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Famille détruit

Percy

Salut, je m'appelle Percy Jackson. Pour certains qui ne me connaissent pas, je suis un demi-dieu, mi-dieu et mi-humaine. Vous savez dans les mythes grecs, parfois les dieux et les déesses descendent sur terre. Il arrive même qu'ils tombent amoureux d'un mortel ou d'une mortelle et ils ont des enfants qu'on les appelle demi-dieu ou sang-mêlé. Je suis l'un d'eux, je suis Persée Jackson, le fils de Poséidon, le dieu de la mer et des tremblements de terre.

Êtes-vous déjà posé la question : « Comment votre vie serait si vous avez la chance de la recommencer? » Certaines personnes diraient qu'il changerait tout. D'autres ne changeraient rien dans leur vie. Pour moi, ma vie était parfaite jusqu'à un mec qui s'appelle Harry Potter, entre dans ma vie et qu'il vient toute la bousculée. Voilà mon histoire.

XXX

— Demain, n'oubliez pas d'amener le devoir que je vous ai remis, dit Mme Johnson qui est une professeure de math.

La cloche sonne, je range mes manuels de math dans mon sac à dos et je sors de la classe.

XXX

Je marche dans les rues animées de New York. Beaucoup de gens se pressent pour aller à un endroit à l'autre. Je continue de marcher quand je sens les poils de mon cou se redresser. Je jette un coup d'œil, mais rien d'anormal. Je sens que quelqu'un me surveille. Je presse le pas vers mon immeuble en essayant de ne pas penser que quelque chose va un moment donné me sauter dessus.

XXX

Je débarre la porte de l'appartement, les bras pleins de manuels d'école. Ouais, ma journée a été longue. J'ai des devoirs de math, des devoirs d'anglais et des devoirs d'histoire. Je sens l'odeur des biscuits bleus. Je souris grandement, je sais que maman a fait ses fameux biscuits bleus. Attendez que vous rencontriez Sally Blofis-Jackson, ma mère. Elle est la mère la plus gentille au monde. Je suis content d'être son fils. Elle a les cheveux bruns avec quelques fils argentés, je ne la considère pas comme une personne âgée. Les yeux bleus qui ne cessent de changer de nuance à la lumière. Je marche vers la cuisine et je vois ma mère qui est penchée dans le four. Elle est si belle que je la regarde sortir les plaques de biscuits.

— Je sais que tu es là, Percy, dit-elle en se retournant vers moi avec le sourire. Comment a été ta journée, mon chéri?

— Bien, et très chargé, dis-je en prenant un biscuit bleu sur la plaque.

XXX

Aujourd'hui, ça fait un mois que la Guerre des Géants est finie. La vie reprend son cours, le sept est devenu un emblème pour le Camp des Sang-mêlé et le Camp Jupiter. Léo Valdez, le fils d'Héphaïstos est revenu avec Calypso sur le dos de Festus. Les deux camps ont fait la paix. Jason Grace, le fils de Jupiter et Piper McLean, la fille d'Aphrodite, fait de nouveaux sanctuaires pour certains dieux et déesses oubliés dans les deux camps, Hazel Lévesque, la fille de Pluton et Frank Zhang, le fils de Mars sont retourné aux Camps Jupiter. Nico Di Angelo, le fils d'Hadès est en date avec Will Solace, le fils d'Apollon. Et dans un an, j'irai à l'université du Camp de Jupiter avec ma petite amie, Annabeth Chase qui est la fille d'Athéna. Si ça continue comme ça, ma vie sera parfaite. Une paix parfaite. Pas de guerre. Pas de prophétie. Ou pas de quête. Eh bien sûr que ça ne va pas durer longtemps. Pourquoi les Parques, m'auraient-elles laissé tranquille pour un mois? Bien sûr, il faut à ces trois vieilles femmes qui viennent me pourrir la vie.

XXX

Plus tard vers la soirée, Paul, mon beau-père arrive du travail. Il est un prof d'anglais au Lycée Goode. Il est un beau-père très cool, il a les cheveux poivre et sel et il ressemble à un acteur. Et maman est en train travaillé sur un nouveau roman. Quant à moi, je suis dans ma chambre en train de faire un devoir de math. Toutes les lettres s'envolent de ma page (stupide dyslexique). Bon, pour vous dire que la plupart des demi-dieux sont dyslexiques et hyperactivités. Et je ne fais pas l'exception. Nos cerveaux sont câblés à l'écriture grecque ancienne ou au latin romain. Pour l'hyperactivité servent dans des batailles contre des monstres.

J'entends quelqu'un qui frappe violemment la porte. Je laisse mon devoir pour aller voir ce qui se passe. Je sors mon épée Turbulence sous forme de stylo, je vois maman qui est inquiète et Paul qui est confus. Nous regardons la porte, on refrappe à la porte et une forte voix avec un accent britannique dit :

— SALLY JACKSON! OUVRER CETTE PORTE! JE SAIS QUE VOUS ÊTES LÀ!

Je m'approche de la porte le pouce sur le bouchon prêt si la situation se dégénère. Je regarde par le trou de la porte et je ne vois rien. Doucement, je tourne la poignée de la porte et je l'entrouvre.

La prochaine chose que je vois, c'est mon visage qui s'écrase sur le tapis de l'entrée, étourdi et désorienté. Quelqu'un me maintient couché. J'entends maman pleurer et dire des mots que je n'arrive pas à comprendre. La personne me relève, je vois maman ligoter et bâillonner et Paul couché inconsciemment.

Deux hommes et une femme sont dans la pièce. Le trio semble avoir début de la trentaine d'années. L'homme qui se tient à côté de maman a les cheveux roux flamboyant, plus flamboyants que les cheveux de Rachel, un dégât de taches de rousseur, la peau pâle. L'autre homme qui me tient par les bras. Il me ressemble beaucoup, sauf qu'il porte des lunettes rondes, il y a une cicatrice en forme d'éclaire et ses yeux sont vert émeraude, alors que les miens sont vert océan. Quant à la femme, elle a les cheveux bruns et en broussaille et les yeux bruns. Le trio porte des… robes?

L'homme qui me ressemble me pousse dans le salon, des larmes qui glissent sur les joues de maman, elle me regarde effrayer. Je dégage brusquement des bras de l'inconnu et je cours à ma mère.

— Au nom de Hadès! Qui êtes-vous pour venir ici par infraction et ligoter ma mère? dis-je avec colère et en me retournant face aux assaillants.

— Éloigne-toi de cette femme, gamin, dit l'homme qui me ressemble.

— Non, dis-je catégoriquement.

Les yeux vert émeraude rencontrent mes yeux verts mer. Il tressaille légèrement à mon expression.

— Comment appelles-tu, gamin? dit l'homme roux.

— Percy Jackson, dis-je en grognant.

— Es-tu le fils de Sally Jackson? dit la femme.

— Bien sûr que non, elle m'a élevé depuis que je suis sorti de son ventre, dis-je sarcastiquement.

— Sois poli! Jeune homme! Réponds à sa question! dit l'homme qui me ressemble.

— Oui, je suis son fils, dis-je agacés en roulant mes yeux.

Je sens une douleur sur ma mâchoire, des étoiles qui apparaissent dans mon champ de vision. Je recule en titubant. L'homme aux cheveux roux a le poing levé prêt à refrapper, son visage est rouge de colère. Maman proteste. L'homme qui me ressemble m'empoigne par la chemise et il me pousse au mur. Il me regarde droit dans les yeux. Ses yeux vert émeraude s'illuminent de colère et il dit entre ses dents :

— Je te préviens, si tu veux jouer au sarcasme. Tu ne joueras pas longtemps.

— Va te faire foutre, dis-je en colère.

Cette fois-ci, je sens une douleur au ventre. Le souffle coupé, je me plie en deux. Il empoigne mes cheveux et il me force à le regarder. Nous nous regardons pendant quelques minutes, puis il me relâche et il me dit :

— Je te laisse 10 minutes pour ramasser tes affaires personnelles et nous partons.

— Je ne viens certainement pas avec vous! Pas avant vous me dites ce qui se passe? Qui êtes-vous? Et où allons-nous? protesté-je.

— Que sais-tu de la magie? dit la femme.

— Quoi?! dis-je confus et inquiet pour leur santé mentale.

— Que sais-tu de la magie? répète-t-elle.

— Euh… je ne sais pas, dis-je.

— Mon nom est Harry Potter, dit l'homme qui me ressemble.

— Moi, c'est Ronald Weasley, mais je vais par Ron, dit l'homme roux

— Et moi, c'est Hermione Granger et nous sommes des sorciers, dit la femme.

— Quoi?! Il est impossible… en fait, il peut être possible finalement, dis-je en pensant à ma famille divine qui est censée être un mythe.

— Ron, aide-le à faire ses valises, dit Harry.

Ron prend mon bras et il pousse vers les chambres. Je me dégage le bras de celui-ci. J'entre dans ma chambre, je prends mon sac de sport, j'ouvre les tiroirs des vêtements, je les mets dans le sac de sport, j'ouvre mon placard de ma chambre et je prends un sac. Ce sac ou plutôt ce sac de secours contient un sac d'ambroisie et une bouteille de nectar, de l'argent, des drachmes, un kit de survie, une trousse de premiers soins, des vêtements, un poignard en bronze céleste et deux photos, l'un du sept et l'autre d'Annabeth.

Nous sortons de la chambre, nous retrouvons les autres dans le salon. Paul semble toujours inconscient, ma mère est assise sur une chaise et toujours attachée et bâillonner. Harry regarde son collègue et il hoche la tête.

— Qu'est-ce qui va arriver à Paul? demandé-je.

— Rien, il va vous oublier, dit Hermione.

— Comment va-t-il oublier? dis-je agacé. Certainement pas à coup poing.

— Non, dit Ron inutilement.

— Il est temps d'y aller, dit Harry.

— Où allons-nous? dis-je.

— En Angleterre, dit-il tout simplement.

— Attendez… quoi?! Je n'irais pas sur un avion! dis-je en panique en pensant que mon oncle Zeus va me réduire en petits morceaux.

— Tu calmes! Non, nous n'allons pas en avion, dit Hermione.

— Alors comment? Certainement pas à la nage, dis-je sarcastiquement.

Personnes me répondent, ils me regardent comme si j'avais dit un mot grossier. Harry prend mon bras. Et soudainement, tout devient alors complètement noir; une très forte pression s'exerce sur toute la surface de mon corps; je n'arrive plus à respirer, on a l'impression que des cercles d'acier m'enserrent ma poitrine : mes yeux s'enfoncent dans leurs orbites et mes tympans semblent s'étirer de plus en plus profondément à l'intérieur de mon crâne. Puis, soudain…

Je respire à pleins poumons de longues bouffées d'air frais et ouvre mes yeux ruisselants. C'est comme si on m'a passé de force dans un tuyau de caoutchouc très étroit. J'ai un mal de cœur et il me faut toute la volonté de ne pas vomir mon souper. Il me faut quelques instants pour m'apercevoir que l'appartement a disparu. Au lieu, c'est un vaste hall entré fait en marbre noir luisant. Je sens mes yeux s'agrandir.

— Bienvenu au Ministère de la Magie, dit Hermione.

Nous marchons dans ce vaste hall. Nous tournons dans un couloir. Nous longeons ce chemin étroit et nous arrivons où le couloir se sépare en deux. Harry me dit :

— Persée…

— Percy. Je préfère qu'on m'appelle Percy, dis-je en coupant Harry.

— Percy, tu vas rester avec Hermione et tu vas nous attendre dans une salle d'attendre.

— Vient, Percy. C'est par ici, me dit la femme en me poussant doucement vers le chemin droit.

Je jette un dernier coup d'œil triste à ma mère. Ma mère est poussée à opposer du couloir. Je redresse mon sac de secours avec un soupir. Je suis la femme aux cheveux broussailleux. Je regarde autour de moi en quête de point de repère, si j'ai la chance de me sauver. Mais il est impossible, le mur du couloir est en marbre noir lisse.