Bonjour! Alors aujourd'hui, je vous présente à touts et toutes ma première fan-fiction potterienne. Comme petite introduction voici le prologue.

Titre général de l'histoire : A l'ombre d'une vie

Titre de la première partie : Comme deux singes en hiver...

Auteur: Kaly Nigellus, alias Chen Jie pour d'autres... voir même PerverCity

Disclamer: alors, comme beaucoup ici Harry Potter n'est pas ma propriété, si c'était le cas l'histoire aurait fortement changée sur certains points (Désolée m'dame Rowling!). Tout d'abord il n'aurait pas eu à supporter son horrible tante chevaline, il aurait eu une tantine adorable, il aurait grandit au soleil et pas dans un pays aussi froid et humide que l'Angleterre, il serait fringué correctement, il aurait les cheveux longs... et depuis le temps il aurait finis par enterrer la hache de guerre avec Malefoy junior pour être son petit ami... enfin, vous voyez, l'histoire serait vraiment différente. Donc il est évident que je ne suis pas l'auteur, juste la maman des trois héros de l'histoire qui suit, et de quelques autres personnages. Mais je ne tire aucun revenu (aieuh! malheureusement... faites vos donts!) de ces écrits.

Rating: M
eeuhh... pour le moment rien de choquant, mais me connaissant, la prudence serait de déconseiller l'histoire aux moins de 14 ans, de par une forte présence à venir de magie noire, de meurtres, sacrifices, sang... et j'en passe. Parcontre l'histoire ne contiendra aucun SLASH, je préviens d'ors et déjà mes copines yaoistes... désolée les filles, mais bon c'est pas le but de l'histoire!

Longueur: normalement, 4 parties, la première s'appellant "comme deux singes en hiver". La première partie est actuellement toujours en rédaction, elle devrait compter entre 15 et 20 chapitres.

Spoilers: logiquement, ayant tout lu... il est possible que parfois certaines infos apportées seulement dans le tome 6 apparaissent. Donc tomes 1 à 6.

Epoque: cette fiction se déroule dans le monde Potterien mais ne prend ni Harry, ni ses compagnons comme personnages de premier ordre. De plus, l'histoire, tout au moins au début, ne se passe pas en Angleterre mais en Egypte. Enfin, l'époque se trouve avant la première rentrée à Poudlard de Harry Potter, l'action débute en 1982 dans le port d'Alexandrie (sans tenir compte du prologue qui, comme un avant-propos dans un livre racontant la vie d'une personne chère, se tient plus tard, comme un regard en arrière sur le passé). Enfin, les personnages principaux ne manqueront pas croiser sur leurs routes les vrais, les authentiques, personnages de l'histoire de J. K. Rowling, ainsi dans les temps à venir, comme l'histoire se déroule en Egypte, je vous laisse imaginee qui pourait surgit...

Résumé: 1982, l'Angleterre célèbre encore la chute de Voldemort, Harry Potter commence tout juste à subir sa famille maternelle, et en Egypte certains fuient la fin de la guerre et ses conséquences. Alors que le monde magique anglais se reconstruit grâce aux dons généreux de certains ex-mangemorts, une jeune femme se reconstruit un avenir sur les bords du Nil. Mystérieuse, solitaire, manipulatrice, Calista Mohen attend sagement l'heure de sa revanche.

Note: le prologue qui suit est à la première personne. Je laisse un de mes personnages prendre la parole. Mais les prochains chapitres seront à la troisième personne.

Trêve de plaisanterie, place à la lecture...Bonne lecture!


Prologue:


"There's a time to live, there's a time to die. But no one can't escape the Destiny." "Destiny" – Stratovarius.


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Aujourd'hui, je me décide enfin à prendre la plume et raconter. Raconter la vie, la joie et les peines, et même la mort de la personne dont j'ai partagé le quotidien durant plus de dix-huit ans, la seule lumière de ma vie.
Je ne voudrai pas vous influencer, par mes paroles, dans votre jugement sur ce que fut cette personne. Mais pour moi, elle a été comme un phare dans les nuits de tempête, une petite flamme qui a su briller près de moi aux moments les plus sombres de ma propre existence. Sans elle, je ne serai devenu qu'un idiot de plus dans ma famille d'imbéciles congénitaux au sang pur.

Mais voilà, le destin, celui qui choisit si souvent pour nous sans nous demander notre avis, avait décidé que je ne suivrais pas la voix des miens, que je ne deviendrai pas un mangemort. Et par un matin frais, il m'a fait croiser sa route. Depuis ce moment, sans vous paraître ridicule, nous ne nous sommes jamais éloignés l'un de l'autre plus de cents jours.

Pourtant, dès le début, notre entente ne semblait pas construite sur des bases solides. Mais elle a su résister aux tempêtes de sable les plus terribles, aux grains les plus forts, mettre de côté le passé de l'un et de l'autre pour reconstruire ensemble un avenir plus radieux. On peut dire qu' un lien invisible, peut-être ce fil rouge qui, selon les chinois, lie les personnes destinées l'une à l'autre, nous a toujours tenu proche, reliés même. Quoi qu'il arriva, nous sommes toujours restés fidèles l'un à l'autre, comme des frères. Nous nous disions liés à la vie et à la mort.

Malheureusement, son heure est venue avant la mienne. Moi qui ai consacré ma vie à son existence, moi qui ai été pendant plus de dix-huit ans l'ombre d'un des plus grands mages de notre temps, je me retrouve aujourd'hui à vivre, le cœur écartelé, sans sa présence pour me guider.

Je sais que je ne lui survivrai pas des années. Tout juste si je me sentirai capable de vivre un an sans pouvoir encore entendre sa voix, le bruit de ses pas feutrés, le bruissement de ses ailes, le crissement de sa plume sur le parchemin.

Trois jours que la mort l'a emporté, et déjà, le silence dans cette sombre bâtisse anglaise me pèse. Son odeur me manque, elle est encore présente entre ces murs, mais ténue, elle s'évapore d'heure en heure. Vous qui ne l'avez connu que de l'extérieur allez me prendre pour un fou. Oui, je crois que je deviens fou. Après tout, c'est là la tare la plus connue des sangs purs... Je me sent soudainement ridicule.

D'autres sont morts avant, d'autres mouront après, mais aucun n'aura eu de destin si exceptionnel que le sien. Sauf peut-être ce gosse, Potter. Sa quête n'est pas encore finie, même si elle approche de sa fin, mais la mienne a touché le fond avec la mort de mon étoile.

Notre quête, qui aussi sera contée en ces lignes qui vont suivre, nous a porté des rives du Nil au bord du lac de Tibériade. Nous avons bravé pour elle près de deux décennies d'aventures, de recherches surtout. Combien de mètres de parchemins avons nous lu ? Je ne saurai le dire. Pourtant ce que nous avons trouvé et ramené ici, en Angleterre, vous semblera bien dérisoire, je le sais.

Il me faut aussi reconnaître que nous n'avons jamais été des anges, des sages, des sorciers exemplaires. Ne prenez pas ce qui va suivre comme exemple pour vos propres expéditions, ne copiez jamais nos actions peu recommandables. Nous avons été si souvent à la limite, sur la bordure grise qui sépare la magie blanche et la magie noire… Mais je veux que mes écrits montrent, démontrent même aux générations futures que le mal, aussi démoniaque soit-il, a besoin d'une arme destructrice à sa mesure. On ne peut éteindre un incendie avec un verre d'eau. Pour combattre un ennemi, il faut d'abord connaître sa puissance, et ensuite s'armer à armes égales.

En relisant mes lignes, je m'effraie de m'épancher autant, de me laisser aller, moi qui n'ai jamais montré cette facette de ma personnalité, gommée trop par tant d'années d'éducation anglaise dispensée par ma mère. Mais tant pis, ne pas montrer mes vrais sentiments face à sa disparition serait encore plus infamant pour un sorcier comme moi que de baiser les pieds de vous-savez-qui. Je laisse mon masque de froideur au vestiaire ce soir, et m'apprête à vous parler à cœur ouvert.

Je me présente donc. Mesdames, messieurs, mesdemoiselles, en ce soir d'avril dix neuf cent quatre vingt dix-huit, Monsieur de Mortemer, héritier en titre de la longue famille des Mortemer de Terre Sainte, fils d'une malheureuse alliance avec une famille anglo-saxonne de sangs purs dégénérés, se décide à coucher sur le papier le destin de la plus grande créature magique que la terre ait portée depuis plus de huit cents ans. Ecoutez l'histoire du monstre, de cette chose que tant d'entre vous ont rejeté, repoussé, relégué au rang d'inférieur, de plus bas qu'un elfe de maison, qu'un centaure, qu'un loup garou ou qu'un vampire … j'ai nommé Chiraz le démon !

Aimery Mortemer,

Salisbury, Angleterre.


Voici! Pensez à une petite review!

Ce prologue a été édité le 25 Juin 2006