Blabla de Brume Froide : Me revoila partie pour une deuxième année qui sera sans doute à la fois plus dure et plus sympa à écrire, étant donné que la majorité des personnages sont déjà présentés. Je conseille vivement aux curieux de lire la première année de Minerva avant de lire celle-ci, malgré le résumé ci-dessous. Aussi j'ajoute que cette fic n'est pas là pour faire gamberger sur quoi que ce soit, elle n'a pas de réelle portée didactique ou philosophique, il s'agit d'une fan-fiction sans prétention, juste inventée pour le plaisir d'exploiter un personnage dont la scolarité est laissée dans l'ombre. Si le ton est trop léger, si elle ne vous plait pas, si je fais des erreurs, si elle n'est pas cohérente, dites le moi, après tout j'ai tout à apprendre de l'écriture.

On m'a fait remarquer que le ton des dialogues ne convient guère à l'époque. Eh bien, on me le fera à nouveau remarquer. Oui, faire parler mes personnages vulgairement, et en me servant d'argot, leur faire tenir des discours contemporains n'est pas très fidèle aux années 40, mais le but de cette fic c'est pas pour moi d'être réaliste à 100% ni même à 80%. Vous ne la trouvez pas crédible ? Je ne l'écris pas dans ce but. Au contraire, j'écris par plaisir, et pour m'entraîner à élaborer une trame, m'y tenir, et être rigoureuse.

Merci pour vos remarques, et n'hésitez pas à me dire les choses, parce que justement c'est comme ça que je remarquerai mes bourdes. Et désolée si je ne les corrige pas. On peut imaginer que le monde des sorciers en l'an 40 était un poil plus relax que celui des moldus à la même époque, non ?

Résumé : Arrivée à Poudlard, Minerva McGonagall fait aussitôt la rencontre de Artémis Evans une élève tapageuse de Gryffondor avec qui elle se lie d'amitié. Elle retrouve Tom Jedusor qu'elle avait brièvement rencontré dans son enfance, mais le jeune garçon envoyé à Serpentard lui fait comprendre qu'entre Gryffondor et sa maison, c'est la guerre. Mais c'est entre Minerva et Caliste Nott, une Serpentarde, que les hostilités naissent vraiment. Cette dernière fait risquer l'exclusion à Minerva en l'obligeant à voler un bijou : la Broche Bestiale. Il y a aussi ce garçon étrange, John, dont Minerva ignore tout, et qui se conduit de manière louche. Enfin, ses frères Hadrien et Firmin McGonagall annoncent à Minerva qu'elle va être fiancée.

Disclaimer : Tout appartient à JKRowling, excepté quelques personnages, et encore...


Réponse à Florie-Anne : Je crois avoir répondu à ta review dans mon blabla au dessus... Mais pour moi, c'est inimaginable de faire parler Artémis correctement, ou alors faudrait que je la tue avant de revoir le ton des dialogues... tu ne voudrais quand même pas la mort d'Artémis, mmh ? En tous cas merci pour ta review qui m'a fait très plaisir, c'est très agréable d'avoir attiré une nouvelle lectrice, et qui en plus laisse une trace de son passage.

Réponse à Manone : Que c'est chouette de te retrouver ! Même pressée, tu prends le temps de me laisser une review (d'une taille tout à fait respectable au passage !) et pour Hamlet j'espère que ça se passera bien... Je sais pas si tu connais les Contes de la Crypte (c'est une vieille série de petites histoires glauques) et l'une parle d'une troupe qui se prépare à jouer Hamlet et...., enfin c'est vraiment une histoire morbide celle là ! En tous cas, je suis vraiment contente que tu lises toujours ma fic, et j'espère que cette seconde année te plaira. Tout comme la première année, elle installe des bases solides à la trame de ma fic, donc ça ne sera pas encore la folle aventure. Bref, merci pour la review ! Biyoo

Réponse à Mégane : Grand merci pour ta review, voila la suite ! Avec l'espoir que ça te plaise. Biyoo !


DEVINETTE POUR LA VIE

― Hadri, s'il te plait, dis-le-moi, suppliai-je au comble de l'exaspération.

― On ne va pas te gâcher la surprise, sifflota mon frère allègrement.

― Firmin ?

Il ne daigna même pas me répondre. Je sentais qu'ils faisaient tout pour me mettre en rogne, et ça fonctionnait au-delà de leurs espérances. Plus d'un mois s'était écoulé depuis mon retour à la maison, et passé ma stupeur d'apprendre mes fiançailles, je les avais tanné pour connaître le nom de « l'heureux élu ». Mais les jours avaient filés sans qu'ils ne me répondent.

Ma mère ne m'avait pas encore annoncé la nouvelle officiellement, et je soupçonnais mes frères de vouloir la laisser me révéler l'identité de mon fiancé, afin que ma surprise ne soit pas feinte. Ils lui avaient déjà désobéi en m'annonçant mes fiançailles.

Par ailleurs, j'avais reçu une lettre d'Artémis, et une de Cerena, me donnant de leur nouvelles. J'avais songé à leur confier mes tourments, puis m'étais amusée à imaginer leurs réponses.

― Oh mon D…Dieu, aurait bredouillé Cerena. Ma p-pauvre Minerva, à d-douze ans tu vas être fian… fian… fiancée… C'est horrible, et si c'est un hom… homme de qua… quarante ans ? P-peut-être qu'il est m-même vio…violent ?

Je doutais de la réponse qu'aurait eut Artémis. En générale elle se montrait défiante envers les obligations, ce qui l'aurait conduit à lancer :

― Sacré toi alors ! Faut toujours qu'il t'arrive tout, hein, Min' ! Te fais pas de mouron, on va tellement lui mettre la misère à ton prétendant qu'il va bientôt s'enfuir en courant.

A la fin du mois d'Août, je reçus une lettre d'Artémis, m'invitant à l'accompagner faire nos achats scolaire sur le chemin de Traverse. Elle avait ajouté dans sa lettre :

« Et si ta mère s'inquiète, rassure-la, on ne sera pas toutes seules : il y aura les trois quart de Gryffondor qui nous accompagneront, sans compter ma mère. »

Je ne savais pas vraiment ce qu'elle sous-entendait par « les trois quart de Gryffondor », et cette incertitude m'inquiéta légèrement plus que l'idée de me retrouver seule avec Artémis dans les rues du chemin de Traverse. Je formulais ma demande à ma mère, en prenant soin de lui préparer au préalable son petit déjeuner.

― Je ne sais pas, Minerva, tu ne connais cette fille que depuis un an.

― C'est justement le temps qu'il m'aurait fallu pour découvrir chez elle un potentiel dangereux, arguai-je en songeant à toutes les mauvaises situations dans lesquelles elle m'avait mise.

Ma mère se caressa pensivement le menton, puis réclama :

― Je voudrais d'abord parler à sa famille, pour être certaine que ce sera sans risques pour toi.

Un instant, je faillis éclater d'un rire nerveux : c'était la meilleure, elle allait me marier à un inconnu à mon insu, et elle me faisait un cinéma pour aller voir une amie.

― Mr. Ou Mrs. Evans tu m'as dit ?

― Oui.

Poudre de cheminette en main, elle disparut dans la salle à manger. Elle en revint un peu plus tard, affichant une drôle d'expression. Elle semblait contrariée, et je crus qu'elle allait refuser ; bien au contraire elle articula :

― C'est bon, Minerva, c'est arrangé. Hadrien et Firmin t'accompagneront.

― Il y a un problème ?

― J'ignorais que tu…

Je l'encourageais d'un hochement de tête intrigué.

― Ce n'est rien. Tu as ta liste d'achats ?

Ce fut ainsi que je me rendis sur le chemin de Traverse, quelques jours plus tard, avec mes frères qui refusaient toujours de céder à mes supplications. Gallions en poche, j'attendais, cherchant des yeux Artémis. Je vis tout d'abord un attroupement se détacher de la foule, et de loin, leur démarche me sembla familière. Je plissai les yeux et tout à coup la chevelure rousse de mon amie apparut au milieu du rassemblement. Mon cœur bondit joyeusement dans ma poitrine ; je lui fis un signe de la main, mais manifestement elle m'avait déjà repérée. A mes côtés, Hadrien poussa un grognement réjoui ; j'en compris la signification au fur et à mesure que la troupe s'avançait. Artémis avait à peine exagéré en parlant des « trois quart de Gryffondor ». Il y avait là mon amie, les jumelles Weasley, Alaric Keitch, Heinrich de Graham, Neil Carter, une fillette inconnue et une femme d'âge mûr.

Artémis s'élança en courant sur les derniers mètres et me sauta dans les bras, tandis que la voix d'Heinrich retentissait :

― Alors Serpentard, pas trop intimidé face à tes ennemis en grand nombre ?

Il s'adressait à mon frère Hadrien, qui répondit, enjoué :

― Ravale tes miaous Gryffondor, cette année je te mets la raclée au Quidditch.

― Comment tu vas, Serpent ? intervint Alaric de son éternel ton jovial.

― Content de te revoir Gryffon.

Je soufflai imperceptiblement. J'avais craint malgré moi que la légendaire animosité entre nos maisons ne gâte la journée, mais c'était sans compter sur l'amabilité de mon frère, et l'ouverture d'esprit des deux garçons.

― Tu n'aurais pas maigri Min', pouffa Artémis. Poudlard te manquait trop ?

Du coin de l'œil je vis Hadri s'avancer vers des jumelles souriantes en écartant les bras radieusement. Je rétorquai à mon amie, du ton le plus détaché possible :

― Bof, j'espérais que le jour de la rentrée n'arriverait jamais.

Elle acquiesça en signe d'approbation et nous nous regardâmes. Un sourire s'étalait sur son visage, et ses yeux brillant de joie, faisaient écho à mon propre plaisir de me retrouver entourée de nos camarades Gryffondors. En réalité, j'étais heureuse ; heureuse de les revoir, heureuse de l'année qui m'attendait, heureuse des rires qui résonnaient autour de nous, de la bonne humeur des retrouvailles.

Non loin de nous, la dame qui les accompagnait observait la situation d'un œil ravi. Poliment, je m'approchai d'elle et la saluai :

― Bonjour Mrs. Evans.

― Je suis Mrs. Keitch, répondit-elle chaleureusement.

Mes joues me chauffèrent légèrement.

― Excusez-moi… Je croyais que c'était la mère d'Artémis qui devait venir.

― Il s'agit bien de moi.

Elle émit un petit rire amusé, tandis que je me sentais de plus en plus mal à l'aise. Mon amie nous rejoignit, m'agrippant le bras, et annonça :

― Maman, c'est elle Minerva, je t'en ai parlé, celle qui m'a mise dans toutes les situations imaginables l'an dernier. Et elle veut recommencer à transgresser les règles de l'école cette année…

― C'est faux, me défendis-je vivement.

Mrs. Keitch sourit avec attendrissement et hocha la tête, avant de se tourner vers les jumelles. Encore un peu honteuse de mon erreur, je demandai à Artémis :

― Alaric, ce n'est pas ton frère ?

― Bin non, sardine.

― Alors pourquoi il porte le nom de ta mère ?

Elle haussa les épaules en feignant l'ignorance, puis lâcha :

― Et toi, pourquoi tes frères ont la même tronche, et toi tu n'as absolument rien en commun avec eux ? Une autre fois les histoires de famille, Min'. Viens je vais te présenter une nouvelle première année !

Elle m'entraina derrière elle, tenant fermement mon bras comme si je comptais ne pas la suivre, jusqu'à faire face à la fillette que j'avais repéré à leur arrivée.

― Min', voila Dolly, ou Doll si tu préfères.

La concernée me sourit de toutes ses dents. Je lui rendis son sourire en prenant soin de moins dévoiler ma dentition.

Nous fîmes nos achats, formant de petites bandes guères étonnantes : Hadrien mon frère, avec les Weaslettes ; Firmin mon second frère avec Neil Carter ; Alaric et Heinrich avec Dolly, et Artémis et moi. Intimidée par notre nombre, et surtout par les trois joueurs de Quidditch de Gryffondor, je restais discrète, parlant peu et seulement à mon amie.

Au soir venu, lorsque nous nous séparâmes, j'étais secrètement ravie de les retrouver quelques jours après, à l'occasion de notre rentrée à Poudlard. Artémis me lança en partant :

― Eh Min', te pointe pas à l'école trois jours en avance, hein !

Immédiatement je vérifiai que les autres n'aient pas entendus. Heinrich et Alaric me regardaient en souriant ; au mieux j'allai la tuer, au pire, je me contenterai de rougir furieusement. Mais Hadrien me posa une patte sur l'épaule, et nous tournâmes les talons. Il remarqua avec bonne humeur :

― Elle n'en rate pas une pour te mettre mal-à-l'aise.

Même Firmin avait l'ombre d'un sourire aux lèvres.

― Tu veux un petit remontant ? proposa Hadri malicieusement.

Je secouai la tête négativement, occupée toute entière à maudire la rouquine. Du même ton, mon frère ajouta :

― En admettant que ça concerne ton fiancé ?

― Tu vas me dire son nom ? bondis-je aussitôt.

Il me pinça affectueusement la joue.

― A la maison.

Le retour fut long, incroyablement long. Je n'avais encore jamais remarqué que le trajet « chemin de Traverse-Maison » exigeait plusieurs siècles de voyage. Mon cœur battait la chamade, mes paumes étaient moites, et je n'étais tout à coup plus certaine de vouloir connaitre la réponse, lorsque nous fûmes installés dans ma chambre.

J'étais installée sur mon lit, à plat ventre, face à mes frères assis en tailleur à même le sol.

― Alors ?

― On ne te répondra que par oui ou non, décida Firmin, l'expression pour une fois animée de gaieté.

― Est-ce qu'il est très vieux ?

― Non.

― Moins de quarante ans ?

Ils s'esclaffèrent.

― Oui.

― Moins de trente ?

― Oui.

Je soufflai un bon coup. J'étais soulagée.

― Est-ce qu'il est gentil ?

― Très, acquiesça Hadri.

― Trop, objecta Firmin en même temps.

Une nouvelle fois, ma respiration se relâcha. Loin de moi le quadragénaire violent. Je réfléchis quelques secondes : mes craintes venaient d'être écartées, désormais les questions ne venaient plus naturellement.

― Est-ce qu'il est beau ?

Ils se regardèrent en souriant, chacun manifestement amusés par ce qu'allait répondre l'autre. Finalement Hadrien affirma :

― Selon les normes esthétiques, il ne se défend pas trop mal.

― Est-ce qu'il est riche ?

Ils rirent.

― Sa famille commence à avoir des moyens.

― Est-ce que je le connais ?

― Oui, lâchèrent-ils d'une même voix.

Les battements de mon cœur s'accélérèrent. La question suivante me vint naturellement :

― Est-ce qu'il est à Poudlard ?

― Affirmatif.

Hadri m'adressa un sourire qui trahissait son exaltation de me voir ainsi mise au supplice. Je restais silencieuse un moment, accusant le coup. Cette nouvelle information réduisait la marge de possibilité. J'en étais à la fois apaisée et effrayée. Je songeai tout à coup à Tom Jedusor, peut-être avec espoir, bien qu'il n'était pas « trop » gentil, il n'en n'était pas moins beau, et pourquoi pas de milieu aisé.

― C'est un Serpentard ?

― Non.

Je ne sus exactement si j'étais déçue ou soulagée.

― Est-ce qu'il est à Gryffondor ?

Ils hochèrent la tête, leur sourire s'élargissant. Oh Merlin, pas Maddey Ollerton s'il-vous-plait, implorai-je silencieusement.

― Ollerton ? questionnai-je d'une toute petite voix.

Hadrien acquiesça tandis qu'au même instant, Firmin disait :

― Non.

― Je plaisantais, se justifia le Serpentard avec malice.

J'eus un rire nerveux et poussai un long soupir exagéré, avant de bondir, en proie à la panique :

― Ce n'est pas Virgile Dubois, au moins ?

Ils s'esclaffèrent bruyamment en secouant la tête négativement. Je me rendis compte que j'étais contente de passer un moment de complicité avec eux, de voir Firmin éclater de rire, même si ils s'amusaient plus ou moins à mes dépens.

― Est-ce que je vais être contente en apprenant le nom ?

― Contente, je n'en sais rien, mais pas trop déçue je pense. Enfin, seule une copine à toi pourrait répondre à cette question.

Je méditais silencieusement ses paroles, en me demandant si « pas trop déçue » était sensé me rassurer, alors que j'y voyais une connotation affreusement négative. Pas déçue au point de changer de nom, de pays et de visage, mais pas très éloigné non plus. J'interrogeai, ayant trouvé peut-être une nouvelle piste :

― Est-ce qu'il est dans l'équipe de Quidditch ?

Le visage d'Hadri se fit radieux.

― Oui !

Je me mis à trembler. Les possibilités ne se réduisaient désormais plus qu'à sept… Je ne voulais plus savoir, soudain ; j'avais l'angoisse qui me tordait le ventre, la peur d'être affreusement déçue. Même les sourires de mes frères me semblaient immondes. Hadrien s'inquiéta subitement :

― Qu'est-ce qu'il y a, Min', tu pâlis ?

― Je me sens oppressée… Les devinettes vont me conduire à connaître le nom de celui qui vas me voler ma vie, me dicter ma vie, pour toute ma vie…

Mon frère eut un sourire rassurant, et me releva le menton gentiment, jusqu'à ce que nos regards se croisent.

― Je serais étonné qu'il en soit capable.

― Hein ?

Son sourire s'élargit.

― Tu es têtue comme une mule Min', il n'est pas encore né celui qui parviendra à te dicter ta vie.

Il ajouta avec un rire affectueux :

― D'ailleurs, ne t'en fais pas : je crois que dans l'histoire il est plus à plaindre que toi.

― Arrête d'essayer de me rassurer, c'est faux.

― Minerva, soies un peu sincère avec toi-même : tu n'es pas facile à vivre, et il va en baver.

Pour donner le change, je posais la dernière question dont j'étais capable, celle qui me fermerait les dernières portes.

― Est-ce qu'on a passé l'après midi avec lui ?

Les deux garçons échangèrent un regard à la fois amusé et grave.

― Oui.

Neil Carter, Alaric Keitch ou bien Heinrich de Graham ? J'eus la légère sensation de tête qui tourne tandis que j'analysais les réponses qu'ils m'avaient données précédemment.

Neil était incontestablement gentil ; une gentillesse plutôt douce presque faible, comme s'il lui manquait la force de s'opposer. La peau laiteuse, fin de corpulence, châtain, son visage était éclairé par ses yeux verts rayonnant. Il possédait une certaine beauté, purement esthétique, qu'on manquait parfois de remarquer à cause de la discrétion du jeune homme. Quant à sa richesse, je ne le connaissais pas assez pour savoir.

Alaric était également pourvu de gentillesse. C'était une gentillesse aimable, taquine, attentionnée. Lui aussi correspondait au terme « beau », avec sa carrure puissante, ses lèvres pleines et sa mâchoire carrée, mais tout comme Neil, j'ignorais sa situation financière.

Et enfin Heinrich. On le disait gentil parce qu'il se montrait avenant, toujours poli et respectueux des autres. Son visage régulier, ses yeux brun dans lesquels brillait l'intelligence, sa stature finement musclée, lui conféraient une certaine beauté. Je savais qu'il ne manquait pas d'argent, car ses parents étaient des étoiles montantes dans le monde de la couture.

Les trois correspondaient à la description, je n'osais pas aller plus loin, et être ainsi fixée. Firmin me relança :

― Alors, Min' ?

― Est-ce qu'il est l'Attrapeur de l'équipe ?

Mes deux frères se sourirent et ouvrirent la bouche pour répondre.


Rooooooh ce serait trop dommage de ne pas laisser la question en suspens encore quelque jours… et puis j'aimerai bien connaître votre pronostique bien que ce soit peut-être évident… J'espère que le chapitre vous a plu, vous aurez rapidement le suivant puisque il est déjà tout écris. Enfin je vous laisse marronner encore un peu, le temps de prendre de l'avance, et de recevoir vos petits encouragements (ou vos blâmes...)