Disclaimer : Je ne possède pas Assassination Classroom, les personnages sont la propriété de Yusei Matsui.

Note : Hey ! Voilà, j'ai fais cette fanfiction après que le sujet me soit arrivé, à moi même. Bon, moi j'ai pas réagis comme Karma puisque je suis faible, j'ai chialé moi, mais bon. J'espère que vous aimerez !

Aujourd'hui,la classe E ce rendait à l'hôpital, pour rendre visite à quelqu'un. Ce quelqu'un n'était autre qu'une blonde, à la poitrine énorme, ayant réussie à ce tordre la cheville en voulant étaient tous exaspérés par leur professeur. Pourtant, ils lui rendaient quand même visite. A vrai dire, cela les arrangeait, cela leur offrait une journée de cours en moins. Si ils y allaient,c'était principalement parce que Bitch-sensei avait fait une crise comme quoi elle s'ennuyait, seule dans sa chambre d'hôpital.

« -Vous savez que vous avez quand même des jambes de beurre... »fit Maehara en levant les yeux au ciel

« -Oui, même nous on est moins fragile ! » commenta Yada avec un sourire moqueur

« -Hé oh, je suis pas une barbare de terrain comme vous, moi, mes assassinats sont bien plus travaillés, et gracieux ! »répliqua la blonde en croisant les bras

Nagisa rit, comme tout les autres, de l'argument totalement nul de la professeur, avant de regarder la seule personne qui ne riait . Lui qui d'habitude était le premier à ce moquer des autres,n'avait rien dit depuis ce matin. Et le petit bleuet ne semblait pas avoir été le seul à le remarquer. Koro-sensei qui était vêtu de son costume -complètement ridicule- d'humain, s'approcha de lui.

« -Ça va, Karma-kun ? Tu es bien silencieux aujourd'hui... »

C'est vrai que les profs étaient habitués au caractère et aux humeurs du rouquin, maintenant. Qu'il soit aussi calme était surprenant. Karma profita du fait qu'à part Nagisa, les autres ne lui prêtaient pas la moindre attention, pour répondre.

« -Ouai, ça va, je suis juste un peu... Je suis pas vraiment enthousiaste à l'idée d'être ici, en fait. »

« -Pourquoi donc ? » demanda aussitôt le poulpe, un peu plus sérieux

« -La dernière personne à qui je tiens encore dans ma famille de merde est hospitalisée ici. J'ai appris récemment que ma tante était malade. Mais comme mes parents ne sont jamais là, et que l'hôpital est loin de chez moi, je ne peux pas aller la voir. Du coup, je me sens pas très bien d'être ici et de pas y aller. » expliqua le rouge avec ce qui semblait être un regard... Triste ?

Nagisa écarquilla les yeux. Karma ? Triste ? C'était la première fois qu'il voyait un regard pareil sur le visage de son ami. Et, cela lui brisait un peu le cœur. La femme devait être vraiment importante à ces yeux pour qu'il en soit autant affecté. En tendant l'oreille, le bleuté guetta la réponse de leur professeur principal.

« -Oh, je vois. Karma-kun, si tu veux, tu peux passer la journée avec elle, je pense que personne ne t'en voudras pour cela, ... Ce qui m'ennuie un peu, c'est que je n'ai pas le droit en tant que professeur de laisser un élève gambader tout seul dans un hôpital. A toi de voir si cela te gêne que moi et un ou deux autres élèves viennent. »

Karma comprenait parfaitement. D'habitude, il séchait, mais c'était différent là. Ils étaient sur un temps de cours, et le poulpe risquerait de sérieux problèmes si on apprenait qu'il avait laissé seul un adolescent dans un lieu remplis de scalpel et de médicaments en tout genres. L'idée de ne pas pouvoir être seul avec sa tante le gênait un peu. Mais malgré cela, si il pouvait la voir, il s'enfichait.

Il hocha la tête en signe d'approbation, à la grande surprise de Nagisa, qui s'attendait à ce qu'il refuse. Le bleuté reçu un coup de coude, à sa droite, et ce tourna surpris. A sa droite, Nakamura Rio s'apprêtait à parler.

« -On devrait ce proposer, non ? On est les amis les plus proches de Karma, et puis, on est les deux seuls à avoir entendu. Puis, ce sera plus intéressant que de rester avec Bitch-sensei toute la journée ! » dit la blonde avec une grimace à la fin de sa phrase, ce qui fit pouffer de rire le petit à couettes

C'était vrai que, Karma apprécierait certainement qu'ils ce proposent avant que Koro-sensei ne demande à voix haute qui voulait venir. Le rouge n'aimerait certainement pas du tout voir sa vie privée s'étaler. Il hocha donc la tête, et les deux s'approchèrent de Koro et Karma.

« -Excusez nous mais, nous avons entendus, et on aimerais bien t'accompagner, Karma-kun. » fit le bleuté avec un sourire

« -Ça me va. » répliqua le rouge, avec un sourire en coin et les épaules haussées

Koro-sensei alla prévenir Karasuma de leurs sortie, et les rejoint, alors qu'ils étaient déjà en train de marcher dans le couloir. Karma prit la parole.

« -Ne soyez pas gêné, hein. Elle n'a plus de cheveux, d'après ce qu'elle m'a dit. Mais, elle me ressemble, et est sympa. Elle vous intégrera facilement dans la discussion. Et puis... Ça lui changera les idées. Elle n'est pas vraiment bien en ce moment. La dernière fois que lui ai téléphonée, elle avait le morale plus bas que terre. »

« -Pourquoi est-elle si mal ? C'est quoi, sa maladie ? »questionna Nakamura avec curiosité

« -J'en sais rien, pour la maladie. Et... Personne n'est venue la voir.A part moi aujourd'hui, de toute ma famille personne n'a fait le déplacement jusqu'ici, personne ne l'a appelée. Elle n'est pas très appréciée dans la famille, puisqu'elle à prit soin de moi quand j'étais gosse sans l'autorisation de mes parents, qui voulaient que je me démerde seul. C'est un peu grâce à elle que je suis ce que je suis, et tout le monde lui en veut pour cela. » dit-il avec une colère dans la voix que personne n'eut de mal à distinguer

Maintenant,ils comprenaient tous l'importance qu'aller la voir avait pour le rouge. Et d'un autre côtés, ils étaient un peu surpris que leur ami sadique déballe ainsi sa vie privée aux trois autres. Ce n'était pas son genre. Le bleuté mit ça sur le compte de l'appréhension et de la colère. Nagisa avait le cœur en deux rien qu'en essayant d'imaginer ce que devais ressentir Karma. De la Haine, du Dégoût, de la Tristesse, ...

En arrivant devant une porte avec les inscriptions ''237'', ils s'arrêtèrent, et le professeur fixa son élève.

« -Nous allons te laisser un petit peu seul avec elle, si tu veux. Dis nous lorsqu'on peux venir. »

Après tout, Koro-sensei comprenait la situation, et l'envie que d'être une petite quinzaine de minutes seuls. Le rouge hocha la tête, et frappe, avant d'entrer. Il poussa la porte, mais ne la ferma pas totalement, ce que remarqua la blonde excentrique. Elle ce pencha pour écouter. Nagisa s'approcha d'elle et lui chuchota : « -Nakamura-san, que fais-tu ? Cela ne ce fais pas... ! »

Un tentacule ce posa sur son épaule, et le bleuté fût déprimé envoyant que le professeur était également penché pour entendre et voir ce qui ce passait dans la chambre. Finalement, il finis par en faire de même, par simple curiosité.

« -Oh... Karma ! Tu as pu venir ! » La femme eu un grand sourire, et s'approcha du rouquin pour le prendre dans ses bras.

A la surprise des espions qui regardaient la scène, Karma ce laissa faire, et eut même un regard triste. Il n'était vraiment pas dans son assiette, et son attachement à sa tante était clairement visible.

« Commentas-tu fais, tes parents t'ont emmenés ... ? Ils sont venus me voir ... ? » demanda la femme au crâne apparent, avec espoir et joie dans sa voix

Delà où ils étaient, ils pouvaient voir la mine assombrie et les poings serrés du rouquin.

« -Non tante Amy. Non, ces enfoirés ne sont pas venus. S'il te plait,arrête de te faire du mal. Ne pense plus à eux. C'est ce que tu me disais toujours, non ? Alors fais de même maintenant, raye les de ton esprit. T'inquiète pas que je me chargerait d'eux pour toi,dés que le pourrait. »

« -Oh, mon chéri, ne t'en fais pas, je m'en doutais... Ne te donne pas cette peine. Ton père, ta mère, et toute ta famille... Ils n'en valent pas le coup. Je sais que ça te fais du mal de voir que personne ne pense à moi, mais je ne veux pas que tu culpabilise. »répliqua-t-elle avec tristesse et compassion

« -Alors dis moi, comment es-tu venu ? » reprit-elle avec une voix plus assurée et plus gaie, bien que affaiblie par la maladie

« -Ma classe rendait visite à une professeur qui s'est blessée. Un prof et deux amis attendent que je leurs disent pour entrer. »

« -Oh, je vois... Je me disais aussi, qu'ils n'étaient pas très discrets, derrière la porte. » rit-elle

« -Oui, ils m'ont dit de rentrer en premier pour avoir de l'intimité,mais au final, ils seraient rentrés avec moi que cela n'aurait rien changé ! » ce moqua-t-il

Derrière la porte, les trois étaient rouges de gênes. Ils pensaient tous être discrets, et ne pas s'être fait repérés. Avec difficulté,la tante de Karma s'approcha de la porte, et ouvrit.

« -Entrez donc, les amis de mon neveu sont mes amis ! » Elle fit un grand sourire pour les accueillir.

Le professeur bafouilla quelques excuses, et les deux élèves en firent de même, sous le regard amusés des deux Akabane. Une fois entrés, Nakamura et Nagisa furent bien plus embarrassés qu'ils ne l'avaient pensé plus tôt. Maintenant qu'il étaient ici, ils avaient l'impression de s'incruster. L'ayant clairement remarqué, Amy commença à parler, pour les détendre un peu.

« -Ah, ne soyez pas gênés ! Je suis contente que vous soyez là vous aussi, ça me change les idées. La semaine dernière, ils m'ont mit dans une maison de repos ! J'ai dû supporter le radotage des vieux pendant toute une semaine. Vous pouvez pas savoir l'ennui que c'est là-bas, bordel, j'ai appris les règles de la belote tellement j'avais rien d'autre à faire. » elle leva les yeux au ciel, et sa façon de parler fit rire les présents

D'un seul coup, les trois incrustes venaient de comprendre que quand Karma disait qu'elle était celle qui avait fait de lui ce qu'il était, il ne mentait pas du tout. Ils ce ressemblaient en tout point,caractériellement.

« -Alors, parlez moi un peu de vous tous ! C'est la première fois que Karma me ramène des amis, et un professeur ! Je suis touchée, j'avais peur qu'il reste seul toute sa vie, et finisse par devenir un vieux sadique solitaire et psychopathe ! »dit-elle, en s'asseyant dans son fauteuil roulant, avec un petit rire moqueur

« -Oh, vous savez, il l'est déjà ! » répliqua Nakamura

« -C'est vrai, il a mit du Wasabi dans le nez d'un homme, la dernière fois. » renchérit Koro-sensei

« -Oui, Karma fais peur des fois. » acquiesça Nagisa

« -Hé oh, ça va je vous dérange pas surtout ?! » rouspéta l'intéressé aux cheveux rouges

Au fur et à mesure que le temps passait, les trois ce détendaient, et au final, tous passèrent un très bon moment. Il fallait dire que,discuter avec la Tante Amy, et Karma, c'était comme parler avec deux Karma. Autant dire, que c'était assez drôle, surtout que tante et neveu s'amusaient à ce lancer des pics toujours plus grandes l'un à l'autre, et que les trois ce rangeaient du côté d'Amy, en disant toutes les histoires humiliantes ou drôles qu'ils avaient sur le rouquin, le faisant râler au passage.

La tante de Karma était, au yeux de Nagisa, ce genre de personne extraordinaire, et qu'il est rare de croiser de nos jours. Le genre de personne à qui on s'attache en très peu de temps, et avec qui on ne voit pas le temps passer. Lorsque Koro-sensei regarda sa montre,il s'excusa et expliqua qu'ils devaient rentrer. Karma hocha la tête. Nakamura, Nagisa et Koro allèrent vers la sortie, et Amy les suivit jusqu'à la porte, pendant que Karma rangeait deux trois des affaires de sa tante dans la chambre. Et elle les accompagna avec un sourire qu'elle perdit lorsqu'elle commença à parler.

« -J'aurais été très heureuse de vous rencontrer, vous êtes tous de très bonnes personnes. J'ai une requête à vous faire, cependant.J'aimerais que... Vous l'aidiez. Il n'est pas encore au courant, je voulais lui dire en face à face, donc je vais le faire, avant que vous ne partiez. Mais... Je ne sais vraiment pas comment il va le prendre... »

Nagisa fût trop sensible, et craqua. Il posa une main sur l'épaule droite de la femme, et sourit d'un air rassurant.

« -Nous y ferons attention, c'est promis, et nous reviendrons vous voir, Akabane-san ! »

« -Oui, vous êtes une personne super sympa ! Nous ferons gaffe à ce que cet idiot aux cheveux rouges ne fasse pas n'importe quoi. » rajouta Nakamura avec un clin d'œil

Lorsque Karma arriva derrière elle, la tante Amy ce retourna et inspira une grande inspiration. Le professeur et ses deux élèves pouvaient comprendre qu'elle stressait.

« -Karma, attend une seconde, je dois t'avouer un truc... »

« -Hm ? » il la regarda avec un air incrédule, ne comprenant pas vraiment

« -Il existe un remède à ma maladie. Mais... Il coûte très, très,très chers. Et, je n'en ai pas les moyens. Je me dois de te le dire,sinon, tes parents pourraient te raconter n'importe quoi après. Je les ait appelés. J'ai demandé à ma sœur de me prêter l'argent,pour que je la rembourse plus tard... Elle a refusée. »

Karma recula d'un pas, par surprise et par colère, et grogna, clairement énervé.

« -Quoi ?! Mais... Putain. Laisse moi faire, je te ramènerais ce foutu argent. Moi, je peux le faire, je peux te soigner. Pas besoin de ces enfoirés pour... »

La femme prit la main de son neveu, le coupant dans sa 'elle releva la tête, elle pleurait.

« -Il y a une autre chose que je ne t'ai pas dis... Ma maladie est à un stade avancé. Même si tu arrivait à récolter autant d'argent...Je ne suis pas certaine de tenir jusque là. Et puis... »

« -Combien de temps ? Combien il te reste ? » demanda le rouquin, les yeux cachés derrière ces mèches de cheveux

« -Deux semaines, au maximum. Une au minimum... Je suis désolée de ne pas t'avoir prévenu avant... Je ne voulait pas t'affoler. »

A la fin de sa phrase, elle baissa de nouveau la tête, et essuya ses larmes. Karma resta là sans réactions pendant quelques minutes,avant de finalement bouger pour embrasser les joues de sa tante,avant de ce diriger vers la porte.

« -Bis, Tante Amy. A la prochaine. »

Son au revoir était un eu revoir tout à fait normal. Mais là, il donnait des frissons à Nagisa, Nakamura et Koro qui avaient assistés à tout cela. Il était vide de tout sentiment, sa voix sonnait creuse, et son visage était inexpressif. Sa tante répondit un petit« Bisous, je t'aime... » avant de refermer la porte, et d'éclater en sanglots.

Karman'attendit pas ses accompagnateurs, et plus sombre que jamais, il partit dans le couloir.

« -Karma-kun, attend. Retourne la voir, dis lui que tu l'aimes, sinon,tu le regretteras... » essaya le poulpe jaune avec une voix un peu hésitante

Pourtant,c'était comme si le rouge, plongé dans sa propre bulle, ne l'entendait pas. IL ce rongeait les ongles, en murmurant. En s'approchant un peu plus, Nakamura parvint à entendre ce qu'il chuchotait.

« -Je vais les défoncer. Ces enfoirés. Putain. Et c'est mes parents ça ? Je vais les défoncer. »

Ils rejoignirent la chambre de Bitch-sensei, devant laquelle tous les attendaient. En voyant l'aura des plus noirs de Karma, personne n'osa poser la moindre question. Nagisa ce dit que le rouquin avait peut être juste besoin d'être tranquille actuellement. Pourtant, il ne pouvait ce résoudre à l'idée de le laisser seul face à cette épreuve. C'est pourquoi après être retournés au bâtiment de la classe End, grâce à leur professeur aux tentacules, il rejoint le roux dans la descente, pour rentrer avec lui.

« -Tu peux pas savoir comment j'ai la haine... Nagisa ? »

« -... Oui ? » répondit le bleuté en l'observant

Et quand le sadique le regarda dans les yeux, Nagisa en fut figé. Ils'arrêta dans sa marche, les yeux écarquillés, et le cœur brisés en deux morceaux. Les prunelles dorées de son ami, il ne les avaient jamais vu ainsi. Parce que le regard qu'il venait de lui lancer,était hanté par une véritable tristesse, et même, un soupçon d'appréhension, ou de peur.

« -S'il te plait... Dis moi que c'est faux. Que l'expression « Les enfants font que font les parents », dis moi qu'elle est fausse. Dis moi que je ne suis pas un connard pareil ! »dit-il en serrant les points

« -Oh Karma... » Nagisa ne savait pas d'où lui venait cet instinct. L'instinct maternel, peut être ? Mais, il savait qu'il avait envie de le faire, et qu'il ce sentirait mal tant qu'il n'aurait rien fait pour aider son ami. Et, c'était la seule chose qu'il pouvait faire sur le moment.

Le bleuté ce précipita vers son meilleur ami, et le prit dans ses bras. La réaction du rouquin fut immédiate, et la présence d'un ami suffit à le calmer un peu. Pour ne pas mentir, il retenait ces larmes, n'ayant pas envie que le bleuté le voit pleurer. Son estomac était tordu en deux, et sa gorge était serrée, il avait un véritable mal de chien.

« -Non, Karma, tu n'es pas, et tu ne seras jamais comme eux. Et si jamais un jour, tu commences à le devenir, sois certain que je serais là pour te rappeler que tu n'es pas comme ça. Toi, tu es quelqu'un de gentil, de sadique et un peu cinglé, oui, mais de gentil. Tes parents ne font de toi ce qu'ils sont. Je suis bien placé pour en parler. »

« -Je veux pas qu'elle meure... Elle est la seule famille que j'ai. Mais j'aurais jamais les moyens de trouvé une somme d'argent si élevée en si peu de temps. Mes enculés de parents ne voudront pas m'aider.C'est foutu. »

« -Je suis désolé Karma. Tu sais, on est tous là, si tu as besoin. Je suis là. »

Karma releva la tête, et observa Nagisa quelques minutes, avant de ce pencher. La distance entre leurs lèvres étaient désormais presque inexistante, et le bleuté pouvait sentir le souffle de l'autre. Le rouquin attendit de voir si il était rejeté, mais ceci ne venant pas, il finit par coller ces lèvres sur celles du plus petit.

Lorsqu'ils ce séparèrent, Nagisa rougissait comme une tomate, et Karma, lui sourit. Bien que son sourire était toujours triste, il semblait tout de même un peu plus heureux qu'avant.

« -Merci. »

Après avoir murmuré ces paroles, le Akabane ce retourna, et reprit son chemin vers sa maison. Nagisa, lui, ne parvint pas à le suivre. Il était cloué sur le sol, choqué par ce contact si inattendu et si... Doux à la fois. Il porta sa main et ses lèvres, et sourit légèrement, avant de ce retourner vers le bâtiment.

Karma et lui étaient partit les premiers, très rapidement. Avec un peu de chance, les autres seraient toujours à l'intérieur à ranger leurs affaires. Le bleuté ce précipita à l'intérieur. Il avait une idée.