Bonsoir, je me suis enfin décidée à mettre en ligne cette histoire que j'avais en tête depuis un petit moment déjà. J'espère qu'elle plaira à certaines personnes en attendant je suis prête à accepter tout critique constructives. Je m'excuse à l'avance de certaines fautes d'orthographes, de grammaires ou de syntaxes qui m'auraient échappés, j'ai tenté de faire de mon mieux. Je ne suis pas le genre de personnes à up-dater très souvent alors je m'excuse dès maintenant de la fréquence à laquelle je publierai cette fanfiction (si au bout de 3 mois vous n'avez pas de nouvelles ce n'est pas parce-que je serai morte mais parce-que je serai soit atteinte de flemmardise aiguë soit de panne d'inspiration). Certains chapitres voire peut-être tous je ne sais pas encore seront associés à une chanson qui pour moi l'illustrera (Je ne sais pas dessiner alors j'utilise la musique comme tel). J'espère être capable de poster le 1er chapitre dans le courant de la semaine.

Pour finir pour tout les hispaniques, hispanophones enfin tout ce qui connaisse mieux l'espagnol que moi( ce n'est pas difficile) je vous prie de m'excuser pour la future utilisation approximative que je ferai de google traduction, je n'ai jamais fait d'espagnol de ma vie alors je fais avec les moyens du bord, mais si vous voulez me corrigez n'hésitez pas une seconde!

Disclaimer: Même si cela m'aurait bien plu je ne suis pas à l'origine de la saga Harry Potter. Néanmoins certains personnages sont sorti de mon imagination (ouais ils sont à moi et rien qu'à moi ^^)

Je pense avoir tout dit, je vous laisse découvrir cette histoire par le biais de ce très court prologue, bonne lecture (en tout cas je l'espère).

PROLOGUE (Summer 78, Yann Tiersen)

Je pense que dans cette histoire il s'agit de la mère, ma mère en quelque sorte. Son absence, cette douleur, cette colère à jamais ancrée en moi. S'incrustant de tout son long au tout profond de mon âme, ineffaçable, indélébile.

Ou peut-être s'agit-il de ce frère, ce héros, ce dieu toujours là pour moi. Cet être si imparfait, si détestable parfois mais que j'ai tellement aimé, tellement adoré à qui je vouais un culte, pour qui sans aucune hésitation j'aurai donné ma vie.

Ou alors il s'agit de cet homme ou adolescent, comme vous voulez, qui n'a jamais cessé de me faire mal à en crever dès le jour où j'ai décidé de lâcher prise, de me laisser emporter dans ce tourbillon passionnel... trop passionné. Je ne passe pas un jour sans souffrir par sa faute, à cause de lui, de moi, de notre amour. Enfin c'est comme ça que j'appellerai ce sentiment qui me donne l'impression de passer ma vie dans un étau, enfermée, essoufflée, encerclée, oppressée. Rendu claustrophobe par ma propre existence. Oui je vais appeler ça de l'amour car je suis incapable de trouver un autre mot pouvant qualifier ce que je ressens pour lui, cette émotion si vibrante, si grisante, si belle et si destructrice.

En fait il s'agit peut-être de tout ça à la fois: d'amour et de douleur. Les deux ont été pour moi indissociables. Ça doit être ça, il s'agit sûrement de cette douleur, la douleur d'avoir aimer trop fort cette mère qui n'en est plus une, ce frère qui n'en est plus un, cet homme qui...

Peut-être serait-ce plus simple pour moi de parler de ces filles, ces amies, ces sœurs... non après réflexion ce serait tout aussi douloureux. De ces enfants alors, nos enfants... douloureux aussi, encore et toujours.

Encore et toujours cette douleur mêlée à cet amour. De quoi vais-je alors parler? Quel sera donc le sujet de ce récit, si banal, si commun en définitive. Aurais-je la force de me remémorer tout cela, de tout raconter, tout révéler, tout écrire? Chaque phrase, chaque mot, chaque lettre, chaque virgule chaque point à son importance. J'aimerais tout dire et tout taire à la fois. Dire toute la vérité rien que la vérité votre honneur même la plus laide. Mais ce serait plus simple de trahir cette vérité en la déformant dans le but de créer une belle histoire comme dans les livres vous savez. Je veux d'une belle histoire, une où je n'aurai pas à rougir de mes actes ou dires passés.

Finalement je m'en sens incapable. Après tout je ne connais pas tout les tenant et les aboutissant de cette histoire tant bien même elle soit mienne. Et puis je n'ai jamais su manier les mots, je ne fais pas de belles phrases moi. Je n'aurai qu'à prétendre que ce n'est pas de moi dont il s'agit. Oui je vais l'écrire, l'inventer, la métamorphoser, la modeler.

Alors voilà, ça parlera d'une petite fille, une jeune femme puis une femme paumée qui a douloureusement et contre son gré aimé.

Mais souvenez-vous ce n'est pas moi, c'est elle, l'autre: Carmen Juanita Rodriguez-West, une vie si ordinaire, si insignifiante qui ne mérite pas qu'on en fasse toute une histoire.