Disclaimer : Je promets solennellement de ne pas dire prout à J.K. Rowling.

Remarque : La tête des acteurs n'a absolument rien à voir avec l'idée que je me fais d'eux…

Septième année : Dumbledore n'est pas mort et…Comme vous le verrez, Rogue assure deux postes. Professeur de DCFM et de Potions… Uniquement pour les septièmes années.

Et que fait Lucius hors de prison ? Lol 'je ne suis pas très coordonnée. Ceci n'a rien à voir avec le sixième et le septième tomes.

..Le lime est une scène qui sous-entend des rapports sexuels et décrit souvent des attouchements plus ou moins poussés.

...Bon, y'aura ça, d'accord ? Et du YAOÏ! - court en cercles - (mais j'avertirais…)


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« AH ! Tu fumes ?! »

« Drago, sors d'ici, tu veux… »

Lucius se tourna machinalement vers son fils. C'est l'homme assit à ses côtés qui venait de parler, d'une voix tellement basse qu'elle fit frissonner le sorcier blond.

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Tous deux assis dans un long divan de velours rouge, Lucius presque allongé, les genoux repliés sur un coussin, et Severus, qui tirait nonchalamment sur sa cigarette. Il soupira, accordant un regard pour le moins désintéressé au jeune homme. Ce dernier l'observait toujours, sourcils froncés, puis s'en alla très lentement de la pièce en se dandinant, ses cheveux blonds frottant avec délicatesse sa nuque dénuée et pâle. Lucius serra les dents, les yeux fermés, s'attendant d'avance au bruit crispant des portes qui se mettaient à claquer de fureur quand son fils était dans les parages.

Ils ne disaient rien, ne se parlaient presque pas, et pourtant, c'est à peine s'ils avaient besoin de mots pour se comprendre.

Le blond s'étendit plus encore, posa ses yeux au plafond orné de peintures somptueuses et soupira de nouveau, ce qui énerva singulièrement le professeur de Potions.

« J'ai faim… », soupira l'aîné des deux.

Et ceci dit, Lucius se pourlécha les babines, tandis que son collègue avait son attention rivé aux branches qu'agitai le vent, de l'arbre majestueux qui trônait au dehors, dans la brume matinale.

Un rire poussa de ses lèvres fines, lorsque Rogue se mit tout à coup debout, et déclara posément :

« Je ne suis pas à ton service. »

Ses yeux brillants s'étaient éteints d'un souffle. Il s'apprêta à partir. Et un sourire désabusé planait sur ses lèvres. Peut-être était-il temps qu'il rentrer vaquer à ses affaires. L'homme amorça un mouvement, mais préféra se pencher jusqu'à frôler son ami et attraper vivement le cendrier posé sur son torse.

Le blond le regarda faire. Sans sourire, il insista.

« Va me chercher à manger. »

« Je ne suis pas à ton service. », répéta Severus, en détachant chaque syllabe comme s'il eut affaire à un enfant capricieux. Là-dessus ses doigts écrasèrent la cigarette.

« Ce n'est pas ce qu'a dit le Seigneur… », protesta d'un ton doucereux Lucius.

Il se mordit les lèvres, voyant qu'il venait de faire mouche. Car le professeur se mit à trembler. De rage ? De désespoir, non ? A moins qu'il ne se contienne…

« Allez, Sevy, encore un peu… »

Que je te voie, songea-t-il, amusé.

« Bien. », lâcha Severus au bout d'un moment. Il reposa ses bras le long de son corps, en signe de bonne volonté et eut un geste pour le moins…rogue, sorte de révérence sarcastique envers son compagnon étendu.

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Tel qu'il demeurait, il guettait, et avait guetté la venue de Narcissa toute la matinée durant. Cette femme, pareille à toutes les autres! En cet instant, il détestait son comportement désinvolte comme jamais.

Sur ce, le brun, bien qu'il n'aima pas ça, se mû d'un geste gracieux, tourna les talons et parvint à la porte de la cuisine. La pulsation de son cœur lui battait les tempes…Presque autant que le bruit atroce du blond qui claqua les dents d'impatience. Il savait depuis longtemps que ce qui retenait leur amitié après tout ce temps, c'était cette envie commune de ne rien dire… Ne pas mettre de mots sur ce qui ne s'exprime pas. Son vêtement, serré sur les hanches, le gênait fortement. Cependant…d'un coup d'épaule, Severus se débarrassa de sa cape, or ses pensées se redirigèrent tout naturellement sur Lucius Malefoy. Il s'attacha les cheveux qui lui couvraient les épaules d'un voile noir en queue de cheval, avant de s'abaisser au ras du sol.

L'homme ouvrit une porte d'armoire, saisissant avec aisance les mets qui lui étaient devenus familiers, maniant d'une autre main la poignée d'un tiroir, et s'approcha de plus près, lorsqu'il le sentit.

Sa baguette apparut presque aussitôt entre ses doigts, qu'il pointa sur la gorge de cet homme, dès qu'il se fut tourné. Son visage qu'il releva face au sien, Rogue écarquilla les yeux, et murmura d'une voix parfaitement contrôlée :

« Tu devrais arrêter de te parfumer. Ça te tuera, un jour. »

Lucius haussa un sourcil, fit exprès de jeter un coup d'œil au ralenti à la porte qu'il avait refermé derrière lui.

« Il ne te plaît pas… ? »

Sa voix se termina sur un chuchotement, il n'avait pas encore finit que ses mains se posèrent sur la table de travail, autour de la taille de Severus, qui réfréna un frisson.

Il détestait ça, d'autant qu'il arrivait à Lucius de faire des choses qui ne lui plaisaient pas, il détestait qu'on le mette en prison…Et qui plus est de cette façon.

Les lèvres de cet être, tout près de lui, trop près de sa bouche, se recourbèrent en un léger rictus, et il se plaisait. Il se plaisait à être là.

Du bout des doigts, alors, le blond fourra sa main gracile dans le magnifique plat qu'avait laissé Narcissa sur le comptoir, et soudain apparut une fraise qu'il présenta à l'entrée de la bouche de Severus. Il la secoua doucement, et en força bientôt le passage. Sa victime paraissait tout à la fois impassible et désenchantée, et étrangement renfermée, la pulpe du fruit rougissant ses lèvres.

« Je ne parlais pas de ce genre de nourriture. », gronda le Mangemort d'une voix calme.

La première fois…Il ne s'en souvenait pas. Et c'est sans doute pour cette raison qu'ils ne se parlaient plus…

« Malefoy. Je ne suis pas… »

Le Mangemort en question s'immobilisa brutalement. Il portait une chemise et un pantalon sombre qui n'étaient pas sans rappeler l'uniforme de Poudlard à Rogue. Il se sentait vraiment idiot d'essayer de penser à autre chose de cette manière…Tandis que ce dernier…n'eut tout simplement le temps de faire mine d'être concentré sur sa propre tenue. Peut-être parce que Lucius l'agrippa violement par l'entrebâillement de son vêtement et le cogna contre le rebord en chêne.

« Je ne te crois pas. »

Severus le considéra, dix secondes durant. Quand il tenta de se redresser et le domina de son attitude sévère, Lucius éclata de rire.

« Dans ce cas… tu ne serais pas venu, mon petit professeur… »

Rogue céda soudainement sous la pression de ses doigts, et s'affala à terre. Dans un réflexe, il prit le poids de la chute sur le bras qui ne tenait pas sa baguette magique. Le blond songea aux nombreuses autres fois. Il s'était convaincu que même rappeler à son bon Sevy qu'il est professeur l'excitait davantage encore…

« Pense à Drago. », s'énerva le bon Sevy… humilié, conscient qu'il échapperait de peu à son engagement si Drago défiait une fois de plus les interdits de son père.

Triomphant, Lucius n'était pas tombé, lui, et le domptait de toute sa hauteur, plein de sang-froid.

« Amusant. Tu le connais pourtant. »

Le professeur sourit malgré lui…et ouvrit grands les yeux de surprise, en entendant la suite.

Lucius s'était mit à chuchoter.

« Toi comme moi l'avons baisé, non ? »

Le Mangemort blond riait tout doucement, et fit signe à son ami de se relever. Ils avaient assez joués au chat et à la souris pour aujourd'hui. Aussi la colère de Sevy ne l'importunait pas davantage. Il savait ô combien que tout ceci n'empêcherait pas son bon professeur de baiser encore son fils par la suite…

Il se remit en effet debout, et ne bougea pas d'un pouce, les yeux baissés sur le sol, il paraissait s'être arrêté de respirer. Lucius jouait avec les pans de la veste de Rogue, en chantonnant, et commença à le manger des yeux, puis à le manger tout court. Severus sentit qu'il posa ses lèvres contre les siennes, étonné, et y répondit.

« J'ai faim. », susurra le blond, acceptant d'un gémissement rauque le bassin qui se collait à lui.

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