Salut tout le monde! Voilà donc ma première histoire. Une traduction en vérité de six time poseidon visited de alwaysuptonogood qui m'a beaucoup plus, j'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi.

Dites-moi ce que vous en pensez!

Chapitre 1 : Première visite

La première fois que Poséidon a rendu visite à son fils, il avait à peine huit mois.

Sally Jackson tenait son bébé, souriait quand les coins de sa bouche descendirent dans son sommeil. Il était adorable. Elle chassa quelques uns de ses cheveux noirs de ses yeux. Il avait grandit comme une trainée de poudre. Un soupir s'échappa de ses lèvres quand il s'agita dans son sommeil. Il semblait si normal.

Mais il était tout le contraire.

Un demi-dieu. Un fils de Poséidon. Destiné à de grande chose, avait-il dit…

On frappa à la porte, ce qui la tira de ses pensées. L'inquiétude s'est emparée d'elle comme elle le faisait toujours. L'inquiétude guidait sa folie. Et son fils n'avait pas encore un an. Doucement, elle se tourna pour se lever, tenant toujours son bébé. Elle ne le laisserait pas partir. Personne ne pourrait lui enlever son enfant.

Quand elle ouvrit la porte, elle rencontra un visage familier. Il semblait presque timide et elle cligna des paupières. Fortement. Devenait-elle folle ? Parce qu'il ne pouvait en aucune façon se tenir juste là, devant elle. Il y avait si longtemps qu'il était parti après tout. Elle cligna à nouveau des paupières. Et encore. Et encore. Elle cligna plusieurs fois, essayant de s'assurer qu'il se tenait vraiment là, juste devant elle. Le souffle de Sally s'étouffa dans sa gorge quand elle se força enfin à prononcer quelques mots.

« Poséidon… » dit-elle, le souffle court, encore complètement choquée.

« Bonjour, Sally, dit-il distinctement. Aussi calme, aussi beau, aussi bon que toujours. « Puis-je entrer ? »

Elle remarqua que son regard allait d'elle à l'enfant qu'elle tenait dan ses bras. Sally resserra instinctivement son étreinte autour de Percy, même si elle savait qu'il n'était pas en danger. C'était son père. Il ne nuirait jamais à son propre fils.

« Que fais-tu ici ? »

« Ne puis-je pas venir rendre visite à mon fils ? » demanda-t-il de sa voix douce et charmante. Comme toujours, une voix s'éleva dans la tête de Sally. Cependant, elle sentit sa résolution s'effriter. Elle fit un pas sur le côté, permettant à Poséidon d'entrer à l'intérieur. Quand il l'eut fait, il referma la porte pour elle. Elle se dirigea vers le canapé du petit salon de l'appartement. Quand elle se tourna vers l'homme qu'elle avait aimé - et probablement aimerait toujours – désespérément, il regardait Percy les yeux plissés, songeurs.

« Ça faisait un moment, dit-elle laconiquement. Poséidon eut un rire semblable à un aboiement, son regard s'arracha de leur enfant pour la regarder dans les yeux. Il ne dit rien, cependant.

« Je suis venu, commença-t-il finalement, pour vérifier que vous étiez en sécurité. Pour vérifier que vous étiez tous les deux en sécurité. »

Sally sentit son visage se décomposer. Cet homme lui avait brisé le cœur. Mais il n'était pas un homme, il était beaucoup plus. Et c'était pourquoi elle ne pouvait trop lui en vouloir.

« Comme tu peux le voir, nous allons bien, dit-elle en regardant son fils encore endormi. Elle lui caressa légèrement la joue et quand elle releva à nouveau les yeux, Poséidon était assis à côté d'elle, regardant son fils.

« Puis-je le tenir ? demanda-t-il, semblant étrangement mal assuré. Sally en aurait presque rit. Il était un Dieu. Il pouvait facilement la dominer, s'il le voulait. Elle acquiesça d'un hochement de tête, en passant leur fils aussi doucement que possible dans ses bras. Il le prit et Sally fut violemment frappée par leur ressemblance à tous les deux. Elle se surprit à sourire. Comme elle désirait que tous les jours soient comme ça. Mais ce ne pouvait pas être le cas. Il était un dieu marin. Elle était une mortelle. Ce serait une erreur évidente. De plus, si Zeus ou Hadès découvrait… elle détestait penser à ce qui pourrait arriver. Deux choses étaient certaines : elle ne mettrait jamais Percy dans un avion. Elle ne l'emmènerait pas à Los Angeles, ou à peu près partout en Californie, juste au cas où.

Son fils n'irait pas en enfer.

Il le tint quelques instants. Peut-être pendant minute. Peut-être plus.

« Percy Jackson, dit-il doucement. Persée. »

Sally essaya de s'empêcher de dire ces prochains mots, mais elle ne put pas. Ils lui échappèrent.

« Tu m'as manqué. »

Poséidon ne se fâcha pas, à sa grande surprise. Ni ne s'agaça. Il sourit simplement tristement, en lui rendant Percy. Il se leva, le visage soudain étrangement dénudé d'expression.

« Je dois partir, dit-il. Souviens-toi… il ne sera pas toujours en sûreté. »

Elle ouvrit et ferma la bouche quand il se dirigea vers la porte. Etait-ce cela ? Une petite visite. Et à peine quelques mots ? Percy méritait plus que cela. Bon sang, Sally méritait plus que cela. Enfin, elle réussit à prendre la parole.

« Je l'ai gardé en sécurité pendant six mois », a-t-elle lâché. Il se tourna vers elle, la regardant vaguement amusé.

« Tu as bien fait, dit-il tranquillement. Quant il atteignit la porte, il s'arrêta de nouveau, mais cette fois il ne tourna pas pour lui faire face. Sally se plaisait à penser que c'était trop douloureux pour lui. Mais peut-être prenait-elle juste ses désirs pour la réalité. Il était Poséidon. Il était sans cesse imprévisible.

« Si ça peut être une consolation, tu me manqueras toujours, Sally. »

Et puis, il est parti.

Verdict?