Je m'étais promis de la réécrire, et finalement ça a donné un truc tout a fait différent du projet original.

Cette fic ce passe dans l'épisode 2x09 "Hallelujah"

Si elle était enfermée là, avec lui, c'est qu'il devait y avoir une raison. Le problème n'était pas là, en fait, c'est que c'était toujours la même raison. Qu'ils finissaient toujours pars se rejoindre, qu'elles qu'en sois les circonstances. Et que ça, personne ne pourra l'empêcher. Car les choses se répètent inlassablement. On s'éloigne, on se retrouve, on se brise et on se récupère. Toujours. Et dire que cette répétition ne les dérangera jamais. Qu'à chaque fois qu'une dispute est lancée, elle ne dure jamais bien longtemps. Car rien ne peux les empêcher de se retrouver encore, et toujours. Un jour, il faudra bien qu'ils restent ensemble. Car, ils ne teindront jamais à rester là. A se tourner autour sans jamais aboutir à quelque chose. Parce que tout avance, un jour ou l'autre. Et que rien n'y échappe. Aucunes exceptions. Surtout pas eux. Le jeu du chat et de la souris. Le chat pourra toujours s'épuiser à courir après la souris – ou a attendre, d'ailleurs. – Et la souris ne pourra pas courir éternellement. Et c'est à ce moment que le chat arrivera, et qu'elle ne pourra plus s'enfuir. Mais, il restait toujours un petit point noir au milieu du blanc neige. Les mensonges. Il s'emblait qu'il use souvent de mensonges. Pour tromper tout le monde. Et se tromper lui-même. Car, il ne veut pas s'avouer l'aimer. Il sait qu'elle l'attire. Indéniablement. C'est un fait qu'il ne pourra pas nier. Par contre, il pourra toujours dire ne pas l'aimer – ou ne pas vouloir d'elle. – S'il mentait, c'était avant tout pour essayer de se faire croire autre chose, et non d'essayer de blesser quelqu'un d'autre. Dans ce cas, elle. Il ne sait pas se détacher du doute qui plane autour de lui. Comme un brouillard, derrière lequel on distingue vaguement l'objet voulu. C'est comme cela qu'il ne faisait qu'entrevoir ce qu'il voulait, au final. Nageant dans le flou, ils n'y y avaient que quelques dérapages. Souvent rattrapés par un nouveau mensonge peu de temps après. Voilà ce qui l'empêche, pour l'instant, d'avancer. D'aller plus loin. Heureusement qu'il y avait des moments de faiblesse. Comme maintenant. Enfermé avec elle dans un petit espace, juste éclairés pars la faible lueur des bougies. Un peu comme coupés du monde. Juste un peu de tranquillité, alors que tout s'avère être extrêmement compliqué. Même si ça n'allait pas durer éternellement, ce qui était dommage. Mais, maintenant, dans cette situation, il fallait qu'il s'explique. Elle lui avait fait comprendre. A sa manière, d'ailleurs. Car c'était encore un moment de pure faiblesse. Et que le fait de l'avoir plantée devant lui, recherchant des explications – et des excuses ? – n'arrangeait rien. De toute façon, elle arrivait toujours à retourner la situation. Même s'il cachait tout, ce n'était que la simple vérité. Il devait se contenter de lui dire de ne pas croire à ce qu'il avait dit, mais ne pouvait en dire plus. A force, il croyait en ses propres mensonges. Enfin, il avait aussi cru qu'il pouvait l'oublier pour sa sœur. Ce qui était totalement faux, vu le point auquel il était revenu. Combien de temps était t'il possible de tenir devant elle ? De ne pas céder tout de suite, était aussi dur. On peut contenir ses sentiments, mais pas éternellement. Elle semblait bien vouloir de ses 'excuses'. Avec tout cela, il ne s'étonnait pas de s'être laissé à la prendre dans ses bras. Il ne s'étonnait pas non plus du fait qu'ils s'étaient endormis là. Ce qui l'étonnait encore moins, c'est l'arrivée de deux trouble fête. A croire qu'il y en a toujours.