Hello. Première fanfiction donc ne sera surement pas parfaite. Sinon je n'ai ni lu ni vu one piece en entier donc je ne suis pas un expert donc il y aura des incohérences (certaines voulues pour m'arranger, d'autres parce que c'est comme ça). Rien ne m'appartient à part mes OCs évidemment.

Bref en espérant que ça vous plaise, enjoy.

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Prologue

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Le bar était plein à craquer ce soir là. Hormis deux ou trois habitués qui gardaient les yeux sur leur verre sans prêter attention à leur entourage, tous sans exception avaient les yeux rivés sur l'écran où était diffusé en direct le plus grand spectacle jamais proposé à la télévision. L'exécution en direct de Ace aux poings ardents qui tourne en guerre entre pirates et marines avec quelques un des plus grands noms de la piraterie et tous les amiraux réunis, ça avait de quoi rameuter les foules. La plupart étaient plus intéressés par les combats et le sang mais certains savaient qu'ils assistaient à la fin d'une ère. Quelque soit l'issue du combat, le monde en sortirait changé.

L'alcool aidant, les esprits s'échauffaient au fur et à mesure de l'avancée du combat. Les gens rassemblés dans le bar de la mouette ivre semblaient tous en faveur de la marine mais le barman gardait les yeux bien ouverts. Il savait que dans ce genre de situation, il suffisait d'une remarque mal placée d'un partisan des pirates ou tout simplement un commentaire maladroit venant d'un paysan frustré par les taxes qui avaient encore augmentées pour la quatrième année consécutive pour que la situation dégénère. Il jeta un œil à l'écran. La situation semblait encore indécise à Marineford. Marco le phénix avait failli tomber, ses pouvoirs bloqués par des menottes en granit marin, mais il avait fini par être libéré. Les commentaires de ses clients s'étaient un peu calmés, passant d'exclamations et de hurlements à chaque coup porté à un silence tendu seulement interrompu par quelques mots chuchotés au voisin lorsqu'un nouveau combat s'engageait ou qu'un homme tombait terrassé par une puissante attaque.

Le barman redirigea son attention vers le client qu'il surveillait depuis le début de la diffusion. Il était entré quelques minutes seulement après le début de la retransmission et s'était installé tout au bout du bar, place qu'il n'avait pas quitté une seule fois ces dernières heures. De même, malgré la température, il avait gardé son manteau avec sa capuche rabattue couvrant même ses yeux, comme si il ne voulait pas être reconnu. Il n'ouvrait la bouche que pour demander un nouveau verre de whisky qu'il ne lâchait plus avant qu'il ne soit entièrement vide, la main crispée dessus. Oui, s'il y avait un pirate dans l'assemblée c'était définitivement cet homme. Et si problèmes il devait y avoir, ils viendraient probablement de lui. Des cris retentirent dans la pièce et l'amenèrent à se reconcentrer sur l'écran. Il failli en lâcher le verre qu'il était entrain de nettoyer. Portgas D. Ace venait d'être libéré grâce à l'aide d'un homme-cire avec une coupe plus que discutable. Il aperçu du coin de l'œil l'homme à la capuche se détendre pour la première fois depuis son entrée dans le bar. Une connaissance du commandant de la deuxième division des pirates de Barbe Blanche sans doute, puisqu'il ne semblait pas réagir lorsqu'un autre pirate que ce dernier était concerné. Un pirate. Il se demanda s'il devait prévenir la marine. Un grognement mécontent d'un des ivrognes lui fit détourner la tête de l'étranger amateur de whisky. Des remarques désobligeantes sur les pirates fusèrent. Un des spectateurs sérieusement éméché se leva en se mettant à hurler, une immense chope de bière à la main.

- Regardez Aikainu ! Il va tous les buter ! La justice va être rendue et ce chien de pirate va crever.

Le barman jeta un regard menaçant à l'homme encapuchonné qui avait fait mine de se lever :

- Reste calme mon garçon, lui lança-t-il, personne ici ne soutient les pirates, fais avec ou dégage.

Il vit avec satisfaction l'homme se rasseoir et se concentrer à nouveau sur la diffusion. L'amiral et Poings Ardents avaient engagé le combat. Plus la confrontation durait plus elle tournait à l'avantage du marine, et plus l'inconnu du bout du bar serrait les poings.

- Je n'arrive pas à y croire, fit un des clients en montrant le combat du doigt. Il a l'air heureux de se battre. Quel abruti. Il ne se rend pas compte qu'il a déclenché la plus grande guerre de cette génération. Il ne comprend même pas qu'il va y passer. Tous les pirates sont si idiots.

Le barman vit l'homme au capuchon se tourner pour intervenir mais au même moment une clameur s'éleva dans le bar. Portgas D. Ace, fils de Gol D. Roger le seigneur des pirates, était tombé. Le sourire aux lèvres certes, mais il était bel est bien mort. Barbe Blanche ne fit pas long feu non plus, faisant redoubler d'ardeur les vivats du public. Ses derniers mots à propos de la volonté du D furent couverts par les railleries et les insultes des buveurs. Une femme se leva même pour jeter son verre sur le téléviseur, s'attirant ainsi les foudres du propriétaire des lieux. Elle fut néanmoins appuyée par ses voisins de table, ce qui incita le barman à retourner à ses occupations en maudissant intérieurement la marine qui s'amusait à transformer une exécution en numéro de clown. Un bruit de verre brisé qui passa presque inaperçu dans le brouhaha général présent dans la pièce lui fit tourner la tête à nouveau vers cet homme si intriguant. Il avait visiblement éclaté son verre en le serrant trop fort, si l'on se fiait au sang qui s'écoulait de sa main gauche. Il secoua la tête en remerciant le ciel d'être le seul à s'en être aperçu. Un pro-pirate parmi cette foule excitée par le sang et l'alcool, ça aurait pu tourner au massacre.

L'arrivée de Shanks le roux mit un terme définitif aux événements et marqua la fin des réjouissances dans le bar. La plupart des clients quittèrent les lieux en bavardant gaiement. Seuls restaient un groupe de six personnes occupés à débattre à propos du spectacle auquel ils avaient assisté et le pirate que le barman surveillait depuis le début.

- Espérons qu'ils auront compris la leçon, ricana l'un des hommes en jouant avec son pichet de bière.

- Quel abruti ce Ace, renchéri un autre. Se sacrifier pour sauver un attardé comme le chapeau de paille… Et crever le sourire aux lèvres. Jusqu'au bout il aura été un déchet irrespectueux. Les fils de pirate comme lui ne devraient pas être autorisé à vivre. Et les chiennes qui couchent avec des pirates devraient être réduites en esclavage. Elles devraient servir de putain à d'honnêtes hommes comme nous.

Malgré sa surveillance constante, le barman eu à peine le temps de tendre le bras vers sa matraque que l'inconnu au capuchon avait déjà abattu son poing sur le nez de celui qui venait de parler. Les six hommes se levèrent d'un coup et l'empoignèrent par le col de son manteau.

- Ça te dérange qu'on parle de putain de pirates ? Demanda l'un d'eux.

- Ouais, intervint un deuxième, si ça se trouve sa mère en est une.

- C'est peut être même l'un d'eux, ajouta un troisième avant de lui enfoncer son poing dans le ventre. On va lui montrer ce qu'on leur fait nous aux pirates ! Pas besoin de la marine !

Une avalanche de coups s'abattit sur l'inconnu sans que le barman puisse intervenir. Et lorsqu'il s'avança armé de sa matraque pour intervenir, un des ivrognes la lui arracha brusquement des mains avant de le repousser violemment. Il fut projeté au sol contre le mur où il resta, témoin impuissant de la scène qui se déroulait sous ses yeux.

- Hey les gars, regardez ce que j'ai trouvé, dit-il en caressant le lourd gourdin.

- Casse lui les jambes, hurla le plus petit du groupe.

Le plus grand des agresseurs, presque deux mètres pour plus de cent kilos, s'empara d'autorité de la matraque avant de l'abattre violemment sur les jambes de sa victime, les brisant sur le coup. Un hurlement retenti. Cela ne les arrêta pas et ils continuèrent à frapper jusqu'à ce que leur souffre douleur s'immobilise totalement, n'essayant même plus de se défendre, ce qui les fit hésiter un moment. Cependant, le géant toujours armé de son gourdin retourna sa cible et posa son arme contre le front de la loque qu'il restait du pirate. Il était déjà à l'agonie avec ses membres brisés et ses multiples plaies. Son manteau était parsemé de tâches sombres aux endroits où les coups avaient été les plus violents.

- Tu vas crever, lui dit-il doucement en le regardant avec ses yeux cruels rivés dans ceux de sa victime.

Ce dernier releva péniblement la tête, puis fixa le groupe en tendant le bras et les pointant du doigt.

- Renversement, grogna-t-il avec sourire narquois au coin des lèvres.

Le barman vit avec stupéfaction les 6 hommes s'écrouler en hurlant tandis que celui qui était sensé être sur le point de mourir se releva tranquillement, tout dégoulinant du sang venant de ses agresseurs l'entourant. Il l'observa avec effroi se saisir de la batte et l'écraser violemment sur le crâne de chacun des 6 hommes, incapable de détourner le regard. Il trembla et dans un mouvement de panique, il tenta de reculer lorsqu'il le vit se diriger vers lui mais ce dernier se contenta de l'aider à se relever.

- Comment… Pourquoi ? Que leur avez-vous fait ? Vous les avez massacré, balbutia le barman.

- J'ai mangé le Kokan Kokan No Mi, le fruit du démon de l'échange. Je me suis contenté d'échanger mes blessures contre les leurs. J'ai un peu mal au nez d'ailleurs, sacré crochet du droit, lui répondit le pirate en essorant négligemment son manteau. C'est le seul coup que je leur ai porté, je ne tenais pas à finir avec des dents pétées après l'échange.

- Qui êtes-vous ? Lui demanda-t-il d'une voix hésitante.

L'étranger le regarda, toujours avec son sourire narquois et avec les vêtements inondés de son sang et de celui des hommes qui gisaient à présent sur le sol de son bar.

- Portgas D. Night, lui répondit-il en enlevant enfin sa capuche. Et si t'as l'intention de faire la moindre remarque sur mon demi-frère ou ma mère au lieu de me servir mon whisky, je te bute aussi.

C'était la première fois que le barman entendait parler de cet homme. Il n'y avait même pas de prime sur sa tête à ce moment là. Mais ce n'était pas la dernière fois qu'il en entendrait parler. Le nom de Portgas D. Night allait retentir dans la nouvelle ère laissée par la mort Barbe Blanche. Barbe Noire, Akainu, la marine, les corsaires… Ils étaient tous coupables et ils allaient payer. Le monde allait apprendre à trembler à nouveau en entendant le nom de Portgas.

Night remit la capuche de son manteau pour cacher à nouveau son visage beaucoup trop semblable à celui de son frère malgré ses cheveux plus courts et des yeux moins expressif, plus sombres. Il sorti sans un mot, laissant une traînée de sang sur son passage, réfléchissant à sa vengeance. Il allait devenir fort, quelque soit le prix à payer. Et une fois qu'il serait prêt, il mettrait le monde à feu et à sang.

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Voilà, à une prochaine fois !

(Rythme de publication aléatoire suivant motivation et temps libre, surement long)

Des bisous.