Titre : la mort dans l'âme.
Auteur : Sladana
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas et je n'en tir aucun profit financier.
Résumé : Le survivant n'a pas survécut au combat final mais Harry est pourtant loin d'avoir dit son dernier mot.
Note : Je sais que je commence beaucoup d'histoire sans les finir mais celle-ci ne comporte que quatre parties et sans déjà écrites donc si les reviews m'y encourage je publierais les 2 dernières parties le week-end prochain. Pour ce qui est de « la jeune fille et le corbeau » la fin approche et vous allez bientôt l'avoir (surtout avec l'arrivée de mes vacances le 12 février). Merci à tout mes lecteurs et à ma première lectrice : ma sœur.
1° jour :
Une vive douleur me parcourut le corps. Mon bouclier de protection avait failli. Le sort du Seigneur des Ténèbres m'avait frappé de plein fouet. Je titubais et tombais finalement au sol. Je lui lançais un sort interdit et le touchais mortellement. Avant de rendre l'âme il lança un dernier Avada Kedavra. Puis, plus rien.
Le noir.
Comment suis-je conscient de ce noir ? Suis-je vivant ? Une bouffée de soulagement m'envahit. Elle s'essouffla dès que j'ouvris les yeux. Au dessus de moi, Hermione, Ron et tous les autres qui avaient participés au combat final, pleuraient à chaudes larmes.
J'étais mort.
J'avais évidement envisagé cette possibilité mais ça me fit tout de même un choc. Quand je dis que j'avais envisagé ma mort je veux en réalité dire que j'avais travaillé dessus pendant des heures. Dumbledore m'ayant dispensé des cours de ma sixième année, je l'avais passé à apprendre et à fortifier mes sorts d'attaque et de défense. Et pendant mes heures libres je travaillais à ce qui me sauverais peut-être si la situation dans laquelle je me trouvais à présent se présentait. Ce qui était – vous l'aurez compris – malheureusement le cas.
Si mes recherches s'avéraient exactes, je n'étais pas un fantôme, pas officiellement du moins. J'avais par hasard déniché un vieux recueil de légendes indiennes dans lequel il était dit qu'après la mort l'esprit errait encore pendant trois jours sur Terre. Au bout de ce temps l'âme disparaissait totalement du monde des vivants ou devenait fantôme. Nombre de légendes du monde relataient ce même lapse de temps, ce qui me confirmait dans mon hypothèse. Ce qui se passait au cours de ces trois jours ? Mystère. Aucun des fantômes de l'école ne s'en souvenaient.
J'avais comprit qu'il me fallait mettre ce temps à profit pour revenir. J'avoue que ce projet semblait fou. En théorie ces trois jours étaient juste fait pour « choisir » où aller pendant la mort, pas comment revenir. Mais il était bien connu qu'Harry Potter ne fait rien comme les autres ! Malfoy ne me contredirait sûrement pas. Quoiqu'il en soit j'avais trouvé comment ressusciter. Le problème était que ça ne dépendait à présent plus de moi. Tout mon avenir reposait dans les mains de mes amis.
Hermione serrait mon corps sans vie.
Hermione, dit doucement Ron les yeux rougis de larmes, partons. Nous ne pouvons plus rien faire.
Non ! C'est impossible !
Hermione…
Sa voix s'étouffa dans un sanglot. Hermione passa sa main dans mes cheveux en bataille, comme elle aimait le faire, et rencontra la cordelette de coton qui entourait mon cou. Je vis son regard surprit. Discrètement elle détacha ce collier qui lui était inconnu et le glissa dans sa poche. Tout ce passait comme prévu.
Car mieux valait que tout ce passe comme prévu si je voulais revenir. Parce que ressusciter demande que beaucoup de conditions soient réunies. Ainsi, ce sont l'homme et la femme les plus proches de toi qui doivent te faire ressusciter comme si c'était une nouvelle naissance avec de nouveaux parents. Une chance que mes deux meilleurs amis soient un garçon et une fille ! Mais surtout, à aucun moment ils ne doivent comprendre le but ultime. Là ça se corsait. Comment leur faire comprendre que je voulais ressusciter, les y amener, sans qu'ils ne le sachent ! C'est là qu'on voit que ressusciter ça se mérite ! Une autre condition est que la mort soit violente, enfin là je ne me faisais pas de soucis.
Laissant mon corps je suivis mes amis qui rentraient au château. Ils allèrent dans notre salle commune. Ron s'assit devant la cheminée et s'abandonna à la tristesse. Hermione s'était un peu reprise après la découverte de mon collier. Elle le sortit et l'examina. Je ne lui en voulais pas de ne plus pleurer, je comptais sur elle pour ramener Ron à la réalité. C'est-à-dire me sauver.
Le pendentif était une sorte de capsule, elle la dévissa soigneusement et en sortit le petit parchemin.
Ron ! s'écria t-elle. Viens voir !
Quoi ? dit-il en se retournant, les yeux rougis d'avoir trop pleuré. C'est quoi ?
C'était sur…Harry.
Ron fut reprit d'une crise de sanglots et Mione le prit dans ses bras pour le calmer. Je commençais à m'impatienter. Il faudrait peut-être qu'ils pensent à ce parchemin ! Ah, enfin Hermione l'ouvrait.
Qu'est-ce qui est écrit ? demanda mon meilleur ami.
Je ne comprend pas, regarde.
euqnam em spmet el dnauq
xueic sel snad rac elovne'm ej
noisiv eruelliem enu ia'j
yrraH
Le dernier mot, commença Ron, c'est « Harry ». Faut lire par la droite. Ca fait :
Quand le temps me manque
Je m'envole car dans les cieux
J'ai une meilleure vision
Dans un parfait synchronisme ils éclatèrent en sanglots. J'avoue n'avoir pas fait preuve de tact mais c'était nécessaire.
Hermione ? Ron ?
Dumbledore venait d'entrer. Lui non plus n'avait pas l'air très en forme.
Venez à l'infirmerie. On va vous donner une potion de sommeil sans rêve.
Quoi ?! Mais non ! Je ne suis pas d'accord ! Vous ne pouvez pas me les enlever ! J'ai besoin d'eux ! Hermione avait heureusement rangé le parchemin. Parce qu'il y a une autre condition à mon retour, personne en dehors des deus « élus » ne doit être au courant et encore même eux doivent rester dans l'incertitude.
Et sous mon regard désespéré je les ai vu s'endormir.
