Genre/Pairing : Team fic
Saison : 7, Jack est colonel, Sam est major, Janet est vivante.
Disclaimer : Les personnages de la série appartiennent à l'univers Stargate.
Note de l'auteur : Je voulais écrire une fic qui sorte de ce que je fais d'habitude. Voici un OS avec le POV d'un nouveau personnage, à l'origine en dehors du SGC. J'ai introduit quelques personnages directement inspirés de BSG 2003.
MAJ février 2018 : remaniement en cours de la fic.
LES MEMOIRES D'ALEX
Je m'appelle Alex Roslin et voici mon histoire. Jai intégré le SGC alors que j'étais étudiante et je ne l'ai jamais quitté.
Vous découvrirez dans ces mémoires le récit aussi fidèle que possible de ma rencontre avec SG1, de nos aventures et péripéties sur Terre et ailleurs.
J'espère que cela va vous plaire et ne pas effrayer les nouvelles recrues susceptibles de me lire.
Chapitre 1 - Recrutement
Alors que j'étais en dernière année à l'Université de Cornell, nous avons passé un examen un peu spécial. Le doyen a convoqué tous les élèves étudiant soit les langues soit l'archéologie pour un test national visant à connaitre le niveau des universités américaines. Bien que cela nous ait paru étrange, tous les élèves concernés ont participé.
Il fallait déchiffrer une série de hiéroglyphes très rares. Je m'en suis bien sortie car je m'intéresse depuis toujours à l'Egypte et ses secrets. J'ai été la première à quitter l'amphithéâtre, un peu nerveuse. Il est rare de réussir un test si vite et à la sortie, un groupe d'hommes en uniforme attendait avec certains de nos professeurs. Ils m'ont pointé du doigt et vu les gestes, je pense que mon nom a été désigné sur une liste. Personne ne m'a retenue, je suis donc partie.
Quelques jours après, cette drôle d'histoire avait déjà été oubliée. Cependant, juste avant la fin du semestre, le doyen m'a convoquée dans son bureau. Comme je suis une élève plutôt sérieuse, très rarement absente, je me demandais ce qu'on me voulait.
"Alex, bienvenue, asseyez-vous" m'a dit-il quand je suis arrivée.
Un des militaires que j'avais vus à la sortie du test était présent et il prit la parole.
"Bonjour Miss Roslin, je suis le Major Paul Davis, du Pentagone. Nous avons reçu les résultats de votre test et nous souhaiterions apprendre à mieux vous connaitre."
L'homme était plutôt séduisant et paraissait gentil mais j'ai eu peur qu'on m'accuse d'avoir triché. J'étais affreusement nerveuse, je tortillais mes doigts et je remuais sur mon siège sans arrêt.
Le Major Davis s'approcha de moi et me rassura.
"Le gouvernement souhaite utiliser vos talents dans un de ses projets, si cela vous intéresse."
"Je - euh - oui - mais..." Je bafouillais, incapable de sortir deux mots cohérents.
Davis se tourna vers le doyen et lui dit : "je vais accompagner Miss Roslin pour prendre un café."
Davis posa sa casquette et sa veste puis il m'invita à le suivre. Je ne savais pas quoi dire mais Davis se chargea d'engager la conversation.
"Ne soyez pas inquiète, personne ne vous veut aucun mal, au contraire. Le service dont je m'occupe cherche, entre autre, à trouver les gens talentueux dans ce pays et à l'étranger. Nous avons besoin de personnes douées et intelligentes pour mener à bien certains projets."
"Est-ce que ça veut dire que j'ai réussi le test ?"
"Haut la main, personne n'a égalé votre score dans tout le pays. Mes supérieurs étaient impressionnés. C'est pour cela que je suis là aujourd'hui."
Nous nous sommes installés à la terrasse de la cafétéria et il me parla d'un stage que je devrais commencer quelques jours plus tard. Je lui demandais en quoi ça consistait mais il me donna un dossier, me demanda de le lire attentivement et de le rappeler afin de lui donner ma réponse.
"Bien entendu, le stage peut déboucher sur un poste permanent. Votre dernier semestre à l'université sera financé par le Pentagone mais vous ne reviendrez sans doute pas ici."
Il se leva, me salua et il disparut de mon champ de vision. Bien sûr, tout le monde avait les yeux rivés sur moi. Je décidais de rentrer chez moi pour étudier ça.
Et voilà comment je me retrouvais un beau matin à l'entrée de la base de Cheyenne Mountain. Je savais que le NORAD avait ses bureaux ici mais je trouvais qu'il y avait beaucoup trop de monde dans cette base pour les seuls besoins de cette organisation. Beaucoup de militaire de l'USAF défilaient tandis que j'attendais le Major Davis. J'étais un peu en avance ce matin-là et après quelques minutes d'attente, il sortit d'un ascenseur.
"Bonjour Alex, comment allez-vous ce matin ?"
Je bafouillais une réponse parfaitement incompréhensible mais il me sourit. Il me donna un badge visiteur et demanda à l'airman de me faire signer le registre. Je regardais d'autres jeunes étudiants marcher avec des militaires et je me demandais de quel genre de stage il s'agissait pour eux - comme pour moi d'ailleurs.
L'ascenseur que j'ai quitté peu avant s'est ouvert sur deux hommes, en grande conversation. Cependant, la foule dans cette partie de la base sembla les surprendre.
"Qu'est-ce que c'est que ça ?" gronda le premier, grand, cheveux gris, la cinquantaine.
"Les stages commencent" soupira le second, la quarantaine avec des lunettes.
"Super, tu vas pouvoir te choisir une petite assistante sexy comme ça, Daniel" ricana le premier homme.
"Jack, c'est pas comme si j'avais cherché à séduire ma stagiaire la dernière fois !" répondit Daniel.
Le Major Davis les salua sans prendre la peine de me présenter.
"Par ici, Alex."
Davis me guida vers l'ascenseur qui l'avait amené là et les deux hommes montèrent avec nous.
"Des nouvelles de Sam ?"
"Non mais je suppose qu'elle est restée toute la nuit dans son labo. Tu vas voir que quand on va arriver, elle va découvrir que c'est le matin !"
J'observais les trois hommes avec moi. Davis écoutait en silence, un sourire discret sur le visage. Les deux autres, Daniel et Jack, parlaient comme si nous n'existions pas. A leur niveau, ils quittèrent la cabine avec un rapide "au revoir".
Davis me confia à mon maître de stage, un certain Docteur Conners.
"Appelez-moi Ben, on gagnera du temps" me dit-il, après une poignée de main.
Il me donna des documents à déchiffrer. Nous nous trouvions dans ce qu'il m'avait présenté comme son bureau mais ça ressemblait plus au British Museum. Des militaires et d'autres scientifiques passèrent le saluer toute la matinée mais j'étais trop plongée dans mes travaux pour vraiment écouter ce qu'ils se disaient.
Ni Davis ni Ben ne m'avaient expliqué ce que je faisais là, ni sur quoi ils travaillaient vraiment mais je savais qu'un travail était à la clef. C'était ce qui nous avait poussé, ma mère et moi à accepter ce stage. Ainsi je m'appliquais à travailler vite et bien.
