Titre : Et puis zut pour le système !
Auteur : ylg/malurette
Base : Lou !
Personnages/Couples : Marie-Émilie/sa majorette, mention de son ex
Genre : léger drama
Gradation : PG / K-plus
Légalité : propriété de Julien Neel, je ne cherche ni à tirer profit ni à manquer de respect.

Prompt : 28, «a couple that makes you happy no matter what» pour Femslash February (un couple qui vous fait plaisir, point)
Continuité/Spoil éventuel : La cabane
Nombre de mots : 300

oOo

Marie-Émilie était du genre à parler sans arrêt et surtout sans réfléchir – elle se retrouve pour une fois à court de mots.
Cette majorette la regarde si intensément… son cœur bat plus fort, pas de peur mais d'excitation comme jamais avant.

Il n'y a pas si longtemps encore elle sortait avec le premier mec plus âgé venu hors de l'école, pour le statut social au collège, la rebellitude, emmerder ses parents et et le système. Elle se laissait peloter les seins et ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle n'a jamais spécialement eu envie de coucher ; elle l'aurait fait juste pour emmerder le monde qui dit qu'elle est trop jeune pour ça. Elle est contente de ne finalement pas l'avoir fait.
Sa cigarette était plus intéressante à embrasser et c'est pour ça qu'elle a fini par le larguer. Pourquoi n'a-t-elle pas réfléchi plus loin jusqu'à maintenant ?

Merde alors, quel sale cliché, la gamine rebelle écervelée qui ne s'est même pas aperçue plus tôt
de pourquoi elle n'est pas attirée, ou alors pas autant, par les garçons… Pour le coup, elle aurait pu profiter à fond d'être dans les marges et elle n'a pas su le voir ! Mais maintenant, en fait, elle s'en fout…

Avec elle, elle se tait. Leur conversation se tient directement de lèvres à lèvres, sans plus un mot nécessaire.

Marie-Émilie réalise qu'elle n'a pas spécialement envie d'emmerder ses parents, là. Plus autant,
pas avec ça en tout cas, pas avec elle. Au contraire, elle espère fort qu'ils vont l'accepter.
Et si non, ben, elle les emmerde évidemment, mais quand même !
Elle est trop contente d'être amoureuse pour de vrai pour la première fois, elle aime tant sa majorette : elle veut que tous ceux qu'elle ne déteste pas l'aiment aussi.