Première fanfic originale ! yeah !

Avertissement requis : Les personnages et tout élément provenant des livres « Harry Potter » appartiennent à JK Rolling,

La fic est classée M pour le contenu parfois assez dur. Il y aura potentiellement du Slash HP/TR, mais ce n'est pas pour tout de suite.

Je vous remercie pour donner sa chance à cette fic,

Bonne lecture

Chapitre 1

"Il n'est pas de vice si simple qui n'affiche des dehors de vertu."

, Le marchand de Venise

La foule s'agitait devant la scène. Sous le regard dédaigneux des nobles et bourgeois qui les entouraient, assis confortablement dans les gradins qui bordaient le théâtre, les moins riches se bousculaient pour avoir une meilleure vue de ce qui se jouait devant eux. Ils étaient venus voir une pièce écrite par ce fameux Shakespeare dont la renommée n'était maintenant plus à faire. On était en 1601. L'homme avait su charmer les foules avec son Roméo et Juliette, il l'avait enchanté avec le Songe d'une nuit d'été, avait réveillé son esprit patriotique avec Henry V, et l'avait fait frémir d'horreur devant la cruauté de Richard III. Enfin, ce n'était que quelques titres parmi toutes les œuvres du dramaturge. Cet homme était tellement prolifique ! On en venait à se demander s'il faisait autre chose qu'écrire, et s'il prenait seulement le temps de dormir.

La plupart de ses œuvres se jouaient au théâtre du Globe, construit à peine un an plus tôt. Des individus issus de toutes classes sociales s'y rendaient. Bien sûr, le prix des places variaient les plus chanceux pouvaient s'offrir une place assise dans les gradins tandis que les autres, en payant seulement un sous, étaient certes plus près ces acteurs, mais devaient rester debout dans la cour. Et ce n'était guère le plus plaisant des emplacements.

Une odeur nauséabonde y régnait, et mieux valait éviter tout contact avec le sol avec autre chose que ses pieds. En effet, certains ne pouvaient retenir leurs besoins pendant les deux heures ou plus de représentations. De plus, ils y étaient serrés, compressés. La sueur, abondante en cette chaude journée d'été, et les souffles se mélangeaient, les corps se touchaient, l'espace personnel était inexistant. Mais pour un moment de distraction, pour un instant de rêve, les miséreux n'y prêtaient guère attention. Ils étaient concentrés sur les acteurs, sur les costumes hauts en couleur, sur l'action.

Ce qui faisait de cet endroit le terrain de chasse parfait des voleurs et des pickpockets, dont faisait partie Harry. Un mince jeune homme de seize ans doté d'une épaisse masse de cheveux noirs en désordre, et d'yeux verts aussi brillants que deux émeraudes.

Pour notre jeune ami, ce n'était pas seulement le terrain de chasse idéal, c'était SON terrain. Ayant grandi à deux rues d'ici, il connaissait la plupart des employés, eux aussi du coin. Il avait déjà rencontré les comédiens, qui l'avaient invité à explorer le théâtre et lui avaient révélé tous les petits passages secrets que sa forme délicate lui permettait d'emprunter. Aussi, étant donné ses bons contacts avec les gens du théâtre, on ne s'étonnait pas de le voir venir tous les jours, même si c'était pour assister à une pièce à laquelle il avait déjà assisté plusieurs fois. C'était parfait pour lui.

Chaque jour, il se glissait parmi la foule, dans la cour du théâtre. Il repérait sa proie, souvent un homme bien ventru, dont les sens étaient déjà inhiber par l'alcool, et dont le reste de l'attention était accaparé par ce qui se jouait sur scène. Mais il ne pouvait pas agir à n'importe quel moment il devait veiller à ce que tout le public, celui assis dans les gradins et ceux debout dans la cour, soit obnubilé par l'histoire, en plus de sa victime. Quand ce moment précis se présentait, alors seulement il frappait.

En parlant du loup, il ne lui restait maintenant plus que quelques secondes. La pièce qui se jouait aujourd'hui était Titus Andronicus, et un passage bien particulier ne manquait jamais de distraire les spectateurs de tout autre évènement extérieur : la scène du viol. Ou plutôt, l'après viol, lorsque les criminels, pour s'assurer du silence de la pauvre femme, lui coupait les mains… et la langue.

Honnêtement, lui-même avait été complétement pris par surprise la première fois qu'il y avait assisté. Tant de violence ! En plus, les comédiens avaient une petite astuce qui rendait cette scène encore plus impressionnante : celui qui jouait la femme cachait dans ses manches et des petits sacs de sangs de porc, ou de poulet, qu'il faisait éclater au moment opportun. Chaque fois, sans aucune exception, le public était complétement pris par le jeu les gens criaient, certains s'évanouissaient, d'autres se retenaient de vomir. Dans certains cas, de rire.

Mais Harry s'y était habitué, et avait vu cette scène pour ce qu'elle était : l'occasion idéale. L'occasion idéale dans l'endroit idéale. Une opportunité à ne pas rater.

Aussi, il ne manquait aucune représentation. Les connaissances qu'il avait dans le théâtre avaient d'ailleurs commencé à la charrier, disant que pour son âge, il avait un humour bien noir. Certains, plus vulgaires, lui avaient conseillé d'aller faire un tour dans un bordel et de demander une pucelle, bien qu'il aurait du mal lui avaient-ils assuré, pour voir du vrai sang sans risquer sa peau. Il n'avait jamais sérieusement considérer cette idée. Son parrain, Sirius, acceptait peut-être la « profession » qu'il avait choisie par nécessité, jamais il ne tolèrerait qu'il souille davantage le nom des Potter en se rendant dans un endroit si mal famé. Lui-même n'en avait guère envie. Lorsque ce moment viendrait, ce serait avec la fille qu'il aimerait, il se l'était promis. Il n'avait peut-être pas beaucoup d'emprise sur sa vie, mais c'était un point sur lequel il ne reviendrait pas.

Juste au moment où il sortit de ses pensées, il vit les comédiens se mettre en place. Ah ! Enfin !

Il avait déjà repéré sa proie, et s'était placé stratégiquement. Quand le sang d'animal gicla, que le public cria, il ne perdit pas une seule seconde. Il sortit le petit poignard qu'il avait dans sa manche, coupa le cordon de la bourse de l'homme qui ne se rendit compte de rien, et se fraya un chemin lentement – il ne devait jamais avoir l'air trop pressé- vers l'une des sorties. Arrivé entre deux gradins, il s'appuya contre les planches à sa gauche. Deux d'entre elles se décalèrent, libérant un petit passage dans lequel il se glissa, pour enfin se trouver sous les gradins, sous les pieds des nobles.

En parlant de ceux-ci, vous vous demandez surement comment aucun d'entre eux n'a pu remarquer le petit méfait d'Harry ? Et bien voyez-vous, si ces damoiseaux et damoiselles venaient au théâtre, c'était certes pour se distraire et découvrir ce qui ravissait tellement leur souveraine bien-aimée, Elizabeth I, mais également pour se faire voir, pour se montrer et échanger les derniers ragots. Les places les plus chères du théâtre étaient d'ailleurs celles au-dessus de la scène, qui ne garantissait pas une bonne vue des comédiens, au contraire, mais permettait à leurs occupants d'être vus de tous. En plus, même s'ils avaient une bonne vue sur les gens du peuple, ils ne s'en souciaient aucunement. Pourquoi perdre leur temps à regarder ces gens crasseux et vulgaires quand ils pouvaient s'observer entre eux en chien-de-faïence ou apprécier une bonne pièce ?

Pour cette raison, Harry ne s'inquiétait jamais d'être vu pas les nobles.

Mis peut-être que ce jour-là, il aurait dû y faire attention. Il aurait alors remarqué, dans le fond des gradins, un homme élégant, de haute stature et bien bâti, avec des cheveux noirs biens coiffés, et entouré d'autre gens de la noblesse, qui n'avait rien manqué de son vol. Qui avaient gardé ses yeux pourpres braqués sur lui dès l'instant où il avait sorti son poignard. Il aurait remarqué Tom Marvolo Riddle.

Comme chaque fois Harry patienta. Il attendit la fin du spectacle, attendit que les spectateurs s'en aillent. Ce n'était qu'une fois à cent pour cent certain que tout le monde avait déserté la cours et les gradins, qu'il osait sortir. Après, il se rendait chaque fois dans les coulisses.

« Harry ! Alors ? Comment j'étais aujourd'hui ? Aussi éblouissant que d'habitude ? » L'accosta Seamus, sans autre préambule.

« Eh bien… » Commença Harry avant d'être interrompu.

« Eblouissante tu veux dire. Mais franchement, combien de fois je devrai te dire de te changer dès ta sortie de scène ? Plus tu attends, plus il est difficile d'enlever le sang sur cette robe. Si on doit encore en acheter une nouvelle, ce sera avec ton salaire ! » S'exclama Dean, jamais très loin de son comparse.

En effet, Seamus, grâce à sa fine silhouette et à sa voix encore fluette, s'était vue attribué le rôle de la charmante jeune fille qui finissait mutilée. Il jouait d'ailleurs majoritairement des rôles féminins, et avait même interprété le personnage de Juliette. À cette occasion, Dean avait reçu le surnom Roméo, même si ce n'était pas son rôle. En tout cas, jouer une femme ne semblait pas déranger Seamus. C'était un comédien professionnel, et il semblait d'ailleurs trouver les robes assez confortables, étant donné qu'il passait un bon bout de temps dedans, même quand la pièce était finie, même quand elles étaient trempée de sang de poulet.

« Euh… méchant ! De toute façon, la majorité de ces robes sont bonnes à mettre au feu. »

« Seamus, je ne pense pas que les couturières apprécierait de voir une robe qu'elles rêvent de porter finir ensanglanter » dit Harry, trouvant enfin l'occasion de placer un mot. « Mais oui, tu étais aussi merveilleuse que toutes les autres fois. »

« Merveill… Oh non Harry ! Pas toi aussi ! Je suis une femme sur scène, d'accord, mais ne m'émasculez pas davantage en dehors de ça » se plaignit le jeune homme.

Le petit irlandais afficha ensuite un sourire en coin, presque moqueur.

« D'ailleurs… » dit-il lentement « Si tu nous rejoignais, je suis sûr que tu serais dans la même position que moi. Ça ne te tente pas ? Tromper le public ? Voir les hommes baver devant toi en sachant au combien ils seraient surpris si ton véritable visage leur était dévoilé ? Bien que dans ton cas… même au naturel tu les charmerais. »

« Seamus ! » s'écria Harry, légèrement insulté.

« Quoi ? Vraiment, regardes toi ! Tu es plus petit que moi, plus fin que moi, tu as moins de poils au visage que ma sœur, et tu as ces deux magnifiques joyaux qui te servent d'yeux, bien que des fois je doute que tu les utilises… » continua son ami.

« Seamus ! Tu… » Reprit Harry avant que Dean ne le coupe « As parfaitement raison. Ça ne t'intéresse absolument pas Harry ? C'est pas comme si les gars taillés comme Seamus et toi abondaient dans le coin, et c'est encore plus rare qu'ils aient un cerveau assez développé pour retenir tout le texte qu'on doit enregistrer. »

« Et qu'est-ce qui te dit que je l'ai, ce cerveau ? » rétorqua la menace aux yeux verts.

« Allons, je t'ai déjà vu faire répéter Colin. C'est à peine si tu posais les yeux sur ta feuille, et pourtant, lui donner la réplique ne te posait aucun problème. Diantre ! Tu connaissais mieux le texte que lui, comme si vos places avaient été échangées et que c'était toi, le comédien professionnel ! »

« Colin est encore inexpérimenté mais… »

« En plus, tu aurais un boulot stable et honnête, contrairement à… »

« Ça suffit ! » cette fois-ci, c'était au tour d'Harry d'interrompre son vis-à-vis. Dean et Seamus faisaient partie des quelques personnes, assez rares, qui savaient d'où provenait son gagne-pain. Cependant, ils devaient être prudents, donc hors de question d'en parler à voix haute, surtout dans les coulisses du théâtre dont les murs avaient autant d'oreilles que ceux du Parlement. Bon, peut-être moins, si on se fiait aux rumeurs.

« Ecoutez » dit Harry, plus doucement « Je vous suis reconnaissant pour votre offre, mais le monde du spectacle n'est pas fait pour moi. Même en tant que doublure, c'est trop dangereux d'après Sirius. »

« Mais pourquoi ? » demanda Dean. « Je veux dire, certes ton gardien est dans une position assez… compliquée, mais je ne vois pas en quoi ça te concerne ? »

Décrire la situation de Sirius comme étant « compliquée » était un euphémisme. Son parrain était un évadé de prison. Pas n'importe quelle prison, mais bien la tristement fameuse Tour de Londres. Après avoir réalisé l'impossible, l'homme s'était caché dans les bas quartiers de Londres. Et quelle n'avait pas été sa surprise quand il était un jour, complétement par hasard, tombé sur une copie conforme de son meilleur ami quand il était enfant. Son filleul. Sa surprise avait été encore plus grande quand il avait appris que le garçon de neuf ans vivait dans la rue, se nourrissant du pain généreusement donné par le boulanger et de ce qu'il pouvait acheter grâce aux quelques pièces qu'il dérobait à l'occasion. Il s'était présenté, et les deux avaient tout de suite sympathisé.

Plus tard, Sirius avait repris contact avec une connaissance aux activités plutôt louches, et avait remis la main sur une partie de sa fortune qu'il avait cachée avant d'être incarcéré. Cependant, cette fortune était plutôt maigre, et avait juste suffit pour leur acheter une petite maison dans les bas quartiers. Sirius étant un homme recherché, il était impensable qu'il se montre au grand jour, et de ce fait ne pouvait pas trouver de travail. Quand Harry avait proposé à son parrain de trouver un emploi, ce dernier avait refusé tout de suite. Et il lui avait spécifiquement interdit de travailler dans le monde du théâtre, ou tout autre chose trop publique. Selon lui, l'homme qui avait assassiné ses parents et qui avait tenté de le tuer quand il n'était qu'un nourrisson pouvait encore être à ses trousses, donc mieux valait éviter pour Harry de trop s'exposer.

Il est vrai qu'Harry aurait certainement pu trouver un travail discret et plus honnête, mais il préférait quelque chose sans attache, sans patron pour le diriger et sans collègues. Ainsi, si Sirius devait repartir en cavale, les gens ne poseraient pas de questions lorsqu'il disparaitrait, car il n'imaginait pas laisser son parrain livré à lui-même. Son séjour dans la Tour de Londres avait laissé des marques, ce qui le rendait instable, et l'homme lui était trop cher. Il ne pouvait pas l'abandonner.

« Laisses tomber Seamus. Mais merci en tout cas. » Il sourit à ses deux amis.

« Harry ! » s'éleva une nouvelle voix.

Les trois garçons virent une jolie rousse courir vers eux.

« Ginny ! Alors tu l'as eu ce poste de couturière ? » L'interrogea le petit brun, un grand sourire aux lèvres.

« Evidemment ! Ça ne court pas les rues, les filles avec autant d'expérience que moi. Franchement, j'ai passé la moitié de ma vie à recoudre les vêtements de mes frères, et ça en fait une pile ! »

« Je suis content pour toi… mais tu ne vas pas regretter la boulangerie ? Toute ta famille y travaille… »

La jeune fille soupira. « Crois-moi, avoir un peu d'air pour soi-même qui ne soit pas empesté de farine, ça fait du bien. En plus, trop de travailleurs, c'est mauvais pour le commerce. On est tous entassés aux fourneaux, et au final on s'emmêlait les pinceaux. D'ailleurs Ron aussi cherche une autre voix.»

« Il veut entrer dans la garde royale, n'est-ce pas ? » dit Harry. Ron, comme une bonne partie des membres de la famille Weasley, n'était pas au courant de ses activités illicites. Les seuls dans cette situation parmi les rouquins étaient la plus que charmante jeune fille devant lui, et les jumeaux maléfiques. Ron avait beau être son meilleur ami, le garçon était trop borné, et avait une vision bien trop manichéenne des choses. De plus, il 'était pas le plus discret des individus. Si Harry lui révélait son secret, il finirait surement au bout d'une corde dans le mois suivant.

« Oui, mais il est loin d'avoir la technique, ou même le comportement nécessaire… malheureusement j'ai bien peur qu'il finisse par s'engager en tant que fantassin, s'il persiste à vouloir servir son pays par les armes. Tiens au fait, tu passes par la boulangerie à ton retour ? J'ai ici quelques bouts de tissus qu'on allait jeter. Maman pourra peut-être en faire quelque chose. »

Elle lui tendit une petit bourse, vertes foncée. Il la prit et la rangea dans sa poche.

Il resta encore bavarder quelques minutes avec ses amis, avant de se décider à partir.

Il ne s'attendait vraiment pas à ce qui l'attendait à la sortie du Théâtre.

Apparemment, quelques nobles avaient décidé de rester trainer dans les parages après la fin de la représentation. Pourquoi, il n'en avait aucune idée, mais leur groupe, par la richesse qui en rayonnait, contrastait fortement avec la simplicité des alentours.

Il étudia un peu la bande. Un des hommes auraient pu passer pour un vieillard, tant sa chevelure blonde tirait sur le blanc. Cependant, son visage et sa posture générale étaient ceux d'un homme dans la fin de sa trentaine, début de la quarantaine. Et ils reflétaient aussi sa bonne santé. L'homme à sa gauche avait de cheveux noirs bouclés, et des yeux d'un noir tout aussi profond. Il était un peu plus petit que blanchette, mais dégageait une certaine prestance, et une aura menaçante qui incitait davantage à s'en méfier. Ils étaient entourés d'autres hommes, tout aussi bien habillés qu'eux et certains tout aussi impressionnants, mais la dernière personne qui ressortait de ce groupe était celle qui tournait son dos à Harry.

L'homme était grand. Harry devait tout juste lui arriver aux épaules, et encore. Il se tenait droit. Même s'il ne voyait pas sa face, Harry pouvait deviner que cet homme était du style à garder sa contenance en toute occasion. À en juger par les regards que lui lançaient les autres nobles, cet homme devait être au-dessus d'eux dans l'ordre social. Ey il avait gagné leur respect ainsi que leur… crainte ? Était-ce bien ce qu'il décelait dans la posture de certains petit nobles, plus éloignés de l'homme mais indéniablement une part de ce groupe ?

Enfin Harry remarqua un détail particulier : l'homme était riche. Ce n'était pas seulement sa tenue qui lui révélait ceci, mais aussi la bourse bien remplie qui pendait et qui avait glissé vers l'arrière de sa veste. Ce qui faisait qu'il ne l'avait plus à l'œil. Peut-être ne s'en rendrait-il même pas compte, si elle venait à disparaitre…

Non ! Harry, non ! Se réprimanda-t-il. En plein jour, dans un espace ouvert, c'est de la folie. Ils te repéreront tout de suite, ce sera trop louche….

Mais cette bourse, cette bourse d'un profond vert foncé, qui semblait si lourde… combien y avait-il là-dedans ? Assez pour être tranquille pendant une semaine ? Un mois ? Plus ? Et même s'il y avait autre chose que des pièces, ils connaissaient certaines personnes qui lui échangeraient les objets qu'elle contenait contre leur juste poids en or… Non, Harry ! Pas de risque inutile ! Ne sois pas trop gourmand !

Mais juste au moment où il pensait s'en aller, un groupe d'hommes sortit de la taverne du coin. Ils étaient souls, sans aucun doute. Ils marchaient en zigzag et bousculaient les passants et… et se dirigeaient vers le groupe de nobles !

Harry y vit sa chance. Discrètement, il se joignit à eux. Dans leurs états, la plupart ne s'en rendirent même pas compte, et les autres l'accueillirent chaleureusement, passant un bras sur ses épaules. Lorsqu'il passèrent derrière les nobles, et juste derrière l'homme au dos tourné, il sortit son poignard et sectionna la cordelette.

La bourse lui tomba dans la main. Beaucoup plus lourde qu'il ne pensait

Impossible que l'homme ne remarque pas la disparition d'un tel poids.

Et justement, l'homme se retourna.

Emeraudes rencontrèrent rubis.

Harry n'y réfléchit pas deux fois il se retourna et courut, s'engouffrant dans la première ruelle qu'il aperçut.

Le noble et ses acolytes le prirent en chasse.

...

Voilà.

Les infos sur le théâtre du globe sont véridiques ! De source anglaise et professionnelle !

Comme indiqué plus haut, cette fic est ma première histoire originale; J'ai deux traductions à mon actif en dehors. Donc, j'aimerai vraiment savoir ce que vous pensez de ce premier chapitre (histoire ou écriture ou… qu'importe). Vos avis m'aideront beaucoup, étant donné que je suis libre de manier à ma guise cette fic.

J'ignore combien de chapitres cette fic contera, mais elle ne sera pas abandonnée (la fin est déjà fixée).

À bientôt,

Yepmissis.