Bonjour,
Me revoici donc avec la troisième partie de ma fic. L'histoire se déroule donc pendant les années Harry Potter.
On continue de suivre Calypso dès ce fameux soir d'octobre qui a vu la disparition de Voldemort et je compte aller jusqu'au tome 7.
Je tiendrai compte donc des livres de JKR et j'essayerai d'y inclure mon histoire ^^
On retrouvera donc tout plein de personnages (dans le désordre) : Rabastan, Rodolphus, Bella, Voldemort, Lucius, Cissey, Severus, Pettigrew, Sirius Black, Remus Lupin, Dumbledore, Harry, Hermione, Ron, Drago, Théodore Nott et son papa etc etc
J'espère que cette suite vous plaira. N'oubliez pas de me laisser une petite review ^^
Je ne sais pas quel sera le rythme de parution, par contre
Disclaimer : tous les perso appartiennent à JKR sauf Caly – malheureusement …
Bonne lecture
Chapitre 1 : Il y a des soirs comme ça, où tout s'écroule autour de vous ...
J'étais gelée. Un vent de panique s'était insidieusement emparé de moi, glaçant mon sang dans mes veines. Je tremblais des pieds à la tête et j'eus l'impression que le monde autour de moi tanguait. Je tenais toujours fermement le bras de mon époux. Rabastan sortit son hébétude et s'aperçut de ma présence chancelante. Il m'enlaça avec force et la chaleur de ses bras chassa un peu la peur que je ressentais.
Je percevais les battements de son coeur, tout aussi paniqués que les miens. Personne n'avait plus dit un mot.
Rodolphus était immobile près de la cheminée, le regard posé sur une Bella, tombée à genoux sur le tapis persan. Elle avait la tête baissée, son visage était masqué par le rideau sombre que formait ses cheveux. Je savais, en voyant son dos se soulevant par intermittence qu'elle était en train de pleurer. La voir ainsi, elle qui était la plus forte de nous tous, me fit me raccrocher un peu plus encore à Rabastan. Il avait posé sa joue contre mes cheveux.
Il y eut un mouvement : Bella s'était relevé brusquement. Le maquillage qui ornait ses yeux trop lourdement avait coulé avec ses larmes maintenant taries.
- Ce n'est pas possible, lança-t-elle soudain.
Elle fit soudain les cent pas dans la salle à manger.
- Il faut aller au Repaire ! Déclara-t-elle soudain. Voir ce qui s'est passé !
Rodolphus prit alors la parole.
- Tu sais très bien ce qui s'est passé !
Il releva sa manche gauche et montra son avant-bras vierge de toute Marque.
- La disparition de la Marque ne veut dire qu'une seule chose ! Le Maître est …
- TAIS-TOI ! Hurla alors Bellatrix en se ruant vers le sorcier.
Elle avait sorti sa baguette et la pointa vers son mari.
- Je t'interdis de dire cela ! C'est impossible ! Cela ne se peut !
Rodolphus avait été le seul à mettre des mots sur ce qui nous arrivait. Et cela me fit frissonner. D'entendre à haute voix que le Maître n'était plus me donna l'impression que mon monde s'écroulait. Ce pour quoi je m'étais battue, tous les sacrifices consentis, les pleurs, les douleurs, l'angoisse et la crainte, les pertes d'êtres chers, le sacrifice ô combien douloureux de mon père … Tout cela réduit à néant en une seconde, cela ne pouvait être vrai. Je laissai échapper un petit cri d'animal blessé. Rabastan déposa un baiser dans mes cheveux, tentant en vain de m'apaiser.
- Il faut savoir ce qui s'est passé, murmurai-je, faisant écho à Bella.
- Très bien, alors allons voir au Repaire, approuva Rabastan.
Rodolphus fusilla son frère du regard mais il fut le premier à quitter la pièce.
Chancelante, je m'agrippai de toutes mes forces à Rabastan. Bella, elle avançait devant nous comme un inferius.
Il pleuvait fort, ce soir-là et le temps de quitter le manoir Lestrange pour tranplaner, nous étions trempés.
Le manoir était semblable à lui-même : plongé dans le noir,silencieux et menaçant. Nous avançâmes en silence. Je serrai avec force la main de Rabastan.
Pas un bruit ne se faisait entendre à l'intérieur.
Rodolphus entra le premier dans le salon où habituellement se tenaient les réunions. Les sorciers déjà présents là tournèrent la tête à notre arrivée. Certains avaient les yeux hagards, d'autres ne pouvaient rester en place.
- La Marque a disparu ! Bondit Walden en nous voyant arriver. Que s'est-il passé ?
- Nous l'ignorons, déclara Rabastan qui avait pris la tête des opérations.
Bartémius qui n'avait pas bougé à notre arrivée sortit de l'ombre dans laquelle il se trouvait.
- Lucius est passé en coup de vent, annonça-t-il. Il est parti laissé traîner une oreille au Ministère.
Après avoir parlé, il retourna dans l'ombre, non sans avoir jeté un rapide coup d'oeil à Bella.
Il ne restait plus qu'à attendre … Je parcourus des yeux la petite assemblée qui était là et soudain une absence me sauta aux yeux. Richard n'était pas là ! Une nouvelle source d'inquiétude s'empara de moi. Que lui était-il arrivé pour qu'il ne vienne pas ce soir ? Je fus soudain sortie de mes rêveries par une nouvelle question. Cette fois, ce fut William qui prit la parole.
- Quelqu'un sait-il où le Lord était parti ? Demanda-t-il alors.
- Aucune idée, Mulciber, répondit Walden.
Bella restait silencieuse, aussi parlai-je pour nous deux.
- Bella et moi, on l'a vu partir, tout à l'heure … Il … il a dit qu'il devait faire quelque chose tout seul … marmonnai-je la voix tremblante.
- Les Potters ! S'exclama Rabastan en me serrant un peu plus fort dans ses bras.
Il me dévisagea avec sérieux.
- Cela ne peut être que cela !
Rabastan avait raison et soudain un autre souvenir de cette soirée refit surface.
- Pettigrew ! 'exclamai-je. Il nous a interrompus tout à l'heure. Il semblait surexcité !
Je relevai la tête vers Rabastan comme si nous n'étions plus que tous les deux.
- Je suis sûre que c'est cela !
La porte s'ouvrit brusquement et nous fit sursauter. Un peu hagard arriva Karkaroff.
- C'est vrai ? Ce qu'ils disent à la radio ?
Nous nous dévisageâmes un instant. Personne n'avait eu l'idée d'écouter la radio sorcière. Walden agita sa baguette et une radio apparut. Quelques instants plus tard, nous nous étions tous resserrés autour de la table pour écouter ce qui se disait.
Mon dos était collé contre le torse de Rabastan, je posai mes mains sur les siennes et tremblai légèrement.
La voix du sorcier commentant les informations me parvenaient de très loin.
- … un peu partout dans l'Angleterre ce ne sont que des explosions de joie ! Cependant, le Ministère réitère ses recommandations : aucune magie ne doit être produite en présence de moldus.
Il y eut un jingle publicitaire pour la Mère Grattesec qui nous fit tous grincer des dents.
- Nous reprendrons le cours de nos programmes dans quels instants, nous vous rappelons que nous avons interrompu votre émission musicale préférée en raison de l'information capitale qui nous a été confirmée par le Ministre de la magie en personne. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom a disparu. D'après nos premières informations, le seul témoin de cette chute serait un nourrisson du nom d'Harry Potter.
- NON ! Hurla alors Bellatrix.
Elle tira sa baguette et d'un sort fit exploser la radio qui venait d'annoncer ce que, tous, nous redoutions.
- Bellatrix, gronda Rabastan.
Voyant Bella agir ainsi, Igor ne demanda pas son reste et fila.
- Lâche, grommela mon mari à mon oreille.
- Et maintenant ? Demanda alors Will.
La question à mille gallions.
- Il faut retrouver ce Potter ! Gronda Bella. Le faire parler !
Rodolphus leva les yeux au ciel.
- Bella, même si Potter savait quelque chose, il ne te dirait rien, c'est un bébé, Bella !
- De toute façon, ajouta Rabastan, nul doute que Dumbledore a déjà dû lui mettre la main dessus.
-Alors quoi ? Hurla Bellatrix hystérique. On va rester les bras croisés ?
- Non, répondis-je. Bien sûr que non … Mais la première chose à faire, à mon avis est de nous mettre à l'abri …
- A l'abri ? Ca veut dire quoi, Caly ? Fuir comme Karkaroff vient de le faire ?
- Je n'ai jamais parlé de fuite … Mais réfléchis deux secondes … Et ouvre les yeux. La …
Je butai sur les mots et je sentis la main de Rabastan me serrer avec douceur, comme pour m'encourager.
- L'absence … du Maître …
C'était le seul terme qui me venait à l'esprit. J'étais comme Bellatrix, je ne pouvais me résoudre à imaginer une seule seconde que le Lord ait pu réellement être mis en déroute par un bébé.
- … va galvaniser les Aurors et le Ministère. Combien d'entre nous, persuadés que le Lord n'est plus, ne vont pas tarder à retourner leur veste. Regard Igor … Il est parti … et à mon humble avis, il ne sera pas le seul … Combien de temps avant que les premiers noms ne sortent et que les Aurors débarquent dans nos foyers ?
Un silence de plomb accueillit mes paroles. Je sentis tous les regards se braquer sur moi et même Bellatrix attendait que je continue. J'eus soudain l'impression d'avoir été désignée chef des opérations. Une boule étreignit ma gorge et je déglutis avec difficulté avant de poursuivre.
- Nous ne serons guère utiles si nous nous retrouvons à Azkaban ! Ensuite … ensuite …
Je m'interrompis, histoire de remettre un peu d'ordre dans mes idées. Je ne pouvais tout simplement pas concevoir que le petit Potter ait pu faire disparaître le Lord. Il s'était, certes, passé quelque chose d'étrange chez les Potter, mais de là à ce que le Seigneur des Ténèbres ait été battu, c'était impossible !
- Ensuite quoi ?
Je fus tirée de mes pensées par Barty qui s'était de nouveau avancé dans la lumière. Mon regard noir se posa sur lui.
- Tu as entendu la radio … Le Maître est mort !
Ses paroles me firent bondir. Avec douceur, je me dégageai de Rabastan et fis un pas en avant.
- Je n'y crois pas ! Grondai-je.
Pourtant au fond de moi, une petite voix me soufflait le contraire : la disparition de notre Marque ne pouvait que témoigner de la mort du Lord.
- Je veux bien admettre qu'il s'est passé quelque chose cette nuit … Mais … mais …
Je ne pus continuer, ma voix se cassa. Je fis quelques pas dans la pièce tentant de me calmer, mes eux restaient fixés au sol sur les lattes vieillies du parquet.
- Le Maître doit être quelque part, dans l'incapacité de nous contacter … marmonnai-je.
Je sentis alors une main se poser sur mon épaule et arrêter mes pas. Relevant la tête je croisai le regard sombre de Bella. Un sourire étrange sur les lèvres.
- Caly a raison !
La sorcière s'était retournée et fixait un à un les membres de notre petite assemblée.
- Il nous faut retrouver le Maître !
Nous savions que ce serait sans doute difficile et long ; mais la détermination que je lus dans le regard de Bella me laissait penser que nous réussirions !
