L'amour ? Quelle rigolade !
Chapitre 1 : VeilleLa salle commune des Gryffondors était quasiment vide à cette heure très matinale. Les six résistants semblaient bien s'amuser. Il est vrai qu'à près de 3 heures du matin, les esprits peuvent être légèrement embrumés. Mais qu'importait, c'était samedi.
« Hermione, t'abuse quand même ! s'exclama Fred.
Pourquoi ?
Ç'aurait été plus marrant avec une bonne bouteille de Whisky Pur Feu ! expliqua George.
Et tout le monde serait ivre et ça ressemblerait plus à rien ! se défendit-elle. En plus, regarde Ron et Harry, ils dorment déjà à moitié !
Ah oui, c'est vrai, vous êtes encore petits vous ! se moqua George.
T'es à peine majeur et tu veux te la jouer ? répliqua Ginny.
Respecte tes aînées, petite sœur ! ajouta Fred.
Tss…
En fait votre but c'était de nous voir complètements saouls ! dit Ron.
Bah, franchement, Hermione bourrée, ça doit être assez drôle ! avoua Fred.
C'est ça ton fantasme, en fait ! Les filles complètement ivres ! déclara Harry.
Peut-être, après tout… Et vous, c'est quoi ?
Si tu crois qu'on en a ! s'insurgea Ron.
Arrête, petit frère. Tout le monde en a ! affirma George.
Vas-y alors, le provoqua Hermione.
Pff… vous êtes pas joueurs. Deux filles rien que pour moi ça me tente assez…
T'es pas gêné toi ! s'indigna Ginny.
Bah quoi ? A toi Harry, c'est ton idée à la base.
Disons… les filles plus vieilles…
Genre… McGo ? s'exclama Ron, avec un frisson d'horreur.
Yeurk ! T'es pas bien ? Quelques années de plus, c'est tout !
T'as des idées tordues Ron ! s'outra Ginny. A toi, tiens !
A la limite les filles plus jeunes pour moi. Attention, pas des gosses, quand même ! Ginny.
Malfoy.
Quoi ? s'exclamèrent-ils tous en chœur.
Un fantasme est un fantasme ! A toi Hermione !
Elle on sait déjà ! s'exclama Ron. Les grands baraqués sans cerveau !
Pourquoi ça ?
Je n'ai qu'un seul mot à dire : Krum !
Ouais, ben justement, un fantasme c'est censé être quelque chose d'irréalisable ! répliqua l'intéressée.
Alors… réfléchit Harry. Te connaissant, je dirais quelqu'un comme… vous, Fred et George ! »
Les trois intéressés se regardèrent et éclatèrent de rire.
« Non… mais… hoqueta George. Vous imaginez… le couple ? »
Et les trois repartirent dans leur fou rire, qui gagnait aussi les autres.
« Non, sérieux… commença Hermione, la première à avoir retrouvé un semblant de calme.
J'ai une idée ! la coupa Fred.
Ouh là ! (tu reconnais cette expression, Sachi ? lol)
Hermione ! On va leur montrer ce que ça donnerait !
Ouais, prends l'air de McGo comme tu sais si bien le faire, dit George.
Mais…
S'il te plaît, supplièrent-ils en chœur.
Pff… Ok, ça me fera une nouvelle bonne occasion de vous crier dessus…
Génial ! s'exclamèrent-ils, avant de réaliser : Quoi ? »
Hermione leur tira la langue. Ils passèrent à peu près 2 minutes à retrouver un calme relatif.
« Heu… Chérie ? demanda Fred, luttant contre le rire.
Oui, Choupinou ? répondit Hermione, un grand sourire aux lèvres.
Comment t'as trouvé ton café ce matin ?
Normal, pourquoi ?
Oh, pour rien, pour rien… Tu te sens bien ?
Oui, mais… dit-elle, avant de comprendre où il voulait en venir et de crier : tu as encore mis une potion dans le café pour la tester ? Mais t'es complètement irresponsable !
Mais… calme-toi…
Non je me calmerai pas ! J'aurais dû m'en douter ! A chaque fois que tu m'apportes le petit déjeuner au lit tu me fais le coup !
Pas à chaque fois… protesta-t-il faiblement, réprimant une nouvelle crise de fou rire commune à tous les spectateurs.
Ah oui ? Et le coup de la potion de vent, tu te souviens ? Quand je passais, toutes les chandelles s'éteignaient ! Et celle de force ? Ou encore…
Oui, bon, d'accord… capitula-t-il. Mais George l'avait testée…
Ah ! J'ai bien failli l'oublier lui ! Alors, les deux rigolos, elle fait quoi, cette potion là ?
Bah… en fait… c'était une potion anti-colère… répondit George, venu au secours de son frère.
Je suis au regret de vous dire qu'elle est plus que loupée !
Elle a très bien marché sur lui… C'est juste que t'as le potentiel colère d'un magyar à pointes insomniaque… expliqua Fred, d'un air penaud. »
Hermione le regarda, puis éclata de rire, ne pouvant visiblement plus lutter.
« Ok… Ok… vous avez gagné… parvint-elle à dire.
Encore et toujours vainqueurs, rigola George.
Vous pourriez pas faire moins de bruit ? C'est mauvais pour mon teint de ne pas dormir ! »
Tous se tournèrent vers Lavande debout dans l'escalier, l'air à moitié réveillé.
« Désolés, s'excusa Hermione. Allez, chacun dans son dortoir ! »
Ils partirent tous en se souhaitant bonne nuit. Alors qu'ils montaient vers leur dortoir, George arrêta son frère.
« On s'est fait avoir…
Pourquoi ?
Hermione n'a pas répondu… »
Fred le regarda, bouche bée.
