PARTIE I : AVANT LA BATAILLE

Note d'auteur : Bonjour a tous, après réflexion, j'ai décidé d'enlever la préface de cette histoire, je trouvais qu'elle manquait de pertinence avec le reste de l'histoire. Sur ce, bonne lecture.

1: Hermione

Hermione regarde une dernière fois ses parents. On ne répare pas une mémoire défaillante. Pas quand cela est causé par un sort. C'est un mensonge indélébile. Mais ils seront en sûreté, ils seront à l'abri... ils vivront. Ils vivront inconscients du danger que coure leur fille unique et qu'ils chérissent, parce qu'ils ne se rappelleront de rien qui la concerne. De rien. Hermione avait d'abord pensé leur faire croire qu'elle était morte à onze ans, on portée disparue depuis. Pour qu'ils aient quelques souvenir d'elle et même, pourquoi pas, qu'elle ai l'opportunité de les revoir, de les serrer dans ses bras à nouveau. Mais ce serai égoïste.

Cela leur briserai le cœur. Elle ne veut que les protéger.

Elle voit alors s'effacer les photos, les cadeaux de Noël, les jouets de son enfance, le bazars près de la bibliothèque, pas mal de livres également.

On croirait qu'elle n'avait jamais existé. Monsieur et Madame Granger n'ont jamais eu de fille. Ils n'ont jamais pu avoir d'enfant, ils se sont habitués à ce vide, ils ont acceptés de n'a pas fonder de famille. Ils se sont fait â cette réalité : ils ne sont pas, ne seront pas et n'ont jamais été parents. Hermione se mord la lèvre pour réprimer un sanglot à cette idée. Elle abaisse sa baguette et s'assure que le sort a bien fonctionné: rien d'elle ne doit subsister. Puis elle invente cette histoire de voyage en Australie. Elle ne peut pas arracher son souvenir de la tête de chaque voisins. Et les mangemorts les tueraient avec ou sans memoire. Lorsqu'elle est sûre que le sort a fonctionné, lorsqu'elle voit son passé disparaître, Hermione ne peut s'empêcher de se toucher pour vérifier qu'elle n'est pas complètement envolée. Qu'elle n'est pas qu'une illusion et qu'elle exìste encore. Puis elle se retourne, et elle ne reviendra plus.

Monsieur et Madame Granger étaient en train de défaire leurs cartons à leur arrivée en Australie lorsqu'ils tombèrent sur un livre étranger. Ils l'ouvrirent pour voir qu'il avait appartenu à une certaine Hermione Granger et à ce nom leurs cœurs se serrèrent. Ils ne savaient pourquoi mais pressentaient qu'il se passait quelque chose de terrible avec cette jeune fille, et cela leur faisait de la peine.

Depuis ce jour, dans la bibliothèque des dentistes Granger, en Australie, trône un livre poussiéreux intitulé L'Histoire de Poudlard.

Note d'auteur : il ne s'agit pas de mon meilleur chapitre, loin de là. Cependant ce devait être le premier, Parce qu'il me semble que dans le livre, c'est à ce moment qu'on réalise pleinement que la fin est proche est qu'elle affecte tout le monde. Pour moi en tout cas, cette scène, c'est le déclic. Le commencement de la fin.