Bonjouuuuuur (Bonsoir) ! Merci bôôôôcoup déjà, d'avoir cliqué sur cette fiction ! Je tenais à dire que c'est la toute première que j'écris, donc, please, soyez indulgents ! Ceci dit, je ne suis absolument pas contre les critiques et commentaires s'ils sont intelligents et constructifs ! Je suis ici pour m'améliorer !
Bref, voici donc ma première fic HP
Il y aura (sans doute) un slash donc ouste les homophobes ! Tout appartient à JK Rowling et je ne reçois (malheureusement) pas d'argent pour cette histoire !
Il est possible qu'il y ait une ou deux fautes d'orthographes, mais normalement, ça ne devrait pas être trop atroce.
Enjoy this story !
Prologue
L'agent Kingsley Shacklebot décrocha à la troisième sonnerie. Une règle que sa mère lui répétait toujours quand il était enfant : ne jamais décrocher à la première sonnerie. Sinon, c'est forcément pour annoncer une catastrophe. Stupide. Superstitieux. Ses collègues se moquaient allègrement de lui. Mais il s'y tenait.
-Allô ?
Il était dix heures moins le quart et avait hâte de rentrer chez lui, tout comme son collègue qui bâillait à s'en décrocher la mâchoire.
A l'autre bout du fil, il entendit une respiration précipitée et ce qui ressemblait à de légers pleurs.
-Allô ? Allô ? Je suis bien au centre de police ?
Une voix de femme. Angoissée. Ce n'était pas bon signe.
-Bonsoir Madame. Oui, vous êtes bien au centre de police. Quel est le problème ? demanda Kingsley d'une voix calme.
Ne jamais paniquer au téléphone, c'était une règle primordiale. Et l'agent Shacklebot avait une voix grave, rassurante. On se sentait en sécurité, quand on l'entendait.
-Il… Il y a un jeune homme, souffla la femme dans le combiné, comme si elle avait peur que l'on ne l'entende. Il est sur un pont. Agenouillé, je veux dire, il se tient aux barreaux… Je… Il pleure, je ne sais pas…
Elle chuchotait à toute vitesse, si bien que Kingsley eut du mal à saisir la moitié de ses paroles.
-Calmez-vous, Madame, dit-il en se redressant sur sa chaise.
En face de lui, son collègue, un dénommé Kartwell, cessa de bâiller et le regarda attentivement.
-Calmez-vous, répéta-t-il, et réexpliquez-moi ça. Vous craignez que le jeune homme ne se jette du haut du pont ?
-…Oui, oui, c'est ce que je crains… murmura la femme. Mais… mais il pleure, je vous l'ai dit, et j'ai l'impression… Oui, je crois qu'il pousse des gémissements, j'ai peur qu'il soit blessé quelque part, il a l'air de souffrir… Il marmonne des choses…La femme eut un petit sanglot étouffé.
-Avez-vous essayé de vous approcher de lui ? demanda Kingsley en faisant signe à son collègue d'aller chercher les clefs de voiture. Il ne voulait pas avoir un suicide durant son heure de service.
-Oui… Il s'est mis à crier quand je lui ai touché l'épaule… Je n'ai pas… pas osé… Je suis plus loin dans la rue, il ne m'a pas vue…
Kartwell agita les clefs de voiture devant Shacklebot. Ce dernier hocha la tête.
-Nous arrivons tout de suite, Madame. Pouvez-vous nous indiquer l'adresse précise ?
Le jeune homme se tenait à quelques mètres d'un lampadaire. Comme l'avait indiqué l'informatrice, il était agenouillé face aux barreaux du pont et tremblait de tous ses membres. En-dessous de lui, la Tamise grondait, le niveau de l'eau plus élevé qu'à l'ordinaire. Il avait beaucoup plu, cette semaine.
Shacklebot plissa les yeux. Qu'est-ce que ce gamin pouvait bien avoir derrière la tête ?
De ce qu'il en voyait, il était plutôt petit et avait l'air assez fluet. Son visage était dissimulé sous une épaisse couche de cheveux noir corbeau, qui partaient en épis dans tous les sens.
-Il n'a pas l'air bien dangereux, fit remarquer Kartwell d'une voix traînante. Kingsley approuva.
-Gare-toi à côté de lui, on va l'éloigner du pont et lui demander ce qui ne va pas.
-Encore un gamin au bout de sa vie parce qu'il a été plaqué par sa petite copine, marmonna Kartwell.
Il s'exécuta néanmoins.
Le jeune garçon ne sembla même pas entendre le moteur de la voiture s'éteindre, les portières claquer et les pas se rapprocher de lui. Kingsley fronça les sourcils.
Le jeune homme marmonnait des propos incompréhensibles, le regard fixé sur le fleuve en-dessous de lui. De temps en temps, en gémissement incontrôlé lui échappait.
Quelque chose clochait.
Kingsley posa une main qui se voulait apaisante sur son épaule.
-Hey, fiston…
Son visage se retourna subitement vers lui, et Kinsley aperçut alors les plus beaux yeux qu'il ait jamais vus. Du vert le plus pur, le plus brillant, le plus tendre qui existait. Si beaux que pendant un instant, l'agent fédéral crut que le jeune garçon portait des lentilles.
Cependant, le désespoir, la tristesse et la peur profonde qui s'y cachaient lui remua les entrailles. Il connaissait ce regard. C'était celui d'une personne à qui on vient d'annoncer la perte d'un proche, d'un ami, d'un membre de la famille…
C'était peut-être la raison de sa tristesse. Mais pourquoi aurait-il peur ?
Car le jeune homme se redressa brusquement et fit un bond en arrière, dans le but de s'éloigner de lui, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, dans une attitude clairement terrifiée.
Kingsley leva ses deux paumes en l'air en signe de paix. Derrière lui, Kartwell se figea.
Les deux émeraudes faisaient la navette entre les deux agents. Kingsley remarqua alors que les vêtements du jeune homme étaient totalement trempés. Depuis combien de temps était-il là ? Il n'avait plus plu depuis la fin de l'après-midi…
Le policier s'avança lentement d'un pas.
-Tout va bien, fiston.
Apparemment, ce fut déjà trop. Un halètement s'échappa de la bouche de l'adolescent. Il fit volte-face et s'enfuit en courant.
Dans ce genre d'instant, Kingsley laissait le policier en lui prendre le contrôle. Il lui fallut moins d'une seconde pour songer que vu son état, le gamin était bien capable de se balancer dans la Tamise devant leurs yeux. Kartwell se fit visiblement la même réflexion.
Le gosse était rapide, mais Kingsley faisait un peu plus de deux mètres et avait la carrure d'un champion d'athlétisme. En cinq foulées, il avait rattrapé le gamin.
Il enroula ses bras puissants autour du corps frêle et le souleva du sol. Le gamin se débattit et hurla. Et hurla. Et hurla.
Ce n'était pas juste de la colère ou des vociférations, comme les jeunes délinquants qu'il arrêtait parfois en proféraient. C'était déchirant. A nouveau, ses entrailles remuèrent. Il se sentait ému par le garçon.
Un peu moins quand celui-ci lui asséna un coup de boule brutal. Kingsley grogna, mais tint bon. Kartwell vint l'aider à maîtriser l'adolescent en vociférant.
-Calme-toi ! Calme-toi, bon Dieu !
Rien à faire. Il hurlait toujours.
Kingsley le plaqua contre le capot de la voiture et souffla un coup. Sur quel phénomène étaient-ils tombés ? Comment allaient-ils faire pour connaître son identité, s'il ne faisait que gueuler ?
Soudain, le gamin cessa de se débattre. Ses jambes tombèrent sur le capot et il dissimula son visage dans ses mains. Mais il criait encore.
Méfiant, les deux policiers le relâchèrent et échangèrent un regard.
-Qu'est-ce qu'on fout de lui ? murmura Kartwell en désignant le gosse d'un vague mouvement de menton.
-On le ramène au poste. Si on le laisse partir, il va aller se jeter sous un métro ou se flinguer…
Silence entre eux. Le gamin gueulait toujours.
C'est seulement à cet instant que Kingsley se rendit compte de deux choses.
La première, c'était que non seulement il avait déjà vu des yeux verts semblables. Une seule fois, mais il en avait déjà vu. Et ces cheveux semblables à un nid de corbeau, ainsi que ces lunettes rondes, lui étaient également familiers…
Le seconde, c'est que le gamin ne faisait pas simplement que hurler. Il disait quelque chose. Après quelques minutes de concentration…
-J'ai tué quelqu'un ! Je l'ai tué !
...
...
...
Aloooooooors ?
N'hésitez pas à me donner votre avis ! J'essaierai de poster tous les mois minimums !
See you bientôt,
Irene Dilsdoe
