Première tentative de fanfiction après 10 ans O_O ... je suis vraiment terrifiée !
S'il y a une Beta Reader qui voudrait bien me corriger pour le futur je serais vraiment enchantée !
C'est un tout petit chapitre alors dites-moi ce que vous en pensez!
CHAPITRE 1: L'ÉTOILE TOMBANTE
On n'entendait que le bruit des couverts frottant dans les assiettes alors que l'atmosphère était lourde, froide et oppressante. Assis dans la salle à manger, avec le reste de sa famille, Sirius, l'aîné de la Noble et très Ancienne maison des Black, balançait sa chaise sur ses pattes arrière, la faisant grincer dans ce silence pesant. Ses cheveux noirs d'ébène retombaient devant ses yeux gris. Avec son teint pâle, son sourire moqueur et suffisant, Sirius avait en lui, bien qu'il n'aimât pas particulièrement l'admettre, toute la prestance de cette vieille famille de sorciers à laquelle il appartenait. 'Toujours pur' était leur devise et les générations d'héritiers n'avaient pas hésité à se marier entre cousins pour continuer cette digne lignée qu'ils considéraient comme pratiquement royale.
Son père, Orion Black, trônait au bout de la table, mangeant en silence ne leur accordant même pas un regard, plonger dans la Gazette Du Sorcier. Sirius ne lui ressemblait pas, ni apparence ni de caractère. Orion était quelqu'un de plutôt faible s'en remettant à sa femme pour toute question concernant la famille n'étant pas un homme de décision.
Son père avait des traits grossiers, sa mâchoire était plus ronde alors que celle de Sirius semblait avoir été sculptée dans le marbre, ses cheveux bruns grisonnants couper court étaient ternes et sans éclat, ceux de Sirius étaient noirs comme la nuit semblable a de la soie. Ses yeux bruns fuyaient souvent leurs interlocuteurs alors que ceux de Sirius vous fixaient en sondant votre âme de fond en comble. Non, il ne ressemblait pas à son père, mais il était en revanche le portrait de sa mère.
Walburga Black était une femme de prestance, grande et mince avec de longs cheveux noirs épais qui retombaient sur ses épaules avec la même élégance que ceux de Sirius, ses yeux noirs et froids étaient posés sur lui à ce moment le transperçant comme une lame alors qu'elle le fixait sans un mot, comme il avait l'habitude de le faire lui-même. Sirius avait hérité de tous ses traits si gracieux d'elle, ne pouvant nier être son fils.
Elle était exactement ce à quoi ce devait de ressembler un Black. Elle-même Black de naissance avait marié Orion, son cousin au deuxième degré, pouvant ainsi continuer la lignée de Sang-Pur et par le fait même entré dans la branche principale de la famille.
Il soupira essayant d'ignorer cette oppression muette qu'elle lui faisait subir avant de détourner son regard vers son jeune frère, Regulus. Regulus ressemblait à un portrait amateur que l'on aurait tenté de faire de Sirius. Il avait les mêmes cheveux, les mêmes yeux, mais tout était plus grossier dans son apparence se rapprochant plus des traits d'Orion. Jamais il n'avait eu la prestance de Sirius et jamais il ne l'aurait peu importe les efforts qu'il y mettrait. Il n'y avait rien qui le distingue des autres, au contraire de Sirius qui n'avait qu'à lever la tête pour faire admirer ce que donnaient des générations d'aristocrates.
Pourtant, c'était Regulus qui était le fils préféré de Walburga et Sirius savait qu'elle attendait la moindre occasion de pouvoir le dépouiller de son titre d'aîné et de faire de Regulus, son premier héritier.
Il détestait sa mère et sa seule motivation durant les deux mois qu'il devait passer à Grimmauld Place était de savoir qu'il la rendait complètement folle.
Sa mère avait horreur de tout ce qui sortait de la norme et de la convenance et Sirius ne manquait pas de jouer sur cette carte. Il se maquillait parce que ce n'était pas convenable qu'un jeune homme porte du maquillage. Il devait avouer adoré la voir fulminer à chaque fois qu'elle posait les yeux dans les siens. Walburga détestait les cheveux trop longs, alors il l'est laissait pousser durant l'été.
Elle lui avait sommé d'être calme, posé et de se comporter comme le digne héritier qu'il se devait d'être. Alors, il se fessait un plaisir de courir partout, de faire le plus de bruit possible et de dévaler le plus rapidement possible les marches du hall, sautant parfois des marches pour faire hurler le portrait d'elle-même qu'elle avait suspendu dans l'entrée au cours de l'année.
Sirius déposa ses couverts dans son assiette, avec le plus de bruit possible avant de ce levé, sans demander la permission avec un sourire en coin. Posant finalement son regard dans celui de sa mère qui ne l'avait pas lâché, il la défia arrogamment.
-Je n'ai pas faim, je monte à ma chambre, de toute façon, dit-il en jetant un regard dégoutter à son assiette. –Je ne suis pas certain de faire confiance à ce que vous avez cuisinier, mère.
-Tu te rassied immédiatement Sirius, je ne te le répéterai pas, espèce d'enfant ingrat. Lui dit-elle d'une voix si calme et si froide qu'il vit Regulus réprimer un frisson bien malgré lui alors que son père continuant de lire comme s'il ne passait rien autour de lui.
-Comme je viens de vous le dire, mère, je monte à ma chambre. Bon appétit.
- Difficile d'avoir bonne appétit lorsque tu te tiens devant moi. Soupira-t-elle toujours de cette même voix aussi froide qu'un glacier avec une pointe de dégoût. –J'ai encore peine à croire que tu sois mon fils, jamais personne n'avait autant fait honte à la maison des Black. Être ami avec le fils Potter, avoir choisi Gryffondor. Continua-t-elle ayant craché ce dernier mot comme s'il était dangereux pour sa santé.
-Allons allons ma chérie. Lui dit Orion en lui tapotant doucement la main, sans pour autant relever les yeux de son journal. -Ne t'emporte pas, il n'en vaut pas la peine.
-Tu as raison. Lui répondit Walburga en prenant sa serviette pour essuyer gracieusement les coins de ses lèvres. -Ta petite rébellion est terminée Sirius. Continua-t-elle.
-Ma petite rébellion? Répéta froidement le concerner. -Parce que vous pensez que tout ceci n'est qu'un jeu!?
-Assieds-toi Sirius, et écoute attentivement ta mère. Siffla Orion. Pourtant, Sirius resta debout, les mains sur le dossier de sa chaise, les fixant chacun à tour de rôle. -Bien, puisque tu préfère la manière forte. Son père sortit sa baguette pour la pointer sur lui.
Sirius senti alors une douce sensation l'envahirent, sa tête ce vider lentement de tout soucis et il se senti tirer sur la chaise pour se rasseoir. Il vit Regulus se torde nerveusement les mains lorsqu'il revient à lui en clignant des yeux, ayant peine à croire que son père venait vraiment d'utiliser le sortilège d'Imperium sur lui.
-Bien. S'exclama Walburga. -Je ne passerai pas par quatre chemins alors ouvrent bien tes oreilles. Sirius se contenta de lui lancer un regard noir. -Tu te marieras lorsque tu sortiras de Poudlard.
-Pardon!? Je ne crois pas non!
-Est-ce que par mégarde, lui dit Walburga, -A un certain moment, j'ai eu l'air de te demander ton opinion espèce de petit arrogant! Tu ferras ce que l'on te dira de faire quitte à devoir te le faire faire de force.
-Alors c'est comme ça! cria Sirius, sa voix résonnant dans la salle à manger alors qu'il serrait les poings. -Vous pensez vraiment que je vais me plier à votre espèce de mariage consanguin! Et bien, les gens ont raison dans ce cas, les Black sont vraiment atteints de démence et clairement, vous êtes les deux plus tarés du lot! Balança-t-il avant d'éclater de rire et de ce relever pour ce sauver à toute vitesse de la salle à manger. Enjambant les marches deux par deux, essayant de regagner sa chambre le plus rapidement possible, il espérait être plus rapide que sa mère.
Toujours en rigolant, une fois en haut des escaliers, ce fut plus fort que lui et il se risqua à pencher la tête par-dessus la rambarde pour vérifier si elle ne l'avait pas suivi, mais il n'y avait personne. Avec un sourire satisfait, il fit volte-face pour alors recevoir une claque magistrale au visage qui le fit tomber au sol, sa mère ayant transplané à ses côté lorsqu'il avait jeté un regard en bas. Il resta sous le choc, une main plaquer sur son visage là où elle l'avait giflé.
- Maintenant, dit-elle en l'attrapant par les cheveux l'obligeant à se relever alors qu'il laissait échapper un cri essayant de lui faire lâcher prise. –Ça suffit, tu marcheras au pas ou tu peux être certain que tu resteras ici jusqu'à se que tu es enfin appris les bonnes manières, mais nous savons tous que tu es un cas désespéré. Dit-elle en l'obligeant à avancer devant elle. Il tourna la tête pour apercevoir Regulus entré dans sa chambre, le regardant avec anxiété tenant sa porte à demi close, ne semblant plus savoir où ce mettre.
Il senti alors une douleur si intense traverser son corps qu'il s'écroula au sol laissant échapper une plainte qui résonna dans le couloir, alors qu'il avait l'impression que ses organes étaient en train de fondre.
Et puis tout s'arrêta comme c'était venu. Il était couché au sol, haletant pour avoir de l'air, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage, il se tourna péniblement vers sa mère qui se tenait debout, baguette levée, prête à lui infliger à nouveau le sortilège de torture.
-Je ne t'ai jamais dit de regarder derrière toi, mais je t'ai pourtant assuré que tu allais obéir, maintenant debout.
Elle ne lui laissa pas le temps obtempérer et elle l'obligea à ce lever en l'empoignant à nouveau par les cheveux. Il était plus grand qu'elle, il savait qu'il était plus fort qu'elle, mais sa mère était une femme terrifiante. Il savait pourtant que si elle réussissait à mettre la main sur lui, s'en était fini et il allait en payer le prix, comme il le fessait présentement. Parfois, seulement parfois, il regrettait d'être lui-même et de ne jamais savoir quand là bouclé.
Il tomba durement sur le plancher de sa chambre lorsqu'elle le lâcha enfin et il alla péniblement s'adosser contre son lui, tremblant des pieds à la tête.
Walburga jeta un regard de dégoût aux bannières de Gryffondor que Sirius avait accroché un peu partout dans sa chambre avec un charme de glus perpétuel, ainsi que les motocyclettes et les filles moldus très légèrement vêtues avant de le reposer sur lui.
Sirius ferma les yeux, prêt à encaisser le sortilège une nouvelle fois. Malgré sa détermination et son caractère indomptable aujourd'hui plus que jamais, il trouvait difficile d'être un lion dans une fosse aux serpents.
- J'aurais dû me débarrasser de toi dès ton premier souffle. Lui dit-elle avant de sortir et de refermer la porte derrière elle.
Il put enfin relaxer lorsqu'il l'entendit s'éloigner dans le couloir et il grimpa sur son lit pour s'y laisser tomber, essayant toujours de reprendre son souffle. Il serra rageusement les poings, son cœur battant la chamade avant qu'il ne laisse échapper un rire amer pour lui-même. Que diraient les autres s'il le voyait maintenant ?
Le si populaire Sirius Black que rien ni personne ne pouvait faire taire. Lui qui était toujours en train de rire, de crier et de sauter partout. Odieusement honnête avec tout le monde semblant au-dessus de tout ce qui pouvait bien se passer du côté de sa famille, clamant haut et fort que jamais il ne tomberait du côté de la magie noire.
Il laissa échapper un second rire qui ce mourut contre les murs de sa chambre, une boule ce formant dans sa gorge, son corps étant toujours tendu, le faisant souffrir.
Tout le monde savait qu'il était, ironiquement, le mouton noir de sa famille, qu'il n'approuvait pas les méthodes peu orthodoxes des Black qu'il se dissociait d'eux et qu'il fessait toujours tout ce qu'il pouvait, pour faire exactement le contraire de ce que sa famille exigeait de lui.
Mais personne n'aurait imagé que la situation était aussi pénible pour lui à la maison, et personne n'aurait pensé qu'il menaçait de se faire torturer pour un oui ou pour un non ou simplement parce que ça divertissait sa chère mère. Personne ne savait que l'on utilisait le sortilège d'Imperium sur lui au moins une fois par jour parce qu'il refusait de répondre à ses parents.
Il n'y avait que James qui savait exactement ce qui se passait derrière les portes closes de Grimmauld Place. Il était le seul à avoir vu ce que c'était que de tenir tête à Walburga Black. Il essayait de tenir Remus à l'écart de ses problèmes, le pauvre en ayant déjà assez des siens sur les épaules.
Lorsque le châtain essayait de savoir ce qui ce passait ou s'approchait un peu trop, Sirius se contentait de faire un geste d'impatience et le secouait en rigolant lui disant encore et encore de ne pas s'inquiéter. Remus fronçait les sourcils et continuait de le regarder durant un moment, le transperçant de son regard avant de retourner lentement à sa lecture.
Mais Sirius savait qu'il continuait de l'observer par-dessus son bouquin, essayant de trouver une faille dans son comportement pour pouvoir savoir. Il savait qu'il ne trompait pas le loup-garou, mais c'était tellement plus facile de prétendre que ce n'était rien et que surtout il allait bien, même si parfois, c'était trop pour lui.
Il ferma les yeux, essayant de se calmer en serrant les dents, ce doutant que le lendemain serait probablement une journée pénible pour lui et qu'il devrait passer à travers comme toutes les autres.
Encore une fois, s'il y a un Beta Reader qui passe par ici je suis preneuse, le français n'est pas ma langue maternelle, alors pardonner les fautes ! :)
