Titre : Celui-dont-on-veut-taire-le-nom
Auteur : Mara Jade
Genre : étrange...
Résumé : Un groupe part de Poudlard à la recherche de quelqu'un qui a été exilé il y a plus de quinze ans. Leur mission : retrouver Celui-dont-on-veut-taire-le-nom, l'être le plus craint depuis Voldemort...
Couples : Sais pas encore mais vu comment je me connais il est fort probable que du slash traîne dans un des recoins de cette fic...
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Celui-dont-on-veut-taire-le-nom
CHAPITRE 1 :
On le cherche
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Le petit groupe composé de Severus Snape, Sirius Black, Remus Lupin et Draco Malfoy avançait avec précautions. La nuit était tombée depuis un bon moment et cet endroit était bien trop calme à leur goût. Pas un bruit, aucun animaux, pas même un brin de vent ne venait troubler le silence macabre de la forêt. Ce n'était pas naturel et seul quelque chose de très puissant pouvait rendre la nature si silencieuse.
Et c'est dans ces conditions que les quatre hommes marchaient en se tenant sur leurs gardes. C'était une bien étrange petite troupe aussi soudée qu'improbable. Le temps où on n'aurait pas pu mettre ces quatre là dans une pièce sans aller aux devants d'un massacre, était fini depuis bien des années. Et une amitié curieuse mais bien réelle les unissaient.
Surtout que cette fois ci, ils avaient une mission en plus ! Et pas n'importe laquelle. Retrouver Celui-dont-on-veut-taire-le-nom... Une personne qu'ils avaient tous bien connu chacun à leur façon. Un être crains par toute la communauté magique. Chassé par elle, il y a plus de quinze ans...
Celui-dont-on-veut-taire-le-nom... Pour chacun des quatre comparses, cette expression faisait resurgir des sentiments assez semblables. La honte de n'avoir rien fait pour empêcher son exil. La peine de ne plus l'avoir au près d'eux, des souvenirs bons ou mauvais par centaines... Mais aussi la peur...
La peur qui avait fait qu'on l'avait exilé justement. Cette peur qui est presque assimilable à l'instinct de survie. La peur de ce qui ne devrait... ne doit jamais arriver.
Et aujourd'hui, après plus de quinze ans, ils retournaient chaques pierres de ce bas monde pour le retrouver. Quelle ironie !
La tache n'était vraiment pas facile. Personne ne savait où il était allé et il peut s'en passer des choses en quinze ans ! La seule chose dont ils étaient sûrs, c'est qu'il n'était pas mort. Cette déduction coulait de source. Tout le monde savait et eux les premiers que Celui-dont-on-veut-taire-le-nom ne pouvait pas mourir...
Voilà encore une des choses qui terrifiait tant le monde sorcier. Personne n'y était arrivé même Nicolas Flamel avait fini par rejoindre ses ancêtres. Un homme n'est pas fait pour être immortel même le plus sage de tous et LUI l'était. Un être si puissant que même la mort ne pouvait le vaincre. Un être qui fut un homme, un sorcier, un ami, un élève, un ennemi ou bien encore un filleul...
Et voilà qu'ils se retrouvaient dans la campagne de la Nouvelle-Orléans, au beau milieu d'une forêt, sans trop savoir comment ils étaient arrivés là. C'était comme si une force les avait poussés à venir ici. Une force... Draco Malfoy frissonna à cette idée, il savait très bien qu'elle était cette force si mystérieuse et il était sûr que ses compagnons s'en doutaient aussi.
On les menait par le bout du nez... Celui-dont-on-veut-taire-le-nom les faisait venir à lui tel des pantins... Et ça le Serpentard ça ne lui plaisait pas. Mais alors pas du tout !
Mais bientôt, ils sortirent sans crier gare de la forêt marécageuse si typique de la région de la Nouvelle-Orléans pour se retrouver dans une clairière tout aussi inquiétante. Une maison trônait derrière un lac au fond de la percé. Le terme maison n'était pas vraiment approprié. Palais ou château aurait sûrement été mieux. Mais ce qui était certain, c'est que ce genre de construction n'était pas à sa place dans cette partie du monde. C'était une construction massive et élégante qui aurait eut sa place au XII e siècle en France même si c'était vraiment gigantesque pour qu'on puisse imaginer que cet endroit avait été bâti par main d'homme. Une immense allée bordée d'arbres plusieurs fois centenaire, menait au grand porche.
-Cet endroit me file la chaire de poule.
Sirius venait en quelques mots, pas très philosophe certes, mais qui résumaient bien l'opinion générale de faire part de son état d'esprit. Ce lieu n'était pas... naturel. Il n'aurait pas du être là. Il y avait fort à parier que personne ne pouvait le voir sans que le maître des lieux ne le veille. C'était une évidence : ils étaient attendus...
Oui, mais ce qu'ils ne savaient pas c'est quel accueil on allait leur réserver. Et vu comment c'était passé la dernière rencontre avec la personne qu'ils allaient voir ça ne présageait rien de bon. Mais ils devaient le faire car c'était probablement la seule façon de sauver leur monde...
La remonté de l'allée leur parut interminable mais ils finirent par arriver devant le porche monumental. La pierre était nue sans aucune sculpture mais en était que plus imposante. Sous l'arc en plein cintre les quatre sorciers se sentaient tout petits.
Ils jetèrent un regard soupçonneux à la coure qui s'étendait devant eux. Elle était déserte. C'était une coure majestueuse à portiques. Dans le faible éclairage de la lune, ils distinguèrent un décor mozaïqué et les somptueuses colonnes de porphyre. L'austérité n'était plus de mise dès qu'on passait le fameux portique et ils étaient justement en train de se demander s'ils allaient finalement le passer. Pourtant dans l'axe du porche se tenait une grande porte avec pour guise de fermeture un rideau de pourpre brodé d'or, qui les narguait. L'entrée qu'il dissimulait était fortement éclairée par ce qui semblait être des centaines de bougies. Une invitation ? ? ?
-Bon, on fait quoi ? On va pas rester là jusqu'à la Saint-Glainglain, non ?
-Je croyais que cet endroit te donnait la chaire de poule, Sirius ?
-Oui mais il semblerait qu'on soit attendu. On est là parce qu'il l'a bien voulu et puis on le cherche depuis plus de deux mois, on va pas rebrousser chemin maintenant !
La déclaration de Sirius leur remonta un peu le moral. Et puis renoncer maintenant aurait été stupide. Ils ne se voyaient pas rentrer à Poudlard et dire au directeur qu'il avait eu peur de rentrer une fois sur le pas de la porte !
Ils rassemblèrent leur courage à deux mains et se dirigent vers la source de lumière de l'autre côté de la coure...
-Mais je le sens pas pour autant ce coup...
Remus ne put s'empêcher de soupirer. Finalement Sirius n'avait pas vraiment la carrure du remonteur-de-moral-officiel-des-troupes...
FIN CHAPITRE 1
N'estimez pas à me laisser un petit mot. Juste histoire de savoir si ça vous plaît ou pas d'ailleurs... Je sais que cette histoire est étrange. Elle m'est venue vers 3 heures du mat pendant un gros moment de déprime.
Les chapitres viendront moins vite que pour Faut jamais dire jamais... Je n'est pas de cerveau de secours sorry...
Enfin si ça vous plaît ce qui n'est pas sûr...
