Bonjour !
Me revoilà avec un nouveau petit quelque chose sur Stargate Atlantis. Pour ceux qui suivent Elie Caldwell, c'est en partie ce qui m'a empêché de publier le dernier chapitre à temps (mais j'y travaille) Me voilà partie sur un petit recueil d'OS sur le Major Lorne. Recueil qui m'a été inspiré par de nombreuses fics géniales sur ce site. Ces auteurs m'ont donné envie d'en faire autant. Alors, en vrac, mes muses ont été : Clio Reap, Roy-mane, Zoubi, DidiPiou, Caprice K, BLV ... Et j'en oublie peut-être, mais je vous parlerais des fics sus-nommées dans les notes de bas de page.
Le petit disclaimer : L'univers de la série, ses personnages et tout particulièrement Lorne, appartiennent ... pas à moi, mais à leurs créateurs. Les fictions de Carpice K (Les Malheurs du Major Lorne) et de Zoubi (Les rapports censurés d'Atlantis) ont inspirés ce prologue.
Bonne Lecture ...
Héroïquement Lorne.
Lettre de démission.
A Atlantis, Galaxie de Pégase.
Du Major de l'Air Force Evan Lorne.
Commandant en second des opérations militaires de l'Expédition Atlantis.
Au Général Landry.
Responsable militaire du Projet Stargate.
SGC, Planète Terre, Galaxie de la Voie Lactée.
CC : Général Jack O'Neill. Colonel Samantha Carter. Monsieur Richard Woolsey (pour la CSI). Lieutenant Colonel John Sheppard.
Monsieur,
J'ai le regret de vous faire part de ma démission, après quatre ans de bons et loyaux services au sein de l'expédition Atlantis.
Monsieur, en quelque dix années passées au sein du programme Stargate, je n'ai jamais compté ni le temps, ni l'énergie investis au cours des innombrables missions que j'ai effectuées. Pas plus que je n'ai jamais refusé de mettre ma propre vie en danger pour sauver celles de mes camarades.
J'ai tout accepté. Ne pas avoir de vie privée, ni de vie de famille. Être envoyé dans une autre galaxie. Ne récolter ni gloire, ni lauriers : secret-défense oblige. Changer plus souvent d'équipiers que ma mère de coupe de cheveux, généralement pour cause de décès. (Mes équipiers. Pas ma mère.)
Je n'ai jamais reculé devant le danger, extra-terrestre ou non. Ni les Goa'ulds, ni les Oris, ni les Réplicateurs (humanoïdes ou non), ni les Geniis, ou même les Wraiths n'ont entamé ma détermination un seul instant. C'est en dépit des risques et avec la plus grande fierté que je me suis battu au nom de ma nation et de la Terre.
Sur Atlantis, je n'ai jamais rechigné à la tâche, malgré l'absence totale de reconnaissance. De missions ingrates en expéditions suicides, j'ai toujours fait mon travail. Et bien me semble-t-il. Je pense ne pas me vanter outre mesure en affirmant être un élément essentiel de la cité. Je suis un bon soldat et un supérieur exemplaire pour mes hommes.
Depuis quatre ans, la principale activité de mon équipe est – de notoriété publique – de secourir SGA1 des mauvais pas dans lesquels ils ont la fâcheuse habitude de se fourrer. Là encore, mon équipe – jamais la même, je le rappelle – et moi-même n'hésitons pas une seconde avant de nous lancer dans ces régulières missions de sauvetages. C'est notre devoir, ce sont nos camarades, et c'est là tout ce que nous avons besoin de savoir pour agir en dépit du danger.
Néanmoins, Monsieur, et sauf votre respect, il est des choses que je ne peux pas accepter.
Pénétrer à quatre dans un vaisseau ruche rempli d'un millier de Wraiths pour récupérer le lieutenant colonel Sheppard et son équipe après que le dit gradé ait décidé d'aller mettre une bombe sur le sus-cité vaisseau : aucun problème.
Prendre d'assaut une base militaire Genii parce que le docteur McKay et ses coéquipiers ont été fait prisonniers lors d'une tentative – douteuse, si vous me permettez de donner mon avis – du même docteur de pirater les systèmes geniis : je n'y vois aucun inconvénient.
Être battu, menacé, kidnappé ou être le seul survivant de mon équipe, après une capture ou une énième mission suicide – incluant toujours SGA1 : ce sont malheureusement les risques du métier.
Mais qu'après ces multiples services rendus, l'abnégation dont tous les membres de SGA2 (vivants ou morts) ont fait preuve et les nombreux sacrifices que cela implique, vous me demandiez encore cela. Non, Monsieur, je me vois au regret de refuser.
Après concertation avec moi-même – je n'arrive plus à retrouver les membres de mon équipe après avoir été exposés à un appareil ancien (activé malencontreusement par le docteur McKay s'il est nécessaire de le préciser) qui les a rendus invisible – j'en suis donc arrivé à la conclusion qu'il était temps pour moi de donner ma démission. Il est en effet hors de question qu'en raison des vacances prolongées du lieutenant colonel Sheppard, le Docteur McKay soit « confié » à mon équipe.
Aussi, ma démission prend effet immédiat.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes respects les plus sincères.
Major Evan Lorne.
OoOoOoOoO
― « Colonel Carter ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? demanda le Général Landry, abasourdi, en agitant la lettre du Major Lorne. Lorne veut vraiment démissionner ? s'inquiéta-t-il en fixant la dirigeante d'Atlantis sur l'écran de communication. Mais qu'est-ce que vous lui avez fait ? »
Samantha Carter soupira. Enfermée dans son bureau sur Atlantis, en pleine communication avec la Terre, elle fit une grimace gênée.
― « C'est que tout ça ne date pas d'hier, mon Général, fit Sam. Peut-être que vous devriez lire certains rapports pour mieux comprendre, ajouta-t-elle en envoyant un fichier à Landry.
― J'ai tous les rapports d'Atlantis, Carter, il n'a jamais été fait mention de faits aussi alarmants, répondit Landry.
― Ce sont des rapports censurés(1), Monsieur. Des notes que le Major Lorne n'a jamais envoyées... Vous … Vous allez comprendre pourquoi … bafouilla-t-elle gênée. »
Intrigué, le Général Landry cliqua sur la pièce jointe.
(1)Clin d'œil et référence à l'excellente fiction « Les Rapports censurés d'Atlantis » de Zoubi (Zou, on file la lire!) D'ailleurs, en retrouvant le chapitre sur Lorne (22) je viens de me rendre compte qu'il s'agit aussi d'une lettre de démission.
