Je me lance enfin dans la fanfiction du Hobbit (après avoir shippé sur du Sterek puis abandonné) \o/

Disclaimer : les personnes appartiennent à ce génie qu'est J.R.R. Tolkien (mais si Richard Armitage veut bien m'appartenir, j'habite au ..)


Johnny Thunder - I'm alive

Certaines personnes dans ce monde possèdent des addictions variées telles que nous pouvons connaître mais d'autres en ont qui peuvent surprendre au premier abord. Tel est le cas de Bilbo Baggings : grand passionné de livres et selon ces dires, « premier fan de ces ouvrages qui renferment le savoir du monde en leurs pages ». Dès son plus jeune âge, il fut attiré par ses drôles de bêtes que sa mère rangeait soigneusement sur les étagères. Quand il fut en âge de pouvoir les lire seul sans l'aide de ses parents, il découvrit un monde fabuleux, peuplé de créatures mythiques, de gens vraiment bizarres ( « c'est qui d'abord ce Platon qui dit des choses étranges ? » ) et un univers dans lequel il pouvait se réfugier rien qu'en ouvrant son précieux. Sa chambre, un jour, ne fut plus assez grande pour accueillir et ranger tous les livres qu'il accumulait et il se promit d'avoir une pièce spéciale pour eux quand il habitera dans son propre chez-lui.

Et ce jour est enfin arrivé. Ayant trouvé un emploi dans une bibliothèque, il prit son envol en s'installant seul pour la première fois de sa vie, tout d'abord bouleversé et enivré par cette soudaine sensation de liberté mais également de solitude qui lui tomba dessus un soir. Étouffant dans cette appartement qu'il trouvait pourtant à son goût, il décida à appeler son ami de longue date Gandalf.

« Bonsoir, vous êtes bien sur le répond…

- Gandalf, je sais que tu es là. Tu imites toujours aussi mal le répondeur.

- Démasqué ! Bon, quel mouche t'a piqué pour que tu m'appelles un vendredi à .. 21h ?! Bilbo Baggins, réveillé à 21h un soir de week-end c'est très surprenant ! Qui êtes-vous et qu'avez-vous fais de mon ami ?!

- Ahahaha, je m'étouffe de rire, vraiment ahahaha. J'allais te proposer un verre en ville mais soit, ami ingrat qui se moque …

- Très bien, très bien. 21H45 au Poney Fringant ? Cela te va ?

- Parfait. Et sois à l'heure, pour une fois ! »

Il raccrocha sur le rire de son ami. Il soupira en se dirigeant vers son armoire pour s'habiller et ne put s'empêcher de sourire en repensant à Gandalf son unique ami (en dehors des livres) qui n'échangerait pour rien au monde malgré le caractère parfois .. excentrique de l'homme. Une fois devant son armoire, il se demanda comment s'habiller : le Poney Fringant n'était pas le bar le plus classe du monde soit, mais tout de même il n'allait pas y aller vêtu comme un pouilleux quand même. Il opta pour un jean noir, une chemise blanche avec son éternel gilet noir de serveur qu'il mettait quand il voulait faire classe et décontracté à la fois. Regardant sa montre, il se maudit en voyant qu'il ne lui restait que 15 min pour arriver au lieu de rendez-vous enfilant chaussures et manteau à toute vitesse, il manqua de peu de se prendre la porte dans le nez.

« Quel maladroit tu fais Baggings. » dit-il à voix haute, se giflant mentalement pour sa maladresse.

30 min plus tard, il étais assis à une table, un verre de vin rouge face à lui tandis qu'il écoutait vaguement Gandalf lui parlait de il ne sait quelle personne qui lui avait causé un tort et blablabla c'est vraiment intolérable et blablabla. Il but une gorgée quand il manqua de s'étouffer avec.

« Ça va Bilbo ? »

Non ça n'allait pas. Il avait faillit mourir en voyant entrer le plus bel homme qu'on avait pu lui faire voir. Non pas qu'il avait fréquenté des moches, mais tout de même là, le type faisait péter tous les scores : grand, brun avec les cheveux attachés en catogan, un corps à faire tomber les filles ( et les garçons ) comme des mouches. Et par Durin, ce jean qui lui moule les fesses …

« BILBO ! »

Sursautant à l'appel de son prénom et au retour trop brutal à la réalite, il découvrit Gandalf le dévisageant. Son ami avait compris ce qu'il se passait car son regard faisait un aller-retour sans cesse entre l'homme que Bilbo avait regardé et l'homme assis en face de lui.

« Je suis désolé, j'étais perdu dans mes pensées.

- Dis plutôt que tu étais perdu sur les fesses de ce type. »

Tandis que Bilbo virait aussi rouge que l'abat-jour au-dessus de leur table, Gandalf éclata de rire en voyant son ami aussi gêné. C'était tellement facile de faire rougir Bilbo que parfois, il fallait le reconnaître, il y prenait un malin plaisir.

« Bilbo, ça fait combien de temps que tu n'as pas eu de relation ?

- Hein ? Mais .. Mais de quoi ? De quoi je me mêle ?

- J'ai bien vu comme tu l'as dévisagé, et je connais ce regard. Alors ?

- Euuumh bah euuh tu sais, la dernière en date était ce type, tu sais le libraire. Et depuis, rien.

- Comment ça, rien ? Rien de rien, zéro, nada ?

- On peut voir ça comme ça, oui. »

Trois ans sans relation, sans amour, sans rien. Et Gandalf savait pourquoi : ce libraire avait brisé le coeur et la confiance du jeune homme ( il savait qu'il aurait du lui faire mordre la poussière ) et Bilbo se terrait derrière ses livres pour mieux cacher la cicatrice morale qu'il lui avait été infligé. Mais ce soir, il comprit que son ami avait craqué pour cet homme et parole de Gandalf, il ferait tout pour l'aider et ça ne se solderait pas par un échec.

D'un accord commun silencieux, ils décidérent de rentrer chez eux.

« Attends moi à la voiture Bilbo, je paye ma tournée. »

Remerciant son ami, Bilbo quitta le bar sans savoir que Gandalf lui réservait une surprise dont lui seul avait le secret. Se dirigeant vers l'homme que son ami avait regardé, il se racla la gorge pour que ce dernier se retourne.

« Bonsoir .. Mais par ma barbe, Thorin ! Quel plaisir !

- Gandalf, mon ami. Comment vas-tu ?

- Ma foi, bien bien. Tiens je pensais justement à toi ces derniers temps : que dirais-tu d'un verre un de ces soirs ?

- Avec plaisir, je te redonne mon numéro.

- Merci ! Bonne soirée et à bientôt ! »

Souriant une dernière fois, l'homme salua Gandalf. Tandis que ce dernier jubilait intérieurement ça serait plus facile que prévu et alors qu'un plan se dessinait dans son esprit, un grand sourire illumina son visage quand il vit Bilbo l'attendre. Et ce pauvre jeune homme ne se doutait vraiment pas de ce qui bientôt lui arriverait.