Bonjour,

Je n'abandonne pas mon autre fiction « the space between us » mais j'avais envie de commencer autre chose.

Rien ne m'appartiens : ni les personnages, ni la série mais je les emprunte pour écrire ce que j'aimerais voir sur l'écran


THE HOURS UNTIL US

PROLOGUE

Cela faisait plusieurs heures qu'elle essayait de trouver le sommeil.

Vainement.

Elle tentait de ne penser à rien.

Elle ne comprenait pas d'où provenait cette sensation de mal-être.

Rien de particulier n'était arrivé ces derniers temps à Storybook.

Pas de monstres, pas de malédiction.

Elle avait repris sa place de maire.

Les habitants de Storybrook semblaient , pour la plupart, ne plus lui en vouloir.

Il étaient en tous cas beaucoup moins nombreux à changer de trottoir lorsqu'elle arpentait les rues.

Ses relations avec Mary Margareth et David étaient plus que cordiales, surtout depuis que cette dernière avait accouché du petit Neal.

Son fils, Henry , comme tout adolescent pouvait paraître pensif de temps en temps mais elle avait compris que cela n'avait qu'un rapport très éloigné avec elle. Son humeur dépendait maintenant beaucoup plus de ces rencontres avec Violette.

Sur le plan plus personnel, son épanouissement n'aurait pas pû être plus complet.

Elle avait proposé , ou bien était-ce lui ? Elle ne s'en rappelait plus très bien.

Enfin ce qu'elle savait c'est que Robin vivait chez elle, avec son fils.

L'emménagement c'était fait quelques semaines auparavant.

Depuis , les choses s'organisaient parfaitement.

Elle était heureuse.

Elle avait trouver son véritable amour.

Tinkerbelle lui avait dit .

Tout allait bien.

Mais elle ne dormait pas.

Robin, lui, ne semblait pas éprouver le moindre problème.

Il avait trouvé le sommeil à peine la tête posée sur l'oreiller.

Regina , elle ne dormait pas.

Elle avait les yeux fixés sur son plafond.

Elle ressentait les mouvement du matelas à chaque respiration de Robin.

Elle ressentait le glissement des drap en rythme avec ces respiration.

Sa peau semblait hypersensible.

Trop.

Chaque mouvement lui semblait une agression, chaque frottement des draps lui semblait plus pénible que le précédent.

Lui en voulait-elle de dormir pendant qu'elle avait l'esprit qui vagabondait sans savoir vers quoi ?

Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient , elle sentait son énervement monté.

Elle savait déjà qu'elle finirait pas se lever, qu'elle irait jusqu'à sa cuisine, se préparerait un verre.

Elle ne savait pas encore si ce serait une verveine ou quelque chose de plus fort.

Peut être un cidre.

A deux heures du matin.

Bien sur, elle savait que ce ne serait pas un cidre, mais au moins trois.

Mais elle se donnait encore quelques minutes pour se l'avouer.

Et puis après ces trois cidre, elle se réfugierai sur son canapé, enroulée dans son plaid préféré.

Le gris.

Celui qui est si doux et si chaud.

Celui qui sent si bon depuis quelques temps.

Oui, c'est ce qu'elle va faire maintenant.

Parce que Robin n'arrête pas de secouer le lit à chaque fois qu'il respire.

Elle ne peut quand même pas lui reprocher de respirer.

Alors elle se lève.

Elle descend silencieusement.

Elle n'a aucune envie de réveiller qui que ce soit dans la maison.

Elle passe par la cuisine, prend un verre et le rempli de son meilleur cidre.

Il est plus de deux heures, et elle se cale dans son canapé.

Elle s'emmitoufle dans son grand et doux plaid gris.

Celui qui sent si bon.

Il sent comme elle.

Il sent Emma.

Emma et son parfum piquant et enivrant.

Emma est venue l'autre soir, pour discuter d'Henri.

Elle avait froid, elle avait affronté la pluie pour venir jusque là.

Alors Regina lui a tendu le plaid.

Depuis le plaid sent comme Emma.

Cela la fait sourire, car elle vient de le réaliser.

Que ce parfum, c'était celui d'Emma.

Elle boit son cidre et sent la chaleur de l'alcool parcourir ses veines.

Elle sent le parfum d'Emma .

Elle resserre encore le plaid autour d'elle.

Elle finira bien par s'endormir là. En tout cas c'est ce qu'elle se dit.

Dans le plaid qui sent bon, qui sent Emma.

Elle finira par s'endormir là comme toutes les nuits depuis ….

depuis quand d'ailleurs ?

Depuis quoi ?

Depuis quand s'endort-elle seule, dans son jolie et doux plaid gris, sur son canapé.

Mais elle sent le sommeil qui la prend, qui l'emmène.

Elle y repensera demain matin.

Au réveil.

Parce qu'elle se réveillera avant tout le monde.

Pour que personne ne sache.

Personne.

Qu'elle dort sur le canapé, dans son jolie et doux plaid qui sent si bon.

Demain, elle y repensera.

À suivre ….