Me revoilà dans un nouveau Caïus/Bella, c'est une petite fiction déjà terminée et composée de quatre petits chapitres. Bonne lecture.
L'été était bel et bien là, le lycée était derrière moi et les faire-parts envoyés. Edward et moi allions nous nous marier. J'allais me marier avant même d'avoir 19 ans. Quand on y pensait c'était complètement dingue. Alice avait essayé de faire pression auprès de Charlie pour que j'aille dormir régulièrement chez eux, mais mon père avait tenu bon. Rosalie avait même ajouté son grain de sel en arguant qu'il fallait si prendre en avance pour avoir un teint frais pour le grand jour, que j'avais besoin de repos et que par conséquent ce serait bien que je reste seule la nuit. Edward ne voulu en faire qu'à sa tête mais Esmée lui avait demandé, de son ton maternel, de ne plus venir dans ma chambre le soir, jusqu'au mariage. Et que peut un homme contre sa mère ? Je terminais de laver la vaisselle après notre dîner, Charlie était installé dans le canapé devant un match de baseball. Je mis à égoutter le plat a salade, puis allais prendre une bière dans le réfrigérateur pour l'apporter à mon père.
- Oh merci ma chérie. Eh Bella ? M'appela-t-il alors que je partais. Tu sais que je t'aime n'est-ce pas ?
-Oui je sais papa, moi aussi.
J'embrassais le haut de sa tête et montais me coucher. Depuis mon retour d'Italie Charlie avait pris l'habitude de me le dire régulièrement. Je me demande si cela aurait pu retenir ma mère plus longtemps si à elle aussi il le lui avait dit plus souvent. J'allais me brosser les dents tout en appréciant d'être seule. Sans Edward et son ouïe sur-développée je n'avais pas besoin de prendre garde à faire le moins de bruit possible. Je m'endormais comme une masse dés que j'eus posée la tête sur l'oreiller.
Je me retrouvais assise sur le bord de mon lit, une bouche me picorait le cou. Edward avait ses mains passées autour de ma taille. Comme il était dans mon dos je ne pouvais pas le voir. Au lieu de m'angoisser cela réveilla mes envies. Sa langue retraça toute la longueur de mon cou, là où je devinais ma carotide. Lentement l'une de ses mains quitta ma hanche pour remonter jusqu'à mon sein droit. Je lâchais un halètement de surprise mélangé au plaisir. Ma tête bascula en arrière pour lui faciliter l'accès à ma gorge. C'était si agréable. Je ne savais pas pourquoi il avait subitement changé d'avis concernant nos rapports intimes mais j'en étais pleinement satisfaite. Je ne voulais pas que ça s'arrête.
-Continu. Dis-je dans un soupire, ne prêtant pas attention aux mèches blondes qui tombaient devant mes yeux.
Pendant que la première malaxait toujours mon sein, sa deuxième main se glissa dans le short qui me servait de pyjama. J'étouffais cette fois un hoquet de pure surprise. Je cherchais ses yeux pour y lire une explication mais à la place du regard ambré je tombais sur deux rubis éclatants. Le temps que j'analyse ce fait des doigts experts m'avaient pénétré avec douceur. Sous les tendres caresses je ne pus faire autrement que de passer un bras derrière ma tête pour le raccrocher à son cou.
Je compris que j'étais en train de rêver et toute appréhension quitta mon corps. Il était beau, ténébreux et doué, tout ce qu'une fille rêverait et il était justement là pour moi. Le souffle court j'approchais mes lèvres des siennes. Céder totalement au diable. Mes hanches se mouvaient toutes seules à la rencontre de ses doigts et mon cœur battait de plus en plus vite. Sans me quitter des yeux il posa sa bouche sur la mienne et pour la première fois je sus ce qu'être réellement embrassée était. Ce petit balai sembla durer une éternité et quelques secondes à la fois. Au moment où j'allais venir il me grogna de prononcer son nom.
- Caïus ! Criais-je en explosant en plein vol.
Tout mon corps était tendu à l' extrême et l'adrénaline était si intense que j'avais le cœur aux bords des lèvres. C'était donc de ça que m'avait privé Edward. Le temps que je redescende sur terre Caïus parsemait ma mâchoire de baisers volages. Quand ma respiration fut de nouveau calme je lui réclamais un autre baiser. Il me regarda d'abord dans les yeux, pour être sûr que c'était vraiment ce que je voulais, puis se pencha pour m'embrasser profondément.
- On se reverra Isabella. L'entendis-je dire alors que le décor changeait et que je me retrouvais dans ma salle de mathématiques.
Le soleil me réveilla comme un traître. Mon rêve érotique me revint en tête et je me permis de sourire tout en me râlant dessus. Mes hormones commençaient sérieusement à me travailler et mon subconscient ne trouvait rien de plus drôle que de me mettre en scène avec ce roi dont je ne savais rien à part le rapide topo de deux phrases que m'en avait fait Alice quelques semaines plus tôt. Chassant le blond de mon esprit je me levais et commençais ma routine habituelle. On était samedi, normalement ce jour là je le passais avec Jake mais depuis l'annonce officielle de mon mariage il ne m'avait plus donné signes de vie. J'aurai bien été tenté d'aller le confronter directement chez lui mais je savais qu'il avait mal et que j'étais bien la dernière personne qu'il voulait voir.
Alors aujourd'hui je devais me contenter d'une journée shopping à Seattle, Alice voulait me trouver la robe de mariée parfaite. Le week-end prochain elle s'occupait de mon père et là il ne rigolerait plus autant. Vers 13h de l'après-midi ma meilleure amie m'accorda une pause salade. Oui salade, je ne devais pas être trop ballonnée pour essayer les robes. A un moment, je l'avoue, j'ai tenté de fuir. Alice parlait avec une vendeuse, je venais de retirer la quarante septième (et non je n'exagère pas !) robe et je me tenais là dans mes sous-vêtements, sur les rotules et j'entendais mon amie se disputer avec la femme du magasin. Elle trouvait qu'il n'y avait pas assez de modèle et elle parlait d'aller visiter une autre enseigne. Alors j'ai enfilé mes vêtements et le plus silencieusement possible je me suis éclipsée. J'ai tenue trois devantures avant d'entendre sa mélodieuse voix me rappeler à l'ordre. Sur le chemin du retour je ne lui adressais plus la parole. Aujourd'hui encore elle pense que je plaisantais. Quand elle m'a déposé chez moi elle m'avait fait la promesse de trouver la robe idéale. En rentrant dans la maison je n'adressais pas le moindre mot à mon père, qui continuait à se moquer de moi. Je pris à peine le temps de retirer mes converses et je me jetais sur mon lit, encore une fois j'avais à peine posé la tête sur l'oreiller que je m'endormais.
J'étais à moitié nue sur mon lit, dans les vapes je distinguais brièvement les caresses dans mon dos. J'étais à plat ventre, la tête enfouie dans le coussin. Je sentis un poids sur moi, synonyme que quelqu'un venait de s'installer à califourchon sur mes reins. Et les caresses devinrent massage.
-T'arrête surtout pas.
-Qu'est-ce qui t'a mis dans cet état ?
-Alice et les robes à essayer.
-Tu veux que j'aille la tuer ?
-Moui. Dis-je en rigolant mollement.
Au bout d'un moment je dus me forcer à gigoter pour me mettre sur le dos sinon j'allais me rendormir. Une fois face à lui je levais la main pour le toucher. Cela me semblait tellement réel. De mes doigts je retraçais ses lèvres.
-En as-tu envie Isabella ?
Était-ce raisonnable ? Non pas vraiment, mais cela était sans conséquences, je pouvais bien me le permettre, j'avais besoin de me détendre.
-Oui. Lui dis-je tout bas.
Il se pencha pour m'embrasser. Partout, sauf sur mes lèvres. Mes joues, mon nez, mon cou, mes clavicules. Puis encore plus bas. Il mordilla mes flans, me chatouillant au passage. La seconde d'après il était entre mes jambes faisant glisser ma culotte le long de celles-ci. Avant de remonter lentement il me massa les pieds et je n'aurai jamais cru que cela pouvait faire autant de bien. Il s'installa entre mes cuisses, plaçant mes jambes sur ses épaules. Là, une fois encore il me demanda :
-En as-tu envie Isabella ?
Plus d'hésitation cette fois, c'est un "oui" déterminé qui sortit de ma bouche. Comme quand il m'avait embrassait la première fois, il ne m'a pas quitté des yeux. Sa bouche s'est posée sur moi. Il me regardait toujours quand sa langue a frôlé mon bouton de chair. Un courant électrique parcouru tout mon corps et je brisais le lien en rejetant ma tête en arrière. Et ce fut la déferlante. Je me sentais bonbon et glace à la fois entre les mains d'un enfant. Il me suçait et me léchait comme si j'étais la meilleure des friandises. Je roulais des hanches à la recherche de nouvelles sensations. De temps en temps il touchait un point sensible et mes cuisses se contractaient autour de sa tête. Mes mains plongèrent dans ses cheveux et je me mis à clamer son nom comme une litanie. Je le sentais monter, le même ras de marrée que la veille. C'était si bon. Je brûlais de l'intérieur. Je ne voulais pas que ça s'arrête mais en même temps je voulais être délivrée, me sentir flotter. Caïus se concentrait sur ma boule de nerfs, cependant il inséra sournoisement deux doigts en moi. C'était ce qui me manquait pour être terrassée par le plaisir. Il ne m'avait rien demandé néanmoins je criais son nom sous le choc. Je prenais de grandes inspirations comme si je venais de faire de l'apnée. Caïus reposa mes jambes sur le matelas et se hissa de quelques centimètres pour poser sa tête contre mon ventre.
-C'était...merci j'en avais besoin.
-A ton service.
Il remonta le long de mon corps, il me surplombait en appui sur ses coudes. D'une main je chassais les mèches qui lui tombaient sur les yeux. C'était la première fois que je détaillais son visage. Malgré ses airs de jeune premier je pouvais voir les siècles qu'il avait vécu.
-Je vais te laisser dormir maintenant.
Je ne savais pas si je voulais vraiment qu'il parte mais je jugeais plus raisonnable de le laisser s'en aller. Néanmoins je l'embrassais avant. Juste un simple baiser.
Et voili voulou pour le premier chapitre.
