Bonjour, ça fait un sacré moment que je n'ai pas publié mais la motivation étant de retour je poste une suite à mon HaiKasa ^^
Je vous souhaite une bonne lecture et espère que ça vous plaira :)
Yukio grimpa péniblement les escaliers qui le séparaient de l'appartement qu'il partageait avec son petit ami. Le brun avait fini le lycée depuis deux ans déjà et avait fini par accepter la proposition d'Haizaki de vivre ensemble. Déjà pour une raison pratique, sa faculté ne se trouvait qu'à dix minutes à pieds du domicile ce qui lui évitait les frais de métro et vivre à deux dans un seul appartement diminuait également les frais de loyer. Ensuite pour une raison qu'il aurait du mal à avouer qui était qu'il s'était fait à la présence du gris et qu'il aurait trouvé la vie bien monotone sans sa présence à ses côtés. Kasamatsu souffla un instant en arrivant sur le palier. Il espérait juste que son copain soit d'humeur aujourd'hui. Depuis quelques temps Shogo était juste invivable. Il fallait tout lui demander, que ce soit de mettre la table, de donner un coup de main aux tâches ménagères ou même de faire ses devoirs scolaires. Alors oui, Yukio était fou amoureux de son petit ami mais comme il se plaisait à rappeler à ce dernier il était justement son « copain » et non pas sa « mère ». Enfin bien évidemment pas en ces termes car la seule fois où il s'était risqué à le faire, ils ne s'étaient plus adresser la parole pendant près de deux semaines, c'est alors que le brun avait compris que la famille de son amant était un sujet plus que tabou. Il se contentait donc de lui signaler qu'il n'était pas sa bonne et que s'il avait voulu une femme de ménage il s'était trompé de personne, surtout qu'avec le travail que demandait la fac plus son job à temps partiel Yukio commençait à fatiguer et sa patience à disparaitre. Et ce soir, alors qu'il était près de 23heures, qu'il sentait le poulet et ne souhaitait qu'une chose dormir, il voulait juste que tout se passe sans encombres.
Pourtant il comprit bien vite en arrivant devant l'appartement que sa fin de soirée ne se passerait pas comme il avait pût l'espérer. Premièrement car il entendait déjà le bruit de la console et son copain râler car il perdait à il ne savait quel jeu et deuxièmement car un étrange colis trônait sur le paillasson. Suspicieux, le brun s'approcha doucement de l'objet comme s'il était piégé. Il posa son sac par terre et s'accroupit afin de mieux pouvoir l'analyser. Pourtant il recula bien vite et se retrouva sur les fesses au milieu du couloir quand son regard croisa deux orbes onyx pleines de vie et qu'un gazouillement s'échappa du paquet. L'étudiant se frotta violemment les yeux, se pensant victime d'hallucinations suite à son état de fatigue avancé. Cependant il eut beau manquer de s'arracher les paupières, la… chose était toujours là. A son grand désespoir il y avait bien un bébé sur son paillasson. Des sueurs froides commençant à glisser le long de sa colonne vertébrale, il releva la visière qui masquait en partie le nourisson et un rire nerveux lui échappa. Si les cheveux argentés du bambin et ses yeux aussi sombres que la nuit posaient de sérieux doutes c'est l'écriture « Bonjour papa ! » sur le body de l'enfant qui finit par faire éclater l'ancien capitaine d'un rire jaune et à la limite de la folie.
