Disclamer : Harry Potter appartient à JKR !

Je tiens à remercier berkano pour la correction de la fic.


Prologue

Tom Riddle était le PDG de la Riddle compagny, une grande chaîne de marques de voiture de luxe, de bijoux et de vêtements de marque. Il était aussi d'une très grande beauté et il le savait. C'était également un dragueur et un coureur de jupons sans foi ni loi. Il venait d'une famille extrêmement riche et ancienne qui tenait absolument à ce que l'homme de trente-trois ans se marie le plus rapidement possible afin de donner un héritier à la famille Riddle.

Dans le but de caser ce célibataire libertin son père, l'ancien PDG de la Riddle compagnie, avait organisé pour lui une rencontre avec la fille d'un de ses collaborateurs en affaire. La rencontre devait avoir lieu dans un grand restaurant de renommée mondiale. Afin que leur fils ne puisse pas trouver une raison de se dérober, son père et sa mère avaient décidé de ne pas lui dire les véritables raisons de l'invitation qu'ils lui avaient fait parvenir. C'était donc en toute sérénité que Riddle deuxième du nom avait répondu positivement à l'invitation de ses parents.

!MPJSG!

Harry Potter était un jeune homme de vingt-deux ans qui croulait sous les dettes que ses défunts parents lui avaient légué à leur mort. Il était devenu orphelin à ses quinze ans, suite à un accident de voiture qui avait tué son père et sa mère. Comme son père n'avait plus aucune famille et que la sœur de sa mère avait refusé catégoriquement de le prendre à sa charge, il avait été placé dans un orphelinat jusqu'à ses dix-huit ans. Pendant les années qu'il avait vécu dans cet établissement, il avait réussi à se trouver un petit job de serveur.

Il travaillait les week-ends, les vacances et les jours fériés. Grâce à cela il était parvenu à se louer un petit appartement dans un quartier modeste de Londres, quand l'orphelinat l'avait mis à la porte à sa majorité. Avec le reste de l'argent qu'il avait économisé et une bourse partielle il s'était inscrit dans une école de commerce. Il avait montré une très grande facilité dans ce domaine durant ses différents stages en entreprises dont un dans la Riddle compagnie.

C'était à son vingtième anniversaire que deux hommes s'étaient présentés à sa porte pour lui apprendre qu'avant de mourir son père avait contracté auprès d'une banque une dette d'un montant de trente mille livres sterling. Il avait promit un remboursement dans les trois ans suivants la signature cet l'emprunt. La période s'étant écoulée et son père ne s'étant pas présenté, la banque avait fait une enquête sur les Potter et avait appris la mort du père d'Harry. Mais le temps que la Banque retrouve Harry, il avait fêté ses vingt ans.

C'était donc naturellement que la dette du père était revenue au fils. C'était pour cette raison qu'il avait du se retirer de son école de commerce à la fin de sa deuxième année. Il avait été obligé de se trouver deux emplois supplémentaires pour payer les mensualités à la banque. Avec un travail acharné, il était parvenu à payer la moitié de la somme. Il ne lui restait plus que quinze mille livres à donner à la banque et il serait enfin débarrassé de sa dette.

!MPJSG!

Le soir de la rencontre entre Tom Riddle et ses parents était enfin arrivé. Le jeune trentenaire, habillé comme un mannequin de grande marque, s'était présenté avec une demi-heure de retard au rendez-vous. En s'approchant de la table où ses parents l'attendaient, il s'était aperçu de la présence d'une troisième personne. Il s'agissait d'une ravissante jeune femme ayant de beaux cheveux bruns épais et des yeux verts.

Elle portait une robe courte de cocktail rouge en tulle à bustier avec une ceinture en argent à la taille qui soulignait sa taille de guêpe. Il l'avait trouvée magnifique et s'était fait la réflexion qu'il la mettrait bien dans un son lit pour une partie de jambes en l'air sans lendemain. Il avait pris place sur la chaise en face de la jeune femme qui devait avoir la vingtaine. Il avait remarqué suspicieusement les regards complices que s'échangeaient ses géniteurs. Il avait feint de ne rien voir et avait demandé le nom de la jeune femme.

_Tom, je te présente mademoiselle Hermione Jean Granger, la fille de l'un de nos plus ancien collaborateur.

_Enchanté de faire votre connaissance mademoiselle Granger. Avait dit Tom en lui prenant la main pour lui faire un baisemain.

La demoiselle était devenue aussitôt rouge comme une écrevisse. Elle avait étiré ses délicates lèvres roses sur ses magnifiques dents blanches trop grandes et trop longues de lapin. Tom avait failli s'étouffer avec la gorgée de vin qu'il venait de se servir. Il avait ouvert la bouche en recrachant le peu de liquide qu'il avait ingurgité avant la vision du beau sourire de la jeune femme. Cette dernière s'était dépêchée de faire disparaître ses dents, le rouge aux joues en constatant la réaction de Tom.

Riddle Junior avait lancé un regard perçant à son père qui se pinçait les lèvres pour ne pas rire de la situation. Sa mère avait porté sa main devant sa bouche pour cacher son sourire évident. Le dîner s'était poursuivi dans un silence religieux. La mère de Tom avait maintes fois essayé de rompre le silence, sans succès. La fin du repas s'était déroulée dans une ambiance tendue pour le jeune trentenaire et de peur quand il avait fini par comprendre le véritable but de la rencontre.

Alors, qu'il se préparait à prendre congé de ses parents son père l'avait arrêté en lui demandant de les accompagner à la maison pour discuter. Il avait du accepter à contrecœur. Il avait suivi la limousine de ses géniteurs avec sa décapotable noire jusqu'au manoir Riddle. C'était une grande propriété qui était située dans le Surrey, comté du sud de Londres. La demeure était logée dans un espace de plus de 23 hectares et comprenait pas moins de soixante pièces. Elle possédait sa propre salle de bowling, un cinéma et un héliport. Elle était faite de marbre blanc. C'était plus un château qu'un manoir. On pouvait également y trouver cinq piscines à l'intérieur comme à l'extérieur.

Tom et ses parents s'étaient rendus dans l'un des nombreux salons de la demeure pour leur conversation. C'était un salon au design classique et chic en noir et blanc, composé de deux confortables canapés avec des coussins variant entre l'ivoire et l'ébène. Il y avait trois petits fauteuils, une petite table basse, des tableaux de grands peintres, un écran géant, une petite bibliothèque accolée à une chaîne hi-fi et une grande cheminée. Tom avait pris place sur l'un des fauteuils pendant que ses parents s'étaient installés sur l'un des canapés.

_Fils, avait commencé son père. Je dois te parler d'une chose importante.

_Je vous écoute père.

_Comme vous le savez nous sommes issus d'une famille très ancienne qui porte une grande importance à sa descendance.

_Je le sais parfaitement père. Où voulez-vous en venir ?

_Avec votre mère nous avons décidés qu'il était grand temps pour vous de prendre une épouse et de produire un héritier à la famille. Dans le but de parvenir à nos fins nous vous avons choisi une fiancée.

_Attendez ! Je ne suis pas d'accord avec votre décision ! Je ne désire nullement me marier, je suis trop jeune pour cela.

_Vous avez déjà trente-trois ans mon fils ! Vous êtes largement en âge de prendre une femme. Avait rétorqué son père calmement. À votre âge j'étais marié et votre mère vous avait mis au monde quatre ans plus tôt.

_Je ne suis pas vous et nous ne sommes pas à la même époque.

_Certes, mais cela n'empêche pas que vous devez donner un héritier à la famille ! C'est votre devoir de fils et de descendant de Riddle de préserver le nom de la famille. Alors, que vous le vouliez ou non le mariage avec la fille Granger sera célébré dans huit mois.

_Je refuse de me marier à une femme avec si peu de charme, car je deviendrai assurément la risée de mes amis.

_Que dites-vous donc ! Miss Granger est une très charmante jeune femme.

_Hein ! Je ne le crois pas ! Avez-vous vu ses dents ?

_Ce n'est rien qu'un bon chirurgien-dentiste ne puisse réparer ! Avait rétorqué son père calme. Elle vient d'une très bonne et ancienne famille. Je suis persuadé qu'elle fera une parfaite épouse pour vous et si je me souviens bien, c'est une jeune femme convenablement bien élevée et intelligente.

_Je refuse de l'épouser !

_Vous le ferez mon fils, ou je vous déshériterai !

Cet ultimatum avait mis Tom dans un grand état de colère et l'avait conforté dans son désir de ne pas céder à son père. Il était resté silencieux un certain temps. Ensuite il avait relevé la tête avec une lueur mauvaise et calculatrice au fond de ses yeux noirs charbon aux reflets rouge sang.

_Je ne peux pas l'épouser père, car il me sera impossible de lui faire un enfant.

Cette réplique avait intrigué ses parents et inquiété en même temps. Sa mère avait alors pris la parole pour la première fois depuis le début de la conversation.

_Et bien quoi ! Êtes-vous malade ?

_Cela dépend de comment les gens le prennent. Certains disent que c'est une maladie, une abomination ou un sacrilège et d'autres pensent que c'est normal

_Que voulez-vous dire mon fils ? Avait interrogé son père avec une certaine peur dans la voix. Il faut savoir que même s'il menaçait de le déshériter, il ne pouvait pas et ne voulait pas renier son fils. Il aimait son enfant plus que tout au monde. Il l'aimait bien plus que sa propre femme, mais avec lui il fallait toujours en arriver aux menaces pour qu'il accepte les choses.

_Je suis gay et je n'éprouve aucune attirance pour les femmes. Il avait dit ces mots avec une telle conviction que personne ne pouvait le contredire. Mais, ne vous fiez pas à sa déclaration, car comme je le disais plus haut, Tom était un coureur de jupons et non de pantalons. Il n'avait trouvé que cette solution pour son problème actuel et il n'avait pas vraiment réfléchi à sa proclamation.

_Vous mentez ! S'était écriée sa mère avec colère en se redressant de sa place. Retirez ce que vous venez de dire, car je n'ai pas élevé un tel monstre dans ma maison ! Les mots avaient été dits avec une telle véhémence que Tom s'était reculé dans son siège. Il n'avait pas vraiment pensé que sa mère était homophobe car le meilleur ami de la famille était Severus Rogue. Celui-ci était gay et c'était aussi son parrain. Les propos de sa mère l'avaient mis dans une telle rage qu'il avait dit et redit à sa mère avec un grand sourire aux lèvres, qu'il était effectivement gay. Son père n'avait absolument rien dit.

_Dans ce cas, si vous êtes vraiment ce que vous prétendez être, pourquoi y a-t-il autant de rumeurs sur vos frasques avec les femmes dans les magazines peoples ?

_Je ne faisais que jouer au Don Juan pour que la vérité ne se sache pas voilà tout. Avait-il répondu du tac au tac.

_C'est impossible ! Je ne vous crois pas !

_Vous pouvez ne pas me croire, mais sachez que cela n'enlèvera rien au fait que je suis gay.

_Je veux une preuve de ce que vous avancez, car je crois que vous ne faites cela que pour échapper à un mariage.

_Pour qui me prenez-vous mère ? Vous croyez vraiment que j'irai inventer une telle histoire dans le seul but d'éviter un mariage ? Si, c'est vraiment ce que vous pensez de votre fils, je peux vous dire que je suis extrêmement déçu par vous. Et pour votre gouverne, ma chère, apprenez que j'ai un compagnon qui partage ma vie depuis plus de deux ans maintenant et il est beau et intelligent. Ne put-il s'empêcher de rajouter.

_Je ne vous crois pas ! Ce ne sont que des mensonges !

_Je vous assure que ce n'est que la stricte vérité pourtant, qu'il ne vous en déplaise. Avait-il dit avec arrogance. Je suis gay et je vis et dors avec un homme et nous ne faisons pas que dormir pour tout vous dire.

_Non je…

_Il suffit ma chère ! Si, notre fils dit qu'il est gay, je veux bien le croire sur parole. Et s'il vous faut une preuve de ce qu'il dit, il nous suffit de les inviter lui et son compagnon à venir passer quelques jours au manoir avec nous. A ce moment là nous verrons bien s'il nous a menti ou non. Et s'il s'avère qu'il s'est joué de nous, il n'aura d'autres choix que d'épouser miss Granger. Avait déclaré le père de Tom avec la même lueur calculatrice dans les yeux que son fils un peu plus tôt. Tom avait avalé sa salive et avait dit après avoir bu un verre de vin :

_Il n'y a aucun problème père. Je viendrai la semaine prochaine avec mon compagnon. Avait-il déclaré avec son assurance habituelle et un air hautain.