Maora-chan : Je vous présente ma première fiction, j'ai nommé Because of you !

Titre : Because of you (A cause de toi)

Disclaimer : Les personnages appartiennent tous à la grande déesse Yana Toboso-sama. *S'incline*

Rating : Pour présence de yaoi (Pas avant plusieurs chapitres néanmoins) je colle à cette fiction un M.

Genre : Une bonne dose de romantisme, avec une pincée de sanglant par-ci, par-là en plus … En clair, ma fiction mérite son M. De l'humour serra peut être glissé dans le texte :p

Synopsis : Un passé douloureux caché sous un masque impénétrable. Un pas, un regard vers ses yeux rouges sangs à qui il ne voulait pas se fier et pourtant … pourtant il a l'impression que leurs histoires se ressemblent. Qu'est-ce qu'ils cachent derrière ces masques commençant à s'effriter en présence de l'autre ?

Sur ce : bonne lecture !


Le garçon renfermé.

« Ciel… »

Le jeune garçon releva son regard bleu cobalt sur celle qui l'avait interpellé, après s'être assis sur les genoux de cette dernière. C'était une très belle femme : les yeux en amandes, aussi bleus que les siens, cependant plus foncés, une bouche fine affreusement roses, qui lui permettait une incroyable hypocrisie à chaque utilisation, ainsi que de longs fils de soie lui retombant sur les épaules. Malgré son air de femme parfaite, la mère de Ciel n'était qu'une pâle image de ce que les autres idolâtraient. Une coquille vide, du moins à présent.

« Ciel, écoute-moi bien. »

Il ne devait avoir que 7 ans ce jour-là. Sept années à supporter son manque d'importance aux yeux de sa mère. C'est une des choses dont il se souvient parfaitement, l'incapacité à se dévoiler de cette femme, ayant pourtant le titre d'épouse du comte Phantomhive. Ce dernier n'avait d'ailleurs aucun temps libre pour s'occuper de sa famille. Un regard, un geste et c'était tout. Il disparaissait la minute d'après, laissant derrière lui une femme incapable d'aimer son prochain si son monde se résumait à ces tristes jours. Ciel, lui, n'a jamais dépassé le stade du neutre. Le petit garçon a toujours gardé un air blasé, sans se préoccuper de tout ce qu'il se passait autours de lui, même si il comprenait tout, allant même jusqu'à ce que les adultes ne comprennent pas. Le futur comte se contentait d'un faux amour maternel, et cela lui suffisait. Qu'elle prenne juste la peine de lui montrer un sourire ou un rire chaque journée lui faisait croire que la vie était une énorme pièce de théâtre, ou tous les acteurs se cacheraient derrière un rôle nommé l'hypocrisie. C'était ainsi que Ciel voyait les autres, sans exception.

«Voui » Murmura le jeune garçon, se prenant au jeu du secret qui s'était visiblement installé.

« Ciel, tu es mon enfant, c'est-ce pas ? Tu aiderais maman sans hésiter pas vrai ? »

Pour toute réponse, il donna un modeste baiser sur la joue de sa mère, piqué par la curiosité. Ce geste sembla rassurer la jeune femme, qui resserra l'étreinte de ses bras sur son fils. Ciel aimait les secrets, surtout ceux qui menaient à des agissements confus à vous en faire perdre la tête. Il aimait avoir lui-même un rôle à jouer dans ce casse-tête amusant. Au fond, il n'aurait peut-être pas dût avoir ce penchant prononcé pour la curiosité, tout comme pour les défis.

« Bien, alors écoute. » Elle commença à caresser la chevelure bleu cendrée de Ciel, qui frissonna légèrement au contact de cette main désagréablement froide. « Tu vois le flacon là-bas ? » Le futur comte suivit des yeux la direction indiquée, pour croiser une petite fiole en cristal, contenant un liquide étrangement rouge. « Je veux que tu- … »

En ce temps-là, il avait pourtant confiance en sa mère.


« Mère… »

Ciel ouvrit doucement les yeux. Les rayons du soleil perçaient à travers les rideaux, déposant sur son visage encore fatigué sa chaleur peu prononcée et sa lumière, ce qui aveugla le jeune homme dans son lit qui – soit dit en passant – était très peu matinal. Ce qui se confirma après le long grognement plaintif de ce dernier, qui repoussait les couvertures sans grande force. Il avait été réveillé par sa tante, tirant en ce moment même les tentures avec une élégance trop prononcée au gout du jeune homme. Madame Red, comme tout le monde l'appelle à cause de sa passion non commune pour la couleur rouge, était une femme aimante, tout le contraire de sa sœur définie précédemment dans la tête du jeune conte. Elle avait une place précieuse dans le cœur de Ciel, ce qui était d'une rareté déconcertante. Cette dernière était exaspérée par le comportement de son neveu, et ne manqua pas de lui faire remarquer par quelques gestes agacés. Message reçu. Tel un parasite chassé de son nid, Ciel posa son pied au sol avec un certain amusement dissimulé, avec une lenteur exagérée.

« Ciel ! Allez debout si tu ne veux pas que je t'arrache les deux oreilles ! Comment fais-tu pour avoir ce sommeil de pierre ? »

Le jeune conte ignora la menace. Evidemment, il ne pouvait pas non plus lui avouer que des rêves le hantaient toutes les nuits, et que sa mère en était souvent le personnage principal. Trop de confusion. Que faisait cette dernière d'ailleurs ? Il avait l'habitude de l'entendre dans la pièce d'à côté, alors qu'aujourd'hui, le silence était presque préoccupant.

Comme si sa tante avait lu dans ses pensées, elle se retourna vers lui avant de répondre à sa question muette. Comment faisait-elle pour sonder ainsi l'esprit de son neveu ?

« Elle est avec Tochi. »

Ciel prit son air blasé habituel à sa réponse, posant son deuxième pied à terre. Il aurait dû s'en douter, sa mère a toujours été au petit soin avec lui. Mais il n'est rien de dire que personne ne l'a voulu, ça s'explique d'ailleurs par un simple coup de tête venant de son défunt père. Mais malgré tout, il semblerait que sa mère préfère le regarder lui plutôt que de se mettre mal à l'aise à en faire de même pour son fils.

« Je te laisse te préparer » Dit sa tante, semblant sortir d'une longue réflexion sur le sommeil. « Nous t'attendrons dans la salle à manger. »

Sur ces mots, elle franchit le seuil de la porte, ne cachant pas la tristesse qui se lisait dans ses yeux. Mais Ciel n'avait pas besoin de sa grande compassion pour comprendre qu'il était seul, et préféra ne pas y prêter attention, ricanant même au passage.


Ciel se prépara en silence, passa sous la douche puis s'habilla avec le nouvel uniforme flambant-neuf qu'il avait reçu la veille : un tissu doux au touché et donnant également chaud lors des froides matinées … Il allait se renseigner sur le couturier. En plus, il avait une agréable odeur sucrée, ou était ce peut-être la fait qu'il l'a déjà essayé tant de fois (il ne peut rien refuser à sa tante), attirant en ses fines mailles sa propre odeur ? Cela serait plus que probable, en vue de son incroyable appétit pour les desserts. Maintenant qu'il y pensait, une vague envie de sucré l'envahit, lui faisant espérer que les domestiques avaient préparés quelque chose en rapport avec ses pensées. Sans plus attendre, Ciel se brossa les dents, prit son sac de cours qu'il trouva affreusement lourd (Il avait pour habitude de prendre des cours à domicile), et descendit calmement les escaliers.

Avant, manger en compagnie de sa mère et son demi-frère le déstabilisait beaucoup. (Oui, malgré ce que l'on croit, c'est tout à fait possible), mais aujourd'hui, il les ignorait, sauf quand il était nécessaire de s'intéresser à la conversation.

D'un pas assuré, le jeune homme aux yeux bleus cobalt entra dans la salle à manger, défiant les personnes présentes du regard, un regard que personne, même Madame Red, ne parvint à soutenir. Sa mère était assise, les poings serrés sur les cuisses, semblant tout d'un coup trouver la table très intéressante. Le jeune comte aperçu alors au centre de cette table blanche ou tous étaient installés, du pain, des biscottes, ainsi que de la confiture et autres garnitures appétissantes. Il prit place sur sa chaise, remarquant le silence de mort qui s'était établit dans la pièce. On entendait juste le bruit des raclements de gorge, à croire que sa présence était clairement néfaste pour une peu de bonne humeur. Sa main attira le pot de confiture vers lui, créant un nouveau son plus agaçant du verre glissant sur le bois. Il avait l'habitude des regards sur sa personne, la haute société, sa famille, … Mais il devait avouer que c'était bien une des seules choses qui l'énervait. Il avait toujours l'impression d'avoir quelque chose sur son visage – outre son cache-œil – ou entre les dents, qui faisait tiquer les autres à l'observer sans cesse.

Son propre regard décida de se poser à son tour sur la forme mouvante dépassant à peine de la table, ses petites mains posées à plat sur la surface vernie, cherchant visiblement à se hisser pour mieux voir. Ciel mordit dans sa biscotte de confiture, les sourcils froncés. Le voir se débattre de la sorte sur sa chaise comme un beau diable, c'était tout simplement impoli vu son statut de noble. Avec un geste de la main en direction d'une servante silencieuse à lunette, puis vers son demi-frère bruyant, Ciel intima un ordre muet. La jeune femme ayant compris après quelques secondes seulement, accourut chercher un coussin, sous les yeux critiques du jeune comte. Le personnel était si incompétent parfois … Entre le cuisinier préférant cuire sa viande au lance-flamme, son jardinier désherbant tout le jardin par mégarde et sa servante maladroite …

Alors que le jeune comte continuait ses réflexions, la servante répondant au nom de May Linn revint dans la pièce. Avec un de ses deux verres de lunette cassés, on ne la prenait jamais au sérieux. Enfin, même sans lunettes, les gens qui la connaissent ne lui feraient jamais confiance. Cette dernière souleva Tochi un peu brutalement avant de faire glisser le coussin avec son genou, ayant les mains prises par un diablotin tout content après que son postérieur se soit retrouvé sur l'objet moelleux. Madame Red observait toute la scène en silence, quand son visage s'illumina soudainement ; la faisant presque lâcher son couvert. (Elle était la seule à manger de la salade, se trouvant trop grosse …) ce qui alerta Ciel posant sa biscotte sur son assiette.

« Que se passe-t-il ma tante ? »

Cette dernière prit un de ces airs rêveurs, ce qui était en soi un mouvais signe. Quelque chose allait se préparer, et ça ne la laissait pas de marbre.

« Je viens de me souvenir, mon petit, que dans ce nouvel établissement t'attend une merveilleuse surprise ! » Elle laissa planer le mystère, jusqu'à ce que son neveu l'encourage à continuer d'un haussement de sourcil. « Elizabeth, juste après que la rumeur sur toi quittant le manoir pour aller te cultiver ne lui parvienne, a décidé d'aller t'encourager sur place en s'inscrivant également ! Elle a eu beaucoup de mal à convaincre ses parents, alors en échange elle doit organiser une réception à l'honneur de l'entreprise dans son père, et la bonne nouvelle en plus est que cette petite fête aura lieu dans l'établissement même. Il parait même qu'elle compte te présenter comme son futur époux ! »

Sa tante a toujours adoré les ragots, et quand cela concernait son neveu, elle était aussi douée pour en collecter que pour en divulguer à la terre entière. Pas étonnant que toutes les branches familiales soient au courant, dont Elizabeth, la fiancée de Ciel. Il l'aimait beaucoup, mais cette affection s'est vite transformée en véritable exaspération vis-à-vis de cette jeune fille trop positive et sociale. En clair, tout son contraire tel le Ying et le Yang.

« J'en suis honoré, ma tante » Dit le jeune Ciel nullement convaincu, qui pourtant sembla ravir la jeune femme tout de rouge.

Avec un léger soupir, Ciel reprit ses affaires et se leva, accompagné du bruit strident de sa chaise contre le sol.

« J'essayerai de l'accueillir comme il se doit. C'est une Lady après tout. »

Ciel était dicté par son sens irréprochable du devoir. Mais il se devait d'honorer les traditions familiales, même si une partie de sa conscience voulait s'enfuir devant cette frimousse blonde hyperactive.

« Je vais à présent vous laisser, ma tante, mère, Tochi. » Dit-il en saluant chacun d'eux d'un signe de tête pendant le débit de sa phrase.

« Fais attention à toi, Ciel, et n'oublie pas de bien te couvrir, il fait affreusement froid dehors … » Sa tante contourna la table pour venir lui déposer un baiser sur le front, qui se voulait aussi affectueux que possible. « Tes valises sont dans le coffre, veille à ce que le chauffeur ne les oublies pas. »

Ciel hocha la tête, s'écartant un peu de ce trop-plein d'amour qui lui donnait la migraine, et tourna les talons sans un regard en arrière, prenant une écharpe en laine en passant devant le porte-manteau.


Ciel savait que cet endroit était luxueux, mais les photos sur internet étaient trompeuses. Un grand bâtiment se dressait face à lui, aussi somptueux et imposant qu'une ancienne église. Son regard s'attarda sur l'architecture en soit moderne et captivante : il ne fallait pas nom seulement se renseigner sur le couturier, mais aussi sur les architectes. Il comprenait à présent pourquoi il n'y avait que des bourgeois ici (il avait déjà eu le plaisir de rencontrer des gens imbus d'eux-mêmes, ou sous un autre nom : des riches), et n'avait remarqué aucunes personnes banales dans les environs. Pour ne pas se mentir à lui-même, il n'avait plus aucune envie de fréquenter cet établissement. L'extase du moment était passé depuis déjà quelques minutes.

Sa chambre lui avait déjà été attribuée. Le jeune comte lut un numéro tout droit sorti de la poche de son manteau, suivis de près par une lettre.

« 27A »

On lui avait donné une chambre au premier étage, toute proche du réfectoire et du jardin intérieur, et il ne savait pas encore si c'était un avantage ou un inconvénient. Mais tout ce qui le préoccupait à présent était de savoir s'il allait avoir un camarade de chambre, ce qu'il espérait de tout cœur n'étant pas le cas. Il avait déjà demandé à la secrétaire, qui avait refusé de lui répondre, avec comme excuse les élèves inscrit retardataires dont elle devait à tout prix s'occuper. Et à présent, il se retrouvait dans son petit appartement, encombré par ses valises qu'il déposa au sol automatiquement après être entré. Le Phantomhive exécuta quelques étirements pour ses bras meurtris avant de jeter un coup d'œil à son futur lieu de vie, qui s'avéra être de bon gout, comme il fallait s'y attendre. Quelques détails lui avaient sautés aux yeux : la symétrie parfaite des quelques petites statues posées dans de nombreux recoins, l'absence totale de poussière, les tableaux droits sur les murs sans aucun écaillement voir choc … Était-ce comme ça dans toutes les chambres ? Le décor en devenait presque religieux, tellement chaque geste devait se faire en douceur pour ne pas casser un bout de cette parfaite harmonie. Ciel ne sait pas combien de temps il a attendu, dans l'ignorance, à se tourner les pouces devant la porte qu'il redoutait voir s'ouvrir. Mais après un bon quart d'heure, il décida d'aller chercher son programme oublié entre-temps, alors qu'il était occupé à se torturer l'esprit. Il parcourut difficilement le chemin inverse, regardant autours de lui avec une certaine curiosité et croisant quelques fois des petits groupes qui s'étaient formés, les toisant du regard quand ils le regardaient de travers. Mais il se préoccupa davantage de la mémorisation de son chemin déjà bien compliqué.

La secrétaire, après un centième soupir, lui donna son emploi du temps. Avec un simple regard critique, Ciel s'aperçut que cette jeune femme avait de légères cernes sous les yeux, prouvant son travail acharné ces dernières nuits. Sans un mot, Ciel défit son écharpe qui lui donnait trop chaud et repartit vers sa chambre, sans aucune envie de visiter les lieux – sous peine de se perdre- pour passer ses dernières minutes de libres au calme.

Le jeune noble retrouva, cette fois-ci, facilement son chemin, faisant bien attention à ne pas se tromper de chambre. Après un regard ver son petit papier bien plié qui balaya ses doutes, il s'apprêta à poser sa main sur la poignée quand, sans aucune retenue, la porte s'ouvrit violement, percutant Ciel qui tomba lourdement sur ses fesses à présent meurtries. Il foudroya du regard celui qui avait osé lui faire perdre équilibre. C'est en croisant ces yeux rouges sang qu'il crut que son cœur eut raté un battement.

« Oh ! Je suis désolé. »

Ciel du se remettre quelques secondes du choc, avant de repousser la sympathique main qui lui proposait de se relever. Le jeune comte décrit brièvement celui que se tenait devant lui : les yeux rubis, un bon mètre 75, les cheveux noirs en fines mèches lisses, à l'avant légèrement trop longues encadrant son visage pâle et … de fins doigts de pianiste, d'après la main toujours tendue vers lui.

Ciel se releva avec un grognement et épousseta ses vêtements au passage.

« Je peux savoir ce que vous faites dans MON appartement ? » Demanda sèchement le garçon aux cheveux bleus cendrés.

« La simple et bonne raison pour laquelle ma présence est ici est que c'est, visiblement, mon appartement également. Tu expliques la présence des valises au beau milieu du couloir. »

Il semblait sûr de lui, ce qui dérangea légèrement Ciel, le prenant tout de suite pour une personne présomptueuse. Par contre, lui, se retrouva de nouveau en train de froncer les sourcils : il était bien trop grand (à première vue, il avait l'air d'avoir dans les alentours de 17 ans) pour être son colocataire … Ne devait-il pas être avec un garçon de 15 ans, en prenant compte son propre âge ? Pour seule réponse, le ténébreux ferma correctement la porte derrière lui, sans cacher son sourire, et prit la peine de se présenter.

« Je m'appelle Sébastian Michaelis, 17 ans, élève en terminale, et ton colocataire à partir d'aujourd'hui. »

C'était bref, mais avait la particularité d'être clair.

« Mais dis-moi … Tu n'es pas un peu petit ? »

Le beau visage de Ciel se crispa légèrement, mais trop fier pour dévoiler ses sentiments, reprit vite son état d'origine. C'est-à-dire tout à fait neutre.

« Mais je ne vous permets pas de me parler ainsi ! Et cessez de me tutoyer s'il vous plait… »

Le prénommé Sébastian ricana légèrement, ce qui eut pour effet d'irriter encore plus Ciel déjà dans un état de fureur dissimulée.

« Et toi, peux-tu me faire l'honneur de me dévoiler ton identité ? » Demanda le ténébreux, amusé que ce petit minois se cache derrière cette neutralité qui contrastait très mal avec ses paroles.

Ciel voulut rentrer dans l'appartement, mais ledit Sébastian lui barrait la route, faisant le mur entre lui et la porte.

« Je suis Ciel Phantomhive, de deux ans votre cadet. Je comprends que vous veuillez faire les présentations, mais pouvez-vous me laisser rentrer s'il vous plait ? »

Sur ce, Sébastian se décala de quelques centimètres, laissant le jeune comte se glisser derrière la porte. Mais le ténébreux aimait trop cette situation pour le laisser filer, de plus qu'il venait de le reconnaitre d'une façon bien ennuyeuse.

« Alors comme ça tu es le fiancé d'Elizabeth, la folle qui organise la réception ? »

Ciel prit ses bagages pour aller les déposer dans une des chambres non occupée, prenant le temps d'avaler ses paroles. Qu'il soit connu de cette manière-là ne lui plaisait pas, pourtant ça ne faisait que booster la compagnie gravissant déjà bien des échelons. En se tournant pour regarder Sébastian, il se rendit compte qu'il y avait en tout trois chambres à coucher, en comptant celle derrière ce dernier. Curieux. Pourtant à sa connaissance, Sébastian était le seul colocataire qu'il devra supporter. Le terminal n'avait pas vraiment la cote auprès du jeune comte, et cela, le ténébreux s'en rendait bien compte. D'un geste souple, il se pencha vers le jeune homme au regard interrogatif et s'en approcha dangereusement, laissant leurs souffles se mêler entre eux.

« Nous sommes à présent camarades de chambres, et nous allons devoir apprendre à vivre en bon termes ensemble, que tu le veuille ou non, jeune fiancé. »

« Je n'ai jamais dit le contraire. » Répliqua notre héros, nullement impressionné. Néanmoins, il savait qu'il allait vivre un enfer dont il ne pouvait plus s'échapper, et ce n'était que le commencement ! Et ses doutes ne firent que se confirmer en ayant aperçu cette troisième chambre.


Alors ? C'était nul ? C'était bien ? Fais-moi part de ton avis, ou alors je viendrais te trouver pendant le nuit ! :p

Neko : ... Ne l'écoutez pas, mais n'hésitez pas à commenter... ?! Mais ! Arête de me mordre, Maa-chan ! AU SECOURS !

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