Disclaimer : L'univers entier de One Piece appartient à Oda. Je ne fais que l'emprunter pour en faire n'importe quoi, le pauvre !

Ndla : Me revoilà ! Oui me revoilà après plus d'un mois d'absence ! Problème de santé et de connexion internet me forçant à m'éloigner de vous. Je ne m'étendrais pas sur ce sujet, c'est ennuyeux à mourir mais pour ceux qui me suivent vaille que vaille, je promets de faire au mieux pour être plus présente. Ce qui veut dire rattraper mon retard dans mes lectures, répondre aux messages et... m'aplatir en m'excusant devant quelques personnes en particulier.

Je suis très très très en retard. Je suis désolée nathdawn, ce cadeau était pour ton anniversaire. Je demande aussi pardon à Soullakh (tu auras ton cadeau toi aussi !), son anniversaire aussi est passé, doublement désolé car elle avait sollicité ma plume maladroite et timide pour ce jour spécial.

Donc nath, c'est à toi que je m'adresse. J'espère que ce cadeau très en retard te plaira. Il s'agit d'une fanfiction à quelques chapitres, un de ces projets que j'avais abandonné alors que la passion du ZoSan m'avait lâché. Au rappel de ton anniversaire, j'ai eu de nouveau de l'inspiration, me suis rappelé l'aide que tu m'as apportée, tout changé pour m'atteler à ce nouveau... concept ? Je sais pas trop en fait mais au départ le but était d'écrire une histoire à ton image : dynamique, intéressante, adorable (oui ces deux-là le sont parfois !) et géniale !

Oui, je monte la barre assez haut pour cette histoire. C'est pourquoi je ne pense pas avoir réussi tous mes objectifs au pire aucun, vu le contexte dans lequel cette histoire s'inscrit. En gros, j'espère que tu passeras un bon moment à lire.

Bon alors... Bonne lecture !

Note sup : après ce "signe" [...] une journée est passée.


Der des der

.

Semaine 1

.

― Salut ! T'es Roronoa Zoro c'est ça ?

― Tout dépend. Qu'est-ce que tu lui veux ?

― Hé calmos ! On est dans le même régiment à partir de maintenant. Il paraît qu'il vaut mieux que j'aille te voir, histoire de pas me faire tuer dans mon sommeil.

― Et t'es ?

― Sanji.

― Juste Sanji ?

― Un problème avec ça ?

― Non, pas vraiment. C'est étrange.

― Pas autant que tes cheveux.

― T'es là depuis une minute à peine mais je suis déjà certain que t'es un vrai petit chieur !

― Merci, toi aussi.

― … Tu viens de quel régiment ?

― … Et toi ?

― … Bienvenue au n°13.

[...]

― T'es pas d'ici n'est-ce pas ?

― Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

― T'as la peau trop pâle. Et les cheveux blonds, c'est pas courant.

― C'est un interrogatoire ? Je croyais qu'on était sur un champ de bataille !

― C'est qu'une question, y a rien d'autre à faire en attendant les ordres.

― Je te signale que je pourrais te dire la même chose pour les tiens !

― Arrête de gueuler comme ça ! Comment tu fais pour avoir l'énergie de beugler comme un veau ?

― Si j'en ai pour tuer, je peux bien en avoir pour te hurler dessus jusqu'à t'en rendre sourd. J'en ai rien à foutre. Si tu me cherches, tu vas me trouver crois-moi !

― Ah ouais ?

[...]

― J'espère que t'es content de toi !

― Tient, tu te remets à causer sourcil en vrille ?

― Ta gueule le borgne ! Tu me fais chier ! Privé de permission à cause de la bagarre que tu as provoqué hier, t'es qu'un boulet !

― On aura tout entendu ! C'est toi qui a commencé !

― Fais pas le gamin et raconte pas de connerie !

― Tss ! Tu es vraiment...

― Merde, fiche-moi la paix maintenant.

― Oh ! Une lettre de ta petite amie ?

― Non, va te faire foutre ! Est-ce que je te parle de la tienne ?

― Cela risque d'être difficile, j'en ai pas.

― Célibataire ? Je comprend mieux pourquoi tu es volontaire.

― Je pourrais dire la même chose que toi. Les infos, ça circulent sur tout le monde je te signale.

― Pff !

[...]

― Alors ?

― Alors quoi ?

― T'étais passé où tout ce temps ?

― T'es pas mon père, espèce d'algue défraîchie ! Bordel, ça va faire presque quatre jours qu'on se côtoie et tu cherches toujours la merde.

― C'est qu'il n'y a pas grand chose à faire entre deux assauts.

― A part attendre.

― C'est trop chiant.

― Je préfère. Au moins dans ces moment-là, j'ai toute ma raison. En même temps... Je crois que je les crains aussi.

― Tu préfère être en train de te battre contre les révolutionnaires ?

― Non, pas vraiment. Je ne sais pas en fait. Quand je suis là, à attendre, je réfléchis à ce qui s'est passé. Aux massacres. Je dois être un peu cinglé de rester là, à attendre la mort.

― Les déserteurs n'ont pas un sort plus enviable que celui des prisonniers révolutionnaires.

― Je sais. Mais au moins, je serais libre.

― T'es pas censé être volontaire blondinet ?

― … Alors cette bière ? Tu fais tourner ou pas ?

[...]

― Tu y as échappé belle cette fois.

― Oh, tu parles maintenant crétin ?

― Qu'est-ce qui te prend ?

― Tu décrochais pas un mot depuis hier. J'avais une de ces paix !

― T'es con marimo. J'aurais préféré que ces balles te ratent pas tient !

― Il est où le doc ? Pas que j'me fasse du mouron mais je tiens pas à crever avant toi.

― Dis donc enfoiré de bretteur ! C'est quand même moi qui t'ai sauvé la vie sur ce coup là !

― Une raison de plus pour en vouloir à celui qui m'a raté.

― Celle.

― Quoi ?

― C'était une femme.

― … Et alors ?

― Rien. J'voulais pas qu'elle ait le poids de la mort sur la conscience.

― Elle doit l'avoir maintenant ou bien être morte.

― … Je vais aller chercher le doc, il dois pas être bien loin.

― Pourquoi tu fais cette tête ? Tu devrais regarder la vérité en face, homme ou femme, on est tous égaux durant la guerre. Tous égaux devant la mort, y a pas de chouchous.

― Si tu te mets à discourir et à aligner plus de deux phrases intelligentes, on a intérêt à se faire du souci pour nos pommes.

[...]

― Hé sourcil en vrille ! T'as pas vu Fullbody ?

― T'es pas au courant ? Il est en perm à partir d'aujourd'hui.

― Putain encore ? L'officier là... Akainu et lui couchent ensemble ou quoi ?

― Je crois que t'es pas loin de la vérité. En tout cas, c'est ce qui se dit.

― Pourtant il est marié. Il reçoit souvent des lettres de sa gonzesse et il parle tellement d'elle qu'il me file la gerbe.

― Un rustre comme toi peut pas comprendre combien c'est réconfortant de savoir que la personne que tu aime t'attend en sécurité.

―… Remarque, peut-être qu'il se fait sauter aussi régulièrement pour avoir des perm plus fréquentes et s'assurer que sa nana ne prenne pas son pied avec un amant.

― … Je vais pas relever, marimo.

― T'es crevé ?

― Trop pour t'en coller une.

― En parlant de lettre, t'es encore avec ce bout de chiffon ?

― Mêle-toi de ce qui te regarde.

― Tu peux bien dire qui c'est non ?

― Pourquoi je t'en parlerai, à toi ?

― Tu parles pas des masses avec les autres soldats.

― Toi non plus.

― Tu t'isoles souvent.

― Toi aussi.

― Tu vas continuer ce petit jeu longtemps blondinet?

― Bon sang tête d'algue! Tu peux pas me ficher la paix rien qu'une journée ? Qu'est-ce que t'as à me chercher des poux dans la tête ?

― J'ai compris. J'te laisse.

[...]

Vieux schnock,

On est dimanche ! Jour chiant où les révolutionnaires foutent la paix au pays entier. Généralement. Me demande pas pourquoi. Au cas où, je t'écris aux premières lueurs du soleil, comme d'habitude.

Tu vois, je suis encore en vie. Pas trop déçu j'espère. Tiens encore le coup quelques jours, on est bien parti pour écraser la révolte dans l'œuf. Je t'entend râler d'ici, je sais bien ce que t'en pense. J'ai tord je sais mais il le fallait. Tu crois qu'il aurait fait quoi l'alligator ? On y tiens à ce resto, c'est toute ta vie. J'allais pas prendre le risque qu'on te le retire. Pour eux, chaque soldat compte, c'est un de moins dans les rangs ennemis. Toujours ça de prit.

Je ne sais pas si la censure est encore d'actualité. A vrai dire, je m'en cogne. On est que de la chair à canon après tout, je vois pas en quoi ça les dérange que quelques morts en sursis bavent sur les étagères. Non, c'est pas ça qui ébranlera le royaume de ce bon vieux Crocodile. Et puis qu'est-ce que je risque, l'exécution ? J'irais pas jusqu'à dire que ce serait tant mieux, parce que je ne tiens pas à me faire botter les fesses quand je rentrerai – si je suis encore vivant.

Oh, au fait, j'ai changé de régiment. Je ne t'explique pas pourquoi, tu t'en doute. J'ai rencontré un certain Roronoa Zoro. Un gars pénible, feignant. Avant ou après un assaut, il pionce. Ou il me cherche, au choix. Tu me connais, je suis pas du genre à laisser passer. Ça m'occupe, ça me détend, m'apaise. Étrange n'est-ce pas ? Je ne sais pas quoi penser de lui, il a une pensée assez différente des autres à propos de tout ça. J'ai l'impression, parfois, qu'il s'en contrefout. C'est peut-être qu'une impression. Je me demande si ça vaut la peine de lier des amitiés par ici. Solidarité et compagnie, ça suinte l'hypocrisie dans le coin. Et puis si c'est pour qu'il meure durant un assaut... S'attacher, ça semble être une mauvaise idée.

J'ai reçu ta lettre, un peu en retard à cause de mon changement de groupe. Qu'est-ce que tu peux en débiter des bêtises ! Toi ? Retourner dans cet enfer ? Tu veux y perdre ta deuxième jambe, c'est ça le but de la manœuvre? Je ne veux pas que tu m'en reparles, c'est compris ? C'est entré dans ta vieille caboche ?

Je me pose déjà trop de questions pour que tu oses remettre ça sur le tapis. Ça reviens, ça tourne dans mon esprit, ça me hante. Pas envie de parler de ces combats. Je préfère ne pas partager ça avec toi. A tous les coups, tu vas te pointer vaille que vaille pour me menacer avec ta jambe de bois et m'obliger à te supporter. Je ne sais pas si je préfère rester ici plutôt que de retourner t'aider à gérer ce restaurant. Tiens, j'arrive encore à plaisanter. Dingue.

Je me mets à causer comme le rustre du coin. Roronoa est en train de me contaminer. Hâte que ça se termine, je n'aurai plus à revoir sa tronche et je pourrais retrouver mon quotidien de maître-coq gentleman. J'avoue, ça me manque.

J'en termine là pour celle-ci. Tu as déjà pas mal de lecture et puis les autres commencent à se lever, le courrier va pas tarder à être ramassé. La prochaine fois, je me lèverai plus tôt. Peut-être.

Prend soin de toi, vieux râleur ! Crève pas avant moi !

Sanji,

.

à suivre...


C'est très particulier, pas très banal et même très spécial... Ah ça y est je flippe. Je flippe de faire un flop (ça se dit encore ça ?)

Et voilà, la deuxième semaine ne va pas tarder à être publié. Dans la soirée au plus tard. Je peux même prédire que la troisième sera pour demain. Yep !

J'espère que ce cadeau te plait, nath et... te dire bon anniversaire après autant de temps, ça paraît ridicule. Le cœur y était le jour même et il y est encore.

A très vite et que ceux et celles qui se soucient des auteur(e)s laissent un petit mot !