foutue allumette.
Parfois, c'était simplement ton visage, parfois c'était tes mots, parfois c'était ton odeur.
En ce moment même, je rappelais du jour où nous nous étions battus, et que j'avais gagné haut la main.
Je me souvenais de la conversation qui avait suivie quand nous avions du nettoyer le "champ de bataille".
"Pourquoi avez-vous arrêté votre dernier coup Colonel? Vous auriez très bien pu m'avoir à temps."
Ensuite, je t'avais parlé d'Ishval, sans te dire que en ton visage effrayé, j'avais revu celui d'un enfant portant une arme à la main que j'avais dû tuer. Cela t'aurait sûrement vexé que je te compare à un enfant apeuré.
Es-tu effrayé en ce moment, Edward?
Es-tu en train de faire la guerre, dans ton monde? Es-tu encore en train de vagabonder et de prendre le train car un scientifique semble intéressant? Es-tu au creux d'un sofa, enlacé avec une femme en lui murmurant des mots d'amour?
Un sentiment de jalousie naquit au fond de mon estomac et se présenta sous la forme d'un petit rire.
Et moi? Je peux avoir un peu de place s'il vous plaît? À la rigueur, madame vous pouvez partir, je prend votre place.
Immédiatement, une image de moi à la place de cette femme s'imposa à moi. Une légère chaleur se diffusa sur mes joues tandis qu'un petit sourire naissait sur mes lèvres.
Oui, j'aurais bien voulu être ainsi en ce moment.
Dans tes bras, pouvant te tenir contre moi sans que tu te plaignes ni que tu y sois forcé.
Que... Tu m'aimes, simplement.
Je m'esclaffais. Oui. Moi je t'aimais, je ne pouvais plus me leurrer. Mais que ce soit réciproque, c'était une autre affaire. Après tout, le simple fait que j'aie des sentiments envers la personne avec qui je passais mon temps à me disputer pour un rien m'étonnait, alors toi qui manquait en plus m'étrangler à chaque fois était d'autant plus difficile à concevoir.
Pour dire vrai, mes sentiments à ton égard étaient assez récents. Tout du moins, je venais réellement de remarquer que j'en avais.
Auparavant, si j'avais dû avoir des sentiments envers toi, cela aurait été comme ceux d'un père envers son enfant. Je voulais vous protéger à tout prix, toi et ton frère. C'est pour cette raison que je me suis emporté quand j'ai appris que vous étiez recherchés par l'armée. Je n'avais pas pu me retenir et avais avoué tout ce que je ressentais.
J'avais avoué ma colère contre vous, qui ne me fassiez pas confiance alors que je vous considérais comme mes fils. Hawkeye aussi s'était rendue compte de l'attitude protectrice que j'avais envers toi.
"Quand il est question du Fullmetal, vous êtes incapable de rester calme, colonel."
À cet instant, j'étais face à la tombe de Hughes, et je n'avais pas fait attention à ses propos, et je n'y avais jamais repensé.
Est-ce que si je l'avais fait, tout aurait été différent? Est-ce que j'aurais eu une chance de me rendre compte que je t'aimais et que je puisse profiter de chaque instant avec toi?
En quelques sorte, cela avait déjà été la cas.
Ta présence m'était plus bénéfique que tu ne le pensais.
Grâce à toi et à nos disputes, je parvenais à oublier durant quelques instants mon passé.
Ishval.
Au moment où Hughes ne fut plus, je perdis aussi la seule personne sur laquelle je pouvais compter dans les moments les plus durs.
Plus personne à appeler en pleine nuit, après les cauchemars. Plus personne pour me soutenir dans mes plans pour monter dans la hiérarchie.
Je n'aurais jamais pensé que les photos d'Elysia me manqueraient autant.
Schiezka m'avait raconté la façon dont tu avais réagi à l'annonce de la mort de Hughes.
Tu avais voulu te jeter à ma poursuite, afin de savoir pourquoi tu n'avais pas été mis au courant, et me donner une ou deux pignes bien placées au passage.
Si seulement j'en avais eu le courage... Mais non.
Tu n'aurais fait que te mettre en danger inutilement, afin d'essayer de te faire pardonner d'un meurtre que tu n'avais pas commis. Mais ça, tu ne l'aurais sûrement jamais accepté, n'est-ce pas?
Cette particularité, à sans cesse penser que tu étais le coupable. Combien de nuits avais-tu passé à fixer ta main reflétant la lune, à culpabiliser pour la perte du corps de ton frère?
Jamais il ne t'avait détesté, mais ça ne t'empêchais pas de t'en vouloir, même inconsciemment.
Cette déchirure due à la perte de ta mère, puis de ton frère, et enfin de ton enfance en entrant trop tôt dans le monde des adultes, était-ce la cause de cela?
Dire que c'était à cause de moi que tu avais intégré l'armée...
Certains auraient pu s'en vouloir s'ils avaient été celui qui t'avais persuadé d'entrer à l'armée, et d'y rester après tes nombreuses tentatives d'abandonner ton poste par la suite.
Mais moi, je ne regrettais pas.
Grâce à ça, tu avais pu remonter jusqu'aux homonculus, tu avais pu avoir des informations qui avaient été inestimables pour ta quête, tu avais pu rendre son corps à Alphonse.
Tu ne me l'avais jamais dit explicitement, mais je savais que tu m'étais en partie reconnaissant pour ça.
Et ça me rendais heureux.
J'avais toujours eu les mots justes, afin de te rappeler ton but, de ne pas abandonner.
Et de me faire confiance.
J'aurais fais n'importe quoi pour toi et ton frère, pour votre but.
C'était presque devenu le mien aussi.
Sans cesse, je cherchais des informations sur la Pierre Philosophale, j'écoutais les rumeurs à la machine à cafés, j'espionnais les rapports de mes différents supérieurs.
Parce que je voulais que tu réussisses. Que tu te présentes face à moi, à côté de Alphonse, un bras et une jambe de chair, et me rendant ta montre d'alchimiste d'état.
Qu'aurais-je fais ensuite? Je n'en savais rien. Tu avais toujours détesté l'armée, alors tu ne serais probablement pas venu souvent nous rendre visite, moi et mes subordonnés.
Parfois, je me demandais comment aurais-tu vécu, si tu avais trouvé un moyen de rendre le corps de ton frère sans te sacrifier en retour.
Sûrement aurais-tu fini avec Winry, qui t'as toujours aimé, suivi et soutenu.
À moins que ce soit ton frère, qui comme toi avais toujours adoré la jeune fille.
Toujours est-il que ton départ de l'armée aurait été imminent.
Serais-je considéré comme égoïste si j'étais en quelque sorte heureux que ceci ne soit pas arrivé?
Mais ce n'était malgré tout pas suffisant pour mon bonheur.
Le plus beau scénario aurait été que tu puisses retrouver le corps d'Alphonse, et qu'ensuite tu décide de rester à l'armée, pour moi.
Je ricanais amèrement en pensant à ça.
Mais bien sûr... Et puis quoi encore? Que soudainement, tu te découvres une préférence envers les hommes et décide que je puisse être ton grand amour? J'étais peut être amoureux, mais pas non plus naïf et stupide à ce point là.
Mais bon... À quoi beau penser à un futur impossible quand celui-ci était déjà décidé?
Tu étais là-bas, avec Alphonse, et tu devais être heureux.
Les rêves me le montraient.
J'avais entendu dire que c'était aussi arrivé à Alphonse, avant que tu ne reviennes. Il te voyait, avec un double de lui, fabriquant des machines pour voler dans le ciel. Son maître avait pensé que ce n'était rien, mais cela s'était finalement révélé comme la réalité absolue de ce que tu étais devenu dans ton nouveau monde.
Dans un sens, je me réjouissais de te voir ainsi, ayant enfin la possibilité de vivre ta vie sans être aux crochets de l'armée.
Mais j'aurais tellement voulu que tu sois heureux ici...
J'aurais tellement voulu... Que tu reviennes...
Dans un mouvement de colère, je jetais à travers la pièce la boîte d'allumettes qui m'agaçaient depuis une bonne demi-heure.
Il faisait visiblement trop froid pour qu'une étincelle se crée.
Quelle dérision, une force aussi destructrice que celle du feu ne pouvait avoir qu'un minuscule point faible, qui la rendait inefficace.
Alors le grand Flame Alchemist, son point faible était lui aussi une misérable petite chose?
Je souris.
Oui...
Mon point faible est une petite chose rouge, très colérique.
Mais je l'attendrais, même si je dois passer toute ma vie dans cet univers blanc et glacial.
J'attendrais que tu reviennes, Edward.
Et la prochaine fois, je ne te laisserais pas partir.
Voilà, qu'en avez-vous pensé?
Bon. ... Il ne se passe RIEN. Je suis d'accord :D Mais bon, c'était ce que je comptais faire, et je vous rassure, j'ai à présent vraiment envie de faire une suite, avec un POV Alternatif (Roy, puis Edward).
DONC ÇA VA, HEIN! :D
Sinon, concernant cette future fic, ce serait quelque chose que je n'ai malheureusement jamais lu dans les fiction françaises (Ou qui n'a jamais été fini), c'est à dire une fic RoyEd, où Edo revient à Amestris, mais avec une vraie raison, une vraie recherche etc. (Je veux dire par là, pas une explication bidon ou bien réglée en un chapitre ou deux).
Non, celle-ci durerait une bonne partie de la fiction, avec peut-être une petite rencontre en Ed et le Royounet de Munich (Comme dans Munich 1921, un des plus beaux doujins au moonde~ 3).
Je n'ai rien de précis en tête, mais vous savez avec moi, vous me placez face à une feuille vide avec un thème, et je peux vous écrire 10 pages. (Je suis tout de même partie de ma fiction Fairy Tail avec seulement l'idée que Gray est triste + une phrase, et j'en suis à 8 pages, alors vous pouvez me dire chapeau! :D)
Sinon, j'espère que Royounet ne vous paraît pas trop OOC, mais c'est malheureusement pour le bien de la fiction (J'ai l'impression de dire ça tout le temps, moi... o_0) et puis de toute façon... Vous allez me dire que de mettre notre Colonel et la crevette rouge colérique n'est pas OOC de base? XD (Mais bon, c'est vrai que dans le premier anime, ça paraît plus probable que dans Brotherhood ou le manga ^^')
... C'est dans ces moments de grande solitude, où j'écris dans le noir de ma chambre que je me rappelle que le seul manga shōnen au monde qui connaîtra peut être un couple Shōnen Ai est Naruto... PLEASE, KISHIMOTO-SENSEI!
(C'était le HS du jour _)
Enfin bref, j'espère que ça vous a plus, que vous serez là pour la suite (On se dit à dans trois ans?) et que vous laisserez pour le bien de l'écrivain une petite(?) review :)
(yeux du chat dans Shrek)
Svouuuuplaîiît! :
