Et me revoilà avec une nouvelle traduction, toujours du SS/HP (on ne s'en lasse pas). Cette fois, c'est une traduction de hanhannoria, dont vous pouvez retrouver toutes les fictions ici : u/6855321/hanhannoria (si le lien ne marche toujours pas, allez cherchez son profil dans mes auteurs préférés ;) )
Cette fiction est beaucoup plus sombre que les deux dernières que j'ai traduit, mais elle est juste géniale ! Je vous laisse à présent découvrir le premier chapitre.
Enjoy !
Chapitre 1
- Un trop lâche pour revenir… il paiera. Un qui je croyais m'avait laissé pour toujours… il sera tué bien sûr.
« Crucio ! » C'était de la douleur au-delà de tout ce qu'Harry n'avait jamais expérimenté, ses os étaient en feu, sa tête se fendait sûrement le long de sa cicatrice, ses yeux roulaient frénétiquement dans sa tête, il voulait que cela se termine… Perdre connaissance… Mourir… Et puis cela a disparu. Il était pendu dans le vide sur la tombe du père de Voldemort, regardant dans ces yeux rouges brillants à travers une sorte de brouillard. Le rire des Mangemorts résonnaient dans la nuit.
« C'est par un simple accident que ce garçon m'a échappé, cela ne fait aucun doute dans l'esprit de quiconque. Et je vais prouver mon pouvoir en le tuant… Mais ce n'est pas pour ce soir. » Harry avala difficilement sa salive alors que les yeux rouges rencontraient les siens. « C'est, bien entendu, » Voldemort se tourna vers lui, « toujours une honte de faire couler du sang magique. Mais, hélas cela doit être fait et Lord Voldemort est toujours généreux avec ses servants. » A sa surprise, quelques Mangemorts commencèrent à s'agiter- bien qu'ils essayaient de ne pas le faire. « Amène-le à la maison, Queudver »
Harry luttait alors que Queudver le libérait de ses chaînes et le saisissait par l'arrière de ses robes. Le rat ronchonnait en tirant Harry à travers le cimetière et à l'intérieur de la vieille maison. Les couloirs étaient étroits et donnaient à Harry l'opportunité qu'il attendait. Il accrocha sa jambe autour d'un cadrant de porte alors qu'ils passaient devant et il tira vers l'arrière, appuyant contre le coude de Queudver aussi fortement qu'il le pouvait. Le petit homme hurla et Harry entendit un bruit lorsqu'il tomba. Alors que Queudver était roulé en boule, tenant son bras blessé, Harry boita jusqu'à la porte. Il ne pouvait penser qu'à une seule chose : retourner au Portauloin.
Il courrait du mieux qu'il pouvait en bas de la colline, tentant de faire profil bas. Lorsqu'il arriva dans le cimetière, il s'accroupit et se déplaça très, très lentement. D'après ce qu'il pouvait voir, il n'y avait pas de Mangemorts et, plus important encore, pas de Voldemort dans le cimetière. Il prit une profonde respiration et se précipita, résolu à courir à nouveau. Harry n'entendit jamais le sort qui le frappa et le laissa couché sur le sol, ligoté, à côté de Cédric Diggory.
Harry se réveilla en haletant et commença à tousser- il se sentait comme s'il allait mourir. Doucement, le monde autour de lui commença à s'éclaircir et il s'étrangla. Il était dans une petite chambre, couché sur un vieux lit moisi. Les murs étaient d'une couleur grise et parsemés de petits trous, la fenêtre était couverte- par des longues planches de bois qui pouvaient à peine laisser entrer de la lumière, le matelas était bosselé et les draps sentaient fortement la pisse. Pour la première fois, Harry réalisa qu'il n'avait aucune idée de ce que Voldemort pourrait faire de lui.
Tandis que les heures passaient, Harry a vérifié toutes les sorties possibles de la chambre auxquelles il pouvait penser, il a même essayé de casser la fenêtre sans baguette, mais rien n'a fonctionné. Peut-être que s'il avait été autorisé à regarder ces séries à la télévision avec Dudley il aurait pu savoir comment crocheter la serrure sur la poignée de porte persistante. Mais même s'il avait pu, où serait-il allé ensuite ?
Après ce qu'il lui semblait être une journée entière, la porte grinça finalement. Dans sa crainte, Harry oublie de se précipiter sur elle et resta juste où il était, il se sentait assez pathétique. Il haleta en regardant l'homme qui était entré et sentit son estomac se retourner. Debout devant lui, malheureusement, il y avait Severus Snape.
« Snape ! » dit Harry dans un mélange d'espoir et de dégoût. « S'il-vous-plaît, vous devez m'aider ! Où suis-je ? Que se passe-t-il ? » Il tenta de faire un pas vers l'homme, mais Snape tendit un simple doigt et secoua la tête. Il le regarda alors que Snape ouvrit la bouche et baissa la tête. Il était là, l'homme qu'il avait accusé encore et encore d'être méchant, le professeur qu'il détestait le plus, debout devant lui et refusant de l'aider.
« Prenez garde au sort de silence, Potter. Snape éclaircit sa gorge, mais pour Harry cela ressemblait étrangement à un sanglot ravalé. « Je ne suis pas un homme bien, encore moins un gentil, comme vous le présumez déjà. Cependant, j'ai toujours cru ne pas être un homme cruel inutilement. » Snape prit extraordinairement une longue respiration. « J'ai un travail à faire, un travail que je suis obligé de faire… Savez-vous quoi que ce soit sur la manière dont Voldemort torture ceux qu'il déteste, Potter ? »
Harry secoua la tête et s'inquiétait de ce que sa jambe blessée pourrait donner si les choses s'empiraient.
« Je n'ai jamais eu le déplaisir d'être personnellement le destinataire de sa colère. Vous êtes sur le point de le découvrir. Pour le Seigneur des Ténèbres, ce n'est jamais assez de causer la peine et la souffrance, la mort, » il leva un sourcil en laissant traîner la dernière syllabe. « Non, le Seigneur des Ténèbres a plutôt un penchant pour briser les gens avant de les réparer. La mort à la fin est toujours assez clémente. J'ai commis… beaucoup… de crimes odieux contre l'humanité, pour ainsi dire, mais vous Potter… vous allez être le pire. » Snape remua sur ses pieds. « Oui, oui Potter j'en viens au fait. Dumbledore m'a demandé de garder ma position au pied du Seigneur des Ténèbres et de vous laisser jusqu'à ce qu'il vous sauve. J'imagine que cela va prendre au moins un autre jour. Si vous êtes toujours en vie quand le directeur viendra pour vous, vous souhaiteriez ne pas l'être. Vous avez besoin d'une échappatoire, j'ai besoin de me mettre en avant. Donc naturellement, je me suis… avec enthousiasme porté volontaire pour y aller en premier. »
« Bon sang Snape ! » siffle Harry. « Dites-moi juste ce qu'il va se passer ! »
Snape pince ses lèvres et fait un signe de tête. « Je vais… » il ferme les yeux et soulève ses sourcils. « Je vais vous violer, Potter. »
Harry sentait ses oreilles devenir rouges et la pièce commençait à tourner. De long bras encerclent sa taille et le relèvent. Il crie aussi fort et aussi longtemps qu'il le peut. Avec chaque respiration ses cris devinrent plus légers jusqu'à ce qu'il sanglote. Quand la morve arrêta finalement de ruisseler sur son visage et qu'il a épuisé ses larmes, il remarqua qu'ils n'avaient pas bougé. Snape le tenait, aussi loin de son corps que possible au même endroit où il l'avait relevé.
« Pourquoi, » Harry pleurait, « Juste pourquoi ? » Il essayait de ralentir sa respiration et d'arrêter d'hyperventiler, mais il ne savait pas comment.
« Prenez quelques respirations profondes Potter. Vous êtes seulement en train de vous blesser vous-même. » Snape plaça doucement Harry sur le sol, mais garda une main ferme sur son épaule. « Je suppose que c'est votre première fois, donc je le ferai bien. Vous pourrez prendre du plaisir dans la mesure où vous choisissez d'en prendre. »
« Non, ne le faites pas, » chuchote Harry.
Snape retira doucement sa main et Harry savait qu'il devrait courir. Mais il pouvait essayer comme il voulait, il se sentait comme si ses jambes étaient en béton et refusaient de bouger comme il le leur disait. « Je vais faire quelque chose de très dangereux à présent, parce que je pense que cela va vous sortir de là. Votre aide serait… très appréciable. »
Harry n'était pas sûr d'avoir entendu correctement. « Quoi ? » il se retourne pour faire face à Snape.
« Je, » Snape soupire, « Je vais tenter d'utiliser mon… » il grimace et Harry comprend que ce qu'il a à dire devait être quelque chose de vraiment horrible. « Il y a des théories… à propos de transferts magiques. C'est une des raisons pour laquelle la sodomie est tellement taboue… dans le monde des sorciers. Voyez-vous Potter, si vous pouviez… volontairement, dans la mesure du possible vu les circonstances… » Il gémit et Harry pensa à ce qu'il disait. Pour dire vrai, il n'était même pas sûr d'avoir compris tout ce que les mots voulaient dire.
« Dites-le simplement, » dît Harry en enroulant ses bras d'une manière protectrice autour de son torse. Il se sentait tellement mal. Snape ne voulait pas le laisser partir. C'était évident.
« Si vous me laissez jouir en vous sans lutter, des théories disent que je serais capable d'exercer assez de contrôle sur votre noyau pour vous faire transplaner. »
Harry s'affaissa doucement sur le sol quand il comprit qu'il n'y avait pas d'échappatoire. Le prix de son sauvetage serait son corps et plus que probablement sa dignité. « Dumbledore, » murmura-t-il.
« Quand tous les Mangemorts ici auront eu leur tour avec vous, le Seigneur des Ténèbres vous autorisera à vous reposer. Et après Potter, vous ne serez plus la victime mais l'agresseur. J'imagine que ce sera un enfant, de 4 ou 5 ans, de l'un ou l'autre sexe. Dans votre épuisement, vous allez seulement battre l'imperium longtemps avant de vous soumettre. Vous serez anéanti. » Snape s'accroupit à côté de lui. « J'ai la complète intention de vous donner le contrôle sur ceci. Si vous voulez faire vite, je ferai cela dans un laps de temps aussi court que possible. Si vous voulez que ce soit agréable… Je suis vraiment… expert, doué. Tout ce qu'il faut pour que vous ne craigniez pas les rapports intimes dans le futur »
Harry écoutait attentivement, espérant trouver un moyen pour atteindre la sortie. Il voulait rire au nez de Snape qui tentait de rendre les choses plus plaisantes entre eux pour mieux le violer. « Vous êtes un putain de salaud. » Il mordit sa lèvre. « Et, puisqu'apparemment les gens décident de coucher avec vous si souvent, vous vous souciez de me donner votre opinion ? » C'était un coup bas, de s'en prendre à l'apparence physique de Snape et son manque de camaraderie, mais il avait la sensation que l'homme méritait chaque mot.
« Ce n'est pas vraiment ce à quoi je ressemble Potter. Je serais plus qu'heureux de retirer le glamour de sorte que vous n'ayez plus jamais à vous rappeler ce qu'il va se produire, nous ne devrions jamais nous rencontrer. Et, même si cela n'a pas d'importance, je sais. » Snape laissa échapper un ricanement et Harry se figea. « Oh mon Dieu je sais. La douleur brûlante, comme si votre corps tout entier était déchiré en deux. La honte quand votre corps fait de son mieux pour prévenir les traumatismes et répond… de plus en plus. Ne faite pas comme si vous me connaissiez. » Harry ferma les yeux et se recula. Il n'a pas besoin de savoir, il ne veut pas savoir.
« Alors qu'est-ce que ce sera, Potter ? »
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Lorsqu'Harry commença à reprendre conscience, la première chose qu'il remarqua fut le silence. La seconde fut la douleur. Il essaya de ne pas penser à ce qu'il s'était passé ou de l'endroit où il était. Il essaya de ne pas prêter attention aux vagues de douleur brûlante qui coulaient à travers son corps. A chaque instant, il attendait d'entendre la porte grincer et sentir la douleur à nouveau. Mais cela ne vint jamais. Alors que la crainte s'éloignait, Harry ouvrit les yeux en s'attendant à retrouver les murs familiers de la petite et dégoûtante chambre dans laquelle il était encore enfermé. Mais il réalisa presque aussitôt qu'il semblait couché sur son lit favori dans l'infirmerie.
Peut-être, s'il était chanceux, que c'était juste un rêve, une vive hallucination. Cédric était toujours en vie et ils ont gagné la coupe. Il était encore vierge en attendant la bonne personne. Les rideaux autour de lui s'ouvrirent momentanément tandis que Madame Pomfresh et Albus Dumbledore passèrent à travers. Leur visage confirma le pire cauchemar d'Harry : c'est arrivé. Rien de tout cela n'était un rêve.
« Harry, » dit Dumbledore doucement en s'appuyant contre la rambarde du lit, « te souviens-tu de ce qu'il s'est passé ? » Harry acquiesça, effrayé de dire quoi que ce soit à haute voix. « C'est bien. Il y a deux jours tu as transplané à la lisière de Poudlard, mais tu étais nu et inconscient. Nous ne sommes pas entièrement sûr de ce qui t'es arrivé pendant que Voldemort t'avais. Vois-tu, il n'y a pas d'indices de traumatismes physiques : pas de cicatrices ou de marques. »
Quelque chose s'éclaircit en Harry, alors qu'il regardait ses couvertures. Personne ne sait qu'il a été violé. Bien sûr, ils présument à juste titre qu'il a été torturé, mais ils ne savent pas précisément. Pouvait-il le faire ? Pouvait-il dire à Dumbledore ce qu'ils lui ont fait ? Pouvait-il le dire à qui que ce soit ? Il souhaitait que la décision ait été plus difficile, que plus d'une réponse ait retenu son attention.
« Je pense que c'était principalement des Crucio, Monsieur. » Dumbledore regardait Harry avec une grande inquiétude et Harry sentait son esprit essayer de le traîner dans ses souvenirs de ce qu'il s'est passé. Avec un grognement, Harry pensait aussi fort qu'il pouvait à voir ses parents dans le Miroir de Rised. Lentement, tout ce qu'il essayait de garder comme mauvais souvenirs s'en alla de son esprit et Harry poussa un soupir de soulagement. « C'était le seul sort que j'ai reconnu, honnêtement. »
Dumbledore fronça les sourcils pendant un moment avant de décider qu'il voulait croire Harry et engagea la conversation avec Madame Pomfresh. Harry l'écoutait à peine alors qu'il se demandait si la douleur et la peine, le dégoût de soi et le chagrin, n'allait jamais disparaître.
Dites-moi ce que vous pensez de cette nouvelle traduction, j'ai hâte de savoir ! :)
