Hey hey !

Ceci est ma première fanfiction sur tokyo ghoul, (un one shot en l'occurrence) et j'ai un peu du mal à écrire sur cet univers pour être honnête. J'ai constaté que, hélas, il n'y avait pas enormement de fanfictions dessus et, pire encore, pas beaucoup sur Uta, ce personnage génial que j'aime un petit peu trop, sûrement à cause de son côté mystérieux. J'ai voulu écrire sur le couplé que j'adore dans ce manga : Uta en Renji-kun.

Uta est un personnage pas mal compliqué mais j'ai tenté le coup, et je suis plutôt fière du final, en fait. J'espère avoir été fidèle au personnage. Le titre est un clin d'oeil au tatouage qu'il a dans son cou ; Nec possum tecum vivere, ne sine te (je n'ai pas les caractères grecs sur mon clavier hélas, et franchement je n'ai pas la patience d'aller tout retranscrire en copiant chaque lettre, excusez moi) ce qui signifie je ne peux vivre ni avec toi, ni sans toi. Ce qui peut décrire la relation Ghoul/Humain ou alors une relation entre deux personnes (ici, Uta et Renji-kun) mais je préfère l'interpréter de cette dernière façon.

Désolée pour ce pavé, je vous laisse lire, promis. J'espère que ça vous plaira.


Un doux poison s'est propagé dans mes veines, depuis ce jour-là. Tu sais, la fois où l'on a regardé le soleil disparaître derrière les rues de Tokyo, assis sur un toit. C'est notre point de départ, comme j'aime le dire.

Un peu réticent, tu avais d'abord été méfiant, méfiant envers moi. Il est vrai que cela n'arrive pas tous les jours, de se faire aborder par une personne aussi étrange que celle que j'étais. Car, en toute modestie, j'estime que le côté étrange s'est légèrement estompé avec le temps, et j'espère que tu seras du même avis que moi.

Ce poison s'est lentement emparé de mes organes et m'a doucement fait perdre la raison. J'aurais pu t'en vouloir pour cela, pour m'avoir empoisonné l'existence, mais non. Je ne t'en ai jamais voulu, sache le. Mon rêve, ma raison de vivre ; tout a changé. J'avais voulu tenir une boutique, et j'y suis parvenu, seulement cela ne me convenait pas. Je voulais plus ; je veux plus. J'ai besoin de cette chose, celle qui tarit ma soif, et qui soigne d'une douleur agréable mon sang malade. Cela n'existe pas, me diras-tu, mais hélas si ce que tu dis est vrai, l'espoir me quittera et je n'aurais plus qu'à noyer le reste de ma raison jusqu'à la dernière once de logique.

Mes poumons sont douloureux, dorénavant. Il reste peu de temps avant que le poison ne pénètre dans mon coeur. Si tu avais été là, le poison se serait transformé en un rayon de bonheur chaleureux. Ta simple présence, modestement accompagnée de ton don irremplaçable, aurait sauvé mon être meurtri, caché sous son masque d'indifférence. Ta présence m'empoisonne et me soigne à la fois, me remplit d'une chaleur agréable et d'un froid intense, me montre le futur passé de ton présent amer et remplit de couleurs vives et fades à la fois mon quotidien redondant. Cette sensation unique de bien-être/mal-être constant m'attire et me repousse, car je veux être rempli de ton doucereux poison autant que je souhaite être vide de ton absence. Tu es nécessaire à ma survie, mais tu ne peux rester trop longtemps car tu m'emplis lentement de cette drogue unique en son genre. Je ne peux vivre ni avec toi, ni sans toi, telle est ma conclusion.