Sans mots

Chapitre 1 : Un nouveau mode de vie

La nuit se faisait bien sombre, et froide. Le vent faisant remuer les branches d'arbres, et tomber les feuilles légèrement orangées, à la venue de l'automne. Du brouillard se formait dans l'air glacial, également. Cette brise hivernale poussait les petits animaux à se réfugier dans leur terrier, ou leur refuge. Les fruits tombaient déjà des arbres, tandis qu'au loin, un immense château était visible. Il était vieux et majestueux, respecté de tous. Ce château à belle allure n'était autre que Poudlard, la réputée et célèbre école de magie dans le monde sorcier. Les lumières de l'école étaient encore allumées, alors qu'il devait être très tard. Une lumière, plus précisément, celle du bureau d'Albus Dumbledore, l'un des plus grands sorciers de tous les temps. Il était le directeur de cette école, et la plupart des élèves le voyaient tous comme un grand-père plutôt qu'un directeur. Dans son bureau aux allures de Gryffondors, le viel homme faisait les cents pas, les mains derrière le dos. Tous les Professeurs étaient couchés, à cette heure-ci, et les élèves aussi. Seul le plus vieux était encore éveillé, et il semblait être préoccupé par quelque chose. Par quelqu'un, plus précisément. Le plus grand mage noir de tous les temps; Lord Voldemort, était revenu la veille. Il avait alors essayé de tuer le jeune Harry James Potter, quatorze ans, faisant sa quatrième année scolaire dans l'école Poudlard. Parce qu'Harry Potter était simplement Le-Garçon-Qui-Avait-Survécu. Lorsqu'il n'était qu'un bambin, ses parents avaient été tués par le Mage Noir, par le plus puissant des sortilèges de morts. Personne n'y avait jamais survécu. Sauf Harry Potter, qui avait survécu au plus grand Mage Noir de tous les temps et au plus puissant sortilège de mort en même temps, faisant disparaître l'homme diabolique pendant un certain temps, tout cela en n'était qu'un bébé. Cette tentative de meurtre de la part du Dark Lord n'avait laisser qu'une fine et légèrement rougie cicatrice en forme d'éclair sur la partie droite du front du jeune homme. Après cela, Albus Dumbledore et Minerva McGonagall; Professeur de Métamorphose et Directrice de la Maison Gryffondor, avaient récupéré Harry Potter, pour le laisser en sécurité, chez son oncle et sa tante, ainsi que son cousin. Dumbledore savait qu'ils ne traitaient pas bien le petit garçon, voir même très mal. Mais c'était un des seuls rares endroits où ils était en sécurité, et c'était également des membres de sa famille. Le viel homme n'avait donc pas eut le choix. Lorsque le jeune Harry atteint l'âge de ses onze ans, il reçut sa lettre d'admission à Poudlard. Il avait alors passer une vie plutôt tranquille -malgré quelque légers évènements, aux yeux de Dumbledore- parmis les autres sorciers de son âge. Finalement, Voldemort n'avait jamais réussit à revenir. Et maintenant qu'Harry avait atteint ses quatorze ans, Lord Voldemort avait réussit à revenir parmi le monde sorcier, pour le reigner. En fait, Albus Dumbledore se doutait que le Tom Jedusor allait refaire surface, et Harry Potter serait le seul à pouvoir le tuer. Harry Potter était l'arme.

Mais, la veille, il s'était fait torturer par le Mage Noir, torturer à s'en briser la voix. Le jeune homme s'en était sortit avec divers blessures, à présent rétablies grâces aux excellents soins de l'Infirmière Pomfresh. Cédric Diggory avait été tué aux côtés d'Harry, par un des serviteurs de Voldemort.

Mais il y avait une blessure dont Harry James Potter ne se remettrait jamais.

Voldemort avait, avec l'aide de sa Magie Noire, gravement endommager les cordes vocales d'Harry.

Et l'avait rendu muet.

Bien sûr, il n'avait pas fait que cela, mais toutes ses autres blessures pouvaient rapidement se soigner. Enfin, le viel homme devait cesser de se tracasser durant la nuit, il était vieux et avait besoin de sommeil pour rester en bonne santé. Ce fut sur ces pensées qu'Albus Dumbledore partit se coucher.


Lorsque le soleil se leva, il passa par les fines vitres du dortoir des garçons, ceux des Gryffondor. Personne n'avait bien dormi, il fallait dire que la veille, un adolescent était mort, et Lord Voldemort était revenu, d'après Dumbledore. Et ce jeune homme, allongé sur son lit, savait pertinemment que ses suppositions, ses affirmations étaient réelles, car il l'avait vu. Il avait assisté à la renaissance de Voldemort. Il avait horriblement souffert, ce soir-là. Il s'en voulait de ne pas avoir pu sauver Cédric, mais le garçon savait qu'il devrait vraiment chasser cela de son esprit.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, il entendit du mouvement dans la chambre, et des voix. Il reconnut immédiatement celle de Seamus et Ron. Harry, vêtu de son simple t-shirt bleu marine et de son bas de pyjama noir, se mit à tâter sur sa table de chevet, pour attraper ses lunettes et se les mettre sur son nez. Ses rideaux étaient tirés, et tant mieux, il ne voulait pas supporter directement le regard des autres Gryffondor. Mme Pomfresh avait malheureusement accepter de laisser Harry dormir dans son dortoir, après des soins intensifs et les supplications de son meilleur amis. S'il aurait pu, il aurait protester. Mais il ne le pouvait pas. Soupirant en silence, le jeune homme ouvrit les rideaux, avant de se mettre sur pieds. Il était vrai qu'une bonne nuit réparatrice n'avait pas été de trop, il se sentait légèrement mieux, à présent. Les yeux bleus de Ron se posèrent sur ceux verts émeraudes d'Harry, et le rouquin lui fit un faible sourire.

"Salut, vieux. Tu te sens mieux, maintenant ?" demanda-t-il d'une voix peu assurée.

Harry hocha la tête, en signe d'affirmation, avant de se diriger vers la salle de bain des garçons. Il ferma la porte et se déshabilla. Lorsque le jeune adolescent croisa son reflet dans le miroir, il pu y voir un beau jeune homme fatigué, portant de multiples cicatrices sur le corps, et une célèbre sur son front. Après un dernier coup d'oeil, le garçon déposa ses lunettes sur ses vêtements de la journée, et entra sous la douche. Tout de suite, il savoura la sensation de brûlure que lui procurait les gouttes brûlantes coulant le long de son dos, il appréciait cette sensation de chaleur intense sur tout son corps, ainsi que son visage. Il avait l'impression de se faire laver, physiquement mais psychologiquement aussi. Il n'était plus souillé, salis intérieurement. Et si cette bonne douche n'était pas suffisante, alors il allait se persuadé qu'elle l'était. A

Après dix bonnes minutes, Harry se sécha et s'habilla d'un chandail noir et d'un simple jean. Il enfila ses basquettes sans prendre la peine d'essayer de coiffer ses courts cheveux d'un noir de jais, ils étaient naturellement indisciplinés. Maintenant qu'ils étaient secs, il n'y avait plus rien à faire avec. Le jeune homme fit son sac et sortit de sa salle commune. Rapidement, il du subir les regards emplis d'inquiétudes, de compassion, de dégout et de surprise. Il détestait être le centre d'attention, ainsi, qu'il soit aimé ou pas.

Harry faillit tomber lorsque sa meilleure amie; Hermione, sauta brutalement dans ses bras, les larmes aux yeux. Elle avait dû être mise au courant. Bien sûr, toute l'école était au courant, que pensait-il ?

"Oh Harry... Je suis si heureuse que tu ailles bien ! J'ai eu tellement peur !" s'étouffa-t-elle dans le cou de son confident aux yeux verts.

Le jeune garçon déposa sa main sur le dos de la demoiselle et ferma les yeux, savourant ce doux moment. Il adorait lorsqu'Hermione l'enlaçait, cela lui donnait un sentiment de protection. Finalement, elle se sépara de lui, et revint aux côtés de Ron. Ce dernier était souriant, avec le temps il avait compris comment le traiter lorsqu'il venait de vivre quelque chose de dur; il fallait le traiter comme d'habitude. Hermione, cela ne lui dérangeait pas, son inquiétude faisait partit de sa personnalité. Le brun sourit à ses deux meilleurs amis, avant de se diriger vers la Grande Salle à leur côtés. Il s'assit à la table des Gryffondor, Ron à sa droite et Hermione à sa gauche. Harry remplit son assiette autant que Ron, cette fois-ci. Il avait vraiment faim, après tous ces efforts psychologiques et physiques. Et puis, dans son dos, il sentait les regards de tout le monde, alors il se dit qu'il allait faire bonne mine et manger convenablement.

Lorsque le repas fut terminé, Harry avait Sortilèges. Ainsi, il se dirigea vers sa salle de classe comme s'il ne s'était jamais rien passer. Il n'arriva pas en retard, il arriva même pile à l'heure. Son cours se passa à merveille, Harry avait été envoûté par les explications du Professeur, il s'était fait penser à Hermione. D'ailleurs, pour tout les cours de la journée, ce fut pareil. C'est à ce moment que le jeune homme découvrit que les cours pouvaient fait s'avérer très passionnants, il suffisait juste de bien les écouter.

Ainsi, l'après-midi, dans la salle commune, il prit énormément de plaisir à faire ses devoirs. Il ne remarqua même pas Hermione l'approcher. Elle avait tout de suite compris pourquoi Harry était autant plongé dans ses cours, aujourd'hui : pour compenser son nouveau manque. Et la jeune fille se dit que son meilleur amis avait certainement trouver le meilleur moyen. Souriante, elle s'assit à ses côtés, et observa son travail. Elle avait déjà finit ses devoirs, alors pourquoi analyser celui de son amis et -si besoin- l'aider un peu.

Elle fut ravie lorsqu'elle découvrit qu'il n'avait que deux ou trois fautes sur vingt parchemins.

"Harry, voyons !" se moqua-t-elle gentiment en lui désignant ses fautes.

Le jeune garçon sourit à cette remarque, et se corrigea immédiatement, avec l'aide de la demoiselle.

Le soir venu, il mangea en compagnie de Ron et Hermione, comme d'habitude. Ses deux amis parlèrent de tout et de rien, et le jeune homme se fit un plaisir de les écouter avec attention. Finalement, ils partirent se coucher, le sourire aux lèvres. Surtout pour Harry, qui avait trouver sa nouvelle passion.


Et voila ! C'est déjà la fin de ce chapitre ! Laissez moi une review s'il vous plaît, et n'hésitez pas à donner votre avis dedans ! :D