Salut à tou -te -s!
Je suis de retour avec une nouvelle fic!
Tout d'abord je m'excuse pour les lecteurs/lectrices de Poison que j'ai lâchement abandonné. J'ai fait la bêtise de commencer sans avoir vraiment réfléchis à l'histoire... ça + le manque d'inspiration + les exams ont achevés la motivation de la continuer. Ceci dit ça ne sera pas le cas pour celle-là, je vous rassure tout de suite! Elle n'est pas encore entièrement rédigée mais j'ai un plan bien défini et je sais où je vais!
Deuxième chose, c'est précisé dans le résumé, mais je le répète ici au cas où: si vous ne lisez pas le manga, et que vous n'avez pas lu le chapitre 93 CASSEZ-VOUS! Ça me ferait vraiment de la peine de vous spoiler, j'vous jure.
Bref, assez de blabla, je vous laisse à votre lecture, en espérant qu'elle vous sera agréable... :)
JuuneF
Disclaimer: les personnages et l'univers de Shingeki no Kyojin ne m'appartiennent pas.
Chapitre 1
Il faisait gris. Ni chaud, ni froid. Ni sec, ni humide. Juste gris. Le temps était gris, l'atmosphère était grise, tout était gris. La météo était maussade, comme lui. Livaï se tenait à son poste d'observation habituel, perché sur les hauteurs du mur où jadis les soldats de Mahr balançaient les Eldiens qu'ils transformaient en titan. Il n'avait pas la patience d'attendre qu'on lui donne confirmation de l'information qui leur avait été communiqué deux heures plus tôt: des bateaux avaient été aperçus au large par le poste de surveillance situé au sud-ouest de l'île. Il était donc parti lui-même en observation. Même si l'arrivée de navires ne représentait certainement pas un bon présage, il voulait les voir naviguer de ses propres yeux avant qu'ils n'aient à les détruire.
Seule Sasha l'avait accompagné au poste de guet. La jeune femme était de nature curieuse, et bien qu'elle avait très peur des monstres d'acier qui leur arrivaient droit dessus, elle voulait également les voir. L'expression de son visage trahissait une certaine anxiété, mais Livaï nota qu'elle était modérée comparée à celle qui s'émanait d'elle lorsque le bataillon s'était mis en marche pour reprendre le mur Maria. C'était la même chose pour les autres de la bande de mioches: Eren, Armin, Jean, Connie... seule Mikasa avait toujours parût calme -du moment qu'Eren ou Armin n'étaient pas directement menacé bien sûr.
Ils avaient bien grandit en l'espace d'un an. Peut-être trop, mais c'était l'effet de l'armée. Du bataillon d'exploration en particulier. Cette pensée toucha Livaï. Elle ne lui aurait probablement pas fait le même effet quelques années plus tôt. Il s'était lui-même observé changer, vieillir au fil du temps. Il ne s'agissait que de gamins. On ne devrait pas envoyer des gosses de 15 ans au front. Mais c'était un fait et il faisait avec, bien qu'il ne trouvait pas l'idée plus acceptable pour autant. Il avait cependant été rassuré quand les gosses avaient découvert la mer, cette vaste étendue reflétant la couleur du ciel, tel un miroir. Deux immensités parallèles, linéaires. Lui-même était resté scotché devant ce paysage. Ce monde ne cesserait jamais de l'épater.
Malgré les pertes et les dernières terribles découvertes, les jeunes soldats avaient été émerveillés par cette étendue d'eau salée infinie, oubliant pour un temps ce qui les attendait de l'autre coté. Seul Eren avait foulé avec amertume les flots salés. Les vagues lui avaient renvoyé de plein fouet les souvenirs de son père. Il avait vu l'autre coté, il savait. Jean ne lui laissa cependant pas le temps de couler dans ses désillusions, il lui fit découvrir d'une manière plutôt brutale une étrange créature munie d'une carapace et de deux pinces. Les deux jeunes hommes s'étaient alors sautés à la gorge, rejoint par Sasha et Connie dont on ne savait pas trop si ils avaient tentés de les séparer ou avaient profité de l'opportunité pour se joindre à la bagarre aquatique. Mikasa et Armin qui s'étaient jusqu'alors contenté de regarder finirent par être attirés entièrement dans l'eau par le petit groupe. La bagarre évolua en chamaillerie puis en jeu. Malgré tout ce qu'ils avaient traversé ils n'avaient toujours que 16 ans et c'était tant mieux.
Une famille. Voilà ce qu'ils formaient. Ce que Livaï avait eu sans avoir. Erwin et Hanji avaient été sa famille. Son ancienne escouade avait été sa famille. Isabel et Farlan avaient été sa famille. Kenny l'avait été sans jamais le lui dire, jusqu'au jour où il avait rendu l'âme devant lui. Et sa mère... il ne s'en souvenait pratiquement pas. Il était tout petit quand c'était arrivé. Il ne lui restait en mémoire que trois jours à attendre la mort, assis par terre dans une chambre, en fixant le lit dans lequel gisait le cadavre de sa mère.
Il ne lui restait qu'Hanji.
Il jeta un coup d'œil rapide à Sasha. L'anxiété se faisait plus en plus intense sur son visage. La mer, cet environnement qu'elle connaissait mal perturbait ses repères, ses instincts de chasseuse. Elle ne parvenait pas à percevoir si l'ennemi arrivait ou pas.
Il replongea dans ses pensées, essayant de se souvenir. Depuis que Kenny lui avait appris qu'il était son oncle, il fouillait les recoins de sa mémoire. Il y avait quelqu'un d'autre qui avait veillé sur lui avec Kenny quand il était gosse. Un homme, grand et sec, des traits fins, des yeux gris. Un air de Kenny mais en moins brute, moins grossier. Quelqu'un de presque délicat malgré quelques rudesses de caractère. Son nom... quel était son nom...?
- Caporal!
Le cri de Sasha le tira de sa torpeur. Des masses grises se découpaient sur l'horizon, flottant sur la mer, laissant s'échapper une épaisse fumée noire qui dénotait sur le ciel gris clair. Pas de doute, l'ennemi arrivait.
- On va prévenir les autres, dit Livaï en se redressant sur ses jambes.
Les deux soldats activèrent leur équipement de manœuvre tridimensionnelle et disparurent derrière le mur. Ils grimpèrent sur leurs chevaux et s'élancèrent au galop dans la plaine. Ils atteignirent la base militaire en seulement quelques minutes. Hanji les attendait devant.
- Combien ?
- Pour l'instant trois, ils sont encore loin, répondit Livaï.
-Il est possible qu'il y en ai d'autres. On exécute le plan tel que prévu: on les laisse approcher suffisament pour pouvoir les prendre par surprise. Ca nous permettra également de voir si il en arrivent d'autres où si ces trois là sont les seuls à avoir été envoyé. Ce sera avant tout à Eren et Armin de se charger de la destruction des navires, le reste des troupes reste en retrait et n'intervient que si les titans sont débordés. C'est bien compris?
- Oui Major Zoé! S'exclamèrent en coeur les soldats présents.
- Tous à vos postes, exécution! Conclut Hanji.
Les soldats se dispersèrent, tous partirent dans une direction précise, chacun savait ce qu'il avait à faire.
- Tu penses vraiment que les lances foudroyantes pourraient fonctionner sur ces engins? L'interrogea Livaï en se dirigeant vers le local où étaient entreposées les lances en question.
- En théorie ça devrait être efficace, tu as assisté aux tests. Mais il n'y a tout de même qu'une seule manière d'en être sûr... lui répondit Hanji. J'espère quand même qu'on aura pas besoin de s'en servir.
- On est bien d'accord... répondit Livaï en vérifiant son armement.
Grâce aux souvenirs qu'Eren avait hérité de son père, les hauts responsables militaires avaient pu se faire une idée quant aux avancées technologiques effectuées par le peuple de Mahr. Leur avance sur eux était considérable, mais comme les inventions qu'avaient confisqué la police militaire sous le règne du roi Fritz avaient été retrouvé intactes, le peuple d'Ymir vivant sur l'île du Paradis avait pu commencer à rattraper son retard en matière de nouvelles technologies. Les armes à feu étaient à présent bien plus puissantes et Hanji avait inventé - entre autre - avec l'aide de plusieurs ingénieurs un mécanisme pour propulser les lances foudroyantes sans avoir à utiliser la tridimensionnalité pour donner de l'élan au projectile. Cela ressemblait plus ou moins à une sorte de fusil à harpon, mais aux dimensions adaptées à celles des lances.
- On part couvrir les mioches?
- C'est parti.
Les deux soldats s'élancèrent vers leur poste.
Eren était suspendu au mur avec ses grappins, surveillant l'approche des navires. Armin était resté dans la plaine. Le signal pour lui serait la transformation d'Eren. Il fallait qu'il reste suffisamment loin des troupes afin de ne pas prendre le risque de blesser ses camarades lors de sa transformation.
Les navires s'avançaient vers le port, se rapprochant de plus en plus des quais auxquels ils allaient s'amarrer. Il y en avait finalement une dizaine. Avant que les premiers n'atteignent leur destination, deux éclairs jaunes fendirent le ciel depuis la terre. Eren se jeta sur les premiers navires tandis qu'Armin projetait des rochers sur ceux arrivant à leur suite, là où les eaux étaient trop profondes pour qu'Eren puisse progresser.
Les soldats embusqués n'eurent pas à lever le petit doigt. Les deux titans transformèrent la baie en une mer de feu. Pas un navire ne fut manqué, pas un survivant ne fût retrouvé ce jour là.
La nuit était tombée sur l'île du Paradis. Le reflet de la lune tranchait dans la noirceur en une traînée blanche, scintillante. Livaï s'était éloigné de la base après le couvre-feu, il avait regagné la plage. Assis sur un morceau de tronc rejeté par les eaux, il fixait l'horizon. On distinguait encore par endroit les carcasses des navires détruits quelques jours plus tôt par Eren et Armin. Certaines n'avaient pas encore tout à fait coulé.
Son attention se reporta sur la bouteille qu'il avait emporté avec lui. Il s'en saisit, la déboucha et la porta directement à sa bouche, avalant une grande gorgée d'alcool. Il ne prit pas la peine de savourer le goût boîsé du whisky qu'il aimait tant. Pas pour la première gorgée.
- On échange? Lui lança une voix bien connue en même temps qu'un paquet de cigarette.
- C'est nouveau ça Hanji... s'étonna Livaï.
- Pas vraiment... disons plutôt occasionnel, lui répondit l'intéressée.
- Je ne t'avais jamais vu fumer.
- Ca m'arrive rarement. De temps en temps Erwin en grillait une avec moi, les soirs difficiles.
- Eh bien sûr sans m'y convier.
- On ne t'imaginait pas du tout fumer, et puis ça nuit à la croissance le tabac, se moqua Hanji.
- C'est pour ça que tu m'as jeté le paquet dessus?
- C'était une expérience pour voir comment tu allais réagir! Osa la scientifique, un grand sourire étirant ses lèvres.
- Je t'aurais renvoyé la bouteille en échange comme tu me l'as demandé, si il n'avait pas coûté si cher ce whisky, répondit Livaï.
- Avoue plutôt qu'il te plaît bien!
- C'est vrai qu'il n'est pas si mal, reconnut le soldat, coincé.
- On échange? Reproposa Hanji en sortant une cigarette du paquet.
En guise de réponse Livaï se saisit directement de la cigarette tout en tendant la bouteille à sa collègue. Il l'alluma, inspira une bouffée de fumée. Ça faisait un certain temps qu'il ne s'était pas octroyé ce petit plaisir, il se le réservait le plus souvent pour les moments où le besoin de réconfort se faisait sentir. Peut-être un peu comme ce soir là.
- Je n'aurais jamais cru te demander ça un jour Livaï, mais... es-tu contrarié? S'aventura Hanji, peu confiante.
- Non mais toi tu pourrais le devenir si tu commences à m'emmerder, répliqua le soldat.
- Non mais... laisse tomber, souffla la scientifique.
Un silence pesant s'installa entre eux, que seul venait rompre le chant des vagues.
- Il te manque? Tenta Hanji sans véritablement espérer de réponse.
En effet Livaï ne répondit pas, il ne lui accorda pas un regard, continuant de fixer un horizon qui se perdait dans les ténèbres.
- A moi il me manque, se confia-t'elle, répondant à sa propre question.
- T'es bien sentimentale ce soir, la binoclarde, observa-t'il.
- Ose prétendre que tu n'as pas pensé à lui quand on a découvert cet endroit, avança-t'elle, arrogante.
- Ne projette pas tes fantasmes sur moi s'il-te-plait, trancha-t'il.
Un autre silence s'installa. Hanji regardait sa cigarette se consumer entre ses doigts plus qu'elle ne la fumait. Elle observait son petit camarade du coin de l'oeil. Il faisait sombre mais la lumière de la lune lui permettait de voir assez bien aux alentours. Elle ne pouvait pourtant déterminer s'il regardait réellement la mer ou si son regard s'était totalement perdu dans le vide. Habituellement ses mal-êtres s'exprimaient essentiellement par des sautes d'humeur, une attitude exécrable (pour ce qu'on pouvait attendre de lui d'une attitude exécrable), une sorte de bouillonnement intérieur qu'il tentait tant bien que mal de contenir. Ça ne durait en principe que quelques jours, souvent après un retour d'expédition qui s'était avéré particulièrement difficile.
Ce qui avait attiré l'attention d'Hanji cette fois était tout autre: tout d'abord Livaï boudait son thé depuis des mois. Depuis qu'Erwin était mort en fait. Le petit homme adorait pourtant le thé noir. Comme certains étaient accros au café ou au tabac, Livaï était accro à cette boisson et pouvait devenir encore plus dangereux qu'il ne l'était normalement s'il en était privé. Il en avait même emporté au poste de surveillance maritime, sa dernière boite, mais il n'y avait cependant toujours pas touché. Il semblait à Hanji se rappeler que, cette boite, c'était Erwin qui la lui avait offerte quelques jours avant la reconquête du mur Maria. Livaï était toujours en deuil en avait alors déduit la scientifique, comme elle-même l'était peut-être encore. Elle essayait surtout de ne pas y penser. Mais ce qui l'inquiétait réellement était qu'elle avait observé depuis peu chez son ami d'autres comportements tout à fait inhabituels: elle l'avait surpris plusieurs fois à se perdre dans ses pensées au point de ne pratiquement plus capter ce qui se passait autour de lui, en pleine réunion notamment mais également sur le terrain, dans les moments d'inactivité. Livaï d'ordinaire en alerte permanente baissait sa garde et rien que ce fait avait de quoi inquiéter. S'ajoutait à cela ses disparitions quotidiennes après le repas du soir, avec pour seule compagnie une bouteille de whisky. Bien qu'il ne rentrait pas îvre, ce n'était absolument pas dans ses habitudes. Et en 10 ans de vie commune au sein de la caserne, Hanji n'avait jamais vu Livaï y déroger.
Elle avait tenté le coup en sachant cependant très bien que ça n'était pas Erwin. C'était indéniable qu'il lui manquait, il avait été son ami et probablement la seule personne sur cette terre à qui il avait accordé toute sa loyauté. Mais il ne remettrait pas en cause son choix de l'avoir laissé partir. Livaï était un guerrier, toujours dans l'action, jamais il ne s'arrêtait ou ne se retournait. Ce n'était pas la cause de son attitude.
- Je suis un Ackerman, dit Livaï, brisant le fil de la réflexion d'Hanji.
- Pardon? Demanda celle-ci, n'étant pas sûre d'avoir bien compris.
- Je suis un Ackerman, répéta-t'il.
- Comme... Mikasa?
- Visiblement... Kenny me l'a dit avant de mourir. Il était mon oncle. Il m'a élevé sans me le dire, sûrement parce que ma mère ne l'avait pas fait, expliqua Livaï.
- Tu penses qu'ils auraient cherché à te protéger de ce nom?
- Peut-être... répondit Livaï en attrapant une autre cigarette. J'ai entendu dire que cette famille avait été persécutée pendant de nombreuses années.
- J'ai entendu la même rumeur, mais je n'ai jamais su les raisons de ces persécussions.
Hanji ralluma elle aussi une autre cigarette, qu'elle laisserait probablement se consummer comme la première. Elle savait que Livaï ignorait pratiquement tout sur ses origines, à commencer par son propre nom de famille, et elle ne s'était pas attendu à une telle révélation.
- Tu sais s'il existait un lien de parenté entre Kenny et Mikasa également?Et du coup, entre Mikasa et toi...? Reprit Hanji.
- C'est possible, mais en tous cas elle ne connaissait pas Kenny. Et je ne lui ai pas dit pour moi. T'es la seule à être au courant.
- Remarque, ça expliquerait vos points communs: vous êtes tous les deux des prodiges du combat, de vraies machines de guerre! Plaisanta Hanji.
Comme à l'accoutumée, Livaï ne réagit pas à sa boutade. Hanji se contenta donc de son propre amusement. Elle n'en pensait en revanche pas moins: le fait que Livaï appartienne à cette mystérieuse famille qui avait été si longtemps persécutée par la population sans véritable raison apparente, couplé à celui que son oncle n'était rien de moins que le chef de l'escouade anti-personnelle des Reiss avait piqué sa curiosité à vif. Quelle pouvait bien être la véritable histoire de ce clan? Avait-il occupé une place particulière vis-à-vis de la famille royale avant Kenny?
- Est-ce que tu penses vraiment avoir besoin de moi ici? Tout du moins en ce moment? Finit par demander Livaï.
- Tu veux repartir derrière les murs? Devina instantanément Hanji
- Oui. Il y a une personne que je dois retrouver.
- Qui est cette personne?
- Je ne sais pas... avoua Livaï. J'ai oublié son nom.
- Ca s'annonce délicat... commenta Hanji. Quoi qu'il en soit je ne peux pas t'accorder de permission pour l'instant Livaï...
- Ce n'est pas ce que je te demande, la coupa-t'il. Il doit bien y avoir quelque chose à faire là-bas non?
Hanji le dévisagea. Cette histoire commençait à l'intriguer plus que de raisonnable et pour que cela tracasse Livaï au point qu'il veuille partir à la recherche de son passé, c'est qu'il y avait forcément anguille sous roche. Voire peut-être même à la clef des informations utiles pour la défense des hommes prisonniers de l'île du Paradis. C'était en tous cas ce que son instinct lui soufflait. Elle pensa alors à Erwin, son flair légendaire leur aurait était fort utile... qu'aurait-il décidé dans cette situation? L'ancien Major du bataillon d'exploration se fiait énormément à ses instincts et ceux-ci ne l'avaient trompé qu'à de très rares occasions.
Sa décision était prise: elle laisserait partir Livaï.
- Oui, de la formation, finit-elle par lacher.
La nouvelle ne ravit pas son subordonné, mais c'était toujours mieux que de la paperasse. Elle lui expliqua alors son projet de former une deuxième escouade d'élite, en plus de la sienne. Elle serait confiée à Mikasa. Le but de ces escouades serait la protection d'Eren et d'Armin sur le champ de bataille. Du fait qu'ils allaient probablement devoir affronter d'autres hommes, les soldats seraient formés autant à la manoeuvre tridimensionnelle et au maniement des lames qu'à l'utilisation des armes à feu.
- On va probablement devoir se battre contre des hommes en plus des titans, continua Hanji. Il faut s'attendre à tout et je pense que ce genre de précaution est indispensable, on ne peut pas se permettre de perdre nos titans. Je pensais vous envoyer vous en occuper un peu plus tard, Mikasa et toi, tous les deux en même temps, mais la situation ne le permet pas. Tu iras donc t'occuper de selectionner les candidats et commencer leur entrainement, forme-les le plus rapidement possible. Je n'aurais rien à redire sur ce que tu fais à coté du moment que le travail est f...
- Merci, trancha Livaï.
Il écrasa son mégot dans le sable, récupéra la bouteille et se leva.
- Tu pourras partir dès demain, dès que j'aurai rédigé l'ordre de mission, ajouta Hanji en se levant à son tour.
Livaï acquiesca avant de se mettre en marche en direction de la base de surveillance maritime. Hanji l'y suivit jusqu'au quartier des officiers, où ils se séparèrent pour rejoindre leurs chambres respectives.
Le lendemain matin le soldat passa en coup de vent dans le bureau qu'Hanji s'était approprié pour récupérer l'ordre de mission dont il avait besoin. Son passage ne dura pas plus d'une minute, le temps que le nouveau major des bataillons d'exploration lui tende l'ordre de mission fraîchement rédigé. Il s'en alla aussitôt, et ce n'est qu'en jetant un oeil par la fenêtre du bureau qu'Hanji pu le voir s'éloigner au galop dans la plaine en direction des murs.
Et voilà pour ce premier chapitre!
N'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me donner votre avis, qu'il soit positif ou négatif, vos conseils... c'est toujours intêressant pour l'auteur, c'est comme ça qu'on peut s'améliorer. Et si vous êtes trop timide ou que vous n'avez pas grand chose à redire ce n'est pas grave, je ne vous en voudrais pas.
A la prochaine!
