Auteur : Kidara Saille
Correctrices : Kittyval qui m'a donnée son premier avis sur ce fic…. Et Seekerin2000 pour la grande correction finale. Merci a toute les deux
Résumer de l'histoire : Bienvenu dans ma boutique, j'exauce vos vœux les plus chers, un souhait à formuler et le monde peut être à vous…. Mais attention il en faudra en payer le prix.
Couple : je ne suis pas sûre si je vais faire des couples pour cette histoire, je pense faire de cette histoire un truc 'normal' pas de couple particulier… même pas hétéro, sauf si l'envie me prend, ou pour les besoins de l'histoire.
Inspiration : j'ai trouvé l'idée avec un manga 'XXX Holic' de Clamp. C'est un merveilleux manga, j'en suis folle.
Note 1 : Harry sera à 90 pourcent OOC, le monde sera à 70 pourcent AU, pas de prétome 6, je l'ai pas lu, peur d'être déçue peut-être….
Note 2 : révision au lance-flamme des légendes et mythologie… désolée
NOTE 3 : la publication de cette histoire sera longue et sans date particulière de parution, dès que j'ai fini un chapitre qui tient la route, je le faxe.
-----------------------------------------------------
Chapitre 1 :
.la photo 'maudite' et l'achat de la boutique.
--------------------------------------------------------------
- « Êtes-vous vraiment sûre de vous ? » Demanda Harry en regardant la photo en noir et blanc qui reposait sur la table basse du salon de son Oncle.
Harry Potter n'avait plus ses lunettes mais une mèche de cheveux raide lui tomba en pique sur le nez ; soufflant sur le coté, le jeune homme regarda rapidement sa montre. 15 minutes que la femme lui parlait avec de l'hystérie dans la voix.
- « Oui, je suis sûre ! Détruisez cette photo ! Je ne veux plus la voir, je veux plus la regarder, cette putain de photo maudite ! » S'écria la jeune femme en abattant ses mains à plat sur la table, à côté de la photo qui ne bougea pas d'un pouce.
- « Maudite ? » Répéta doucement Harry, jetant un petit coup d'œil à la photo, pourtant l'image était bien, même très bien prise.
- « Oui ! S'il vous plait ! J'en peux plus ! J'ai tout fait avant de venir vous voir, un exorciste, je suis même allée dans un temple Bouddhiste ! Qu'on en finisse !» Pleura maintenant la jeune femme, ses épaules tressautaient et elle respirait difficilement.
Dans la salle à manger, l'Oncle Vernon regarda sa femme, qui se rongeait un ongle nerveusement. Aussi à table, Dudley mangeait un gâteau sec sans délice apparent ni par gourmandise habituelle.
- « Très bien, je vais la garder pour l'instant, revenez demain… en fait, c'est vous qui devrez décider de ce que je vais faire… Comprenez-vous ? »
- « Ne pouvez-vous pas simplement la détruire qu'on n'en parle plus ? »
La jeune femme frissonna sous le regard du garçon, il y avait quelque chose de malsain dans ce regard vert…. Une lueur de serpent mais aussi quelque chose de très...
- « Non, il faut que vous compreniez vraiment ce qu'est cette photo… » Harry se releva de sa chaise et regarda gravement la jeune femme qui tremblait de tous ses membres, il était grand.
- « Les erreurs d'autrefois sont souvent écrasantes, on croit être débarrassé de quelque chose, mais en fait il n'en est rien…. Je vous raccompagne jusqu'à la porte. »
La jeune femme le regarda, surprise. Changer de sujet comme cela l'avait vraiment surprise.
- « Heu… oui… merci pour tout. »
Pétunia regarda son mari distraitement, lui regardait la photo sur la table avec un air vaguement inquiet. Pourquoi l'avait-il laissée là, sans protection autour, surtout si elle était maudite ?
Plus loin, la porte de l'entrée claqua, puis on entendit clairement Harry revenir.
Le jeune homme regarda la photo d'un œil critique, plissa les yeux avant de la prendre doucement dans la main et de la remettre dans l'enveloppe, là où la jeune femme l'avait enfermée pour ne plus la voir. Il reprit la ficelle qui l'entourait et refit le nœud fermement autour.
Harry se retourna finalement vers la cuisine et y rentra, un silence de mort l'accueillit. Vernon regardait le journal sans le voir, Pétunia regardait chez le voisin par la fenêtre et Dudley rongeait le même gâteau sec depuis 5 bonnes minutes.
- « Oncle Vernon, amène-moi à Londres. » ordonna Harry en le regardant dans les yeux, l'homme tint difficilement le lien visuel, les yeux du garçon étaient vraiment insupportables, trop…..
- « Pourquoi faire ? » demanda-t-il en se détournant de son journal.
- « Depuis que je suis revenu de mon école, les personnes défilent pour me voir et profiter de mon don, je ne peux rien y faire… je vais ouvrir une boutique. »
Verrons releva les yeux et échangea un regard avec sa femme.
- « Une boutique ? Et de quoi ? » Demanda Pétunia.
- « Une boutique où on exauce les vœux. » déclara naturellement Harry en dépoussiérant sa chemise noire comme si c'était la grande vérité du monde avec toute la logique qui l'accompagnait.
Le jour même à Londres -Gringotts-
- « Oui, comprenez-moi monsieur, avec un don pareil, ce serait dommage de ne pas en profiter. » dit Harry au Gobelin de la famille Potter.
- « Mais de là à ouvrir une boutique ! Monsieur Potter, vous n'avez pas la majorité sorcière, votre tuteur légal étant mort, il ne peut même pas… »
Harry détourna les yeux de la caverne qui servait de bureau à la créature et la regarda de haut.
- « Avez-vous un vœu ? » demanda-t-il soudainement, ses yeux verts transpercant le pauvre Gobelin qui le regarda alors avec admiration.
- « Pardon ? »
- « Oui, avez-vous un souhait qui vous est cher, quelque chose que vous avez toujours voulu, mais qui malheureusement vous est inaccessible ? » re-formula sombrement Harry, un éclat de sagesse passa dans son regard, comme s'il savait déjà ce que le gobelin voulait demander.
- « Heu…. Oui…. Mais ce n'est pas le sujet ! Vous devez vous raisonner, vous n'êtes pas majeur, vous venez juste de finir vos BUSEs, il vous reste deux ans de…. » Le Gobelin se coupa de lui-même avisant le regard plissé d'Harry Potter sur lui, comme s'il était devenu la créature la plus hideuse du monde… ou la plus fascinante.
Harry leva un doigt vers lui, le rendant encore plus petit qu'il ne l'était déjà et renifla avec dédain.
- « Oui, c'est le sujet, Monsieur Griltal… » Le Gobelin sursauta, personne n'était au courant de son nom -par raison de sécurité- dans la banque. « On va faire un marché tous les deux. » déclara Harry en le regardant maintenant moqueusement.
- « Vous me donnez le droit d'ouvrir la boutique, et je réalise votre vœu le plus cher, c'est donnant / donnant, le principe même des Djiinns, non ? » le sourire moqueur d'Harry s'agrandit quand Griltal écarquilla les yeux.
Il n'avait pas très bien réalisé au début, mais maintenant le Gobelin voyait très bien ce qu'était devenu Harry.
Un Djiinn.
Un seigneur du désert.
Maître du temps et de l'espace.
Né d'une source pure, faite de cristal dans le désert et d'une jeune vierge maudite à l'immortalité, avant même la naissance des montagnes, avant même que les grands Dieux de la Mésopotamie naissent….
Les Djiinns étaient réellement les créatures les plus vielles au monde, si ce n'était pas de l'univers.
Lui étant Gobelin, créature magique de faible autorité, il se devait d'obéir à n'importe quel Djiinn… alors pourquoi faire un marché, qu'il ordonne et Griltal obéira.
- « Je sais à quoi tu penses Griltal, je demande et tu obéis ? » le Gobelin écarquilla de nouveau les yeux. « Oui mais à quel prix…? » Harry le regarda alors avec une infinie douceur, comme s'il était devenu son père.
- « Tu sais, le prix des ordres est le même que celui des vœux et le prix des vœux est le même que celui de l'Alchimie, tout est équivalent…. Pour créer un objet il faut donner quelque chose de la même valeur, du même poids en échange… » Expliqua doucement Harry en fixant le petit être qui avait posé un genou à terre, le rendant encore plus petit. « … si je veux t'ordonner de faire quelque chose, il faut en retour que je fasse quelque chose pour toi…. C'est la grande loi universelle… »
Harry rajusta sa chemise. « et il en va de même pour les esclaves, on a beau dire ce qu'on veux, mais la loi y est aussi appliquée… en se servant des esclaves, un maître nourrit, loge et entretient ses esclaves…. Tu vois ce que je veux dire ? »
Le gobelin hocha la tête, nerveusement.
- « Alors relève-toi, sinon je serai obligé de le faire en retour. » fit moqueusement Potter, s'essuyant le dessus de sa chaussure avec son pantalon.
Harry le regarda de nouveau, et Griltal frissonna sous le regard pesant et calculateur du jeune homme.
- « Alors ce vœu ? »
- « Vous êtes vraiment sûr de vouloir prendre cette boutique ? » redemanda le Gobelin plus calmement.
- « Oui. » fit naturellement le jeune homme aux yeux verts.
- « Si je dis non, vous seriez prêt à tout pour l'avoir. » remarqua le Gobelin.
- « Même de mettre des pauvres gens dehors, oui. »
- Très bien…. J'ai- j'ai toujours voulu voir le monde, sous l'œil d'un oiseau, rien que pour une journée…. C'est idiot » Harry sourit doucement, avec un regard qui signifiait 'je le savais'. Il claqua des doigts et doucement le gobelin devint un joli petit merle noir.
- « Non c'est pas idiot, c'est un rêve d'enfant… et c'est beau d'être encore un enfant dans son cœur » Harry toucha sa poitrine. « Sinon, vous reprendrez forme demain à la même heure, je vous conseille d'être dans votre bureau à ce moment-là, je reviendrai un peu plus tôt, pour voir si vous n'avez pas fait des bêtises avant la re-transformation. »
Et le merle chanta.
Le lendemain matin.
Harry mangeait tranquillement à table, discutant calmement avec sa tante Pétunia qui se tournait nerveusement les doigts quand quelqu'un sonna à la porte.
Toujours tranquillement, en prenant son temps Harry se leva de sa chaise, fit un dernier compliment à Pétunia sur ses cakes et alla ouvrir la porte d'entrée avec une petite moue déçue, comme s'il savait déjà que la personne qui demandait à entrer n'était pas celle qu'il attendait.
Et pour cause.
- « Vous êtes revenue, mais pas pour la photo… » dit sombrement Harry à la jeune femme de la veille, elle avait la mine noire et d'énormes cernes lui déformaient le visage. « Mais pourtant, c'est la cause de vos tourments… »
- « Oui…. » Répondit-elle, Harry la laissa entrer à l'intérieur, lui emboîta le pas, et remarqua qu'elle boitait un peu sur le coté gauche.
- « Mauvaise nuit ? » demanda Harry en tirant une chaise pour que la jeune femme s'asseye, elle grimaça doucement.
- « Oui… »
- « C'est la photo qui vous ronge… » Annonça sombrement Harry en la regardant dans les yeux (lesdits yeux lui donnèrent la chaire poule), l'enveloppe qui détenait la photo dans la main. « Et elle commence sérieusement à vouloir vous détruire… » Il lui montra le dos de l'enveloppe sous la ficelle qu'il venait juste d'enlever…. Il était rougi, comme si on l'avait brûlé avec une bougie.
- « Détruisez-la ! » hurla la jeune femme, le regard fixé sur l'enveloppe, les yeux grands ouverts, son visage déformé par la peur.
- « La détruire ? Mais c'est elle qui essaie de vous détruire… » Harry déchira le papier de l'enveloppe, et lui montra la photo, la jeune femme hurla et détourna les yeux.
Sur la photo était représentée une belle jeune femme blonde. Elle était de ¾ sur le coté et souriait vers un point qui n'était pas sur la photo. Habillée d'une belle robe d'été et un chapeau de paille dans les mains, elle était vraiment belle.
Mais quand Harry pencha légèrement la photo sur le côté, le paysage qui était ensoleillé devint grisâtre, le décor de second plan devint cauchemardesque, la jeune femme blonde cracha du sang noir et un sourire malsain lui déforma les traits….
- « Détruisez la ! » hurla encore la jeune femme.
- « Si je la détruis, est-ce que vous… »
- « Je payerai le prix ! Tout ce que je possède est à votre disposition ! » Harry rougit légèrement, plus de contentement qu'autre chose.
- « Je ne veux rien, si c'est seulement une garantie… » La jeune femme releva la tête, faisant voler ses cheveux blonds avec elle.
- « Quoi ? »
- « Je veux que vous alliez voir un psychologue pour votre narcissisme… » Harry regarda l'expression outrée de la jeune femme.
- « Promettez-le ! » ordonna Harry, l'expression de son visage légèrement dure.
- « Je promets ! » s'écria la jeune femme et c'est avec joie qu'elle vit la photo s'évaporer comme de l'eau au soleil.
- « Vous aimiez cette photo, avant ? »
La jeune femme le regarda avec un beau sourire sur le visage, mais Harry ne riait pas.
- « Oui, c'est ma mère qui m'a prise, en France, il y a deux ans. »
- « Et vous la regardiez souvent ? » la jeune femme rougit.
- « Oui… »
- « Ce n'est pas la photo que vous admirez tant… mais vous. »
La jeune femme regarda ses genoux, honteuse.
- « Vous vous regardiez tellement, que la photo elle-même vous a haïe, vous, vous vouliez la regarder, mais elle, elle ne voulait plus vous voir… » Harry tendit la main et attrapa celle de la jeune femme. « Votre malheur est parti, mais attention maintenant. » Harry leva un doigt d'avertissement et le posa sur le nez délicat de sa cliente. « Je vous déconseille vraiment de vous faire prendre en photo maintenant, le schéma risquerait de se reproduire. »
Et Harry la raccompagna à la porte avec un dernier avertissement.
- « N'oubliez jamais, que chaque chose, tout objet est vivant, il peut donc apporter la haine ou la destruction, comme la joie et l'amour…. Faites attention maintenant. »
Quand Harry arriva à la banque pour sorciers, un petit merle noir lui fonça dessus, chantant à tue-tête, visiblement heureux de quelque chose.
- « Bonjour vous, alors ce monde par l'œil d'un oiseau ? »
En toute réponse, le merle chanta gaiement et Harry sourit chaudement.
- « Je prends ça pour une réponse positive…. Mais je vous conseille de faire du rase-mottes maintenant, il ne faudrait pas que vous vous transformiez alors que vous volez relativement haut… »
Harry balaya du regard le bureau/caverne du Gobelin en chantonnant, pendant ce temps, le merle se posa doucement sur le bureau et sautilla d'un coin à l'autre, attendant que la fin du pacte arrive.
10 minutes plus tard, c'était un Gobelin qui sauta en bas de son bureau, un large sourire aux lèvres, la petite créature vola pratiquement la main du jeune homme pour la secouer énergiquement.
- « Je vous remercie, Monsieur Potter, merci pour tout, je vais vous préparer les papiers légaux de la chambre des commerces sorciers et j'irai voir personnellement un juge de tutelle !» Harry se laissa secouer un peu avant de reprendre sa main, toujours en souriant.
- « Faites mon ami, faites…. »
- « Bon ben, maintenant direction l'agence immobilière ! » et Harry s'élança joyeusement vers l'agence de l'autre coté du Chemin de Traverse alors qu'il sortait de Gringotts, les papiers sous le bras.
Tout le long du chemin, les passants le regardèrent passer avec les yeux ronds et la bouche légèrement ouverte, pourquoi le Survivant passait devant eux en souriant et sautillant ? Pourquoi celui-qui-a-survécu, celui qui avait annoncé le retour du mage noir, passait devant eux simplement ? Quelqu'un comme lui ne pouvait pas être aussi singulier…
Harry, lui, se demandait dans quel quartier de Londres il allait investir : au Nord, Sud, Ouest ou Est ? Dans le centre ?….. Oui dans le centre, un coin stratégique, avec tous les commerces.
Oui il y a intérêt.
Devant l'agence, il s'arrêta quelques minutes, regardant rapidement les offres, regardant les prix… il siffla à certaines….
Une tête passa par la porte de l'agence.
- « Je peux vous aider ? » demanda une employée en souriant comme n'importe quelle commerçante.
- « Oui, je veux bien, c'est la première fois que j'achète et je suis …. »
- « …Perdu ? Ne vous inquiétez pas, il y a souvent des jeunes comme vous qui veulent investir, mais qui ne savent pas comment s'y prendre… » Dit la femme avec un ton commercial, mais souriant. « C'est pour ça que nous sommes là, après tout… » Dit-elle finalement en éclatant de rire, oubliant un peu son ton de vente.
La femme le fit entrer dans l'agence et Harry découvrit des centaines de bureaux et d'employés qui couraient un peu partout en regardant leur montre avant de s'écrier et de piquer des cent mètres…
- « C'est pire que le ministère ici…. » Fit remarquer Potter en suivant la femme qui lui fit un clin d'œil.
- « Oui, on gère tout le Royaume-Uni, ainsi que quelques pays d'Europe de l'Ouest indépendants financièrement à l'Angleterre… je parle bien sur du côté sorcier, ça ne marche pas pareil que chez les moldus… » Expliqua la femme en lissant rapidement sa robe/tailleur professionnelle.
- « Je vois… » Fit Harry avec l'éclat de sagesse dans les yeux, l'éclat qui disait 'je sais ce qui va se passer' et il sourit malicieusement le temps que la femme eut le dos tourné. Il reprit son expression d'émerveillement quand l'employée de l'agence le regarda.
Elle le fit entrer dans un bureau de taille moyenne, bien décoré et avec goût, dans les tons chauds et légèrement pastelles, il était vraiment chaleureux.
- « Alors, vous cherchez quoi exactement, vous avez déjà une idée ? » demanda la femme qui visiblement s'appelait Mrs.Lact, en prenant une plume et un parchemin pour prendre des notes.
- « Oui et non, voilà en fait, je voudrais ouvrir une boutique, dans le centre de Londres, vers sud-Ouest de préférence -pour le soleil-, dans les tons anciens, je dirai à la mode de fin XIX siècle, avec les fondations en bois -et c'est pas très grave s'il y a des travaux, je suis un courageux- et aussi à plusieurs étages, pour dormir et vivre à l'étage, et si possible avec un petit jardin…. Vous voyez ? »
La femme cligna des yeux et referma la bouche pour sourire de contentement.
- « C'est rare de voir quelqu'un d'aussi décidé…. » Mrs. Lact sursauta avant de lever un doigt, comme si elle se souvenait de quelque chose en particulier.
- « Oui… je crois que je vois ce que vous voulez dire…. » Elle se leva de sa chaise, faisant voler les papiers de son bureau et sa robe marron dans les airs, elle revint avec une sorte de cahier d'écolier dans les mains, la femme souffla dessus, faisant disparaître la poussière qui s'était accumulée dessus.
- « C'est une vielle maison, il y aurait beaucoup de travaux à faire, c'est un sorcier qui l'a mis en vente (il est mort maintenant), mais à l'origine elle était moldue… légèrement meublée, la plomberie est en plomb donc il faudra refaire, il y a aussi des traces d'amiante dans les cuisines et dans le système de chauffage… mais il y a un petit jardin avec un puit, il est relié à une source naturelle, bien en dessous du métro Moldu, il y a même eu des problèmes avec l'ancien propriétaire, on dit que des Ondines s'y baignent le soir… » Tout en expliquant, la femme ouvrit le cahier et le posa sur la table.
Harry se pencha dessus avec sa lueur de sagesse dans les yeux, un sourire malicieux aux lèvres, visiblement intéressé.
- « Et pourquoi elle n'a pas déjà été vendue ? » demanda-t-il en regardant l'hologramme de la maison en se grattant le menton.
- « Premièrement pour les Ondines du puit, des rumeurs sur un Basilic aussi dans le puit, puis il semblerait qu'il y ait beaucoup de faune dans le jardin et la maison… »
- « Des parasites ? »
- « Ca et autres choses…. Korrigans, lutins, gnomes de jardin, nains voleurs d'enfant, chats sauvages, corbeaux dans le toit, fées malicieuses dans le jardin, fantômes, esprits de la nature…. Je n'ai pas la liste complète…. »
- « Je peux la visiter ? » demanda soudainement Harry, les yeux ouverts sur une des pages du cahier.
- « Heu… oui » Mrs.Lact regarda sa montre, « maintenant si vous avez le temps, moi je suis libre pour deux heures, même si c'est plus. »
- « Alors c'est parti... » Dit joyeusement Harry en se redressant de sa chaise en se dirigeant déjà vers la porte du bureau.
- « Attendez, Monsieur…? » demanda Mrs.Lact en prenant un papier et une plume d'affaires.
- « Harry Potter. »
La femme releva soudainement la tête, dévisageant Harry et ses yeux se posèrent sur la célèbre cicatrice, avant qu'elle ne secoue la tête.
Il avait du culot ce gamin.
- « Mais vous n'avez pas la majorité…. »
- « J'ai déjà vu mon banquier, et un juge de tutelle, tout est déjà réglé… » Dit rapidement le jeune homme en secouant une feuille sous le nez de l'employée qui la lut rapidement.
- « bon, ben si le Gobelin Griltal est d'accord, je le suis aussi… »
- « Ce sera une boutique de quoi exactement ? » demanda Mrs. Lact -appelle moi Isabeau, voyons- en conduisant le jeune homme à travers Londres.
- « Une boutique à vœux. » répondit naturellement Harry -et Isabeau ne fut pas trop étonnée- en regardant le quartier, les rues étaient étroites et le sol était recouvert de pavés en pierre noire… « On se croirait dans un petit village méditerranéen, j'aime beaucoup… »
- « Oui, le quartier a été refait par un architecte français qui venait de Marseille après les bombardements de Londres durant la guerre, regardez, il y a même des Maries dans les murs… » Un peu partout, des petites chapelles dans les murs des maisons abritaient une Marie en Porcelaine peinte à la main.
Il y avait un doux silence dans les rues, quelques fois un chat passait ventre a terre et seul les bruits des chaussures se faisaient entendre dans les ruelles…
- « On ne dirait vraiment pas qu'on est dans le centre…. » Dit Harry en arrivant sur une place publique où se trouvait un immense platane.
- « Non, mais c'est très tranquille comme quartier, je n'ai jamais entendu parler de problèmes sociaux ici, même chez les Moldus, mais par contre, si vous voulez trouver une supérette, il faudra marcher un peu…. »
Visiblement sa guide était d'origine Moldue.
Ils quittèrent la place assez rapidement, puis ils arrivèrent devant un portillon en fer forgé, plutôt grand, en peinture verte, légèrement grisâtre par la poussière.
- « Alors, c'est le portillon, l'ancien propriétaire nous a conseillé de toujours le laisser fermé, mais une bonne protection magique et normalement c'est bon, surtout si vous voulez une boutique…. »
- « Ne vous inquiétez pas pour cela…. Effectivement, c'est un petit jardin…. » Remarqua Harry en observant qu'un œil critique le jardin. Celui-ci faisait le tour de la maison, mais il n'était pas très large, de plus il y avait une bordure d'arbres qui mangeait la place.
- « Le puit est derrière la maison, le jardin est à peine plus large derrière. » dit Isabeau en sortant de son sac les clefs de la porte de la maison…
Les yeux d'Harry pétillèrent pendant que leur pupille s'allongèrent comme celle d'un chat ronronnant.
Le soir même….
- « Et j'ai signé le compromis… » Raconta Harry à sa tante qui lui servit encore du thé au citron, « vous pourrez venir si vous le voulez, la porte sera ouverte… enfin si l'envie me prends… » Dit Potter en croquant dans une galette en farine de sésame noir avant de plonger son doigt dans un pot de miel de lavande ; la patte sucré était légèrement dure, mais délicieusement fondante sous la langue.
- « Bien sûr, bien sûr…. Mais que va dire ton… ton directeur ? » Question Pétunia nerveusement.
Harry se lécha les doigts comme un chat sur une cuillère de crème, un lueur canaille dans les yeux ; sa langue passa sur ses petite dents pointues et blanches.
Sa tante frémit devant le spectacle que lui offrait son neveu. Cet enfant était… dangereux
- « Rien, il n'a rien à dire…. Et puis je suis parfaitement en règle, je suis allé voir un juge de tutelle, mon banquier, je suis en règle légalement, je suis le seul gérant de mon argent…. Il ne peut rien dire… »
Harry sourit malicieusement, ses yeux brillants étrangement et ses pupilles se fendirent à l'horizontal durant une seconde, le temps que sa tante cligne des yeux.
- « Je te rendrai visite au moins une fois pas semaine les premiers temps, puis on verra ensemble… » Dit Pétunia en jetant un petit coup d'œil anxieux à son mari qui lisait le journal…
- « Très bien… »
Et c'est comme ça que cette histoire commença.
A suivre…
Ça, c'est le début d'un gros projet que j'ai commencé il y a deux mois… c'est sûr a 90 qu'il fera environ plus de 10 chapitres…
J'ai déjà écrit trois chapitres que j'ai refait plusieurs fois chacun.
