Bonsoir à vous !
Je commence ce soir une fic qui a germé dans mon esprit alors que je souffrais, oh le martyre, durant une promenade au zoo sous la pluie avec mon adorable cousin samedi après-midi. Vengeresse grince des dents
C'est un peu n'importe quoi, c'est très certainement improbable de voir cette histoire un jour dans les livres, ce n'est pas très romantique mais plutôt humoristique enfin...peut-être pas totalement dans le premier chapitre mais attendez qu'ilsy soient, au zoo !
Ce ne sera pas une très longue fic, parce que je ne veux pas, tout simplement . J'ai trop d'idées, donc une fic qui semble très longue si on se fit à mon pauvre cerveau surchauffée.
Vous mourrez d'envie de savoir ce qui se trame dans ma tête hein ?
Je peux vous donner un avant-goût.
J'ai quelques OS Ron/Hermione en chantier mais surtout une fic Hermione/Draco qui se passerait après le tome 6.
Moui, après le tome 6. Quelque chose de noir, de violent, loin des fics habituelles qui commencent vraiment à me saturer.
Et puis, ça commence à m'énerver de voir des auteurs qui ne suivent pas le cours des livres. Qui écrivent des fics sans tenir compte du nouveau livre. Quel merveilleux livre, sois dis en passant ! Quelle belle mort, j'ai a-do-ré, vraiment.
Alors,alors...
Je dédie cette fic à ma tante, qui ne lira jamais ceci bien sûr, mais c'est grâce à ses idées de Parc Safari que cette histoire existe. Merci aux singes d'être resté obstinément caché dans leur abri, aussi. Sales égoïstes !
Enjoy it !
Ron et Hermione vont au zoo
Chapitre 1 : La lettre
Ron se tenait, incrédule, devant la chouette beige qui attendait sagement un bol d'eau. Il relisait la lettre pour la quatrième fois, mais il ne trouvait encore aucune façon de réagir logiquement à ça. Il entreprit de la relire encore, pour s'assurer qu'il ne rêvait pas.
Cher Ron,
J'espère que tu vas bien. Je n'ai pas eu le temps de t'écrire avant, j'en suis désolée. J'ai eu un été chargé, nous avons visité le Canada en famille. C'était très beau.
Mais je me suis tenu au courant des évènements de notre monde, et je voulais te dire que je suis sincèrement désolée pour l'accident de Percy. J'imagine le choc que vous avez eu…
Écoute, je n'ai jamais été douée pour les lettres, je voulais simplement t'inviter à venir passer quelques jours chez moi. McGonagall croit que je n'ai rien à craindre dans mon quartier de moldus tranquilles et moi je suis certaine que cela nous ferait le plus grand bien, avant l'année que nous nous apprêtons à vivre…
Réponds moi vite !
Tu me manques beaucoup.
Hermione.
Il tendit à la chouette le plat d'eau de Coq, et s'assit sur son lit. Tu me manques beaucoup, elle a écrit que je lui manquais beaucoup. Son visage s'étira d'un large sourire. Elle l'invitait à passer quelques jours chez elle, chose qu'elle n'avait jamais fais auparavant.
Et avec une pointe de culpabilité, il remarqua qu'il n'était pas question d'Harry dans la missive. Ils seraient donc tous les jours tous les deux ensemble…
Son cœur manqua un battement alors qu'il se levait précipitamment et qu'il descendait à la cuisine, brandissant la lettre tel un trophée.
« Ron, es-tu obligé de faire tant de bruits ? » lui lança sa mère qui tressait des tissus mauves, en préparation du mariage de Bill qui approchait à grand pas.
« Oui ! » répondit-il en s'assoyant à la table. Ginny entra à son tour dans la cuisine, suivit de Fred et George. En temps normal, Ron aurait intelligemment attendu le départ des jumeaux pour parler d'un sujet d'une telle délicatesse avec sa mère, mais…
« Maman, je sais que tu nous as demandé de rester à la maison cet été, mais… »
« C'est non. » le coupa-t-elle d'un ton bourru. Ron inspira profondément…
« Je suis invité quelques jours chez Hermione. »
Fred échappa son verre, George s'étouffa avec sa bouchée de pain et Ginny battit furieusement des mains, l'air ravi. Molly reposa son tricot sur la table.
« En temps normal, la réponse aurait été non... »
Ron sentit naître en lui le feu de l'espoir. Il se redressa, un sourire étincelant sur les lèvres. Il sentit accessoirement le bout de ses oreilles rougir mais il s'en fichait.
« Mais si en plus,ton séjourimplique de te retrouver seul avec Hermione, la réponse est assurément NON ! » cria Molly en empoignant son tissu et en disparaissant de la pièce.
Ron baissa la tête, son brasier d'espérance s'étouffant de lui-même. Fred toussa un peu.
« Elle a simplement peur de se retrouver avec un petit-fils sur les bras. »
« Franchement ! Comme s'ils ne se protégeaient pas! » lança Ginny, en croisant les bras. « Hermione est assez intelligente pour ne pas…»
« UN INSTANT! » hurla Ron avant que George n'ait le temps de répliquer à sa sœur. « Qu'est-ce qui vous fait croire qu'Hermione et moi, nous…nous…NOUS? »
Les trois se jetèrent des regards complices.
« À voir comment ça allait, Lavande et toi…ce ne serait pas surprenant que… » commença Fred d'une voix coquine.
Ron sursauta. Avec Lavande? Un haut-le-coeur le saisit. Bien sûr, il ne pouvait pas avouer qu'il avait sorti avec elle pour rendre Hermione jalouse…mais…
« Vous devriez vraiment vous demandez pourquoi je suis sorti avec elle ! » s'exclama-t-il en se levant de table et en grimpant vivement les escaliers vers sa chambre. Il entendit vaguement son frère crier qu'ils le savaient déjà,mais il préféra ne rien répondre.
Il alla se coucher sur son lit. Sa famille était décidément arriérée. Tous plus les uns que les autres. Jamais il n'avait autant souhaité être né ailleurs. Dans une famille moldue, tiens ! Pour être près d'Hermione…
C'était dur à avouer. Au début, il avait pensé que ça serait passager. Elle l'énervait tellement, tellement ! Et plus le temps passait, plus ça semblait…s'approfondir.
Un autre frisson le parcourut, un agréable frisson cette fois. Il adorait quand ils se retrouvaient seuls, tous les deux, dans la salle commune déserte. Il adorait quand elle appuyait sa tête sur son épaule et qu'elle s'endormait. Il adorait son parfum de vanille. Il adorait ses cheveux bouclés, mais il les adorait encore plus quand il était lisse. Il adorait le pli sur son front quand elle était concentrée, ça le déconcentrait à chaque fois.
Il ferma les yeux.
Il aimait tout d'elle. Il l'aimait, elle. Il se calla plus confortablement dans ses couvertures. Il ferait tout pour lui prouver, une bonne fois pour toute. Avec la guerre, il savait que le temps leur était peut-être compté...
On toqua à la porte. Il marmonna un entrez sans conviction. Sa mère s'avança timidement. Elle se tortillait les mains, visiblement mal à l'aise.
« Écoute, Ronald… » commença-t-elle doucement.
« Comment peux-tu penser que je vais aller chez Hermione uniquement dans le but de … de … avec elle ? » cracha-t-il en épargnant lui le terrifiant faire l'amour qui angoissait inévitablement toutes les mères.
« Je ne pense pas ça, Ron! » soupira-t-elle en se laissant tomber sur le lit. « Mais nous sommes en temps de guerre, je sais, pour l'avoir vécu, qu'il est plus tentant de s'engager avec quelqu'un alors que nous savons que peut-être, demain, elle ne sera plus là… »
« Et tu crois que je ferai subir une telle chose à Hermione? » s'étonna-t-il. Sa mère rougit légèrement.
« Je sais aussi qu'il y a une certaine…tension sexuelle...entre toi et Her… » continua-t-elle en pesant bien ses mots. Elle fut interrompue par un cri furieux.
« Veux-tu bien m'expliquer pourquoi tout le monde semble s'entendre sur le fait qu'Hermione et moi avons des…des…rapports sexuels ? » hurla-t-il en sautant sur ses pieds. Alors qu'il redescendait à la cuisine, préférant les insinuations douteuses des jumeaux à la tendance paranoïaque matrimonale de sa mère, il l'entendit hurler.
« Je venais juste t'avertir qu'après en avoir parler à ton père, nous avons décidé que tu pourrais y aller ! »
Ron stoppa net sa course. Il pourrait y aller ? Il pourrait y aller ?
« Hein ? » fut tout ce qu'il trouva à dire. Il vit sa mère descendre à son tour les escaliers.
« Oui, je venais juste t'avertir…d'être prudent. » termina-t-elle en embrassant son garçon sur la joue. « Indique moi quand tu voudras partir, c'est Bill qui t'y conduiras. »
Abasourdi, Ron se contenta d'un signe de tête en direction de sa mère. Ginny se remit à crier de joie, au grand agacement de celui-ci. Il faillit lui dire d'aller rejoindre Harry, mais il se rappela la décision de son meilleur ami, et ravala ses paroles. Après tout, il valait mieux que Ginny s'occupe l'esprit à ses dépends qu'elle passe l'été à pleurer Harry.
Il remonta sans dire un mot, son sourire trahissant son état d'esprit. Il prit un morceau de parchemin dans sa valise qu'il avait négligé de vider et il trouva une plume abandonnée sur son bureau. Que devait-il lui écrire ?
Chère Hermione, malgré ce que pense notre entourage, j'irai chez toi sans te violer, je t'en assure. J'en ai vraiment envie mais pour cela, il faudrait que tu m'aimes aussi et comme écrire que je te manque n'est pas une preuve d'amour suffisante, je ne peux espérer de miracles pour mon séjour chez toi.
Il rit de sa plaisanterie de mauvais goût, chiffonna le papier et le mit dans la corbeille. Il ne pouvait évidemment pas écrire ça. Il réfléchit, laissa son regard errer dehors, le ciel était bleu, ils pourraient aller marcher au bord de l'eau…
Il sourit.
Chère Hermione,
Je vais bien, ne t'inquiète pas. Pour ce qui est de Percy…nous n'avons pas averti ma mère encore. Nous attendons d'avoir la certitude de l'identité du mangemort retrouvé. Ce sera un trop gros choc, elle est vaguement au courant que Percy ne va plus travaillé mais elle croit qu'il se cache pour ne pas être recruté…
Je suis content aussi que tu ailles bien et je serai ravi d'aller chez toi. Bill est en congé aujourd'hui, il propose de m'y conduire, il connaît le chemin. Je sais que c'est un peu tôt et sans préavis mais…j'ai eu quelques difficultés à convaincre ma mère de me laisser sortir, alors, c'est à prendre ou à laisser !
J'arriverai ce soir.
À bientôt,
Ron.
Il hésita un instant, son regard s'attardant sur …quelques difficultés…, réprimant une envie de rire. Bon, ne sois pas timide, Ron.
Il reprit la plume et d'une main tremblante, compléta la lettre.
P.S : Tu me manques beaucoup à moi aussi.
Satisfait, il cacheta la lettre et la donna à Coq qui huhulait d'un air joyeux. À la hâte, il trouva ses vêtements de moldus derrière une boîte de vieilles bandes dessinés. Il leur jeta un regard sombre, ils étaient vraiment ridicules.
De toute façon, ce n'est pas comme si tu allais chez elle pour la séduire…, songea-t-il, en essayant de s'en convaincre. Se mordant la lèvre, il fourra le tout dans une valise et s'arrêta en voyant scintiller, sur le haut de son armoire, un objet doré.
Il soupira.
Il étira son bras et l'attrapa. Presque gêné, il fourra aussi dans sa valise le délicat collier en or qu'il avait prévu offrir à Hermione à Noël. C'était sans compter son erreur avec Lavande et, même s'ils étaient officiellement ensemble durant les fêtes, iln'avait puse résoudre à remettre à sa copine du moment la raison de son dur labeur de l'été dernier.
Il avait, sous l'œil amusé de ses frères, tond le gazon de nombreux moldus à la bonne vieille méthode pour ramasser suffisamment de gallionspour ce présent. Hermione n'en avait jamais rien su, elle croyait qu'il travaillait pour un nouveau balai, comme il l'avait laissé supposé.
Sous le collier se trouvait aussi la missive enflammée qu'il avait rédigée le jour même de son achat. Il la prit également. Enflammée n'était peut-être pas lemot qui convenait le plus...
" M'offriras-tu ton cœur aussi ? "
Il rougit légèrement en la relisant. Il se trouvait sentimental et romantique à l'époque, mais il pensait maintenant que la jeune lionne éclaterait de rire s'il lui donnait.
Sa mère cria son nom, il sortit la tête dans le couloir.
« Ron, une lettre d'Hermione! »
Il fronça les sourcils en se précipitant à la cuisine. Ce n'était pas Coq qui la portait mais la même chouette beige. Il décacheta l'enveloppe rapidement, son inquiétude le gagnant sans qu'il ne puisse la stopper.
Ron,
Je suis un peu prise au dépourvue, mais c'est d'accord, tu peux arriver quand tu veux.
À dans quelques heures,
Hermione.
P.S : J'ai hâte de te voir
P.P.S : J'ai gardé Coq avec moi, il semblait épuisé d'avoir volé si rapidement, le pauvre. Tu le récupèreras quand tu seras là.
Il sursauta. Son hibou poids plume s'était déjà rendu chez Hermione ? Il avait une fonction turbo, maintenant ?
Il sentit une petite main s'insinuer devant lui et voler la lettre.
« GINNY ! »
Et voilà, c'est tout pour le chapitre 1 !
Ne vous inquiétez pas, le chapitre 2 viendra rapidement, il est déjà écrit à la moitié.
Mais même si cette fic avance vite, ça ne veut pas dire que je peux me passer d'encouragements... Vengeresse roule des yeux d'un air angélique
Alooooors, si vous voulez vraiment me faire plaisir, pesez sur le petit bouton mauve lilas en bas de cette page et dites-moi ce que vous pensez du début de cette courte fic !
À bientôt , mes poussineaux, mes poussinettes, je m'en vais continuer la fic, hihi !
Bonne journée :)
Vengeresse
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