Per Volare

Les deux frères Vargas étaient tranquillement installés sur l'herbe.

La journée ensoleillée étant plutôt douce pour le printemps italien, Feliciano avait décidé de faire un pique-nique dans le parc pas loin de chez et avait emmené son grand frère. Lovino, ledit grand frère, avait finalement cédé au caprice de son cadet, après deux bonnes heures d'acharnement pour ce dernier (comprenez là que Feli a du utiliser tous ses talents de comédien pour essayer de le convaincre et, voyant que ça ne marchait pas, il a cédé au chantage. Effets garantis).

Les deux italiens, repus pas leur déjeuner, étaient donc allongés côte à côte et observaient les nuages. Feliciano observait les nuages et Lovino essayait de faire une sieste.

« Ve ! Frérot, tu t'es jamais demandé si s'était bien d'être un oiseau? »

Essayait.

« Non Feli, je ne me suis jamais posé de question aussi conne que celle-ci, putain !

- Ne t'énerve pas, répondit Feliciano d'une voix douce, ignorant les insultes de son frère. Mais tu ne t'es jamais demandé ce que serai ta vie si t'étais un animal ?

- J'ai d'autres choses à foutre.

- Mais imagine toi un instant: être un oiseau juste pour une journée !

- ... Ça doit être chiant.

- Mais tu rigole ? Ça serait génial! Paritir d'une branche, s'élever haut dans les airs, sentir le vent partout sur toi, le soleil dans tes plumes, s'approcher des nuages, être entouré d'azur, planer un peu anvant de redescendre en piqué pour remonter d'un coup ! Et puis... Survoler la ville ! Passer très loin au-dessus des habitants pour les comparer à des fourmis et passer juste au-dessus de leur tête et-

- … et chier sur leur gueule.»

Feli tourna sa tête vers son frère qui regardait le ciel avec un drôle de sourire. Lovi tourna sa tête vers son frère qui l'observait, les yeuxgrands comme des soucoupes.

Ils ont soutenu le regard de l'autre pendant quelques secondes. Avant d'exploser de rire.