Auteur : Hikari Yumeko, anciennement Yumeko Athena

Source : Hetalia

Rating : K

Disclaimer : Rien ne m'appartient, sauf le texte.

Notes : Il s'agit d'un texte écrit dans le cadre de la 34eme nuit du FoF. Pour plus de précisions, adressez-moi un MP.

Thème : Talent


La plupart des nations avaient un talent particulier. Un domaine dans lequel elles excellaient, montrant la grandeur de leur pays.

Kiku était doué pour tout ce qui concernait l'électronique. Il inventait toutes sortes de machines incroyables et vous démontait et vous réparait votre ordinateur portable, votre gsm ou votre tamagochi en moins de temps qu'il n'en fallait à Francis pour se dévêtir –talent dont le français n'était pas peu fière.

Lequel français, en plus de ses dons -autoproclamés selon Arthur, qui avançait qu'il payait ses conquêtes pour vanter ses « prouesses » au lit (Francis lui avait rétorqué avec une œillade aguicheuse qu'il n'avait qu'à vérifié par lui-même)- en matière de séduction, était un fin cordon bleu. Tous les petits plats qui sortaient de son four, toutes les pâtisseries qu'il élaborait patiemment, avec « amour » selon lui, étaient de véritables œuvres d'art, au point que ses invités avaient parfois du mal à se résoudre à les manger.

Arthur lui se prétendait un magicien accompli et passait la plus grande partie de son temps libre dans sa cave à préparer divers sorts en malédictions contre sa fratrie ou Francis qui, bizarrement semblait immunisé –surement un mauvais coup d'Ecosse... Son frère Liam, aussi connu sous le nom d'Irlande, estimait que réussir deux pourcents de ses sorts, huit de ses enchantements et cinq de ses potions ne faisait pas de lui un grand magicien, ce à quoi acquiesçaient les pays qui s'étaient subitement transformés en grenouilles ou réveillés avec des oreilles et une queue de chat suite à une « légère » erreur de formule.

L'awesome Gilbert, en temps qu'être awesomement awesome, était doué en tout. Il était un roi de la castagne, personne n'étant jamais arrivé à vaincre son awesome personne selon lui, un véritable dieu du chant –avis non partagé par les autres nations qui considéraient que hurler dans un micro n'était pas chanter et tout comme Antonio, Francis et Mathias, avec qui il écumait les bars du monde entier, avait le douteux talent de pouvoir ingurgiter des litres de bière avant de ne commencer à vaciller et de ne se réveiller le lendemain de toute soirée arrosée qu'avec un léger mal de tête.

Les italiens eux aussi étaient talentueux. Tous les deux étaient de grands artistes, il suffisait de voir le nombre de toiles et de sculptures de maître qu'ils avaient réalisés au cours des siècles, des dragueurs nés –même s'ils s'étaient émoussés après s'être mis en couple avec Ludwig et Antonio selon les autres nations- mais surtout…

- Féliciano, hurla Ludwig en voyant le champ de bataille qu'était devenu sa cuisine, immaculée lorsqu'il avait eu fini de la nettoyer ce matin, mais dont les éviers étaient encombrés de casseroles et les plans de travail maculés de sauce bolognaise depuis que l'italien avait décidé de préparer les pastas du midi.

- Lovino cria Antonio qui contemplait, abattu, son salon que l'italien était censé avoir nettoyé et qui, avec ses meubles écroulés, ses canapés écroulés et ses coussins jonchant les quatre coins de la pièce, semblait plutôt avoir été victime d'un ouragan.

Oui, les deux italiens étaient surtout les rois de la gaffe.