Je sais que j'ai une fic de deux chapitres qui n'a toujours pas de suite. Je le sais. Et je m'en excuse. Mais, je n'ai pas le temps d'écrire. D'écrire quoi que ce soit... Je suis désolée. Je vais essayer de m'y remettre, mais je ne promet rien...
En attendant, voilà la première partie de mon OS de Noël, la suite sera là rapidement puisque je suis entrain de l'écrire.
J'espère que ça va vous plaire !
Christmas's Charm
Première partie
.com/watch?v=SbhBBFUdCas A écouter durant la lecture :)
C'était le soir de Noël et New-York était plongé sous la neige blanche et glacée. Les enfants, emmitouflés dans de gros manteaux avec des écharpes et des bonnets de toutes les couleurs, couraient dans les rues, leurs parents marchant derrière eux. Les vitrines des magasins étaient illuminées par d'innombrables décorations de Noël, toutes plus féeriques les unes que les autres.
La détective Katherine Beckett sortait du commissariat, fatiguée par sa journée passait à arrêter des illuminés qui se prenaient pour des pères Noël. C'était chaque année la même chose, parfois les mêmes hommes. Même à Noël la routine était présente, pensait-elle.
Sentant le froid lui mordre le visage et investir son corps encore chaud, grâce au chauffage du commissariat, elle remonta la fermeture de son duffle-coat et serra un peu plus son écharpe autour de son cou. Kate Beckett n'aimait pas trop cette période. Elle l'avait aimée, avant. Avant que sa mère ne meurt. Avant ce jour-là, elle nourrissait une passion toute particulière pour ces deux jours de l'année.
Tout à coup, un flot de souvenirs ressurgit du plus profond d'elle-même, alors qu'elle marchait dans la rue. Un grand sapin vert, décoré de boules rouges et dorées, de guirlandes lumineuses et d'une jolie étoile en son sommet, apparut devant ses yeux. L'odeur des bougies que sa mère disposait un peu partout dans le séjour revint lui chatouiller le nez. Et les chants de Noël du CD que l'on mettait chaque année lui revinrent en mémoire. Kate se souvenait du merveilleux repas qu'ils mangeaient, de la bûche au chocolat noir qu'elle aimait tant. Les souvenirs des Noël passés avec ses parents étaient intacts. Tout était encore bien là, en elle, enfouit quelque part. Des larmes lui montèrent aux yeux, elle essaya de se persuader que c'était à cause du froid, mais c'était l'émotion qui la prenait. Cela faisait treize ans qu'elle n'avait pas passé un aussi joli Noël que ceux de son enfance. Depuis ce temps, la jeune femme ne faisait qu'observer le bonheur des autres, et attendait avec impatience que les gens cessent de parler de Noël.
Cette année, elle n'avait rien prévu de particulier, à part se mettre dans un bain, avec un chocolat chaud et un roman. Elle avait envie d'aller chez les Castle, de sentir la chaleur de cette famille soudée. Mais, elle savait qu'elle ne pouvait pas gâcher ce moment familial. Et puis, elle n'avait toujours pas trouvé de cadeau pour Castle. La jeune femme cherchait le cadeau idéal pour l'écrivain. Elle voulait un cadeau singulier qui résumerait leur amitié, comment celle-ci avait commencé.
D'ailleurs, comment avait-elle commencé ? Ils avaient été amenés à se rencontrer à cause d'un meurtrier qui reproduisait les meurtres des livres de Castle. Leurs chemins s'étaient croisés grâce au talent de Castle, grâce à ses livres.
Tout en réfléchissant, elle continuait à marcher sur le trottoir enneigé. Elle croisait des passants aillant l'air pressée et frigorifiés. La jeune femme regardait les vitrines, cherchant la boutique où elle pourrait trouver le cadeau idéal. Les magasins défilaient devant ses yeux, mais aucun ne l'attirait.
Elle soupira. Pourquoi c'était toujours compliqué de trouver le bon cadeau ?
Soudain, au coin d'une rue elle repéra une petite boutique. La vitrine était seulement décorée d'une guirlande lumineuse qui en faisait le tour. A l'intérieur, on voyait tout un tas de vieux objets. Elle en déduit que ce devait être une boutique d'antiquités. Kate décida d'entrer, on ne savait jamais.
Elle poussa la porte du magasin, et une chaleur réconfortante mêlée à une odeur de vieilleries l'atteignit. L'endroit semblait dépourvu de clients, elle était sans doute la seule. A l'intérieur, des vieux meubles, des vieux tableaux. Et tout pleins d'autres bibelots, jolis pour certains, laids et spéciaux pour d'autre. Des bougeoirs en argent étaient disposés sur une des tables, avec des couverts assortis. Kate avait déjà vu des objets semblables chez sa grand-mère. Elle avait toujours trouvé les vieilles choses joli.
Elle laissa courir son regard dans le magasin, s'émerveillant presque à la vue de tous ces vieux objets dont on avait oublié l'existence antérieure. Alors qu'elle observait un cadre photo décoré de dorures et autre enluminures le rendant unique, son oeil fut attiré par un objet se trouvant sur un meuble derrière celui devant lequel elle se trouvait. La jeune femme contourna le meuble et s'approcha de l'objet.
C'était une machine à écrire. Elle devait sans doute dater du XVIIIème siècle, peut-être avant. Les touches avaient dû être dorées, assez grosses et on ne voyait plus les lettres inscrites dessus. Le temps et la longue utilisation les avait effacées. La barre d'espace était quelque peu bancale. A part l'usure apparente, elle était encore en bonne état. Cette machine avait un charme que Castle ne manquerait pas de prouver s'il était là. La jeune femme imagina l'écrivain devant une machine à écrire comme celle-ci. Il aurait été comme un gamin devant le jouet de ses rêves. Elle sourit à cette pensée. Décidément, il occupait tout son esprit en ce moment.
Kate inspecta de nouveau l'objet et s'informa du prix. Cent dollars pour un objet de ce type. Cent dollars pour un cadeau symbolique à ses yeux. Elle décida que cette somme n'était pas importante comparée au cadeau qu'elle allait faire, et au message qu'elle voulait faire passer par celui-ci.
Elle prit l'objet dans ses mains avec une grande précaution et se dirigea vers la caisse. Elle posa la machine et sonna la cloche afin que quelqu'un vienne. Elle dû répéter la manoeuvre une seconde fois avant qu'un homme d'un certain âge, certainement le propriétaire de la boutique, ne sorte de ce qui devait être l'arrière boutique. Il avait un regard bienveillant et l'air sympathique.
- Bonsoir mademoiselle, salua-t-il.
- Bonsoir monsieur.
- Oh je vois que vous avez choisi une jolie pièce. Cela fait longtemps maintenant qu'elle est ici, personne n'en a jamais voulu. Allez savoir pourquoi, il haussa les épaules.
- C'est étrange en effet. Je la trouve jolie, sourit-elle.
Le vieillard acquiesca un sourire.
- C'est pour vous ? Questionna-t-il.
- Oh... euh... non. C'est pour un ami. Je voulais un cadeau original et j'ai trouvé cette machine à écrire.
- Je suis sûr que votre ami appréciera beaucoup. Croyez-moi, des machines comme celle-ci, on en trouve très rarement.
- J'espère que ça lui plaira. Et j'avoue n'en avoir jamais vu de semblable ailleurs.
- C'est normal, j'aime vendre des choses que l'on ne trouve pas ailleurs. La plupart de mes pièces sont uniques.
La jeune femme sourit.
- Donc, ce petit bijou vous coûtera cent dollars mademoiselle.
Kate sortit son porte-feuille et en extirpa un billet.
Après avoir payé, elle pris l'objet dans ses mains. Le vieil homme avait pris soin de l'emballer précieusement.
- Faites attention, elle est fragile, recommanda-t-il.
- Ne vous inquiétez pas, répondit-elle avec un sourire. Joyeux Noël monsieur.
- Joyeux Noël mademoiselle. Profitez de la magie de Noël. Et ne laissez jamais vos peurs vous empêcher de vivre vos sentiments, lança-t-il.
Le vieillard la salua avant de disparaître derrière le rideau, comme il en était sortit. Kate resta bloquée un instant, se demandant pourquoi le commerçant lui avait dit cela. Puis, elle sortit de la boutique. Il recommençait à neiger alors elle refit le chemin afin de revenir au commissariat où sa voiture était garée.
Dans la rue, les gens se promenaient encore avant de rentrer pour le réveillon de Noël.
Alors qu'elle longeait la rue, elle crut entendre une petite voix l'interpeller. Elle secoua la tête, s'insultant intérieurement. Mais la voix se fit de nouveau entendre. Kate tourna la tête sur une vitrine de magasin de jouet. Elle haussa les sourcils.
- Eh ! Vous êtes sourde ma parole ! Lui cria la voix
Elle plissa les yeux et secoua la tête une nouvelle fois. Elle devait sans doute rêver. Les lutins ne parlaient pas !
- Eh ! Je vous parle !
Cette fois-ci elle baissa la tête et tomba nez à nez avec un petit lutin qui la regardait de ses petits yeux tout ronds.
- Ah ! Ben enfin ! Je sais que je suis petit, mais quand même ! Râla-t-il.
- Euh... Mais...
- Je sais, les lutins ne parlent pas ! Mais ça c'est ce qu'on dit ! La preuve! Je parle !
La jeune femme rassembla ses idées .
- Okay Kate, tu dois être fatiguée ma grande, se gronda-t-elle.
- Roh ! Mais non ! Je suis bien entrain d'essayer de vous faire la causette ! Railla le lutin.
Kate laissa sa rationalité de côté, et décida de répondre au petit bonhomme qui tentait tant bien que mal de lui parler.
- Euh.. C'est vous qui m'interpellez depuis tout à l'heure ? Questionna-t-elle, septique.
- Oui ! Souffla-t-il
- Euh... Pourquoi ?
- Quoi ''pourquoi ?'' ? Parce que vous me paraissez intéressante.
Elle haussa les sourcils. Le lutin grimpa sur les différents objets se trouvant à côté de lui, afin de se mettre à la hauteur de la jeune femme.
Les gens passaient devant le magasin, regardant avec curiosité la jeune femme collée à la vitrine, qui semblait parler toute seule.
- Donc, me voilà à votre hauteur. Oui c'est moi qui cherche à vous parler ! Je comprend pourquoi on a inventé le téléphone...
- Que me voulez-vous ? Demanda-t-elle.
- Vous proposer de faire un voeu.
- Me proposer de faire un voeu ? Mais pourquoi ?
- Parce que la nuit de Noël et celle où tout peut se réaliser, expliqua le lutin ronchon.
- Mais les voeux ne se réalise jamais...
- Tatata ! Je vous arrête tout de suite mademoiselle la rationnelle ! Les voeux se réalisent lorsque l'on veut bien y croire, contredit-il.
- Admettons. Que pourrais-je bien souhaiter...
- Que la personne que vous aimez vous aime aussi. Quoique non. Puisque vous savez déjà qu'il vous aime . N'est-ce pas ? Dit-il avec un petit sourire narquois.
Kate restait sans voix, ne sachant que répondre.
- Eh bien...
- Vous pourriez donc souhaiter de trouver la force de lui avouer.
- Lui avouer quoi ?
- Vos sentiments, que vous l'aimez aussi. Ou, au moins que vous avez menti. Que vous l'avez entendu, conseilla-t-il.
- Quoi ? Mais comment savez-vous ça ? L'interrogea-t-elle, étonné qu'il sache ça.
- Je suis un lutin de Noël. Et les lutins de Noël savent tout ! Exactement tout !
- Mouai si vous le dites. Mais de toute façon c'est pas un voeu qui me fera tout avouer.
- Eh bien, même si vous n'y croyez pas, vous pouvez toujours essayer ! Histoire que vous puissiez vivre votre amour caché avant de ressembler à vos ancêtres !
- Je me demande bien comment un lutin peut savoir tout ça.
- Ca c'est pas important pour ce soir ! Bon alors, on le fait ce voeu, oui ou non ? C'est pas ça, mais j'ai faim moi !
La jeune femme réfléchit, après tout, elle parlait à un lutin, alors faire un voeu serait pas la chose la plus étrange qu'elle aurait fait ce jour.
- D'accord.
- -Ah, soupira-t-il, fier de lui. Fermez les yeux et pensez très fort à votre souhait le plus cher.
Kate ferma les yeux et pensa à ce que le petit bonhomme lui avait conseillé de souhaiter. C'est vrai qu'elle avait besoin de force pour lui avouer et faire avancer leur relation. Même si elle n'était pas sûre du tout qu'un voeu pourrait l'aider. Mais pour une fois, elle se dit que peut-être la magie de Noël existait.
Après avoir ''pensé très fort'' sont voeu, elle rouvrit les yeux. Mais le lutin avait disparu. Il n'y avait plus aucune trace du petit être qui venait de lui faire la discussion. Elle regarda partout dans la vitrine. Mais il n'y avait rien.
Elle s'insulta d'idiote. Comment avait-elle pu croire qu'un lutin lui parlait ? Ce n'était pas du tout son genre. Elle qui d'habitude était si terre à terre. Castle aurait bien rit. La jeune femme rit à cette pensée.
Elle reprit son chemin, et finit par arriver à sa voiture, sans se faire arrêter une nouvelle fois par un quelconque être fantastique sorti de nul part.
Sur le chemin de son appartement, Kate pensa que les gens avait dû la prendre pour une illuminée en la voyant parler un lutin dans une vitrine. Mais, à tout bien y réfléchir, peu lui importait le regard des passants.
Il était vingt-et-une heure lorsqu'elle arriva à son appartement. Elle alluma les lumières et s'assit dans son canapé.
- Je viens de discuter avec un lutin qui m'a fait faire un voeu. Un lutin qui connaissait mes sentiments et ma vie. Non mais ça va pas mieux chez moi.
Un éclat de rire lui échappa. La jeune femme réalisa que peut-être le petit lutin avait raison. Peut-être était-il temps qu'elle avoue à Castle la vérité. Mais elle n'en avait pas la force. Pas encore en tout cas. Elle avait peur de sa réaction, peur de ce qu'il pourrait lui dire. Peut-être ne voudrait-il plus la voir et lui parler. C'était la dernière chose dont elle avait envie.
Mais, est-ce qu'un voeu allait pouvoir l'aider à trouver cette force et ce courage ? Kate en doutait beaucoup. Elle avait cessé de croire à toutes ces choses assez tôt. La féerie n'était pas son truc. La soit disant magie de Noêl non plus. En quoi un jour dans l'année pourrait-il être plus magique que les autres ? Depuis le décès de sa mère, les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Sans différences aucunes . Et à chaque Noël c'était la même chose, elle était triste et se couchait tôt pour oublier qu'avant, Noël était la fête qu'elle préférait. Et le lendemain, elle allait chez son père et ils fêtaient un peu Noël entre eux. Pour s'offrir un cadeau et se retrouver.
Des larmes s'échappèrent de ses yeux à cette pensée.
Maintenant, elle rêvait simplement d'une famille. Une famille comme celle de Castle. Une famille où Noël était un jour où l'on se retrouvait pour rire, chanter et s'échanger des cadeaux.
Elle savait que si elle le voulait, elle pourrait faire partie de cette famille. Il lui fallait juste affronter ses sentiments, et montrer à Richard que les trois petits mots qu'il lui avait dit dans le cimetière, étaient réciproques.
- C'est Noël aujourd'hui. Et tout le monde dit qu'à Noël l'impossible devient possible. Alors, peut-être que mon voeu pourrait se réaliser.
Kate ferma les yeux et les rouvrit. Essayant de se persuader. Mais elle n'y arrivait pas .
Mais, elle finit par se résigner.
- Bon ! Il n'y a qu'un seul moyen de savoir s'il est possible que ce voeu se réalise.
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