Fanfiction basée sur le fandom Sherlock BBC dont les propriétaires sont Steven Moffat et Mark Gatiss ainsi que le créateur original de l'univers, Sir Arthur Conan Doyle. Je ne détiens aucun droit et ne tire aucune compensation de ce que j'écris.

Breath

La bouffée d'air emplit ses poumons, sa cage thoracique s'éleva en rythme malgré qu'il soit étendu sur le canapé . Ce mélange de différents gaz que constituaient l'atmosphère ne contenait que quelques infimes particules vitales, vitales mais tellement ennuyeuses. L'oxygène s'infiltrait dans son sang là où aurait dû s'insinuer la délicieuse nicotine. La substance était toujours là, dans son système, juste comme lorsqu'il allumait sa cigarette, à cela près la sensation de plaisir à inspirer la fumée, regarder le feu grignoter progressivement la cigarette, retenir son souffle, sentir danser les volutes dans la bouche puis exhaler doucement...

Perdre tout cela pour quelque chose d'aussi inutiles, ennuyeux et bienséant que de respirer.

Impossible de maintenir un tabagisme à Londres de nos jours.

Il plaça ses doigts à l'extrémité des contours de son patch. Ou des ses patchs au pluriel. Il traça leurs arrondis, grattant légèrement l'inconfort sur sa peau.

Respirer était ennuyeux.

Et pour Sherlock encore plus l'opinion commune, le bien commun, la majorité... peu importe l'appellation, ils avaient ruiné le peu de plaisir que pouvait offrir l'acte d'étendre ses poumons par l'effort d'une profonde inspiration de fumée intoxicante. Il éprouvait tant de plaisir dans cette habitude et pourtant les gens réclamaient de lui qu'il stoppe de mettre en danger la vie d'autrui et de braves citoyens de surcroit. Il sentit le besoin de rajouter une dose de nicotine, une de plus... Tellement, tellement difficile de se concentrer face à ces distractions... Il retourna à sa pose, prenant le temps d'emmagasiner le plus d'air possible dans ses poumons.

La solution viendrait, encore un peu de patience et elle sera là comme toutes les autres malgré que respirer était ennuyeux et une perte de temps sa respiration le conforter : tant qu'un souffle échappait ses lèvres, le travail serait accomplis tant que sa respiration s'accélérait en osmose avec le rythme croissant de son cœur alors c'était que la course effrénée dans laquelle il s'était lancé continuait, divine exaltation.