Les diplômes des shinigamis une fois remis à leurs propriétaires, une fête toujours aussi bien arrosée se poursuivait. Le Coruscant Ukitake buvait avec mesure son thé chaud, alors que ses nouveaux et anciens anges funestes fêtaient un tout petit trop. Se joignant à leurs bavardages, les gens de la onzième lui demandèrent de s'amuser un petit peu plus, ce que le bel homme fit puisque dans son thé, on glissait des gouttes de saké de plus en plus denses. Ainsi saoul sans pour autant être ivre mort, le taishô fêtait avec ses comparses, de plus en plus déshinibé.
Profitant de l'occasion de fuir à la tant crainte partie bureaucratique à la dixième division, la voluptueuse Matsumoto s'était immiscée parmi les autres anges de la mort lors de cette commémoration improvisée. Se tenant entourée de plusieurs éléments du sexe opposé visiblement intéressés, elle feignait d'ignorer leurs intentions en vidant les verres de saké les uns après les autres. De son côté le capitaine de la treizième division se sentait beaucoup plus entreprenant mais ne désirait pas déranger les belles jouvencelles. Sans être prude, ce n'était point son style de rester de séduire les belles créatures ...
Malheureusement comme il était malade, les mauvais effets du saké opéraient et ce furent les vertiges qui empêchaient cet homme de marcher tout droit. Une de ses shinigamis ne voyant que Matsumoto vint donc lui demander de l'aide en extrême urgence. La Fukutaishô se voyait quelque peu surprise d'apercevoir le plus Docile des capitaines entre les convives et ce malgré son état de santé dont la précarité était bien connue. Elle put d'ailleurs l'observer se levant, marchant dans sa direction en chancelant, fort probablement sous l'effet de la boisson à laquelle il n'était pas habitué. Elle s'approcha donc prestement pour le soutenir alors que celui ci manquait de peu la chute.
Le jeune homme tomba sur la belle vice-capitaine, ses yeux légèrement bas à cause de l'état éthylique dans lequel il était. Toutefois étant donné son ébriété, il ne pouvait se déplacer tout seul et devait être accompagné. Avec beaucoup de difficulté il lui murmura:

- Est-ce vous Matsumoto-Fukutaishô ... voyez-vous mademoiselle ... j'aimerais ...

Non il ne le demanderait pas à une femme ! Jamais il ne pourrait couper son plaisir de fêter avec les nouveaux shinigamis ! Fermant les yeux il s'écroula alors sur elle, Kyôraku faisant signe à Rangiku de l'accompagner dans ses quartiers car le pauvre ne pourrait se réveiller. Entre douceur et retenue il fallait choisir...
Elle sentit le jeune homme à la nitescence sans pareil s'affaler sur elle, laissant aller son corps s'appuyer sur celui de la séduisante rouquine. Elle remarqua son expression confuse et acquiesça sans mot dire à ses délires causés par le saké. Il lui demandait manifestement de l'aide, chose qu'elle ne refuserait aucunement, cela va de soi. C'est son compagnon de toujours qui bienveillant s'approcha et la somma de reconduire le taishô a la chevelure d'albâtre dans ses quartiers.
Rangiku questionna le shinigami le plus proche quand à la décision à suivre, et entraîna le souffrant dans la direction indiquée. Elle passa son bras autour de ses épaules délicates, afin de leur faciliter la tâche à tous deux... Tout bien entendu fut fait dans la discrétion, puisque le taishô aux fleurs de cerisier guida la magnifique alcoolique dans les bureaux de la treizième division ... Ukitake semblait s'être emporté dans un sommeil léger, puisque ses paupières rebattaient quand il se sentit transporté. Doucement il se décolla de la poitrine ô combien douce, un peu honteux de s'être laissé abattre par la boisson.

- Sumimasen Matsumoto ... je devrais plutôt rentrer.

Mais la maladie l'affaiblissant, le capitaine manqua de tomber mais ne put éviter la chute qu'en saisissant doucement l'épaule de la Vice Capitaine, ses yeux noisette brillant comme des billes et le rose sous la joue. Matsumoto rougit fortement en sentant que le capitaine s'était laissé glisser sur sa poitrine, qui devait être pour le moins confortable car celui ci semblait piquer du nez sans s'en rendre compte. Lorsque ce dernier ouvrit ses jolies paupières, ils se trouvaient déjà devant une large porte. Ukitake embarrassé s'excusa et Rangiku s'empressa de lui sourire de manière compréhensive avant de devoir le retenir d'une main sur le torse puissant et l'autre par la taille afin de lui éviter de tomber. Elle parvint à le rattraper de justesse et lui susurra des mots afin de le tranquilliser.

- Ne vous en faites pas, ça va aller je suis là...

- ... Merci Matsumoto mais à l'avenir je ne prendrais pas votre temps ainsi ... Cependant pourriez-vous juste me laisser dans mes appartements privés non loin de mon bureau ?

Il rougissait toujours, l'alcool le rendant un tout petit peu plus ... entreprenant et moins timide devant la sylphide aux seins opulents. Leur douceur, leur texture... se sentant étroit dans son hakama il ne voulait pas causer la moindre gêne à la fukutaishô frivole sans pour autant avoir un caractère des plus vulgaires.

- Ne vous inquiétez pas, c'est un véritable plaisir de vous aider. Bien sûr indiquez moi où ils se trouvent et c'est avec plaisir que je vous conduirai.

D'un côté elle allait involontairement visiter les appartements d'un capitaine, qui plus est ceux du Bienveillant, toujours d'une douceur extrême envers ceux qui le secondaient. Rangiku observait celui ci sous cape, car même les effets de l'alcool ne diminuaient pas son charisme et encore moins le contact de leurs corps... Toujours un peu rouge à cause de leur proximité, Jyuushirô se laissa donc conduire devant son appartement, assez sobre sans pour autant être clinquant. Toussant légèrement puisque la tuberculose ne cessait de le poursuivre, le beau shinigami alors murmura à Matsumoto, dont la poitrine se frottait ostensiblement contre son torse large et bien musclé:

- Oui c'est ici et je vous remercie de toute votre aide ... sachez que...

Subitement il reperdit encore l'équilibre et sans le faire exprès tomba de tout son poids sur la lieutenant de la dixième. La jolie vice capitaine l'entendit balbutier des remerciements avant de le sentir basculer de tout son poids sur elle, telle une tour qui s'effondre. Cependant, elle fit contrepoids en l'enlaçant d'une étreinte improvisée. Elle posa une main délicate dans son dos afin qu'il ne se renverse pas dans l'autre sens et l'autre menotte voyagea jusqu'à la chevelure immaculée pour la caresser de manière instinctive et presque maternelle. L'inconsistance dans ses pas gênait le jeune homme et il espérait ne plus commettre le même forfait. Heureusement que la lieutenant le rattrapa encore une fois, évitant à cet homme au caractère merveilleux de retomber. Son visage fut collé à presque deux millimètres de celui de la fukutaishô ... sa bouche ouverte avec ses joues toute rouges. Les réactions alcooliques ne jouant point à sa faveur tout comme la délicate poitrine de Rangiku ...

- Arigato Matsumoto ...

Sa voix s'affaiblit à ce moment, sans déglutir. A plusieurs reprises il s'excusa maladroitement mais Rangiku ne bougea pas, profitant quelque peu de la proximité et sentant sa respiration à quelques centimètres à peine. Elle sentit le rouge lui monter aux joues... et continua d'entremêler ses doigts à la chevelure diamantée qui ornait le joli visage d'Ukitake.

- J'ai peur de comettre une grave erreur ...

Tout en douceur et retenue, le capitaine prit une des mèches rousses entre ses doigts osseux, et la tripota discrètement à cause de leur position ... Peut-être pouvait-elle sentir la dureté de l'entrejambe du capitaine malade qui s'exprima encore plus clairement à la Célestine.

- Je voudrais tant retourner sur mon futon mais je dois dire qu'un mal fou ... à me détacher de ses perles bleu-clair .. Que sont vos prunelles.

Son souffle se frottait contre la bouche pulpeuse de la shinigami, le capitaine appuyant légèrement son autre bras contre la fine taille de la vice capitaine.

- Croyez vous vraiment que vous êtes à ce point sur un mauvais chemin en demeurant ici?

Elle sentait le corps souffrant contre le sien, bien qu'en ce moment elle le voyait comme un être aérien et exquis avant quoi que ce soit d'autre. Elle l'entendit louer ses yeux azurés et rougit sans le vouloir, flattée par tant de gentillesse. Elle le laissa enlacer sa taille, se serrant d'un peu plus près au tronc tentant qui s'étendait face à elle. Elle sentait le souffle chaud non loin et ferma les yeux, afin de ne pas entreprendre d'acte inconsidéré, ce qu'elle brûlait de faire... Lui aussi brûlait d'un désir immédiat, sa maladie le limitant dans ce genre d'échange de corps. Trop fragile, trop malade même si de nombreuses jouvencelles l'aimaient, la beauté qu'il était ne pouvait leur assurer un contact prolongé dans une sensualité partagée. Baissant la tête mais pas contre le front de la demoiselle, Ukitake lui demanda :

- Matsumoto ... je ne voudrais pas que vous croyiez qu'à mes yeux vous êtes une femme frivole ... mais je ne sais si vous comme moi ressentez une forte aura ... je ne sais pas comment le dire autrement.

Ses mains se collaient plus contre sa taille et la Demoiselle était à la fois quelque peu nerveuse et aussi impatiente d'une certaine façon. Elle craignait de nombreuses choses, dont la détérioration de la santé d'Ukitake ainsi que les contraintes posées par la hiérarchie. Regardant dans les profondes prunelles masculines, la vénusienne rousse répondit:

- Je ressens cette aura moi aussi, bien que je ne puisse vraiment l'identifier...

Elle posa sa joue contre la poitrine musclée. La joue, la peau de cette femme contre son vêtement en tout cas fit bondir son cœur, heureusement non malade. Le Célestin alors mit ses mains dans les cheveux de la Vénusienne avec toujours le rose au joues. Aller à l'encontre des règles ... mais sans idéal de justice ? Après tout, qui le saurait ? Il avait aussi le droit à l'erreur!

- Mon cœur bat très vite, le son n'est pas très plaisant...

Le viril mais non moins doux capitaine déposa sa main dans les mèches rousses qu'il entortilla avec sa main droite.

- J'aimerais m'abandonner...

La Beauté Ivre sentit des mains délicates effleurer sa chevelure ardente, lui causant des frissons le long de l'échine. Elle savait qu'elle enfreignait les limites mais elle ne pouvait s'en empêcher, son corps refusant de bouger du paradis qu'elle avait trouvé parmi ces bras. Un sourire enjôleur apparut sur ses lèvres, semblant y danser naïvement. Les déclarations du Doux Ulysse touchaient son être et semblaient le bercer lentement pour y éveiller une émotion inconnue.

- Le son n'en est que plus touchant, je le crains... Et puis... Vous n'êtes pas le seul dans ce cas...

Ukitake aimait beaucoup Rangiku même s'il n'en était pas amoureux. Trouvant l'Aphrodite splendide et de bonne compagnie il ignorait qu'un jour il serait attiré par elle de cette façon. Il fut amoureux une fois dans sa vie mais le sentiment qu'il ressentait pour la Vénus le rendait tout chose...

- Dans ce cas ...

Il déposa un doux baiser lent sur les lèvres pulpeuses, sans y mettre sa langue mais juste scotcher ses lèvres aux siennes. Matsumoto ressentait certes une ambigüe amitié envers un ami d'enfance, mais avec les années et la distance imposée, elle en venait tout doucement à s'en éloigner également. Cette proximité avec le Nitescent Capitaine se révélait étrange mais loin d'être désagréable. Un baiser aussi doux que fusionnel unit leur lèvres closes, jusqu'à ce que la Fukutaishô caresse les lippes masculines des siennes, en glissant une main dans son dos pour toucher les muscles tendus. Un échange aussi proche, cela faisait longtemps que le splendide capitaine n'en avait pas donné un à son ancien aimé. Doucement, il ouvrait ses lèvres sans dévorer celles de son actuelle mie, prenant toujours sa taille grâce à ses bras forts. Il fermait ses paupières, continuant un tel mouvement; remontant une de ses mains vers le cou de la belle, descendant vers sa poitrine opulente.
Personne ne les regardait... sauf un papillon de l'Enfer. L'Onirique Circé se laissait porter par son instinct, qui guidait par ailleurs ses mains qui voyageaient le long de la colonne vertébrale du taishô, en des effleurements aériens semblables à des vols de papillon. Insecte qui capricieusement épiait ce moment de perdition comme profitant du spectacle. Les lèvres de Rangiku enlacèrent avec avidité celles qui leur tenaient compagnie, allant jusqu'à mordiller ces dernières sans toutefois les blesser. Les menottes d'Ukitake parcouraient son corps, comme possédant une vie propre faisant soupirer la Belle qui plongea une main dans le chevelure immaculée. Le capitaine alors gémit un long moment avant d'attraper à nouveau les lèvres de la rousse avec les siennes, excité par le mouvement des mains de la Vice-capitaine qui caressait son dos, lui procurant des frissons inimaginables.

- Oh ... Matsumoto je suis conscient de mes gestes .. mais j'aime votre façon de me caresser.

Tout doucement, il écarta les pans du kimono de Matsumoto, avançant ses lèvres vers les seins libérés et enflés de la belle Rangiku. Il rougissait encore plus, son sang étant concentré sous ses yeux. Le son qui s'échappa des lèvres de son Exquis partenaire fit trembler Matsumoto, tant cela avait d'effet sur sa propre personne.

- Je pense qu'il serait vraiment dommage de tout oublier demain au réveil... Hum ne me laissez pas...

Lorsqu'elle sentit le bonheur procuré par les lippes du jeune homme elle retint un gémissement et caressa ses cheveux qui se répandaient sur son corps comme si il la baignait d'énergie pure. Lui était penché à nouveau pour s'occuper des deux seins de la splendide et rougit quand celle-ci plaça ses mains dans ses lisses cheveux argent, qui tombaient comme un fleuve entre les mains de Rangiku. La Soul Society, les règles, il n'y pensait absolument plus ... Sa bouche se rapprocha donc de ses tétons mais avant, il frotta sa joue contre ses seins, le bijou qui reposait en leur milieu se collant également contre son doux visage.

- Oui ... une aussi douce sensation ... je réapprends ce style d'Amour ... Pardonnez-moi si je suis si peu doué.

Une de ses mains appuyait la peau présentée, les massant tout d'abord comme dans un fantasme enfin réalisé, pinçant un peu les tétons pleins de beauté.

- Je ne regretterai pas .. de redécouvrir la sensualité.

Ses lèvres alors capturèrent le téton gauche, alors que l'autre pressait doucement son jumeau. Matsumoto n'était presque plus capable de parler, transformée qu'elle était en un amas de sensations désordonnées ou prévalaient le désir et le plaisir. Elle ne pouvait rien faire ou presque dans cette position alors elle se limita à caresser les épaules d'Ukitake en les griffant parfois à cause des sensations qu'il lui procurait. Quelques mots furent enfin prononcés, entre deux gémissements:

- Je vous en prie, ne dites pas ça... Je suis là pour vous montrer cet Amour oublié...

Ses jambes étaient flageolantes, la soutenant à peine, cependant elle prit le visage angélique entre ses mains avant de plonger sa bouche dans le creux de son cou, comme si elle avait besoin de tuer cette faim qui lui déchirait les entrailles. L'Ange Coruscant ne cessait évidemment de faire monter le plaisir de la belle Vice-Capitaine qui semblait être jetée dans un autre monde, subissant les assauts du désir avec véhémence ... Le capitaine de la Treizième finit d'humidifier ses bouts de chair et sans comprendre, porta sa main droite sur l'autre jambe de Matsumoto qui avait toujours son hakama. Aucun shinigami ne les espionnait sauf ce papillon de la nuit qui continuait de battre ses ailes dans l'Ombre.
Caressant cet antre féline, il frottait ses doigts contre cette partie et porta sa langue sur les lèvres pulpeuses de la Circé, ne disant plus mot dans un si bel acte. L'exquise Vénusienne se serra davantage contre le corps palpitant près du sien. Elle vit le taishô d'albâtre explorer ses courbes voluptueuses, en proie du plaisir qu'il lui procurait. Elle griffa légèrement ses épaules en murmurant inconsciemment son prénom, et sans qu'elle puisse retenir son geste, dirigea sa timide menotte vers sa croupe, la flattant avec luxure. Le Serein s'abandonnait dans les plaisirs de la chair, ignorant tout fait la gravité de ses actes à cause du Désir qui ne cessait d'irriguer ses veines. Les traces de griffures de Matsumoto restaient sous sa peau blanche ... et des râles alors ajoutaient une ambiance sonore sans précédent!

Son prénom prononcé l'excitait encore plus, ses mains prenant alors les fesses de la Sulfureuse, les pétrissant en savourant toujours ses tétons érigés, les tirant légèrement avec ses dents sans faire trop mal. La vice-capitaine fixa les prunelles masculines avec envie, alors que sur ses joues était visible l'effet de leurs fructifiants échanges. Elle caressa tendrement la chevelure pure et tira doucement sur le col du hakama d'Ukitake afin de le faire se relever. Elle s'abandonna alors à une série de caresses qu'elle offrit en enfouissant ses mains à l'intérieur du vêtement, touchant avidement le torse viril et en laissant sa langue parcourir le cou découvert.
Alors que Jyuushirô offrait des baisers fiévreux à la rousse incendiaire, il se laissa vite submerger par les mouvements gracieux de la Magicienne des Plaisirs et de la Chair. Celle-ci maligne tira sur le col de son hakama, le kimono du taishô s'ouvrant complètement. Sa pâleur éclairait en pleine nuit et affichait des tétons durcis par le désir et un peu de sueur qui n'était que la conséquence du plaisir... le froid effleurait ses pores de plus en plus excités.

- Ahhhhhh !

Entre les mains de la séduisante Sorcière qui touchait son torse, Ukitake réappuya plus virilement les fesses de la Belle Femme et finalement coupa son souffle par un baiser fougueux, le voyeur de papillon filmant tout avec précision. La Pulpeuse Demoiselle se frotta volontairement au bellâtre, voulant ardemment sentir sa peau de plus près. Une de ses mains remonta doucement vers la nuque tout en parcourant son échine, alors que l'autre effleurait les muscles thoraciques saillants de manière provocante. L'être ailé les contemplait toujours envieux, battant fugacement des ailes alors que Rangiku tira le Séraphin par la main avec une lumière dans le regard.

- Comment fais-tu pour ... pour autant me donner ce genre de plaisir?

Depuis des années que le Célestin ne connut de bien être aussi intense, toutes ses sensations s'effondrant comme une avalanche sur son torse stimulé ainsi que ses dorsaux ... Oh que ces sensations le rendaient fou, manipulable comme par le passé ... oui cette personne avait osé jusqu'à le rabaisser mais le Taishô lui obéissait au doigt et à l'œil...

- Rangiku ?

Se laissant tirer par la belle il lui demanda ses intentions, cette luxure dans le regard mais pas dans les propos.

- Je ne fais que me laisser guider par mon instinct en tentant de rétribuer ce que vous m'avez donné...

Rangiku l'observait avec attention, son faciès démontrant du désir mais aussi de la confusion. Elle lui caressa alors la joue les yeux remplis de tendresse et affection, s'arrêtant devant la porte. Elle ne voudrait le forcer à quoi que ce soit, c'était bien la dernière de ses volontés.

- Oui taishô? J'ai l'impression de vous effrayer...

Le doute parsemait ses mots, prononcés avec mélancolie et une crainte implicite... Il tremblait de tout son long et avait l'envie comme la peur de tomber dans le piège de ses désirs qui l'avait rendu esclave pendant si longtemps. Ses moments seuls attachés et les yeux bandés, cherchant la chair ou les sensations que l'Autre lui procurerait. Fascinant comme dangereux, le plaisir avait failli le conduire à sa propre perdition. Mais avec Rangiku, cette frivole shinigami, le désir n'était plus marqué par la honte ou la douleur, mais le réel plaisir. Caressé et encore plus rassuré, Ukitake lui répondit doucement, en volant un baiser à sa nuque avant de prendre pleinement sa poitrine.

- Non Rangiku ... conduis-moi là-bas, là où nos émotions exploseront.

Le papillon indiscret ne perdait pas une miette de la conversation et des actes virils du capitaine de la treizième... Tandis qu'un sourire de béatitude illumina les traits de Circé, avant que son rayonnant Ulysse ne l'assaille à nouveau de son toucher. Elle le laissa faire ce qu'il voulait à nouveau rougissante, puis se blottit doucement dans ses bras comme un félin se frottant amoureusement. Elle voulait non seulement lui apporter du plaisir mais également de l'apaisement, tout comme il le faisait pour elle. Rangiku l'enlaça par la taille et mordilla sa nuque appétissante, laissant voyager ses mains sur le ventre plat du capitaine. Explorant ses sens, le capitaine laissait Rangiku s'occuper de lui, un réel échange sensuel se mettant en place. L'homme la serra quand elle se blottit dans ses bras, passant sa main dans ses cheveux et finalement, gémit un peu plus fort quand sa nuque fut mordillée et son ventre musculeux caressé ... Mettant ses menottes blanches sur la fine taille de Rangiku, il défit sa ceinture pour faire retomber le hakama, laissant le kimono ouvert et offrant les attributs sexuels de la femme aux yeux du papillon bien trop intrusif.
Le guidant de façon presque aveugle, l'éruptive entra avec Ukitake dans les appartements de celui-ci. Elle n'était cependant guère préoccupée par la découverte des lieux, étant donné les occupations bien plus intéressantes qui la monopolisaient... Ses gémissements étaient musique pour ses petits orillons, qui glanaient goulument ces harmonieux sons érotiques. La Demoiselle sentit ses vêtements glisser pour tomber au sol, d'après l'initiative de son compagnon et se retint de ne pas cacher son corps sculptural de ses petites mains. Elle se contenta de rougir de plus belle et de tenter maladroitement de libérer l'Apollon des atours qui dissimulaient l'étendue de sa virilité.

Ukitake avait commis ce geste pour revoir l'anatomie du corps d'une femme en vrai... oui un corps aussi magnifique ne méritait point maltraitance, mais douceur incarnée. Le mouvement de sa main droite palpait le sein gauche de la rousse qui tentait de libérer son sexe voilé par le textile. Un peu rouge, il fut touché par la maladresse de Matsumoto qui contrairement aux rumeurs se révélait douce et sensible au lit, sans être une bête de sexe comme imaginaient les frustrés. Peu habitué à être nu, il dénoua légèrement son nœud pour libérer son sexe, une virilité toute massive sans être aussi exagérée que celle de Shunsui. Matsumoto ouvrait grand les yeux, consciente de la magnificence de la vue qu'elle pourrait bientôt contempler, spectacle auquel elle n'aurait jamais ne fusse que pensé assister. Elle savait son corps agité par des tremblements, non seulement de plaisir, mais aussi quelque peu par crainte.
Le passé ne lui laissait pas de répit et la peur de l'abandon lui étreignait le cœur sans qu'elle puisse rien y faire. Ses yeux brillaient par les larmes retenues, larmes qu'elle s'était d'ailleurs toujours refusée le droit de pleurer. Rangiku resta immobile, toujours avec autant d'envie de toucher la masculinité de cet homme magnifique face à elle, mais semblant soudainement perdue.

- Rangiku-san ?

La demoiselle semblait presque inerte, comme si quelque chose la "bloquait" ... Très soucieux du bien-être de la femme, le capitaine alors se pencha vers elle et lui déposa un doux baiser sur sa bouche.

- Rangiku-san pourrais-tu t'asseoir sur le bureau ?

Il avait un plan pour la détendre au mieux, ne pas la blesser sur quoi que se soit et faire à ce que tout se déroule très bien... même excité, il cherchait toujours à ce que la Célestine connaisse multiples orgasmes, plaisirs ... et surtout qu'elle ne soit pas mal à l'aise. La Belle sembla se réveiller lorsque elle entendit l'interpellation de son partenaire. Elle reçut avec gratitude le volage baiser, mais contrairement à ce que s'attendait certainement le Doux au regard angélique, elle ne fit que se serrer étrangement dans ses bras...

- Je vous en prie, ne me laissez pas... Pas maintenant...

Des perles immaculées faisaient resplendir ses mirettes, sans toutefois se décider à tomber. Et malgré sa peur apparente, l'Exquise ne pouvait ignorer les intimités dangereusement proches, en contact en raison de son étreinte impulsive. Ukitake était fasciné par cette fragilité, par cette femme blessée qui pourtant était si aimable avec les autres. Ses lèvres attrapèrent la bouche de la demoiselle et il lui murmura:

- Demain je serais à tes côtés lors du réveil.

Il accepta cette nuit d'être son amant et pourtant, il ne se sentait pas Amoureux d'elle ... Mais aujourd'hui ... Quelque chose l'avait hypnotisé ! L'Ensorceleuse fut reposée sur la table, les jambes écartées alors que le shinigami léchait son cou et appuyait ses lourds seins.

- Je ne te laisserais jamais crois-moi.

Doucement le Doux glissa ses doigts sur le ventre de Matsumoto et les posa sur l'intimité de la demoiselle comme pour la préparer. Ses inquiétudes la ramenaient sans cesse vers le seul être qu'elle ait aimé et vers les départs incessants qui l'accompagnaient inéluctablement. La peur de la solitude semblait faire désormais partie de son être, bien que bien entendu elle n'en ait jamais soufflé mot à quiconque. Toutefois les quelques paroles à l'allure de promesse qu'il lui murmurait... Lui mettaient du baume au cœur.
Elle tut un petit cri de plaisir lorsqu'il goûta à sa peau délectable, mais elle ne put néanmoins contenir un gémissement lorsqu'il caressa la partie la plus sensible de son anatomie de ses fins doigts. Elle enfouit donc une main dans son éternelle chevelure chatoyante et caressa sa poitrine ferme, seule partie qui lui était accessible assise de la sorte. Jyuushirô la rassurait au possible, et lui murmurait des mots très doux:

- Rangiku ne t'en fais pas ... Tout se passera bien ...

Il baisa les lèvres de la beauté en la caressant et gémit quand celle-ci palpait son torse.

- Ohhhh ... Ohhhhh .. Rangiku !

L'homme alors introduit son index dans son antre féline, pour écarter ses grandes lèvres et la préparer à le recevoir, le papillon notant tous les détails.

- Sois calme et tu verras ma mie ... ma dulcinée...

L'ardente rousse écoutait avec délectation ses mots doux, susurrant elle même sans rendre compte

- Jyuu... aaah Jyuushirou!

Ce dernier ne tarda pas à explorer la source de sa féminité, alors que la Belle se tordait déjà sous l'effet de son toucher.

- Ooooh oui... encore...

Elle baissa sa main, tentant de trouver le membre raidi du Séraphin, qu'elle caressa en douceur avec ses doigts frêles mais habiles. Le Séraphin l'y guida, la femme n'aurait aucun mal à saisir son membre. La voir autant crier son nom, faisait sa verge se durcir encore plus, extrêmement sensible à tout détail.

- Oui, crie encore ...

Son doigt continuait sa fouille, un deuxième s'y rajoutant très discrètement, il préparerait la rousse au plaisir et prenait le temps de suçoter le téton droit de la lieutenant de la dixième division. La fougueuse Circé caressa la virilité vigoureuse en des mouvements verticaux, lentement pour ne pas presser les choses, tout en parcourant son extrémité de son pouce. En simultané elle se mordait les lippes de plaisir, silhouettes oniriques prodigués par l'éthéré Galantin qui profitait de son corps exposé pour le parcourir à volonté.

- Aaaaaah oui... Aaaaaah ! Continuez, surtout ne vous arrêtez pas...

Elle n'était plus capable de contrôler les cris montant de sa gorge, faisant se soulever régulièrement son opulente poitrine. Retirant ses doigts à un rythme constant, son autre main souleva la jambe gauche de la belle, pour faciliter le passage sans la blesser. Léchant les bouts de seins ou les tiraillant par ses dents, l'homme la jugea assez préparée. L'ayant laissée sentir un peu la rigidité avec ses mains, l'homme recula un moment et se baissa vers le sexe féminin déployé.

- Ta fleur a des odeurs exquises ...

Écartant les cuisses de la beauté, l'homme prit le clitoris de la désirée avec sa bouche, et commença un long cunnilingus. Rangiku rougit au commentaire du Bellâtre, et quand celui ci se baissa afin d'enfuir sa tête dans son sexe humide, la Vénusienne ne put que s'agripper d'une main à la table, assez fortement pour que les nœuds de ses doigts en soient blanchis et de l'autre caresser le buste masculin, voir parfois le pousser davantage en elle. Ce Célestin avait toujours eu l'habitude de s'occuper des dames d'abord et de faire leur toilette comme on le lui ordonnait. Combien de félins il avait correctement toiletté, l'homme en ignorait le nombre mais ne se lassait pas de lécher, mettre sa langue dans le sexe mouillé de la Vénusienne. Le Neptunien attrapait toujours la lourde poitrine entre ses doigts pour la guider vers un grand plaisir.

- Humm ... tu es prête, parfaitement dégoulinante de ce liquide corporel...

Finissant de tirer ses tétons doucement, l'homme remit deux doigts pour savoir si oui ou non elle pourrait le recevoir, la jeune femme se tortillait en vain, vulnérablement exposée au plaisir diffus procuré de la sorte. Jamais au grand jamais elle n'aurait imaginé une telle assurance d'un homme aussi doux et qui il y a peu semblait si hésitant. Néanmoins elle n'était plus que désir comprimé et cette facette ne tarderait pas à exploser. Elle ne lui laissa guère le temps de réfléchir davantage et enlaça sa taille se ses gambettes, l'enlaçant au cou par la même occasion. Elle lui offrit un baiser passionné, parcourant ses lippes de sa langue volage et mordillant ces dernières. Alors que l'homme pensait passer à autre chose, il fut prisonnier de la demoiselle, qui enlaça ses cuisses autour de sa taille, donnant un baiser des plus passionnés

- Oh oui ! Oh .. Hmmmm...

Lui aussi mettait sa langue dans sa bouche, palpant les fesses de Rangiku, avant de re-titiller ses tétons. Il faisait une fixation sur les seins de Matsumoto, mais les traitait avec respect sans lui demander de faire des choses irrespectueuses. Mais le désir grimpait trop vite ...

- ... Hmmmmm ! Matsumoto !

Une frénésie ténébreuse le prit, l'homme écartant un peu plus les jambes de Rangiku pour commencer à la pénétrer, y glissant alors que la belle enlaçait sa nuque ... le papillon ne pouvait manquer pareille scène...
Ses gémissements étaient toujours une étincelle qui s'amusait à déclencher ce feu en elle. Il lui montrait son désir vocalement comme physiquement, ce qui l'amenait au bord de la folie. Lorsque Rangiku le sentit en elle, elle s'accrocha davantage à ses épaules, ses jambes autour de sa taille augmentant le délicieux contact qui les unissait de la sorte par des poussées synchrones au mouvement.

Son temps étant limité par la faute de sa maladie, il profitait de l'irrigation le long de son pénis qui cognait l'entrée de Rangiku. La saisissant par les cuisses qu'il écartait, l'homme plantait son dard de chair dans l'entrée, comme un cheval fou, transpirant comme jamais par la faute de sa santé fragile ... S'essoufflant, il espérait tenir au moins cinq minutes, ses lèvres suçant sa bouche avec avidité.

- Rangiku, je ne sais pas .. mais je risque d'exploser ... je ...

Il reprenait de vieux réflexes, son sexe pénétrant le temple de Bastet avec violence. Rangiku observait son Charmant Ulysse transpirer par l'effort, bien qu'il soit perceptible que ce n'était guère un manque de désir qui en était à l'origine. Inquiète elle lui caressa le visage en le regardant de ses prunelles azurées, ou se lisait une profonde bienveillance, ravalant son propre désir torturant.

- Ne vous inquiétez pas, allongez vous sur le futon et laissez moi faire, surtout ne bougez pas pour ne pas vous surmener.

Le papillon de l'Enfer voletait toujours non loin, comme complice de ces tendres ébats...

- Oui Rangiku.

Soumis, le beau jeune homme se retira, trop essoufflé par les coups de reins un peu trop forts ... qu'il avait donnés. Se déshabillant, le taishou s'allongea sur le dos, au-dessus de son futon et la regarda rougissant.

- Oui je ne m'inquiète pas ... Mais j'ai tellement peur de vous décevoir ... non de te décevoir ...

Le papillon enregistrait tout .. oui toute cette luxure... Rangiku le contempla admirative, lorsque celui ci ôta ses vêtements afin de s'allonger gracieusement. Elle s'érigea alors elle aussi de toute sa hauteur, nue sous la lueur lunaire qui perçait par la fenêtre, dégageant d'un geste une mèche ardente qui masquait son regard maintenant calme même si l'érotisme y perçait toujours. Elle vint se poser aux côtés du haletant Bishônen, le regardant dans les yeux alors qu'elle recommençait à caresser son sexe endurci, comme elle n'avait eu l'opportunité de le faire convenablement et à son goût auparavant. La vision érotique qu'offrait Rangiku en contre-plongée excitait encore plus le beau Ukitake qui avait l'érection d'un diable. Respirant de façon saccadée, cet homme hurla quand la jeune femme caressa son sexe tendu et aussi humide à cause des liquide corporel.

- Oh je crois que je vais mourir...

Il était prêt à jouir, mais il voulait une dernière fois être en Matsumoto ... juste une dernière fois, mais il ne pouvait le dire à une femme ! Se serait indécent et irrespectueux envers la donzelle de feu. La demoiselle le voyait s'agiter, proche de l'extase...

- Ne dites point ça, je ne supporterais pas cette idée... Je suis là.

Sur ce la Frivole Circée s'assit à califourchon sur Ukitake, ne prenant plus la peine de réprimer un cri de plaisir.

- Hmmmmm Ouiiii...

Elle se pencha vers son Ulysse, sentant sa poitrine contre la sienne et leurs bouches collées alors qu'elle multipliait sans peine les coups de bassin, sans que le Séraphin ne doive faire le moindre effort. La position de l'Andromaque, de la femme qui dominait et chevauchait l'homme...

- Oui Matsumoto ...

Immédiatement ses mains saisirent les hanches de la demoiselle, la faisant bouger sur son splendide sexe qui perçait évidemment la fleur ... Éreinté mais achevé par le plaisir, le taishô eut peur d'éjaculer en elle, car il ne savait pas si elle apprécierait cela ... Ses mains ensuite appuyèrent la poitrine qui sautillait à cause des mouvements rapides. La vice capitaine pouvait le sentir pulser en elle et continuait de s'empaler alors que des vagues de plaisir la submergeaient peu à peu. Lorsque les mains diaphanes se posèrent sur les courbes de poitrine pleine, elle renversa la tête en arrière, la respiration entrecoupée en prononçant son prénom, encore et encore.

- Aaaaaah ouiii Aaaaaah!

Elle accéléra encore le rythme des va et viens, voulant s'assurer qu'il atteindrait le plaisir maximal. La peau pâle contre celle de Rangiku avait un effet érotique des plus puissants. La laissant bouger sur lui, Ukitake en tout cas atteignit le plaisir ultime et finalement ... oui dans un ultime râle de plaisir se répandit en Matsumoto, après avoir hurlé son nom comme jamais... Éreinté, l'homme trempait dans sa sueur... et fixait faiblement la demoiselle.

- Arigato Rangiku ... Arigato ...

La fukutaishô quand à elle fut soudainement dépassée par la vague de plaisir, qui finit par l'immerger et se répandre à travers tous son corps, le faisant vibrer de mille frissons et s'écrouler lentement aux cotés de son Tendre Amant. Matsumoto le contempla touchée par ce moment unique, les yeux aux nuances de ciel brillants comme des joyaux.

- Ne me remerciez pas de tout ce que vous m'avez apporté,...

Ukitake regardait pleinement la rousse, serrant une de ses mains et lui murmurant:

- Tu as raison ... mais cela fait si longtemps ... si longtemps ... que je ne m'étais pas senti comme cela. Restez encore s'il vous plaît.

Il tomba alors de sommeil, un trop gros effort ayant été fait durant cet acte amoureux mais par ses derniers mots, le Célestin voulait dormir auprès de celle qui l'avait éveillé à nouveau à la luxure partagée ... Mais saine.