C'est remoi !!
Je publies avec un jour d'avance parce que demain j'ai beaucoup de choses à faire et je n'aurais pas le temps de créer une nouvelle fic...

Pfiou bah sachez qu'une semaine sans publier ça m'a fait bizarre...
J'étais pressée de vous retrouver !
Bonne lecture
E

Sinon, cette fic est finie donc publication comme d'habitude mercredi et vendredi.


ELLE

Il faut que je sorte d'ici coûte que coûte. Voilà l'unique pensée qui vadrouille dans ma tête. Elle est plutôt répétitive et entêtante, un peu comme une chanson qui ne veut pas se faire oublier. Elle reste devant toutes les autres et m'empêche de réfléchir et pourtant il faut que je réfléchisse à ce qui va bientôt se produire dans ma vie.

Je dégringole les escaliers, et cette robe qui me gêne pourquoi a-t-il fallut que je choisisse celle la. Elle me semblait parfaite sur le moment mais là… Bon il est vrai que je ne suis pas censée courir avec, ni descendre un escalier aussi vite. Non je devrais y aller avec douceur et élégance, révélant cette part féminine qui est en moi.

Oh, et puis zut ! Si je commence à faire des effets comme ne cesse de me répéter ma mère, je serais toujours là dans une heure ! Et je n'ai pas une heure ! Non loin de là. Il faut que je me dépêche que je LE retrouve avant que quelque chose n'arrive. Quelle idée a eut ma sœur ?!

Cela fait maintenant des années que nous entretenons des rapports tendus mais je ne pensais pas qu'elle irait jusqu'à s'abaisser à de tels actes ! Et puis si moi je n'avais pas ce caractère de feu ! Depuis mes onze ans, elle me jalouse parce que je suis une sorcière. Elle aurait souhaité être elle aussi plus qu'une petite fille. A cet age, la magie fait rêver, au mien beaucoup moins, surtout avec ce mage noir qui commet tant d'atrocités.

Je vois enfin la porte d'entrée du bâtiment, je me rue à l'extérieur, m'arrêtant sur le perron, éblouie par ce soleil de Novembre. Aussitôt habituée à cette clarté, je dévale la volée de marche et tourne tout de suite à gauche sous l'œil étonné des passants. Il est vrai que je dois faire l'effet d'un diable sorti de sa boite… Sauf que le diable en question porte une robe de mariée.

Et oui, aujourd'hui je me marie. Enfin je suis censée me marier… Que de doute, je peux avoir aujourd'hui ! Comment peut on être sur d'avoir fait le bon choix ? Que la personne qui se trouve à nos cotés est celle auprès de qui on veut vieillir. Il n'y a malheureusement aucun moyen de le savoir et voudrais je réellement le savoir ?

Je poursuis mon chemin à une vitesse folle, tentant d'éviter les gens qui me regardent. Peut être devrais je m'arrêter et leur expliquer pourquoi je cours… Non, je n'ai pas le temps, il faut que j'aille LE retrouver. Avant de LE rencontrer ma vie me semblait d'un ennui… tuant.

Quand je L'ai rencontré, je ne pensais pas que je pouvais aimer quelqu'un comme c'est le cas avec LUI. Pourquoi me direz vous ? Oh c'est simple, à l'époque pour moi, les garçons se divisaient en deux catégories : les lâches et les autres. Pour les premiers, la vie était un combat perdu d'avance et se laissaient marcher dessus allègrement par certains faisant partis de la seconde catégorie.

Dans celle-ci, il y avait encore plusieurs façon de diviser les garçons, suivant leur attitude vis-à-vis des filles, des autres ou encore de leur sérieux. Cela allait donc du type bien sous tout rapport et ennuyeux à mourir aux Maraudeurs. Il était très difficile d'en trouver un au milieu qui pourrait convenir.

Un point de coté me fit ralentir l'allure. Les Maraudeurs ! En voilà quatre qui avaient bien occupé mes années à Poudlard ! Ils se croyaient les plus beau du Collège et en avaient profité, les bougres ! Pourtant sur les quatre, deux me semblaient totalement 'out'. Je relevais la tête pour reprendre mon air. Il faut à tout prix que je reprenne le sport !

Donc je disais ? Ah oui, deux des Maraudeurs semblaient très différents des deux autres et de la réputation qu'ils avaient. Peter Petigrow, le plus petit et le plus gras des quatre, était d'une timidité effrayante et il suffisait de lui dire bonjour pour qu'il perde ses moyens. Même pas besoin de lui sourire, non, rien qu'un petit mot anodin.

Il y avait aussi Rémus Lupin. De taille moyenne et réservé, il avait toujours un mot pour ses camarades. Il faisait preuve de beaucoup de sagesse pour son age et s'intéressait à beaucoup de sujets. Rien d'étonnant à ce qu'il soit nommé Préfet avec moi en cinquième année. C'est à ce moment là que je pris conscience de tout ce potentiel gâché… Oui, je pense que nous aurions pu être de grands amis à Poudlard s'il n'avait pas eu l'idée de s'acoquiner avec les deux autres.

Dans les deux insupportables, se trouvait Sirius Black. Il avait un passé plutôt noir dans une famille de Sang Pur aux idées très arrêtées quand aux moldus. En atterrissant à Griffondor, il leur avait fait un immense pied de nez qui l'avait forcé quelques années plus tard à fuguer. Il avait exploré la bouche de plus de la moitié de l'école quand ce n'était pas le lit.

Venait enfin mon plus grand cauchemar : James Potter. Capitaine de l'équipe de Quidditch de notre maison, un des élèves les plus brillants de notre promotion, bourreau des cœurs et mon pot de colle à ses moments perdus. En effet, en cinquième année, il avait déclaré juste après la répartition des premières années que j'étais la femme de sa vie et qu'il m'épouserait ! Je ricanais. S'il avait su !

En sixième année, il maintint le harcèlement et reçu un nombre incalculable de gifles. Quand j'y repense je ne peux m'empêcher de sourire… Je serais curieuse de savoir combien il en a eu avant d'enfin abandonner. Parce que oui, monsieur a abandonné !! En septième année, ma vie est redevenue d'un calme olympien, et c'est à ce moment là, que j'ai fait SA connaissance.

J'étais dans le parc de Poudlard, face au lac, à rêver de ce que je ferais une fois mes études au château terminées. J'avoue que j'étais loin du conte de fée avec ce Voldemort qui faisait déjà parler de lui mais je savais que je rencontrerais le grand amour, j'avais foi en ça.

IL est venu s'asseoir à coté de moi. Ne parlant pas, laissant ce silence réconfortant entre nous. Et puis sa voix avait résonné dans la pénombre. IL parlait de ce qu'IL ferait une fois parti d'ici. De ses rêves, de ses envies. Je n'avais jamais eu l'occasion de parler avec LUI. Et d'un seul coup, je me rendis compte que sur tous les étudiants, je n'en connaissais qu'une poignée. Je décidais de rester parler avec LUI.

STOP !! Waouh. J'ai juste eut le temps de freiner qu'une voiture déboulait de nulle part manquant de me renverser. Je serais pas dans la … Mon cœur avait fait un bond dans la poitrine et la petite vieille à coté de moi me regardait d'un drôle d'air. Bah quoi elle n'a jamais vu une future mariée courir dans une robe qui vaut les yeux de la tête ? Bah qu'elle se rassure ! Moi non plus, jusqu'à aujourd'hui ! Mais il était hors de question que je sois en retard !

Tous les soirs, nous nous retrouvions sur ce banc sans nous être donné le mot. Nous parlions de tout, parfois nous regardions juste le lac et le soleil qui se couchait au loin. J'adorais les moments que je passais avec LUI. La veille du départ pour les vacances de Décembre, au moment de se quitter, IL m'avait embrassé… sur la joue. J'avais tellement été déçue que je ne fis aucun commentaire à Potter sur son attitude désolante en cours pendant la journée, quand je revins dans la Salle Commune.

Ce manque de réaction de ma part alerta mes amies qui me cuisinèrent jusqu'à tard dans la nuit pour savoir le nom de celui qui me retournait la tête au point de me faire oublier de réprimander Potter. Je leur avais raconté tout, omettant de donner son nom. Pour une raison qui m'échappe encore aujourd'hui, je voulais que cela reste encore mon secret.

Pendant les deux semaines chez mes parents, j'avais eu envie de LUI parler ou de LUI envoyer un hibou. Mais je n'avais rien fait, trop timide. Et puis, j'étais sure ainsi d'avoir des choses à LUI raconter quand nous nous retrouverions. A la rentrée, nous avions repris nos habitudes parlant de sujets de plus en plus intimes l'un à l'autre sans que nos gestes ne soient plus audacieux.

Je rentrais souvent de ces rendez vous frustrée. Je rêvais de plus en plus de baisers tendres, de me caler dans ses bras pour L'écouter me parler de son enfance… Ce ne fut qu'à la St Valentin qu'IL osa le premier pas. Ce soir là, IL vint avec du chocolat, celui que je LUI avais confié aimer le plus au monde. J'avais mangé son cadeau, rougissante de n'avoir rien pour LUI quand je découvris un bout de papier glissé sous la tablette. Il y avait juste une question d'écrite dessus : 'Veux tu être ma Valentine ?'

A partir de ce moment là, ma vie avait pris un grand tournant. Nous étions revenus main dans la main officialisant immédiatement notre couple aux yeux des autres. Nous ne nous quittions plus mis à part pour dormir. Mêmes les Maraudeurs me laissèrent tranquille, à croire qu'ils avaient disparu du château.

Par Merlin !! Je vais par où maintenant ?! Je regarde dans toutes les directions. Je vis ici depuis des années mais il m'arrive encore de me perdre ! Comme si c'était le jour ! Il faut à tout prix que je LE rejoigne ! Ma mère doit être dans une rage folle que je l'ai laissé ainsi, fuyant dans ma robe de mariée. Mais il y a des choses qu'elle ne peut pas comprendre, j'en ai bien peur…

Je tourne la tête dans tous les sens quand mon regard atterri sur un berceau… Dans huit mois… Je me touche le ventre. Quelle idée aussi de faire un test de grossesse le jour de son mariage !! Tout ça à cause de ma sœur… Heureusement que ma mère n'était pas au courant ! Elle en aurait fait une syncope !! Il faut dire que moi aussi ça m'a pas mal chahuté ! Enceinte d'un mois quand vous n'avez pas vu votre fiancé depuis un mois et demi… Ca fait un choc !

Bah oui, une fois sa demande faite, voilà maintenant un mois et demi, MONSIEUR a décidé que nous ne devrions plus partager le même lit et autres batifolages du même genre. Une tradition familiale ! IL aurait dû y penser avant de me faire connaître le septième ciel !

Je me souvenais encore très bien de ce soir là, notre première fois... IL m'avait emmené dans un superbe restaurant pour fêter nos diplômes et nos admissions dans les écoles que nous souhaitions. L'avenir était devant nous, beau et heureux. Quand IL m'avait raccompagné chez mes parents je n'avais pu m'empêcher de vouloir prolonger cette soirée et je L'avais invité à entrer pour parler un peu.

De fil en aiguille, nous nous étions retrouvés dans ma chambre, sur mon lit en sous vêtements. Ca nous était souvent arrivé à Poudlard mais l'intimité n'est pas facile quand vous partagez vos appartements avec trois à cinq autres personnes. Alors nous n'avions jamais dépassé le stade du simple flirt. Et il en aurait été de même ce soir là si je n'avais pas eu envie de profiter de la situation.

Frustration intense ! Quelle idée de repenser à ce soir là alors que je suis dans ma robe de mariée, enceinte d'un mois et presque perdue dans Londres ! Quarante six jours sans pouvoir l'approcher, le toucher, l'embrasser… Comment suis-je tombée enceinte me demanderez vous alors ?

Bah c'est assez facile. Le mécanisme en lui-même vous devez le connaître : un homme, une femme et un endroit satisfaisant. Le terme 'satisfaisant' varie suivant l'homme et la femme cela va de soi, suivant la témérité de chacun, le niveau d'alcool et les moyens du bord.

Dans mon cas, ça avait été d'une facilité déconcertante et en y repensant j'en rougissais toujours autant. Comment avais je osé trahir ma promesse ? Sur le moment, je m'en étais voulu, je m'étais flagellée mentalement pendant plusieurs jours mais maintenant… j'en étais heureuse.

Il y a un mois de cela, mes deux meilleures amies m'avaient emmené fêter mon enterrement de vie de jeune fille. C'était un samedi et comme je m'apprêtais à le passer seule, je n'avais pas refusé cette sortie entre filles. Une fois habillée de ma plus belle robe, nous étions parties toutes les trois en ville. Nous avions mangé dans un restaurant qui venait d'ouvrir, piochant les unes dans les assiettes des autres comme nous le faisions à Poudlard.

Après cela nous avions élu domicile autour d'une table dans un bar pour parler des hommes en général et c'est là que je LE vis. IL était beau comme un dieu, accoudé au bar avec deux de ses amis, LUI aussi. Je ne pouvais m'empêcher de LE manger des yeux, m'arrêtant plus que de raison sur son postérieur bien rebondi.

Ce fut bien sur à ce moment là qu'IL se retourna. D'après les signes d'un de ses amis, je pouvais très clairement voir que mon 'matage' n'était pas passé inaperçu. Mes joues avaient pris une teinte rouge pompier qui s'accommodait très mal avec ma couleur de cheveux. Mes amies regardèrent alors dans la direction de mon regard envoyant un message implicite aux trois hommes.

Encouragés par nos regards, ils vinrent se placer à nos cotés. Et là, j'oubliais tout. Mon mariage, mon fiancé, mes amies… Seul cet apollon avait toute mon attention. Je flirtais sans honte avec LUI. Moi, d'ordinaire si timide avec l'autre sexe, me révélais entreprenante. A peine une heure après, ma main se trouvait sur sa cuisse et mon regard ne quittait pas ses lèvres.

Quand le bar se ferma, ce fut sans aucune surprise que je vis mes amies partir au bras de ses deux amis, me laissant seule avec la tentation ultime : LUI. Je commençais à bégayer, prétextant une vague fatigue, je cherchais du regard un taxi. Il ne fallait surtout pas que je LE regarde encore une fois. Mais quand on vous embrasse, vous fermez les yeux vous ? Bah moi, non.

Notre baiser avait été un feu d'artifice, une véritable révélation. Je LE voulais, LUI, tout de suite. Il dut sentir mon impatience puisque aussitôt IL me chuchota qu'IL avait en sa possession les clés de l'appartement d'un de ses potes… Exactement un qui venait de partir avec… Mince c'est quoi déjà les nom de mes meilleures amies ? Oh et puis zut ! L'appartement serait libre au vu de toute à l'heure.

Aaaaaaaaaah je vois enfin la raison de ce mini marathon !! Si je n'avais pas été enceinte, j'aurais pu transplané. Mais je savais très bien qu'il était fortement déconseillé de le faire dans mon état. Je vis l'heure sur une devanture de magasin, c'est bon, je pouvais finir à pied et tenter de retrouver forme humaine avant de LE voir de nouveau.

Nous avions transplané juste en bas de l'immeuble ce soir là. Et de l'appartement, je n'avais vu que l'entrée. A peine la porte refermée, IL m'avait plaqué contre elle, et nous avions laissé parler notre instinct animal. Par contre, une fois revenue sur terre, j'avais réalisé ce que je venais de faire… J'étais partie, LE laissant perdu. Avait IL pensé que je resterais toute la nuit ? LE trahir une fois, c'était bien assez…

Je suis enfin arrivée à mon but. Je dois vraiment avoir l'air d'une folle mais plus rien ne compte. Je vais bientôt LE revoir, c'est le principal…


Je serais très contente de savoir si vous avez une idée de qui est le fiancé et qui est l'amant... Et lequel elle courre rejoindre. Ne paniquez pas, les deux vous sont connus.
A mercredi